Déclaration à la presse

L'ONUSIDA soutient le Fonds mondial dans son assistance aux pays vers la réalisation de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien liés au VIH


Un investissement mondial durable est nécessaire si l'on veut garantir l'accès aux services VIH sauvant des vies aux personnes en ayant cruellement besoin.

GENÈVE, 4 février 2011— L'investissement dans la riposte au sida donne des résultats, mais les acquisitions sont fragiles. La baisse des investissements internationaux touchera en premier lieu les pays à revenu faible – 90 % desquels environ dépendent du financement international pour mettre en oeuvre leurs programmes de lutte contre le sida. L’investissement dans la riposte au sida est une responsabilité commune - incombant à la fois aux donateurs et aux pays en développement - et doit se traduire en résultats améliorant le sort des populations.

Les subventions du Fonds mondial ont contribué à sauver des millions de vies grâce aux milliards de dollars mis à disposition pour l’exécution de programmes de prévention, de traitement, de soins et de soutien liés au VIH. Trois millions de personnes ont accès au traitement antirétroviral financé par les subventions du Fonds mondial. Les mécanismes financiers et le fonctionnement du Fonds mondial sont transparents, et l'action de ce dernier profite largement aux communautés et aux personnes affectées par le sida, la tuberculose et le paludisme. 

Le système des Nations Unies accorde une place très importante à la responsabilisation et à la transparence. L'ONUSIDA soutient pleinement la politique de tolérance zéro à l'égard de la corruption et appelle à faire en sorte que les mécanismes existants garantissent l'utilisation efficiente et appropriée des ressources. Les mécanismes des pays et des partenaires d'exécution doivent être exploités et renforcés d’urgence pour empêcher l’éventualité d’une utilisation abusive des ressources mises à leur disposition.  


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