Communiqué de presse
L'ONUSIDA exhorte chacun d'entre nous à promouvoir la zéro discrimination
23 février 201723 février 2017GENÈVE, 23 février 2017—Bien que la non-discrimination soit un droit fondamental
GENÈVE, 23 février 2017—Bien que la non-discrimination soit un droit fondamental, tout le monde a déjà été victime de discrimination au cours de sa vie. Tant les États que les citoyens sont juridiquement tenus de ne pratiquer aucune discrimination. Cette année, le 1er mars, à l'occasion de la Journée Zéro Discrimination, l'ONUSIDA exhorte la population à promouvoir la zéro discrimination, à faire entendre sa voix et à empêcher que la discrimination ne nuise à la réalisation des ambitions, des objectifs et des rêves.
La discrimination revêt plusieurs formes : de la discrimination raciale ou religieuse à la discrimination fondée sur le genre, l'orientation sexuelle ou l'âge, en passant par l'intimidation à l'école ou au travail. Seuls trois pays sur dix accueillent autant de filles que de garçons dans leurs écoles secondaires et les personnes vivant avec un handicap sont près de trois fois plus susceptibles que les autres de se voir refuser des soins de santé.
« Tout le monde a le droit d'être traité avec respect et de mener une vie sans discrimination, coercition ni abus », a indiqué Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « La discrimination ne nuit pas seulement à quelques individus, elle touche tout le monde, alors qu'il serait bénéfique pour tous les citoyens de célébrer et de soutenir la diversité sous toutes ses formes. »
La zéro discrimination fait partie intégrante de la vision de l'ONUSIDA et cette année, à l'occasion de la Journée Zéro Discrimination, l'ONUSIDA plaide pour une zéro discrimination dans les établissements de soins de santé. Le droit aux soins de santé est un droit fondamental qui inclut l'accès rapide pour tous à des services médicaux de qualité et à des prix abordables. Or, la discrimination reste largement répandue dans les établissements de soins de santé, ce qui crée un obstacle de taille à l'accès aux services de prévention du VIH.
« Les établissements de soins de santé sont censés être des environnements sûrs et accueillants. Il est inacceptable, à notre époque, que la discrimination entrave l'accès aux soins », explique M. Sidibé. « Il est essentiel d'éliminer la discrimination dans les établissements de soins de santé et nous devons en faire une exigence. »
Selon les données tirées de l'indicateur de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH pour 50 pays, une personne sur huit vivant avec le VIH déclare se voir refuser l'accès aux soins de santé. Environ 60 % des pays de l'Union européenne/Espace économique européen déclarent que la stigmatisation et la discrimination parmi les professionnels des soins de santé restent un obstacle à la fourniture de services de prévention du VIH adéquats pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et pour les usagers de drogues par injection.
Cette année, l'ONUSIDA demande à chacun de promouvoir la #zérodiscrimination. Le Journée Zéro Discrimination est l'occasion de rappeler que chacun peut jouer un rôle dans la transformation et s'engager en faveur d'une société juste et équitable.
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.
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