Reportage

Le Secrétaire général de l’ONU, de hauts responsables et de grands noms se retrouvent lors de l’événement «COUP DE PROJECTEUR SUR LES DROITS» à l’occasion de la Journée mondiale sida à New York

07 décembre 2009

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Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon speaking at the "Light for Rights" event during the World AIDS Day celebrations in New York City.
Credit: UNAIDS/B. Hamilton

Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a retrouvé de hauts responsables de la lutte contre le sida et des stars du monde du spectacle lors d’un événement public éclatant organisé dans le cadre de la Journée mondiale sida 2009, le 1er décembre, devant l’Arc de triomphe de Washington Square Park, lieu chargé d’histoire.

Les lumières de l’Arc de triomphe et d’autres monuments de la ville ont été éteintes à 18h15 à la mémoire de ceux qui sont morts du sida pour montrer l’obscurité dans laquelle la stigmatisation, la discrimination, la peur et la honte plongent les personnes vivant avec le VIH. Elles ont été rallumées pour montrer comment braquer la lumière sur les droits de l’homme peut aider les personnes vivant avec le VIH à émerger des ténèbres et à demander les informations, les traitements, la prise en charge et l’appui dont elles ont besoin pour vivre en bonne santé.

«Cette année, à l’occasion de la Journée mondiale sida, notre objectif est clair: nous devons non seulement continuer à faire ce qui marche bien, mais aussi faire plus, de toute urgence, pour respecter notre engagement à réaliser l’accès universel à la prévention, aux traitements, à la prise en charge et à l’appui en matière de VIH d’ici 2010», a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. «Cet objectif ne peut être atteint que si nous braquons les projecteurs des droits de l’homme sur le VIH». Les ripostes au sida ne punissent pas les gens, elles les protègent.»

If we shine a human rights light on people with AIDS, they can emerge from the darkness to gain access to treatment, information, care and support to allow them to live normal lives.

Dr Paul de Lay, UNAIDS Deputy Executive Director, Programme

Naomi Watts, actrice nommée aux Oscars et Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, Christine C. Quinn, Présidente du conseil municipal de la ville de New York, Susan Sarandon, actrice ayant remporté un Oscar et Ambassadrice itinérante de l’UNICEF, le Dr Paul De Lay, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Tembeni Fazo, conseiller et éducateur auprès des immigrants africains et antillais à New York, et Cheyenne Jackson, star de la télévision jouant désormais à Brodway ont participé à cet événement. Cheyenne Jackson a lancé la soirée.


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UNAIDS Goodwill Ambassador and actor Naomi Watts addressed the event in New York.
Credit: UNAIDS/B. Hamilton

Naomi Watts, Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA a insisté sur l’injustice de la stigmatisation. «Il est regrettable et injuste de considérer l’infection à VIH comme une maladie honteuse, de juger les personnes vivant avec le VIH blâmables et d’estimer que le sida entraîne nécessairement la mort. J’ai vu de mes propres yeux que la dignité et l’espoir étaient plus forts chez les personnes dont la vie avait changé avec le VIH.» En tant qu’Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, Naomi Watts utilise sa célébrité pour sensibiliser au sida et donner une voix plus forte aux besoins des personnes vivant avec le VIH.

«Nous sommes ici ce soir pour donner un coup de projecteur aux droits de l’homme, qui sont essentiels pour remporter la lutte contre le sida. Nous sommes ici pour nous engager à nouveau à mettre un terme à l’épidémie mondiale de sida», a déclaré Kenneth Cole, dessinateur de mode de renom, Président de Kenneth Cole Productions et Président du Conseil d’administration de l’amfAR (Fondation américaine pour la recherche contre le sida), qui a organisé cet événement.

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UNAIDS Deputy Executive Director, Programme Paul De Lay at the "Light for Rights" World AIDS Day event. New York, 01 December 2009.
Credit: UNAIDS/B. Hamilton

Cet événement a marqué le lancement de la campagne mondiale COUP DE PROJECTEUR SUR LES DROITS organisée par l’amfAR, l’ONUSIDA Broadway Cares/Equity Fights AIDS et la Campagne mondiale de lutte contre le sida. Le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Paul De Lay, a confirmé l’appui de l’ONUSIDA: «L’ONUSIDA est ravi de participer au lancement de cette campagne de deux années visant à braquer les projecteurs sur l’importance des droits de l’homme sur la voie de l’accès universel.»

«Si nous donnons un coup de projecteur sur les droits de l’homme des personnes vivant avec le sida, elles pourront sortir des ténèbres et avoir accès aux traitements, aux informations, à la prise en charge et à l’appui leur permettant de vivre une vie normale», a-t-il ajouté.

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Le Dr De Lay a demandé à Tom Viola, Directeur exécutif de Broadway Cares/Equity Fights AIDS et à Marcel Van Soest, Directeur exécutif de la Campagne mondiale de lutte contre le sida de le rejoindre à la tribune pour remercier leurs organisations de s’engager à coparrainer la campagne COUP DE PROJECTEUR SUR LES DROITS, qui durera deux ans. Le Dr De Lay a également remercié M. Cole pour l’impulsion qu’il a donnée à la campagne, pour la marque COUP DE PROJECTEUR SUR LES DROITS et pour le logo représentant une ampoule dont le filament est un ruban rouge. L’équipe de dessinateurs de Kenneth Cole Productions l’a créé en collaboration avec les quatre organisations coparrainantes.

D’autres orateurs ont parlé avec véhémence de la responsabilité qui nous incombe à tous de veiller au respect de la protection des droits.

Mme Susan Sarandon, qui était à la tête des efforts déployés pour faire libérer les réfugiés haïtiens séropositifs du centre de détention des personnes séropositives à Guantanamo Bay (Cuba) au début des années 1990, a rappelé la longue lutte contre la stigmatisation et l’isolement que doivent mener les personnes vivant avec le VIH et a déclaré qu’il était fondamental de veiller au respect des droits de l’homme. Mme Quinn a insisté sur le fait que l’inégalité dont étaient victimes certains groupes, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues, les professionnels du sexe, les femmes et les filles, accroît leur vulnérabilité à la discrimination et à la marginalisation, qui les rend encore plus vulnérable à l’infection à VIH.

Parmi les autres monuments de la ville qui ont éteint leurs lumières pendant quelques instants dans le cadre de l’événement COUP DE PROJECTEUR SUR LES DROITS, il y avait: l’immeuble Chrysler, le Rockefeller Center, le Lincoln Center, y compris le Metropolitan Opera, l’Avery Fisher Hall, le théâtre David H. Koch et la fontaine de Revson, le MetLife Building, Madison Square Garden, le Beacon Theater, 33 théâtres de Broadway et le Radio City Music Hall.