Communiqué de presse

Le Fonds Mondial et l'ONUSIDA annoncent un partenariat avec le Kenya

NAIROBI, Kenya, 1er juillet 2013—Lors d'une visite conjointe au Kenya, les responsables du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont annoncé un solide partenariat destiné à vaincre les maladies infectieuses dont le VIH et la tuberculose (TB).

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA et Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds Mondial ont rencontré les dirigeants du nouveau gouvernement kenyan ainsi que des organisations de la société civile et autres partenaires.

Au cours d'une cérémonie de signature à Nairobi, deux nouveaux accords de subvention ont illustré l'engagement en faveur d'un travail commun avec les partenaires. Ces subventions, d'une valeur de 27 millions de dollars US, soutiendront les programmes mis en œuvre conjointement par le ministère des Finances du Kenya et la Fondation pour la médecine et la recherche en Afrique (AMREF) qui travaille avec les communautés africaines depuis plus de 50 ans.

« Au Kenya comme dans d'autres pays, le moyen de prévention le plus efficace consiste souvent à atteindre les personnes les plus vulnérables face à l'infection », explique le Dr. Dybul. « Nous pouvons gagner en efficacité si tous les partenaires avancent dans la même direction ».

Les nouvelles subventions soutiendront les programmes destinés à améliorer la qualité du diagnostic et du traitement de la tuberculose, à éviter les diagnostics tardifs au sein des populations vulnérables et à apporter un soutien nutritif aux patients atteints de tuberculose. Les subventions couvriront également les patients atteints de TB qui sont co-infectés par le VIH ainsi que les populations particulièrement vulnérables comme les prisonniers, les personnes vivant dans des implantations sauvages et les populations mobiles.

« Le Kenya peut générer un impact considérable dans le cadre de la riposte au sida si le pays poursuit sa politique de santé axée sur les populations », déclare M. Sidibé. « Si tous les individus vivant au Kenya peuvent accéder aux services de santé essentiels sans crainte et dans la dignité, alors le pays pourra certainement modifier le visage de l'épidémie en Afrique ».

Depuis 2010, le bureau national de l'ONUSIDA a dépensé 420 000 $ US dans des programmes associés au Fonds Mondial, notamment en soutenant la gouvernance et la supervision de l'instance de coordination nationale et en apportant un soutien technique visant à accéder à de futures subventions et à supprimer les obstacles aux flux de financement. Le soutien de l'ONUSIDA a contribué à la réussite de l'accord entre le gouvernement du Kenya et le Fonds Mondial pour la mise en œuvre des subventions de la série 10 pour un montant de 483 millions de dollars US.

L'ONUSIDA, le Fonds Mondial et le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) travaillent en étroite collaboration afin d'aider le gouvernement du Kenya à empêcher de nouvelles infections à VIH chez les enfants et à maintenir leurs mères en vie. Le Kenya a réduit de 44 % le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants depuis 2009 mais il a tout de même enregistré 13 000 nouvelles infections parmi les enfants en 2012.

Le Kenya est classé 13e sur la liste des 22 pays les plus touchés par la tuberculose dans le monde. Depuis 1990, le nombre absolu de cas de tuberculose enregistrés au Kenya a décuplé, passant de 50 personnes pour 100 000 en 1990 à 329 pour 100 000 en 2008. L'épidémie de VIH constitue le vecteur majeur de l'augmentation du fardeau de la tuberculose au Kenya. En 2008, le dépistage du VIH chez les patients atteints de tuberculose s'est élevé à 83 %, indiquant 45 % de co-infection.


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tél. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

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