Le programme PEPFAR des États-Unis, le George W. Bush Institute, Merck et l'ONUSIDA se sont fixés pour objectif de mettre fin au sida et au cancer du col de l'utérus en Afrique subsaharienne en une génération seulement grâce à une nouvelle forme de partenariat
NEW YORK, 25 septembre 2019—En marge de l'Assemblée générale 2019 des Nations Unies, l'ancien président George W. Bush et l'ambassadrice Deborah L. Birx ont annoncé que plus de 500 000 femmes séropositives avaient procédé à un dépistage du cancer du col de l'utérus, et que des milliers d'entre elles avaient suivi un traitement contre les lésions cancéreuses préinvasives au cours de la première année du partenariat Go Further. Ce programme dédié à l'éradication du sida et de cette forme de cancer vise à réduire de 95 % le nombre de nouveaux cas de cancer du col de l'utérus parmi les quelque 3,8 millions de femmes porteuses du VIH vivant dans huit pays africains parmi les plus touchés par l'épidémie.
Lors du Bloomberg Global Business Forum, l'ancien président Bush, Mme Laura Bush et l'ambassadrice Mme Birx ont rencontré entre autres Sa Majesté le roi Mswati III d'Eswatini, le Très Honorable Dr Thomas Thabane du Lesotho, Son Excellence le président Peter Mutharika du Malawi, l'Honorable Michael Bloomberg et le PDG de Bank of America, Brian Moynihan.
« Nous sommes persuadés que le monde entier et la sécurité aux États-Unis tireront profit de l'aide apportée à ces leaders pour sauver des vies dans leurs pays », a déclaré l'ancien président Bush. « Nous accueillons aujourd'hui de nombreux chefs de gouvernement dont l'engagement et la prise de responsabilité portent leurs fruits. Il est important que les Américains prennent conscience de ces progrès extraordinaires. »
« Tous vos citoyens, hommes et femmes, doivent prendre soin de leur santé, car le futur de vos pays en dépend », a ajouté Mme Bush.
« Le programme Go Further aide les femmes en Afrique à vivre plus longtemps et en meilleure santé », a expliqué Mme Birx, directrice du PEPFAR, ambassadrice, coordinatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale et titulaire d'un doctorat en médecine. « En capitalisant sur les solides plateformes de soins de santé en Afrique renforcées par les investissements dans le monde entier en faveur du VIH/sida réalisés au cours des années par le gouvernement américain, qui dépassent aujourd'hui les 85 milliards de dollars, nous protégerons de la menace du cancer du col de l'utérus des millions de mères, filles, tantes et grands-mères séropositives qui vivent pleinement grâce à un traitement contre le VIH. »
Lancé en mai 2018, Go Further est un partenariat public-privé révolutionnaire qui réunit le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), le George W. Bush Institute (Bush Institute), le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et Merck (entreprise connue aussi sous le nom de MSD hors des États-Unis et du Canada). Afin d'atteindre un impact maximum, cette collaboration se concentre sur les femmes séropositives vivant dans les pays où la prévalence du VIH et l'incidence du cancer du col de l'utérus figurent parmi les plus élevées au monde.
« Go Further repose sur les années de travail du Bush Institute pour aider les femmes en Afrique tout en renforçant les efforts pour sauver plus de vies », explique Holly Kuzmich, Directrice exécutive du Bush Institute. « Les femmes doivent être en bonne santé et autonomes afin d'améliorer la santé des familles, des communautés et des pays. Ce partenariat est fier d'investir dans les pays très touchés afin d'offrir aux femmes une meilleure santé et de plus solides perspectives économiques, de réduire les souffrances et d'élargir l'accès aux soins. »
On estime que, chaque année en Afrique subsaharienne, 100 000 femmes sont diagnostiquées avec un cancer du col de l'utérus. En l'absence d'un traitement, le taux de mortalité est de 62 %. Par ailleurs, les femmes porteuses du VIH ont cinq fois plus de risques de souffrir d'une forme invasive de ce cancer. Pour réduire ces risques, Go Further améliore la diffusion du vaccin du virus du papillome humain afin de prévenir l'apparition du cancer du col de l'utérus. Le partenariat élargit également la disponibilité du dépistage et fournit un traitement aux femmes les plus susceptibles de développer cette maladie. Soutenir ces interventions peu coûteuses avec des investissements supplémentaires minimes peut sauver des millions de vie et aider à confirmer les résultats atteints dans le monde entier dans la lutte contre VIH/sida.
« Merck s'engage à répondre aux besoins des femmes pour ce qui est des soins de santé dans les pays en voie de développement et nous sommes fiers de collaborer avec le PEPFAR, le Bush Institute et l'UNAIDS au sein du partenariat Go Further, » a indiqué Carmen Villar, directrice adjointe Social Business Innovation de l'entreprise. « Par le biais de cette collaboration, nous nous concentrons sur le cancer du col de l'utérus chez les femmes séropositives en Afrique subsaharienne, une des populations les plus touchées par cette maladie. Notre action passe non seulement par le dépistage et le traitement, mais aussi par la prévention. »
« Il est inacceptable de sauver la vie d'une femme en lui donnant accès à un traitement contre le VIH, puis de la laisser mourir d'un cancer du col de l'utérus faute de dépistage approprié », a déclaré Gunilla Carlsson, Directrice exécutive par intérim de l' ONUSIDA. « Le partenariat Go Further est essentiel pour garantir aux femmes et aux filles qui en ont le plus besoin l'intégration et la disponibilité de services liés au VIH et au cancer du col de l'utérus. »
La stratégie Go Further s'appuie sur sept années de collaboration entre le PEPFAR et le Bush Institute. Elle fait passer ce partenariat à la vitesse supérieure pour sauver davantage de vies.
Pour en savoir plus sur Go Further : www.gofurther.org et suivez le partenariat sur Twitter, Instagram et Facebook.
Le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida
La riposte du gouvernement des États-Unis à l'épidémie mondiale du VIH/sida est organisée par le PEPFAR. Entre 2003 et aujourd'hui, son engagement financier s'est élevé à plus de 85 milliards de dollars, du jamais vu dans la lutte contre une seule maladie. Grâce à la compassion et à la générosité du peuple américain, le PEPFAR a sauvé 17 millions de vies, empêché des millions de contaminations au VIH et aidé à transformer la riposte internationale au VIH/sida. Pour en savoir plus, veuillez consulter www.pepfar.gov ou vous connecter au PEPFAR sur Twitter, Facebook, Instagram et YouTube.
George W. Bush Institute
Situé au sein du George W. Bush Presidential Center, le George W. Bush Institute est une organisation neutre de réflexion sur les politiques et à caractère pratique. Elle a pour mission de former les leaders, de promouvoir des décisions et de prendre des actions pour résoudre certains des défis actuels les plus impérieux. Veuillez consulter le site suivant pour en savoir plus : www.bushcenter.org
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.