HIV Prevention


Feature Story
Taux élevé de co-infection au VIH et à l’hépatite C parmi les populations clés
26 avril 2021
26 avril 2021 26 avril 2021Les infections hépatiques virales représentent un grave problème de santé publique mondial, qui provoque 1,4 million de décès par an environ, soit plus que le sida. 96 % de ces décès sont imputables à la cirrhose et au carcinome hépatocellulaire dus aux virus de l’hépatite B et C qui se transmettent par le sang et les fluides corporels.
Les personnes séropositives co-infectées avec l’hépatite B ou C développent plus rapidement une cirrhose. Les maladies hépatiques sont devenues une cause importante de décès chez les personnes vivant avec le VIH et co-infectées avec l’hépatite B ou C.
La co-infection VIH-hépatite C est signalée parmi toutes les populations clés les plus exposées au VIH, en particulier chez les personnes consommant des drogues injectables. La raison : le partage de matériel de préparation et d’injection non stérile facilite la propagation de ces deux virus.
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Press Release
Les avantages qu’apporte la continuité des services vitaux de lutte contre le VIH dépassent de 100 contre 1 le risque de transmission de la COVID-19
13 avril 2021 13 avril 2021Dans certains pays, les services de lutte contre le VIH ont été perturbés à 75 %. Pour éviter une augmentation des décès liés au sida, ces services doivent persister au cours de la pandémie de COVID-19
GENÈVE, le 13 avril 2021—L’ONUSIDA et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont apporté leur soutien à des modélisations mathématiques visant à déterminer les avantages apportés par la continuité des services de lutte contre le VIH par rapport au danger potentiel d’infections supplémentaires à la COVID-19. Cette analyse montre que le maintien de ces services permettrait d’éviter entre 19 et 146 décès liés au sida pour 10 000 personnes sur 50 ans, alors que le nombre de décès supplémentaires de la COVID-19 suite à une exposition dans le cadre des services anti-VIH ne serait que de 0,002 à 0,15 pour 10 000 personnes. Par ailleurs, elle révèle qu’il est beaucoup plus avantageux de maintenir les services de lutte contre le VIH au cours de la pandémie de COVID-19 par rapport au risque de décès supplémentaires liés au coronavirus.
« L’humanité devrait investir aujourd’hui de manière à ne pas payer les pots cassés à l’avenir », déclare Peter Ghys, directeur du Département Information stratégique et évaluation de l’ONUSIDA. « Nous devons construire des systèmes de santé solides qui prennent pleinement en compte le travail des communautés au sein d’un système résilient, et pas uniquement en marge. »
Cette analyse s’est penchée sur les perturbations de quatre services essentiels : la circoncision masculine médicale volontaire, le dépistage du VIH, la détermination de la charge virale et les programmes de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Elle a comparé les décès imputables à la COVID-19 en 2020 et 2021 parmi le personnel de santé, les patientes et patients dus à la continuité des services de lutte contre le VIH avec les morts liées au sida aujourd’hui et sur les 50 prochaines années du fait de la continuité des services. Ces modèles ont été appliqués à des pays touchés de différentes manières par les épidémies de VIH et de COVID-19.
La pandémie de coronavirus a perturbé de nombreux services de santé à cause des limitations de mouvement des populations et de la suspension ou de la restriction de services de santé dans de nombreux pays. Cette analyse montre que le risque supplémentaire de contracter la COVID-19 au cours de services de santé liés au VIH doit être mis en regard avec les avantages apportés par ces services, qui, selon cette analyse, entraînent également une baisse de décès imputables au sida. Ces résultats semblent aller de soi, mais il est important de prendre conscience que certains services ont été fermés pour protéger les personnes vivant avec le VIH d’une exposition à la COVID-19 et de ses conséquences potentiellement mortelles. Toutefois, le risque de fermeture de ces services essentiels s’accompagne d’un risque global plus grand encore de décès liés au manque de prévention du VIH, d’accès au diagnostic et à un éventuel traitement. Ce prix à payer est inacceptable.
Alors qu’il demeure quelques risques supplémentaires à court terme de transmission de la COVID-19 dans le cadre de la fourniture de services anti-VIH, le risque de décès supplémentaires du coronavirus est au moins 100 fois inférieur au nombre de décès liés au sida évités en continuant de fournir ces services. Dans certains contextes, il peut être nécessaire de renforcer les efforts pour encourager l’utilisation des services de lutte contre le VIH au cours de la pandémie actuelle de COVID-19.
« Les ministères de la Santé doivent prendre en compte une multitude de facteurs lorsqu’ils décident quand et comment proposer des services de santé essentiels au cours de la pandémie de COVID-19 », explique Meg Doherty, Directrice du Département Programmes mondiaux de lutte contre le VIH, l’hépatite et les infections sexuellement transmissibles de l’OMS. « Ce travail montre que les avantages sur le long terme de la continuité des services de lutte contre le VIH essentiels dépassent de loin les risques d’infections supplémentaires à la COVID-19. Nous devons continuer de fournir des services innovants et sûrs alors que nous sommes en passe de contrôler la pandémie. »
L’analyse complète peut être consultée sur medrxiv : https://doi.org/10.1101/2021.03.01.21252663
Contact
UNAIDS GenevaMichael Hollingdale
tel. +41 79 500 2119
HollingdaleM@unaids.org
UNAIDS Media
tel. +41 22 791 4237
communications@unaids.org
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Caraïbes : de grandes disparités au niveau de l’accès au dépistage du VIH chez les bébés
12 avril 2021
12 avril 2021 12 avril 2021Les nourrissons ayant été infectés verticalement au VIH (par leur mère) doivent être diagnostiqués rapidement pour vivre. Un test précoce des bébés exposés au VIH et le démarrage immédiat d’une thérapie antirétrovirale suite à un diagnostic positif peuvent en effet garantir leur survie. Sans un diagnostic et un traitement précoces, près de la moitié des nourrissons séropositifs meurent avant l'âge de deux ans, mais beaucoup de bébés exposés au VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire n’ont pas accès au diagnostic précoce.In the Caribbean, coverage of virological testing for early infant diagnosis varies from 21% in Jamaica to 99% in Cuba.
Dans les Caraïbes, la couverture du test virologique pour le diagnostic précoce des nourrissons varie entre 21 % en Jamaïque et 99 % à Cuba.
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Mise en place d’un suivi dirigé par la communauté dans le cadre des services liés au VIH — Principes et procédure
25 février 2021
Le présent document répond à un triple objectif : décrire les principes du CLM ; établir, dans les grandes lignes, une approche pour la mise en place d’activités de CLM ; et étudier les facteurs susceptibles de faciliter ou de freiner l’efficacité de ce suivi. Dans chaque pays, ce document doit aider à mettre sur pied des plateformes via lesquelles le CLM pourra fournir des données principalement axées sur la prestation de services liés au VIH. Par ailleurs, le cadre conceptuel ébauché apporte une structure qui pourra faciliter l’implication de partenaires tiers. À lire aussi : Questions fréquentes
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Indicators and questions for monitoring progress on the 2021 Political Declaration on HIV and AIDS — Global AIDS Monitoring 2025
17 décembre 2024
Presentation: 2025 Global AIDS Monitoring
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Take the rights path to end AIDS — World AIDS Day report 2024
26 novembre 2024
Empowering youth to lead Togo’s HIV response

31 octobre 2024
UNAIDS calls for global solidarity to strengthen Madagascar’s HIV response to end AIDS as a public health threat
21 octobre 2024
Bridging gaps: sex education saves lives in Central African Republic

03 septembre 2024


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La scolarisation des filles réduit les nouvelles infections au VIH
06 avril 2021
06 avril 2021 06 avril 2021Une plus longue scolarisation a un effet préventif et réduit le risque d’infection au VIH. Une corrélation existe entre le niveau d’éducation des filles et un meilleur contrôle des droits et de la santé sexuelle et reproductive.
Utiliser un préservatif lors du dernier rapport sexuel à haut risque est positivement corrélé au fait que les adolescentes et les jeunes femmes en Afrique orientale et australe ont terminé le collège. Par ailleurs, les études montrent une baisse encore plus nette des nouvelles infections au VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes des pays où le taux de filles qui terminent le collège est élevé (> 50 %).
Education Plus, une nouvelle initiative en faveur de l’éducation et de l’émancipation des adolescentes en Afrique subsaharienne est en train de voir le jour. Elle a pour ambition d’accélérer les efforts afin de garantir que chaque fille dans cette région a accès à une éducation secondaire de qualité.
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Observatoire des services de lutte contre le VIH et la tuberculose en République démocratique du Congo
16 mars 2021
16 mars 2021 16 mars 2021L’UCOP+, l’Union congolaise des organisations de personnes vivant avec le VIH, avec l’aide financière et technique de l’ONUSIDA, a mis en place le projet d’Observatoire conçu pour collecter et analyser des données en vue de guider l’action pour améliorer la qualité des services de lutte contre le VIH.
« L’Observatoire est une initiative reposant sur les communautés. Il étudie l’accès et la qualité des services relatifs au VIH seul et combiné à la tuberculose. Il a pour objectif principal d’aider le gouvernement et la société civile à élaborer et mettre en place des mesures nationales répondant aux normes et standards internationaux », explique Natalie Marini, conseillère sur les droits humains et le genre auprès du bureau pays de l’ONUSIDA pour la République démocratique du Congo.
L’Observatoire a vu le jour suite à des ruptures de stock répétées de traitement contre le VIH et la tuberculose, à des demandes de paiement pour des services censés être gratuits, à la persistance de la stigmatisation, de la discrimination et des violations des droits humains et aux longues distances à parcourir pour accéder à une prise en charge médicale. Trois domaines font l’objet d’un suivi mensuel : la disponibilité des services, la qualité de la prise en charge, y compris la disponibilité des médicaments, ainsi que l’accessibilité des soins.
Cette initiative montre l’importance de la collaboration entre la société civile, les services de santé et les donateurs au sein de la riposte au VIH. Elle a permis d’améliorer les services conjoints du VIH et de la tuberculose dans les établissements de santé. « L’Observatoire est un outil indispensable qui nous fournit les premiers indices sur les stocks », indique Aimé Mboyo, directeur du Programme national de lutte contre le sida. « Il nous aide énormément. » Les données fournies par l’Observatoire viennent s’ajouter à celles du Système national d’information sanitaire (SNIS).
Depuis son lancement en 2013, l’Observatoire a permis de réduire le coût de l’accès aux soins dans certains établissements de santé, d’anticiper et de ralentir les ruptures de stock. L’Observatoire fait également reculer l’auto-stigmatisation en respectant les usagers et usagères des services et en les plaçant au cœur du système. « Avant, je n’avais pas mon mot à dire sur la prise en charge que l’on me proposait », raconte Joséphine Ntumba (nous avons changé son nom) qui vit avec le VIH. « Maintenant, je peux donner mon avis et contribuer au changement. »
Le concept d’« observatoire communautaire » se révèle être un succès et figure maintenant dans la note de cadrage du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme à destination de la République démocratique du Congo. Il reste toutefois encore fort à faire, car il ne couvre à l’heure actuelle que trois des 23 services de santé provinciaux.
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L’homme au cœur de la lutte contre les pandémies — Rapport de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2020
26 novembre 2020
Dans son nouveau rapport l’ONUSIDA appelle les gouvernements à renforcer considérablement leurs investissements en faveur des ripostes aux pandémies et à adopter une série d’objectifs courageux, ambitieux, mais réalisables concernant le VIH. Atteindre ces objectifs, nous permettra de revenir sur le chemin menant à l’éradication du sida en tant que menace pour la santé publique à l’horizon 2030. Lire le communiqué de presse
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Core epidemiology slides
22 juillet 2024


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Accélérer et étendre les services anti-VIH en République centrafricaine
11 mars 2021
11 mars 2021 11 mars 2021La République centrafricaine a accompli des progrès notables dans sa riposte au VIH au cours des quatre dernières années. Les nouvelles infections continuent de baisser et le nombre de personnes sous antirétroviraux est ainsi passé de moins de 25 000 en 2016 à plus de 47 000 en 2019.
Malgré ces progrès, la République centrafricaine reste loin des objectifs 90-90-90. Ainsi, moins de la moitié des 100 000 personnes vivant avec le VIH ont accès au traitement et le gouvernement estime que moins de 20 % des personnes sous traitement ont une charge virale indétectable. Par ailleurs, la qualité de la prise en charge des personnes suivant une thérapie est insuffisante. Des études récentes révèlent un taux très élevé d’échec immunologique et thérapeutique chez les personnes vivant avec le VIH sous traitement.
Diverses causes contribuent à cette situation, notamment la prise en charge « hospitalo-centrée », l’indisponibilité du suivi biologique dans les zones rurales, les moyens humains et matériels insuffisants dans les établissements de santé et les laboratoires, ainsi que l’absence d’approches communautaires favorisant l'observance et la sensibilisation. À ces facteurs systémiques, il faut ajouter le fait que depuis décembre 2020, le pays est confronté à une résurgence de la crise politique et sécuritaire qui complique l’accès aux traitements.
Il est nécessaire de simplifier et d’adapter la cascade des services liés au VIH en vue de tenir compte des préférences et des attentes des différents groupes de personnes vivant avec le VIH tout en réduisant les charges inutiles pesant sur le système de santé. La République centrafricaine s’est fixé pour nouvel objectif une prise en charge centrée sur les personnes.
Le pays a pour ambition de diversifier, d'accélérer et de généraliser les services différenciés. L’Initiative catalytique promue par l’ONUSIDA avec le soutien financier du Luxembourg permet de soutenir le pays dans la réalisation de cette ambition. Une première étape décisive a été franchie avec l’organisation d’une table ronde sur « l’initiative catalytique sur les services différenciés de VIH et de tuberculose. » Cette rencontre a réuni le ministère de la Santé, le Comité National de Lutte contre le SIDA, la société civile, des personnes vivant avec le VIH, des acteurs de la tuberculose, des populations clés, des organisations de jeunesse, l’ONU, Médecins Sans Frontières et la Croix-Rouge française.
Les participants ont passé en revue les programmes pilotes de services différenciés existants dans le pays ainsi que les obstacles liés à leur mise en œuvre. Tous ont souligné la nécessité urgente d’étendre les services différenciés, en particulier dans le contexte actuel d’insécurité croissante et de défis humanitaires qui rendent difficile l’accès des patients aux services de lutte contre le VIH et la tuberculose.
Comme l’a souligné Patrick Eba, Directeur Pays de l’ONUSIDA pour la République centrafricaine, « c’est dans le contexte actuel de crise sécuritaire que l’approche des services différenciés a toute sa valeur en République centrafricaine. »
Les participants ont convenu des activités à mettre en œuvre dans le cadre de l’initiative et ont validé le calendrier de réalisation du projet afin d’améliorer la qualité de la prise en charge et du suivi biologique des personnes vivant avec le VIH et la tuberculose, en encourageant la mise en œuvre des services différenciés.
Marie-Charlotte Banthas Bata, Directrice de la Lutte contre les Maladies transmissibles au ministère centrafricain de la Santé et de la Population, ci-dessus centre, s’est félicitée « de cette opportunité offerte par l’ONUSIDA pour lever les goulots d’étranglement afin améliorer la prise en charge globale du VIH. »
Bienvenu Gazalima, Président du Réseau National des associations de personnes vivant avec le VIH en République centrafricaine, a mis l’accent sur le fait que « les organisations communautaires doivent être au centre de la mise en œuvre des approches différenciées. »
Les prochaines étapes clés seront la documentation des approches différenciées existantes dans le pays et l’élaboration d’un document d’orientation national permettant d’élargir leur couverture.
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Press Statement
L’ONUSIDA salue la décision des États-Unis d’Amérique en faveur de la santé, de la sécurité et des droits des femmes
03 février 2021 03 février 2021GENÈVE, le 3 février 2021—L’ONUSIDA se réjouit de l’annonce du président des États-Unis d’Amérique, Joe Biden, concernant l’annulation de la Protecting Life in Global Health Assistance Policy (PLGHA, anciennement connue sous le nom de Mexico City Policy). Cette réglementation fixait comme condition aux organisations non gouvernementales étrangères désirant recevoir des financements du gouvernement des États-Unis de ne pas utiliser de fonds, quelle que soit leur origine (y compris des fonds non étatsuniens), pour réaliser des avortements ou pour promouvoir activement cette pratique.
« En annulant la PLGHA, la nouvelle administration des États-Unis lance un message clair encourageant les femmes à jouir de leurs droits et accéder aux informations et aux services de santé sexuelle et reproductive, ainsi qu’aux droits afférents », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Nous nous réjouissons de collaborer étroitement avec la nouvelle administration des États-Unis afin de garantir que toutes les femmes et les filles puissent exercer leurs droits humains et obtenir les informations et les services de santé sexuelle et reproductive, ainsi que sur les droits afférents, qu’elles souhaitent et dont elles ont besoin. »
L’administration précédente des États-Unis avait renforcé les restrictions déjà imposées par la Mexico City Policy en appliquant cette réglementation à l’assistance sanitaire mondiale fournie par les ministères et organismes publics, quels qu'ils soient. Conséquence : un accès extrêmement limité aux services de santé sexuelle et reproductive essentiels, et le bâillonnement des efforts de sensibilisation dans ce domaine, entraînant à son tour une violation des droits humains en général et des droits et à la santé sexuelle et reproductive en particulier dans le monde.
L’ONUSIDA salue l’appel de la Maison-Blanche concernant la suppression des conditions liées à la PLGHA dans toutes les subventions actuelles avec effet immédiat, la notification dans les plus brefs délais des bénéficiaires actuels pour ce qui est de l’annulation de ces conditions et l’arrêt de l’application de ces conditions dans l’attribution future d’aides.
« La sécurité, la santé et le bien-être en général des femmes et des filles dépendent étroitement de leur accès à leurs droits et à la santé sexuelle et reproductive. Nous espérons que cela sera pris en compte dans l’adoption du Global Health, Empowerment and Rights Act, la loi prévue pour remplacer définitivement la PLGHA », a ajouté Mme Byanyima.
L’ONUSIDA accueille aussi très positivement l’annonce du Président indiquant que les États-Unis apporteront à nouveau leur contribution financière au Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). Cet organisme coparrainant indispensable de l’ONUSIDA intervient dans le monde entier pour fournir des prestations de santé de la reproduction aux femmes et aux jeunes. L’ONUSIDA apprécie la promesse faite par le Secrétaire d’État des États-Unis, Anthony Blinken, de financer cette année l’UNFPA à hauteur de 32,5 millions de dollars.
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Nous sommes en retard par rapport au nombre de circoncisions masculines médicales volontaires fixé pour 2020
01 février 2021
01 février 2021 01 février 2021La circoncision masculine médicale volontaire offre une protection partielle durable contre la transmission du VIH de la femme à l’homme et réduit de 60 % environ la vulnérabilité des hommes hétérosexuels face à une infection au VIH.
Dans les environnements touchés par des épidémies généralisées, cette procédure peut aussi servir de point d’accès pour fournir des offres de santé plus larges aux adolescents de plus de 15 ans et aux hommes afin d’améliorer leur santé. Combinée à une bonne couverture du traitement et à la suppression de la charge virale, la circoncision masculine médicale volontaire s’est révélée particulièrement efficace.
Toutefois, le nombre de circoncisions pratiquées dans les 15 pays prioritaires reste relativement stable depuis 2017 et en deçà des niveaux nécessaires pour atteindre l’objectif 2020 fixé à 25 millions de circoncisions supplémentaires depuis début 2016.
Nombre d’hommes ayant eu une circoncision médicale volontaire dans les 15 pays prioritaires, 2016-2019