Reportage

Les Premières Dames d’Afrique se réunissent pour parler du sida

04 février 2008

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Dans son allocution devant l’Assemblée, la
directrice exécutive adjointe, Mme
Deborah Landey, a félicité l’organisation
d’avoir réussi à placer les questions liées
aux femmes sur le devant de la scène, en
particulier d’avoir mis l’accent sur la
transmission mère-enfant du VIH.

L’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH et le sida (OPDAS) a tenu sa 5e Assemblée générale extraordinaire à Addis-Abeba les 1er et 2 février. Plus de 30 premières dames (ou leurs représentantes de haut niveau) ont assisté à l’assemblée, qui a eu lieu parallèlement au Sommet de l’Union africaine.

La Première Dame d’Ethiopie et Vice-Présidente de l’OPDAS, Mme Azeb Mesfin (qui accueillait également la réunion), a prononcé l’allocution d’ouverture, suivie de la Première Dame de Zambie et Présidente par intérim de l’OPDAS, Maureen Mwanawasa, qui a vivement recommandé à ses pairs de se pencher sur les réussites de l’organisation tout en planifiant avec soin les activités futures.

Dans son allocution devant l’Assemblée, la Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA, Mme Deborah Landey, a félicité l’organisation d’avoir placé les questions liées aux femmes sur le devant de la scène, en particulier d’avoir mis l’accent sur la prévention de la transmission mère-enfant du VIH. Mme Landey a souligné que des progrès significatifs avaient été réalisés en Afrique au cours de la dernière décennie, à la fois en termes de fourniture du traitement antirétroviral et de réduction de la prévalence du VIH.

La Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA a également encouragé les Premières Dames à poursuivre leurs campagnes pour mobiliser l’action en faveur de la prévention des nouvelles infections, qui représente toujours un enjeu majeur. « La prévention du VIH est la clé. C’est une question extrêmement complexe. Mais ceci ne doit pas être une excuse à l’inaction. Nous avons encore un long, très long chemin à parcourir pour rendre la prévention du VIH réellement efficace, » a déclaré Mme Landey. 

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Elizabeth Mataka, Envoyée spéciale du
Secrétaire général des Nations Unies pour
le sida en Afrique, a vivement
recommandé aux membres de l’OPDAS et
aux dirigeants à tous les niveaux
d’assumer une responsabilité collective
dans la lutte contre le sida.

Elizabeth Mataka, Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida en Afrique, a vivement recommandé aux membres de l’OPDAS et aux dirigeants à tous les niveaux d’assumer une responsabilité collective dans la lutte contre le sida. « Chacun d’entre nous ici aujourd’hui a une influence considérable, et nous avons le devoir et la responsabilité d’offrir notre soutien, notre plaidoyer et notre leadership pour poursuivre la riposte extraordinaire qui a été mobilisée jusqu’ici. »

L’envoyée spéciale du Secrétaire général a également encouragé l’organisation à chercher à obtenir un soutien auprès des grandes organisations de financement telles que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le Conseil d’administration du Fonds mondial demande désormais aux pays de prendre tout particulièrement en compte les vulnérabilités des femmes et des filles lorsqu’ils présentent leurs propositions pour le 8e Cycle de financement et au-delà.