Reportage

Le Groupe consultatif international se réunit pour appeler à la solidarité en faveur de l'accès universel aux services anti-VIH

08 juin 2011

Paul De Lay, directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, et Bathabile Dlamini, ministre sud-africaine du Développement social, sont intervenus lors de la rencontre du GCI à New York, le 7 juin 2011. Photo : ONUSIDA/J. Szenes

Le Groupe consultatif international (GCI) sur l'accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l'appui en matière de VIH, qui se compose d'experts du VIH venus de secteurs très divers, s'est réuni à New York le 7 juin à la veille de la Réunion de haut niveau sur le sida de l'Assemblée générale des Nations unies.

Organisé par ses co-présidents Bathabile Dlamini, ministre du Développement social de la République d'Afrique du Sud, et Paul De Lay, directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA, cet événement est une action de suivi après la récente réunion du GCI à Johannesburg, qui a débouché sur une déclaration de consensus forte et ambitieuse portant sur la nécessité d'une solidarité mondiale en faveur de l'accès universel.

La déclaration de consensus du GCI identifie les priorités essentielles qui permettront d'inverser la trajectoire de l'épidémie de VIH, de sauver des vies et de contribuer à la concrétisation de la vision de l'ONUSIDA Zéro nouvelle infection à VIH, Zéro discrimination et Zéro décès dû au sida. Cette consultation a été pour le groupe consultatif une occasion de débattre et elle a été mise en avant par les membres du GCI et différentes organisations dans le cadre de la préparation à la Réunion de haut niveau.

Nous encourageons les membres du GCI à utiliser cette expérience pour influer sur les futures actions de riposte au VIH/sida au niveau régional et national.

Bathabile Dlamini, ministre du Développement social, République d'Afrique du Sud

« Nous encourageons les membres du GCI à utiliser cette expérience pour influer sur les futures actions de riposte au VIH/sida au niveau régional et national », a déclaré Mme Dlamini, qui a proposé que les membres du GCI jouent un rôle de meneurs dans la mise en œuvre des résultats de la Réunion de haut niveau. « Il sera capital que les pays traduisent les résolutions prises en plans d'action ».

Faisant écho à Mme Dlamini, le Dr De Lay a déclaré : « le travail du GCI ne s'achève pas avec la Réunion de haut niveau. En réalité, il ne fait que commencer, avec chaque membre du GCI : lorsque vous diffuserez le message dans les forums où il doit être entendu ».

Le GCI est mandaté par le Conseil de coordination du programme de l’ONUSIDA pour examiner les bilans des consultations nationales et régionales sur l’accès universel, ainsi que d'autres études et déclarations mondiales et régionales, et pour donner son avis sur la marche à suivre pour la riposte mondiale au sida.

Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies sur le sida

Le travail du GCI ne s'achève pas avec la Réunion de haut niveau. En réalité, il ne fait que commencer, avec chaque membre du GCI : lorsque vous diffuserez le message dans les forums où il doit être entendu.

Paul De Lay, directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA

Trente ans après le début de l'épidémie de sida et dix ans après la session spéciale décisive de l'Assemblée générale des Nations unies sur le VIH/sida, le monde se rassemble à nouveau pour examiner les progrès accomplis et tracer la future voie de la riposte mondiale au sida à l'occasion de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies sur le sida qui se déroulera du 8 au 10 juin 2011 à New York. Les États membres devraient adopter une nouvelle déclaration visant à réaffirmer les engagements actuels et à initier des actions pour orienter et soutenir la riposte mondiale au sida.