Communiqué de presse

La baisse du prix des médicaments antirétroviraux de seconde intention pour le sida sauvera des vies


GENEVE, 6 août 2009 – L’ONUSIDA salue les deux accords distincts de réduction des prix réalisés par la Fondation Clinton avec les sociétés pharmaceutiques Pfizer et Matrix afin d’améliorer l’accès aux médicaments contre le sida et la tuberculose pour les personnes nécessitant un traitement de seconde intention. Ces médicaments s’imposent lorsque les personnes vivant avec le VIH ne répondent pas aux schémas thérapeutiques standard. A la fin de 2008, on estime que 5% des individus sous traitement antirétroviral nécessitaient des médicaments de seconde intention. On s’attend à ce que la demande de ces médicaments s’accroisse au cours des années à venir.

« La baisse du prix des médicaments antirétroviraux de seconde intention sauvera des vies, » a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé. « Ces accords aideront à améliorer la pérennité des programmes nationaux de traitement sur le long terme. »

L’accord conclu avec Matrix de mettre à disposition trois médicaments de seconde intention en un conditionnement unique permettra de les dispenser plus facilement et aidera à améliorer l’observance du traitement.

La tuberculose reste l’une des principales causes des décès liés au sida. L’accord avec Pfizer permet aux gens de demander un traitement contre la tuberculose sans interrompre leur traitement de seconde intention. « Les personnes vivant avec le VIH ne devraient pas avoir à choisir entre un traitement contre la tuberculose et un traitement contre le sida, » a ajouté M. Sidibé. « Nous devons éviter que les personnes vivant avec le VIH meurent de la tuberculose. »

On estime que 33 millions de personnes vivent avec le VIH. Environ 4 millions de personnes sont actuellement sous traitement antirétroviral. L’ONUSIDA, ainsi que ses Coparrainants l’OMS et l’UNICEF, aident les pays à atteindre leurs objectifs liés à l’accès universel au traitement.

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