Caribbean

Press Statement

L’ONUSIDA peiné par le décès du militant de la lutte contre le sida, le Dr Robert Carr


GENÈVE, le 11 mai 2011—L’ONUSIDA est profondément peiné par la disparition du Dr Robert Carr, un défenseur passionné des droits des personnes vivant avec le VIH et des communautés marginales, en particulier des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, des travailleurs du sexe et des consommateurs de drogues.

Le Dr Carr fut l’un des membres fondateurs de la Coalition des communautés vulnérables des Caraïbes, l’une des premières organisations régionales à se concentrer sur les questions relatives aux droits et aux besoins des minorités sexuelles. Il a également exercé les fonctions de Directeur exécutif du groupe de la société civile Jamaica AIDS Support. Au moment de sa mort, il était Directeur des politiques et de la mobilisation pour le Conseil international des ONG de lutte contre le sida (ICASO) à Toronto, au Canada.

« Le mouvement antisida a perdu un défenseur infatigable de la justice sociale et des droits de l’homme » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Robert Carr s’est engagé en faveur de la riposte au VIH dans les Caraïbes et dans le monde. Il nous a continûment inspirés. Mes pensées vont à sa famille et à ses amis. »

Le Dr Carr pensait que les minorités sexuelles, les communautés pauvres et marginales des Caraïbes avaient toujours été discriminées et exclues. Il a dédié sa vie au changement qu’il considérait comme urgent pour la région et au-delà. Lorsqu’on lui demanda ce qu’il défendait lors de la Conférence internationale sur le sida en 2010, il répondit, simplement, « la justice ».

Travailleur social et professeur d’université, le Dr Carr a enseigné à l’université des Antilles occidentales et il est l’auteur de nombreux articles sur les droits de l’homme et le VIH, et le contexte social des stigmatisations et des discriminations. Il a été membre du Groupe de référence de l’ONUSIDA sur le VIH et les droits de l’homme, du Forum mondial sur les HSH et les VIH et de plusieurs groupes sur le VIH et les droits de l’homme aux Caraïbes.


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Le Premier ministre de Saint-Kitts-et-Nevis assistera à la Réunion de haut niveau de 2011 sur le sida


Genève, 26 avril 2011—Le Premier ministre de Saint-Kitts-et-Nevis, le Dr Denzil Douglas, assistera à la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le sida, qui rassemblera des dirigeants mondiaux à New York, du 8 au 10 juin. Le Dr Douglas a été le principal responsable de la santé et du VIH au sein de la Communauté des Caraïbes.

«L’annonce de la venue du Premier ministre Douglas à la réunion de juin envoie un message important sur l’engagement de Saint-Kitts-et-Nevis dans la redynamisation du mouvement mondial antisida aux côtés des autres dirigeants internationaux», a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé.

En 2001, les États membres des Nations Unies se sont réunis pour la première fois au sujet du VIH – ce fut la Session spéciale de l’Assemblée générale de l’ONU sur le VIH/sida. Lors de l’examen de suivi de 2006, qui fut la Réunion de haut niveau sur le sida, les États membres se sont engagés à réaliser tous les efforts possibles pour réaliser l’objectif de l'accès universel à la prévention, aux traitements, aux soins et au soutien anti-VIH.

La Réunion de haut niveau de juin 2011 fournira une plateforme importante aux États membres de l’ONU pour évaluer les réalisations et les lacunes de la riposte mondiale au VIH, et modeler l’évolution future de l’épidémie.


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La reconstruction de la riposte haïtienne au sida requiert un soutien international


L’ONUSIDA publie un nouveau rapport qui lance un appel en faveur d’une stratégie coordonnée d’aide à Haïti, pays le plus durement touché par le VIH dans les Caraïbes

GENEVA, 26 février 2010 – L’ONUSIDA lance un appel en faveur d’une stratégie coordonnée d’aide à Haïti, pays le plus durement touché par le VIH dans les Caraïbes, pour reconstruire sa riposte au sida après le tremblement de terre du 12 janvier. A l’issue d’une première évaluation rapide de la situation avec le Ministère de la Santé publique et de la Population, l’ONUSIDA a publié un document de réflexion intitulé ‘Aider Haïti à reconstruire sa riposte contre le sida’. Ce rapport décrit la situation actuelle en Haïti et ce qui pourrait être nécessaire pour répondre aux besoins immédiats et à moyen terme de la riposte au sida. L’ONUSIDA continuera de réviser et d’actualiser cette évaluation au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

« C’est la première fois qu’il y a une catastrophe naturelle d’une telle ampleur dans un pays dans lequel la prévalence du VIH est élevée » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

On estime à 120 000 le nombre de séropositifs vivant en Haïti avant le tremblement de terre. L’épidémie haïtienne se transmet principalement lors de rapports hétérosexuels et, selon les estimations, 53 % des personnes vivant avec le VIH sont des femmes.

Les dommages structurels ont pour l’essentiel été occasionnés dans trois départements (Ouest, Sud-Est et les Nippes) qui abritaient près de 60 % de la population de séropositifs.

« Aujourd’hui, plus d’un million de personnes vivent dans des abris temporaires, ce qui les expose à des risques de violence accrus, notamment la violence sexuelle et sexiste » a ajouté M. Sidibé. « Il faut de toute urgence mettre en œuvre des programmes pour réduire les vulnérabilités au VIH et garantir la protection des personnes ».

Les trois zones les plus durement touchées abritaient également plus de la moitié des centres de traitement antirétroviral. Les équipes chargées de l’évaluation de la situation ont indiqué que des dispensaires s’installaient de manière improvisée sous des tentes, contribuant ainsi à élargir l’accès au traitement. Toutefois, le Ministère de la Santé estime que moins de 40 % des 24 000 séropositifs sous traitement avant le tremblement de terre avaient aujourd’hui accès aux antirétroviraux.

Les réseaux de personnes vivant avec le VIH de la société civile et de nombreuses organisations qui fournissent des services en rapport avec le virus ont été affectés par le tremblement de terre et vont devoir être consolidés.

Actuellement, les services et les programmes de prise en charge du VIH sont interrompus en Haïti – ce qui est dramatique – et nécessiteront un soutien complet et durable pour que le pays retrouve sa dynamique en direction des objectifs d’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH.

Sept actions prioritaires ont été recensées :

1. Reconstruire les systèmes de santé (y compris les services de traitement antirétroviral et de prévention de la transmission mère-enfant)

2. Protéger les personnes déplacées contre le VIH

3. Reconstruire le réseau national et local de personnes vivant avec le VIH

4. Appuyer les mesures de protection sociale

5. Relancer les programmes de prévention du VIH

6. Rétablir des mécanismes complets de coordination de la riposte au sida

7. Elaborer un mécanisme complet de suivi et d’évaluation.

L’ONUSIDA travaille actuellement avec ses partenaires pour intégrer la question du VIH dans le processus d’Evaluation des besoins post-catastrophe et pour s’assurer que les besoins en rapport avec le VIH recensés soient inclus dans les efforts actuels d’aide humanitaire et dans les plans de reconstruction qui seront prochainement élaborés. La reconstruction du programme national haïtien de lutte contre le sida devra relier les besoins et la prise en charge actuelle du VIH par l’aide humanitaire à l’objectif stratégique à plus long terme de reconstruction d’une riposte au sida encore plus efficace.

Le budget national annuel consacré à la lutte contre le sida en Haïti s’élevait à US$ 132 millions avant le tremblement de terre. L’ONUSIDA estime qu’un montant supplémentaire de US$ 70 millions sera nécessaire pour les six prochains mois afin de répondre aux besoins immédiats de la riposte haïtienne au sida.

La reconstruction de la riposte haïtienne au sida

Centre de presse:

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Contact:

ONUSIDA: Edward Mishaud
Tél. +41 22 791 5587
Courriel: mishaude@unaids.org


Publications:

Aider Haïti à reconstruire sa riposte contre le SIDA (pdf. 2.30 Mb.)

Documents

Speech to the 5th Annual General Meeting of the Pan Caribbean Partnership Against HIV/AIDS by Dr Peter Piot, UNAIDS Executive Director, Port of Spain, 31st October 2005

09 novembre 2005

In the span of just these few years, the Pan-Caribbean Partnership against HIV/AIDS has become the prime platform on AIDS in the Caribbean – this has been possible because PANCAP has been hosted by CARICOM, and so has the great benefit of political backing at the highest levels. PANCAP has made major advances in these years on several fronts, including political and social mobilization, shared planning and development of a regional response, and financial mobilization, with more than $500 million in international funding committed to the Caribbean today. The challenge now is to make the money work – a challenge that I know PANCAP is already engaged with.

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Name
Richard Amenyah
Role
UNAIDS Country Director for Jamaica, Belize, Guyana, Suriname, Trinidad and Tobago

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