Déclaration à la presse

L’ONUSIDA presse la Côte d’Ivoire d’intervenir rapidement pour rouvrir les services de prise en charge du VIH


GENÈVE, 14 avril 2011 – L’ONUSIDA s’inquiète toujours des informations annonçant des interruptions de l’accès aux services de prévention, de traitement et de soins du VIH en Côte d’Ivoire, et ce, bien que le pays s’oriente vers la paix et la réconciliation.

La Côte d’Ivoire affiche la prévalence du VIH la plus élevée de l’Afrique occidentale avec un taux estimé de 3,4 % parmi la population adulte. Plus de 70 000 personnes vivant en Côte d’Ivoire étaient sous traitement antirétroviral lorsque la crise électorale a débuté à la fin 2010. Les interruptions de l’accès au traitement peuvent avoir de graves conséquences sur la santé des personnes vivant avec le VIH.

«Nous savons que les conflits et l’agitation civile peuvent accroître la vulnérabilité des personnes à l’infection à VIH et menacent la santé de ceux qui sont sous traitement antirétroviral» a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. «En cette période de transition, j’invite instamment les autorités et les organisations de la société civile de Côte d’Ivoire à rouvrir de toute urgence les services de prévention et de traitement du VIH destinés aux personnes séropositives» a-t-il ajouté.

L’ONUSIDA se réjouit de travailler avec le Président Alassane Ouattara, son gouvernement et les partenaires dans les prochains mois pour rouvrir les services basiques de santé et de prise en charge du VIH destinés à tous ceux qui en ont besoin.


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