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Ne laisser personne de côté dans l'agenda pour le développement après 2015 : les jeunes marginalisés veulent trouver leur place

26 septembre 2014

Les droits des jeunes marginalisés en matière de santé sexuelle et reproductive sont souvent négligés et leur voix collective dans ce domaine critique n'est pas toujours entendue. Pour tenter de remédier à ce déséquilibre, les jeunes issus des communautés marginalisées et des populations les plus exposées du Bangladesh, d'Éthiopie, de Porto Rico et d'Ouganda se sont rassemblés à New York cette semaine pour discuter des moyens de mettre ces droits en bonne place dans l'agenda pour le développement après 2015, afin de ne laisser personne de côté.

Organisé le 25 septembre en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, cet événement a pris la forme d'une table ronde et s'est intéressé au rôle vital de l'engagement communautaire, de la sensibilisation et de la prestation de services dans la protection des droits et la réponse aux besoins des jeunes issus des populations les plus exposées. Ces populations incluent les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les jeunes vivant avec le VIH.

De jeunes intervenants, qui ont été pairs-éducateurs, des dirigeants d'ONG nationales et régionales, ainsi que des acteurs et des responsables communautaires, ont fait valoir que l'accès universel aux services anti-VIH et la couverture sanitaire ne pourraient pas être obtenus sans axer les priorités sur les besoins des plus marginalisés. Ils ont également mis en avant l'importance d'une éducation sexuelle complète pour améliorer la santé des jeunes et le rôle que jouent les communautés aussi bien dans la promotion des droits que dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination.

L'événement a été animé par le gouvernement brésilien et organisé par l'Alliance internationale contre le VIH/sida, GESTOS, la Coalition mondiale de la Jeunesse contre le VIH/sida, ATHENA, ICASO, l'International Civil Society Support, STOP AIDS NOW!, Stop AIDS Alliance, le Fonds des jeunes leaders pour la lutte contre le VIH, African Services Committee et le Forum mondial sur les HSH et le VIH, en collaboration avec l'ONUSIDA.

Déclarations

« Fixer des objectifs n'est qu'une partie de l'action. Ce que nous devrions changer, c'est la manière dont nous allons mettre en œuvre ces objectifs. Nous devons changer la manière dont nous gérons les choses et créer un espace pour la société civile dans le nouvel agenda pour après 2015. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Nous parlons ici de développement et les droits sexuels et reproductifs font partie du développement. »

Pablo Aguilera, Fonds des jeunes leaders pour la lutte contre le VIH