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L'Europe s'engage à renforcer les actions pour atteindre l'objectif de traitement 90-90-90
08 juin 2015
08 juin 2015 08 juin 2015L'ambition d'accomplir les objectifs de traitement 90-90-90 à l'échelle mondiale a connu un nouvel élan avec l'organisation par le gouvernement du Luxembourg et l'ONUSIDA d'un débat de haut niveau sur la question à Bruxelles, capitale de la Belgique.
Organisé le 3 juin, ce débat s'est inscrit dans le cadre des Journées européennes du Développement 2015, un événement phare de deux jours de la Commission européenne qui a réuni plus de 5 000 participants venus de 140 pays et 1 200 organisations pour examiner les principaux problèmes de développement rencontrés par le continent.
Lors de la session consacrée au VIH, les participants se sont penchés sur les moyens de construire un appui global à large base en faveur des objectifs 90-90-90 et d'identifier les meilleures pratiques de mise en œuvre réussie des objectifs. Pour atteindre les objectifs 90-90-90, 90 % des personnes vivant avec le VIH devront connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % des personnes vivant avec le VIH devront avoir accès à un traitement antirétroviral, et 90 % des personnes sous traitement devront voir leur charge virale supprimée.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a déclaré à l'assemblée que des progrès significatifs avaient déjà été accomplis. Il a cependant noté que l'objectif ultime de mettre fin à l'épidémie comme menace de santé publique d'ici 2030 ne pourrait pas être atteint sans nouvelles ressources ni investissements, en particulier sur les cinq prochaines années. Il a mis en avant le rôle de catalyseur et de transformation que les objectifs 90-90-90 peuvent jouer dans la période après 2015 et en faveur des objectifs de développement durable.
Tous ont reconnu que le VIH restait un défi mondial, touchant tous les continents, y compris l'Europe, où un taux de transmission significatif du VIH persiste, et qu'il était nécessaire pour chaque pays et chaque région de jouer un rôle clé dans une riposte renouvelée contre le VIH, à plusieurs niveaux.
Aux côtés de Michel Sidibé se trouvaient notamment Romain Schneider, Ministre luxembourgeois de la Coopération et de l'Action humanitaire, Bounkong Sihavong, Vice-ministre de la Santé du Laos, Daouda Diouf, Directeur de l'ONG internationale Enda Santé, et Marc Angel, Président de la Commission des Affaires étrangères et européennes et de la Coopération au développement au Parlement du Luxembourg.
Quotes
« Notre défi à venir dans la riposte au sida est de voir les choses plus largement, de la question des droits humains à celle de l'éducation, pour mettre sur le devant de la scène des personnes qui ont été marginalisées. Ne pensons pas seulement aux États fragiles, mais aussi aux communautés fragiles, de Baltimore à Bamako. »
« Les objectifs 90-90-90 ne sont pas seulement un objectif de traitement, ils consistent à donner de l'espoir et à aider les gens, notamment les plus défavorisés, pour qu'ils puissent vivre une vie en bonne santé et créer un futur meilleur. C'est pourquoi nous défendons fièrement cette initiative ».
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Alimentation et nutrition : des aspects essentiels pour atteindre les objectifs de la stratégie Accélérer
31 mai 2015
31 mai 2015 31 mai 2015L'alimentation et la nutrition pour l'aide aux personnes vivant avec le VIH sont des éléments clés pour atteindre les objectifs de la stratégie de l'ONUSIDA Accélérer, selon les participants d'une récente consultation sur la nutrition et le VIH organisée à Genève, en Suisse.
Coorganisé par le Programme alimentaire mondial et l'ONUSIDA, cet événement était axé sur l'importance critique de l'aide en alimentation et nutrition pour les objectifs de traitement 90–90–90, mais aussi pour prévenir les nouvelles infections à VIH, en particulier chez les adolescentes et les jeunes femmes.
Les participants ont échangé sur des faits probants et des expériences sur les impacts de la malnutrition et de l'insécurité alimentaire sur le traitement du VIH, ainsi que sur la manière dont la sécurité alimentaire et la protection sociale contribuent à prévenir les nouvelles infections à VIH et à améliorer l'observance chez les adolescents. Les participants ont également noté que le dépistage du VIH en parallèle au suivi de la croissance de l'enfant pouvait permettre un diagnostic et un traitement plus précoces des enfants malnutris vivant avec le VIH.
Lucie Cluver, Professeure associée à l'Université d'Oxford, a souligné qu'en Afrique du Sud, chez les adolescentes qui recevaient de la nourriture à l'école, on avait constaté une baisse de 40 % des rapports sexuels non protégés ou occasionnels par rapport à celles qui n'en recevaient pas. Quant aux adolescents sous traitement anti-VIH bien nourris, ils sont 2,5 fois plus susceptibles d'observer leur traitement que leurs pairs qui ne sont pas suffisamment nourris.
Selon les participants, la nouvelle Stratégie de l'ONUSIDA 2016-2021 devrait se focaliser sur l'amélioration de la qualité des services fournis aux personnes vivant avec et les plus touchées par le VIH. Elle devrait s'appuyer sur des approches multisectorielles qui permettent la délivrance d'un ensemble de prestations intégrées, notamment en matière d'alimentation et de nutrition, de protection sociale, d'aide aux moyens de subsistance et d'éducation.
Quotes
« C'est seulement en mettant les personnes au cœur de notre action que nous pourrons mettre un terme à l'épidémie de sida. L'alimentation et la nutrition sont des aspects essentiels pour atteindre les objectifs de la stratégie Accélérer. Une systématisation et une communication efficaces des faits probants sur l'alimentation et la nutrition pour éclairer les politiques et les programmes sur le VIH sont une nécessité urgente. »
« Je suis persuadé que nous pouvons atteindre l'objectif Zéro, mais le manque d'aide pour l'alimentation et la nutrition reste un obstacle. Les personnes souffrant de malnutrition et vivant avec le VIH sont deux à six fois plus susceptibles de mourir au cours des six premiers mois de traitement, et la faim est l'un des obstacles à l'observance à long terme. Il est temps de faire de l'alimentation et de la nutrition une priorité dans l'approche Accélérer. »
« La nutrition et l'aide alimentaire pour les personnes vivant avec le VIH représentent l'un des cinq éléments inclus dans le United States Congressional Care and Treatment Earmark pour l'aide bilatérale du PEPFAR. »
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Accélérer la riposte au sida pour les jeunes femmes et les adolescentes en Afrique
08 juin 2015
08 juin 2015 08 juin 2015Des avancées considérables ont été réalisées dans la riposte mondiale à l'épidémie de sida ces dernières décennies. Toutefois, malgré ces progrès, les jeunes femmes et les adolescentes en Afrique sont encore laissées de côté.
Dans la région subsaharienne, les maladies liées au sida restent la principale cause de décès chez les filles et chez les femmes en âge de procréer. En 2013, 74 % des nouvelles infections à VIH chez les adolescents africains ont touché des adolescentes. Les jeunes femmes et les adolescentes contractent le VIH en moyenne cinq à sept ans plus tôt que les jeunes hommes, et dans certains pays de la région la prévalence du VIH au sein de cette population peut être jusqu'à sept fois plus élevée que chez les hommes du même âge.
Afin d'orienter les actions de sensibilisation régionales et mondiales et d'éclairer le dialogue politique sur la prévention et le traitement du VIH chez les jeunes femmes et les adolescentes, l'ONUSIDA et l'Union africaine ont présenté un rapport conjoint intitulé Émanciper les jeunes femmes et les adolescentes : accélérer la fin de l'épidémie de sida en Afrique.
Ce document décrit trois engagements politiques pour faire avancer les droits et l'émancipation des jeunes femmes et des filles d'Afrique et contribuer à l'accélération d'une riposte au sida solidement ancrée dans l'égalité des sexes et la justice sociale. Ces engagements sont l'arrêt des nouvelles infections à VIH chez les jeunes femmes et les adolescentes afin que le sida ne soit plus la cause principale de décès chez les adolescents, l'émancipation des jeunes femmes et des filles à travers une éducation sexuelle complète, et la prévention des infections à VIH chez les enfants tout en maintenant leurs mères en vie.
La présentation a eu lieu le 8 juin dans le cadre de la 26e réunion de la campagne Gender is My Agenda avant le sommet de l'Union africaine à Johannesburg, en Afrique du Sud.
Quotes
« Il est tout à fait approprié de présenter ce rapport ici, en Afrique, car il s'agit de l'épicentre de l'épidémie mondiale de sida. C'est ici que nous devons accélérer nos ripostes afin de contribuer à mettre fin au sida comme menace de santé publique d'ici 2030. »
« L'engagement à mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 ne pourra être atteint sans une focalisation stratégique et totale sur les jeunes femmes et les adolescentes dans chaque pays d'Afrique. »
« En l'absence de vaccin, mettre fin aux violences sexistes, assurer la scolarité des filles et émanciper les jeunes femmes et les adolescentes constituent les meilleures options que nous avons à disposition. »
« Nous devons éduquer nos enfants pour qu'ils s'expriment et nous devons leur parler avec des mots qu'ils comprennent. Ils doivent savoir que le VIH est une réalité. Le meilleur professeur, c'est la mère, et le meilleur lieu pour éduquer les jeunes femmes et les filles, c'est au sein de leur famille. »
« En travaillant avec nos communautés, nos réseaux, nos prestataires de services de santé et nos gouvernements, nous devons nous engager à exiger une focalisation totale sur les jeunes femmes dans la riposte au sida. »
Region/country
- West and Central Africa
- Benin
- Burkina Faso
- Burundi
- Cameroon
- Cape Verde
- Central African Republic
- Chad
- Congo
- Côte d'Ivoire
- Democratic Republic of the Congo
- Equatorial Guinea
- Gabon
- Gambia
- Ghana
- Guinea-Bissau
- Guinea
- Liberia
- Mali
- Mauritania
- Niger
- Nigeria
- Sao Tome and Principe
- Senegal
- Sierra Leone
- Togo
- Eastern and Southern Africa
- Angola
- Botswana
- Comoros
- Eritrea
- Ethiopia
- Kenya
- Lesotho
- Madagascar
- Malawi
- Mauritius
- Mozambique
- Namibia
- Rwanda
- Seychelles
- South Africa
- South Sudan
- Eswatini
- Uganda
- United Republic of Tanzania
- Zambia
- Zimbabwe
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Le Zimbabwe accélère sa riposte au VIH
09 juin 2015
09 juin 2015 09 juin 2015Une délégation du Conseil de coordination du Programme (CCP) de l'ONUSIDA a réalisé une visite de terrain au Zimbabwe du 2 au 4 juin afin d'avoir un aperçu direct de la manière dont le pays accélère sa riposte nationale au sida pour mettre fin à l'épidémie comme menace de santé publique d'ici 2030.
Le Zimbabwe est victime de l'une des plus importantes épidémies de VIH du monde, avec un nombre de personnes vivant avec le VIH estimé à 1,4 million pour une prévalence du VIH chez les adultes de 15 %. Toutefois, le pays est en train d'intensifier son action et d'augmenter les investissements dans ses programmes de prévention et de traitement du VIH pour inverser la situation.
Le Zimbabwe a posé les bases de l'accélération de sa riposte en 2000, en introduisant une taxe innovante sur le revenu imposable dont 3 % sont dédiés au financement des programmes de lutte contre le sida. Grâce à cette taxe, le pays a accru son financement national pour le VIH de 40 % entre 2011 et 2014 et, en combinaison avec les investissements internationaux, qui représentent actuellement 85 % du financement total, le pays a obtenu des résultats positifs. Le Zimbabwe a enregistré une baisse de 60 % des décès dus au sida depuis le pic de l'épidémie en 1997 et une baisse de 75 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants au cours des dix dernières années, selon des estimations nationales.
« Le Zimbabwe est en train d'imaginer des programmes qui couvrent un nombre croissant de personnes qui en ont besoin. Des choses qui semblaient impossibles, comme l'arrêt des nouvelles infections à VIH chez les enfants, sont désormais une réalité tangible pour le pays », a déclaré Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, qui a conduit la visite. « La décision du Zimbabwe d'investir ses maigres ressources dans la riposte nationale au sida démontre que des programmes rentables, avec un recours significatif aux partenariats public-privé et aux systèmes de délivrance communautaires, représentent des investissements intelligents qui donnent des résultats positifs ».
À l'occasion d'un rassemblement avec des représentants des Ministères de la Santé et des Finances, du secteur privé, de partenaires de développement et d'organisations non gouvernementales internationales et régionales, les membres du CCP ont discuté des opportunités et des défis pour l'accomplissement des objectifs ambitieux de la stratégie Accélérer pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. Tous les partenaires ont mis en avant la nécessité de pérenniser la riposte au sida. Ils ont reconnu que malgré les progrès et l'engagement d'investissement accru du gouvernement du Zimbabwe, notamment son ambition d'atteindre 30 % de dépenses issues de ressources nationales pour la lutte contre le VIH d'ici 2018, il faudra toujours avoir recours à la solidarité mondiale pour soutenir la riposte pendant encore plusieurs années.
Le rôle de plus en plus important joué par le secteur privé pour atteindre les personnes a été souligné, de même que les opportunités que ce secteur offre pour contribuer encore davantage à la riposte au sida.
« Au Zimbabwe, il existe un engagement fort en faveur de la riposte au sein de la classe politique, dans les ministères, chez les parlementaires, dans la société civile et dans le secteur privé », a expliqué Tapuwa Magure, Président du Conseil national sur le sida. « Cette coopération multisectorielle est fondamentale pour accélérer la riposte au sida, ce que le Zimbabwe s'engage à faire, notamment avec son action pour accomplir les objectifs 90-90-90 ».
Les jeunes et le VIH
La question des jeunes et du VIH a été au cœur de l'agenda de cette visite de terrain. Les deux tiers de la population du Zimbabwe ont moins de 25 ans et la prévalence du VIH est près de trois fois supérieure chez les femmes âgées de 15 à 24 ans que chez les hommes du même âge.
La délégation du CCP a évoqué l'accélération de la riposte au sida avec des adolescents et des jeunes adultes lors d'une visite dans une école et de rencontres avec des réseaux de jeunes ainsi qu'avec de jeunes professionnels du sexe. Des questions centrales sont apparues, notamment l'importance d'aider tous les enfants à aller à l'école et de veiller à ce qu'ils bénéficient d'une éducation sexuelle appropriée à leur âge et éclairée par des faits probants. Les moyens de mieux utiliser le téléphone mobile et les réseaux sociaux pour la prévention du VIH ont également été au cœur des discussions. Les jeunes se sont sentis particulièrement concernés par l'amélioration de l'accès aux services anti-VIH en milieu rural.
La délégation du CCP était composée de représentants du Zimbabwe, de Suisse, d'Ukraine, du Maroc, de Pologne et du Royaume-Uni, ainsi que des organisations non gouvernementales représentées au CCP et des organismes coparrainants de l'ONUSIDA. Au cours de la visite, la délégation a rencontré des partenaires nationaux impliqués dans la riposte au sida, en particulier des représentants du gouvernement, du Conseil national sur le sida, de partenaires de développement, d'organisations communautaires et de la société civile, du secteur privé et de l'équipe nationale des Nations Unies. La délégation a également visité plusieurs sites à Hararé et dans ses alentours, ainsi que le district de Hwange, pour observer des exemples de prestation de services anti-VIH et de services de santé au sens plus large et de mobilisation communautaire. Parmi ces sites, les délégués ont visité des dispensaires et des sites de programmes de délivrance de traitement à assise communautaire et de prévention du VIH sur le lieu de travail.
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Le Sommet des maires africains et d'ascendance africaine se mobilise et s'engage à accélérer la riposte au VIH
05 juin 2015
05 juin 2015 05 juin 2015Des maires africains et d'ascendance africaine de plus de 30 pays ont participé à une conférence mondiale à Accra, au Ghana, et étudié comment les villes pouvaient accélérer la riposte au sida et produire des résultats spécifiques en matière de prévention, de dépistage et de traitement du VIH au cours des cinq prochaines années.
Le quatrième Sommet mondial des maires et dirigeants africains et d'ascendance africaine s'est tenu du 1er au 3 juin et a été accueilli par le Maire d'Accra, Alfred Vanderpuije.
Lors de ce sommet, les participants se sont engagés en faveur de l'objectif de mettre fin à l'épidémie de sida et ont discuté de la manière d'élargir le dépistage du VIH et l'accès au traitement antirétroviral et de stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants.
Suite à une série de consultations régionales, 18 maires d'Afrique, d'Amérique latine et des États-Unis ont signé la Déclaration de Paris intitulée « Les villes s'engagent », qui appelle à mettre fin à l'épidémie de sida dans les villes d'ici 2030. Les maires ont reconnu que c'est en mettant l'humain au cœur de la riposte et en luttant contre des problèmes sous-jacents tels que la pauvreté, la discrimination et les violences envers les femmes et les filles que leurs sociétés pourraient être transformées.
Le sommet était organisé dans le cadre de la Décennie internationale des personnes d'ascendance africaine (2015-2024). Il a également porté sur d'autres thématiques, notamment l'égalité des sexes et l'émancipation des femmes, les jeunes entrepreneurs et l'emploi.
L'événement était coorganisé par l'Alliance mondiale des maires et dirigeants africains et d'ascendance africaine et African Renaissance and Diaspora Network, Inc., en partenariat avec la Ville d'Accra, l'Asociación Nacional de Alcaldes de Municipios con Población Afrodescendiente et l'ONUSIDA.
Quotes
« En tant que membre de la Commission de l'ONUSIDA et du Lancet, je défends avec vigueur la Déclaration de Paris signée par des maires du monde entier en faveur de l'accélération de la riposte au sida dans les villes comme stratégie fondamentale pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. Ensemble, nous mettrons un terme à cette épidémie. »
« La lutte contre le sida est un élément essentiel du sommet, car il se trouve au cœur de nos efforts de développement économique et social, étant donné que l'Afrique est la région la plus durement touchée. Je suis fier que le Ghana ait connu d'importantes baisses du nombre d'infections à VIH et de décès dus au sida. »
« Je défends la Déclaration de Paris. C'est la raison pour laquelle au Brésil, en collaboration avec le bureau national de l'ONUSIDA, nous mobilisons les maires et des partenariats innovants pour intensifier la riposte au VIH dans les villes. »
« Dans le cadre de notre assistance technique pour l'initiative Les villes s'engagent, nous avons pour but de nous appuyer sur les programmes de lutte contre le VIH existants pour abattre les obstacles au dépistage du VIH et à la mise en relation avec les soins et les traitements pour les populations ayant la plus forte prévalence du VIH, à savoir les femmes, les consommateurs de drogues injectables, les professionnel(le)s du sexe et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. »
« Si les villes ouvrent la voie, nous pourrons atteindre les objectifs 90-90-90. »
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L'ONUSIDA déclaré climatiquement neutre pour 2012 et 2013
05 juin 2015
05 juin 2015 05 juin 2015La Journée mondiale de l'environnement est célébrée chaque année le 5 juin afin d'encourager la sensibilisation mondiale et les actions en faveur de l'environnement. Le thème de cette année, « Sept milliards de rêves. Une seule planète. Consommons avec modération. », attire l'attention sur la nécessité d'une gestion responsable des ressources naturelles de la planète.
Dans ce contexte, l'ONUSIDA a aussi son rôle à jouer. L'organisation a récemment été déclarée climatiquement neutre pour 2012 et 2013. L'ONUSIDA a atteint cet objectif en suivant la Stratégie pour un climat neutre des Nations Unies, qui exige des organisations des Nations Unies qu'elles réduisent et mesurent chaque année leurs émissions de gaz à effet de serre résultant de l'utilisation de leurs installations et de leurs activités, notamment les déplacements.
Le Secrétariat a pu collecter et transmettre ces données pour son siège et pour tous les bureaux nationaux et régionaux depuis 2009.
Grâce à l'élaboration et à la mise en œuvre de la Stratégie de réduction des émissions du Secrétariat de l'ONUSIDA (SRE), l'ONUSIDA est parvenu à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 14 % entre 2010 et 2013, triplant quasiment l'engagement de la SRE de 5 % de réduction.
L'ONUSIDA a répondu à l'appel du Secrétaire général en faveur de la neutralité climatique des Nations Unies d'ici 2020 et rejoint un petit groupe d'organisations des Nations Unies qui sont totalement ou partiellement neutres climatiquement. Le Secrétariat s'engage à poursuivre la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre en faisant de cette réduction une partie intégrante de ses activités.
Quotes
« J'encourage tous [les organismes des Nations Unies] à s'engager pour parvenir à une empreinte climatique nette égale à zéro (neutralité climatique) d'ici 2020 et à envisager une accélération de cette action pour devenir climatiquement neutre d'ici fin 2015 (...) »
« Lutter contre le changement climatique est une priorité pour l'ONUSIDA, non seulement dans notre façon de fonctionner, mais aussi en comprenant mieux les implications du changement climatique sur l'épidémie de sida et sur notre riposte à celle-ci. »
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31 octobre 2024


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La Belgique s'engage à renouveler son soutien financier à l'ONUSIDA
04 juin 2015
04 juin 2015 04 juin 2015Le Ministre belge de la Coopération au développement, Alexander De Croo, a annoncé que la Belgique allait maintenir son soutien financier à l'ONUSIDA pour la période 2016-2019. Cet engagement a été pris lors d'une réunion le 3 juin à Bruxelles entre M. De Croo, Maggie De Block, Ministre belge des Affaires sociales et de la Santé, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Dans le même temps, le gouvernement flamand a également reconfirmé son soutien financier à l'ONUSIDA jusqu'en 2018.
Lors de sa visite, M. Sidibé a rencontré des représentants du gouvernement fédéral et des gouvernements régionaux. Il a mis en avant le rôle clé joué par la société civile du pays pour maintenir le VIH dans l'agenda du gouvernement.
Actuellement, la Belgique est en train de mettre en place son tout premier plan stratégique national de lutte contre le VIH, lancé conjointement avec l'ONUSIDA fin 2013. Ce plan vise en priorité les actions destinées à atteindre les populations les plus touchées, comme les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les travailleurs migrants. Malgré un nombre relativement faible de personnes vivant avec le VIH en Belgique, l'épidémie de sida reste préoccupante car le taux annuel de nouvelles infections à VIH n'a pas baissé ces dernières années.
Quotes
« La coordination entre les organisations multilatérales est importante pour accroître l'efficacité et améliorer les résultats. »
« Je salue le leadership de la Belgique et son engagement fort en faveur de la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030. »
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Élargir l'accès au dépistage du VIH et au conseil en Europe de l'Est et en Asie centrale
03 juin 2015
03 juin 2015 03 juin 2015Une consultation régionale sur l'élargissement de l'accès au dépistage du VIH et au conseil en Europe de l'Est et en Asie centrale s'est tenue du 20 au 22 mai à Erevan, en Arménie.
Plus de 50 participants venus de toute la région, notamment des responsables communautaires, des décideurs politiques, des experts techniques et des représentants d'organismes coparrainants de l'ONUSIDA, ont évoqué les moyens d'étendre le dépistage du VIH et de mieux relier dépistage et traitement. Ils ont lancé des recommandations en matière juridique et politique dans un appel conjoint aux gouvernements ciblé sur la simplification et la diversification des services anti-VIH.
Les participants ont souligné que les approches à assise communautaire, comme le dépistage rapide et mobile à domicile, constituent une opportunité d'atteindre les personnes et les lieux qui n'étaient pas couverts par les services jusqu'à présent. Les modèles communautaires peuvent contribuer à l'élimination des obstacles logistiques et sociaux pour que les populations les plus touchées puissent accéder au dépistage du VIH et au traitement antirétroviral. En outre, ces modèles permettent une détection de l'infection à VIH à un stade plus précoce que dans les établissements de soins. Plus le traitement commence tôt après le diagnostic, meilleurs sont les résultats.
Selon les estimations de l'ONUSIDA, 1,1 million de personnes vivaient avec le VIH en Europe de l'Est et en Asie centrale en 2013, et la région a enregistré 110 000 nouvelles infections à VIH sur cette période. L'épidémie régionale reste concentrée au sein des populations les plus exposées au risque.
Quotes
« Il existe un besoin urgent de mettre en place un dépistage du VIH simplifié, acceptable et innovant en Europe de l'Est et en Asie centrale. C'est l'une des conditions préalables les plus importantes pour accroître le nombre de personnes connaissant leur état sérologique vis-à-vis du VIH, démarrant un traitement précoce et ayant accès à toute une gamme de services d'appui au-delà du traitement antirétroviral. »
« Nous saluons l'initiative de mener un dialogue aussi large impliquant la société civile et les gouvernements. Comme on peut l'observer en Ukraine, par exemple, nous perdons environ 50 % des personnes séropositives au VIH entre le dépistage rapide et le diagnostic officiel dans un établissement médical. Notre principal objectif dans ce domaine est non seulement de dépister mais aussi de proposer une mise en relation solide avec le traitement et les soins. »
« Le dépistage du VIH n'est pas le but principal mais le point d'entrée vers la délivrance du traitement. Nous devons créer un indicateur de performance du dépistage qui fait le lien avec le traitement : non pas le nombre de résultats positifs, mais le nombre de personnes connaissant leur taux de CD4 et qui reçoivent un traitement, selon les recommandations. »
« Il est très important que le dépistage rapide du VIH soit réalisé avec l'implication des communautés de personnes vivant avec le VIH et un financement gouvernemental. »
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La Finlande et l'ONUSIDA en discussion sur les prochaines étapes de la riposte mondiale au sida
01 juin 2015
01 juin 2015 01 juin 2015Le 28 mai, le Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA Luiz Loures s'est rendu en Finlande afin de définir les pistes de coopération pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.
Lors de sa visite, il a rencontré des représentants du Ministère des Affaires étrangères et du Ministère des Affaires sociales et de la Santé, ainsi que des parlementaires, pour discuter de la manière dont les investissements collectifs dans la riposte au sida ont donné des résultats impressionnants et peuvent être utilisés pour atteindre les personnes marginalisées.
M. Loures a noté que toutes les populations ne sont pas couvertes de la même façon. Les maladies liées au sida demeurent la première cause de décès chez les femmes en âge de procréer et les nouvelles infections à VIH chez les jeunes femmes et les groupes vulnérables restent élevées. Quinze pays représentent 75 % des nouvelles infections à VIH à l'échelle mondiale, notamment quatre des sept pays partenaires de longue date de la Finlande.
M. Loures a également mis en avant la nécessité d'adopter des approches innovantes pour rapprocher les bienfaits de la science des communautés, en se servant de données et de technologies mobiles pour mieux cibler les investissements dans la santé publique et en étendant les actions de prévention aux réseaux sociaux pour atteindre les jeunes.
Lors de ses rencontres, M. Loures a décrit la stratégie de l'ONUSIDA actuellement examinée par le Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA, et qui vise à inverser la tendance des nouvelles infections à VIH et à mettre en place un plan pour accélérer la fin de l'épidémie de sida comme menace de santé publique. Il a également souligné à quel point le travail de l'ONUSIDA s'étend au-delà du secteur de la santé pour aborder les questions de droits humains, d'égalité des sexes et de construction de sociétés inclusives, des domaines qui sont au cœur des priorités de la Finlande.
M. Loures a loué le modèle de croissance économique et de développement social de la Finlande et déclaré que les autres pays pourraient suivre ce modèle. Pekka Puustinen, Directeur général du Département finlandais chargé de la politique de développement, a souligné que la Finlande reste engagée pour la paix et la sécurité et que le travail de l'ONUSIDA en faveur des droits humains, contre la stigmatisation et la discrimination, contribue à rendre les sociétés plus stables. À travers sa participation au Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA, la Finlande continue d'utiliser son expérience pour influer sur la politique mondiale en matière de santé, de santé et de droits sexuels et reproductifs et de développement.
Dans le cadre de sa visite, M. Loures a également rencontré des organisations confessionnelles et d'autres organisations communautaires qui proposent des services aux personnes vivant avec le VIH et exposées au risque d'infection à VIH en Finlande, afin d'en apprendre davantage sur leur expérience.
Quotes
« L'avantage stratégique de la Finlande est qu'elle combine une économie bien gérée à un engagement profond en faveur de l'égalité des sexes et de systèmes de santé et d'éducation solides. Elle offre un exemple pour d'autres gouvernements qui tentent de savoir comment combiner croissance économique et vision de développement social. »
« La Finlande reste engagée pour la paix et la sécurité et apprécie grandement le travail de l'ONUSIDA en faveur des droits humains, contre la stigmatisation et la discrimination, qui contribue à rendre les sociétés plus stables. »
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La Première dame de Côte d'Ivoire s'engage pour la santé des enfants et de leurs mères
02 juin 2015
02 juin 2015 02 juin 2015Lors d'une brève escale à Abidjan, en Côte d'Ivoire, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a rencontré la Première dame Dominique Ouattara et l'a félicitée pour son travail sur la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. En sa qualité d'Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA, Mme Ouattara s'est engagée en faveur de l'amélioration de l'accès au traitement antirétroviral pour les femmes et les enfants vivant avec le VIH.
Mme Ouattara, militante de longue date des causes humanitaires, a récemment lancé un plan d'action pour veiller à ce que plus aucun enfant ne soit laissé de côté par la riposte au sida en Côte d'Ivoire et dans le reste de l'Afrique. L'objectif est de mettre un coup d'arrêt aux nouvelles infections à VIH chez les enfants et de maintenir leurs mères en bonne santé. Parvenir à une génération sans sida est une priorité pour l'ONUSIDA.
Quotes
« Nous avons progressé sur de nombreux fronts dans la riposte au sida, mais les enfants sont encore laissés de côté. Le plan de Dominique Ouattara a pour but de veiller à ce que les enfants ne soient pas oubliés et aient accès au traitement anti-VIH. »
« Je mettrai toute mon énergie d'Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA au service de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. »