Eastern Europe and Central Asia

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La Lituanie confirme l’absence de restrictions sur son territoire pour l’entrée, le séjour et la résidence des personnes vivant avec le VIH

GENÈVE, 18 septembre 2015— L’ONUSIDA accueille très favorablement la confirmation donnée par La Lituanie quant à l’absence de restrictions sur son territoire pour l’entrée, le séjour et la résidence des personnes vivant avec le VIH.

Cette annonce montre que le pays aligne sa législation en matière de VIH et ses politiques relatives aux restrictions imposées aux personnes vivant avec le VIH pour l’entrée, le séjour et la résidence sur son territoire aux normes internationales publiques en matière de santé publique et de droits de l’homme. Ces normes incluent notamment la déclaration politique de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/sida de 2011 qui encourage précisément les États membres à lever les restrictions au déplacement liées au VIH.

En comptant l’annonce de la Lituanie, l’ONUSIDA relève 35 pays, territoires ou zones qui maintiennent encore en vigueur des législations et des politiques de restrictions pour l’entrée, le séjour et la résidence, liées au VIH.

Il n’existe pas d’éléments prouvant que les restrictions au déplacement liées au VIH protègent la santé publique ou permettent d’éviter la transmission du VIH. Les dernières preuves scientifiques indiquent en revanche que les personnes vivant avec le VIH qui ont accès au traitement anti-VIH peuvent atteindre un niveau indétectable de charge virale, ce qui réduit considérablement le risque de transmission du VIH. Ces restrictions n’ont de surcroît aucune justification économique dans la mesure où les personnes vivant avec le VIH peuvent longtemps mener une vie active.

Schémas d'information

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Les Championnats du monde de natation à Kazan promeut la sensibilisation au sida

30 juillet 2015

Lors des 16e Championnats du monde de natation de la FINA, les visiteurs, les athlètes et les bénévoles en apprennent plus sur le VIH. L'événement, qui se tiendra du 24 juillet au 9 août à Kazan, Russie, promeut Plonger en toute sécurité !, une initiative visant à sensibiliser le public sur le VIH et à encourager les personnes à connaître leur statut sérologique.

Situé dans le pavillon Plonger en toute sécurité ! du Water World Park de la FINA, l'initiative fournit du matériel de prévention du VIH et propose gratuitement des tests de dépistage confidentiels à ses visiteurs pendant les deux semaines de championnat.

Ouverture du pavillon, le président de la FINA, le Dr Julio Maglioni déclare : « C'est un cadeau inattendu pour moi d'être ici aujourd'hui. La riposte au sida est très importante pour la santé de notre monde. Il est très important maintenant de s'unir pour mettre fin à cette maladie au nom du sport. »

Alexander Zhukov, président du Comité olympique russe, a invité tous les jeunes au Championnat du monde de la FINA pour visiter le pavillon Plonger en toute sécurité ! et prendre un test de dépistage. « Chaque jeune devrait avoir des connaissances sur le VIH et connaître son statut », a déclaré M. Joukov.

Alexandre Joukov a confirmé que le Comité olympique russe va bientôt augmenter sa coopération sur la prévention du VIH par le biais d'un nouvel accord avec l'ONUSIDA, et va étendre ses projets de prévention du VIH au cours de prochains événements sportifs internationaux en Russie, comme le Championnat du Monde de Football en 2018.

Une campagne de médias sociaux pour les Championnats du monde de la FINA menée par l'équipe régionale pour la jeunesse un Ruban rouge de l'ONUSIDA - un groupe de jeunes célébrités de l'Europe orientale et l'Asie centrale - a été lancée sur Twitter, Instagram et Facebook, encourageant les personnes à en apprendre davantage sur le VIH et de publier des photos et des messages avec le hashtag #divesafely.

Depuis que le pavillon a ouvert ses portes, plus de 500 personnes l'ont visité chaque jour avec plus de 200 personnes dépistées sur place quotidiennement. Les tests sont effectués par des médecins du Centre sida républicain du Tatarstan et tout résultat positif est orienté vers le centre du sida à Kazan.

Dilyara Vagapova, porte-parole de la campagne #divesafely, a appelé les gens à connaître leur statut sérologique. « Ensemble, nous pouvons mettre fin au sida dans nos pays. Etre à la mode c'est connaître son statut sérologique ! »

Plonger en toute sécurité ! (Легкой воды! en russe) est une initiative conjointe du ministère de la Santé de la République du Tatarstan, la Direction exécutive pour les projets sportifs, l'organisation non gouvernementale locale New Century (« Novy Vek »), le Centre sida républicain du Tatarstan et l'ONUSIDA.

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Les BRICS renouvellent leur engagement pour la santé mondiale et la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030

25 juin 2015

L'épidémie de virus Ebola qui a balayé l'Afrique de l'Ouest en 2014 a démontré au monde l'importance de la mise en place de systèmes de surveillance sanitaire et de soins de santé solides, capables de prévenir ou de minimiser l'impact des futures pandémies. L'épidémie d'Ebola a dévasté les pays les plus touchés : Guinée, Libéria et Sierra Leone. Depuis mars 2014, près de 11 160 personnes sont décédées à cause du virus Ebola. Le coût humain et social de la crise est catastrophique. En outre, la Banque mondiale estime que les pertes en PIB pour ces trois pays se sont élevées à 2,2 milliards de dollars en 2015, en grande partie à cause d'Ebola.

À l'occasion de la conférence internationale intitulée « Menaces communes – actions conjointes : la riposte des BRICS aux maladies infectieuses dangereuses », organisée à Moscou les 24 et 25 juin 2015, les experts ont discuté, entre autres, de la manière de réagir aux épidémies de maladies infectieuses émergentes comme Ebola et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient.

Depuis 2011, les ministres de la santé du bloc économique incluant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud (BRICS) ne cessent de répéter que les maladies infectieuses sont une priorité dans la coopération. La Présidence russe des BRICS a une nouvelle fois insisté sur cette position en 2015.

Cette conférence de deux jours, organisée par le Service fédéral russe de contrôle en matière de droits des consommateurs et de protection sociale, a mis en avant les mécanismes conjoints et l'expérience des pays membres des BRICS dans la lutte contre les maladies infectieuses.

Lors d'une session spéciale, des représentants du Brésil, de l'Afrique du Sud et de la Russie ont déclaré que chaque pays des BRICS avait fait des progrès dans différents domaines de la riposte au sida, mais qu'une approche d'accélération serait nécessaire pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.

Les cinq pays des BRICS représentent plus de 40 % de la population mondiale et environ 30 % de toutes les personnes vivant avec le VIH, ce qui leur donne un rôle et une responsabilité uniques dans la contribution à la santé mondiale et à l'action pour mettre fin à l'épidémie de sida. En 2014, les ministres de la santé des BRICS se sont entendus sur des objectifs ambitieux pour la tuberculose et les actions pour atteindre l'objectif de traitement 90-90-90 pour le VIH d'ici 2020.

Quotes

« Nous appelons tous les pays à coopérer activement dans la recherche pour contrôler et prévenir les maladies infectieuses. »

Olga Golodets, Vice-Premier ministre, Fédération de Russie

« Le contrôle des maladies infectieuses est l'une des principales priorités de la Fédération de Russie dans le domaine de la coopération humanitaire internationale. Sous la présidence actuelle de la Russie au sein des BRICS, nous appelons à un nouveau niveau de collaboration entre les membres des BRICS pour relever le défi des maladies infectieuses. »

Anna Popova, Chef du Service fédéral russe de contrôle en matière de droits des consommateurs et de protection sociale

« L'ONUSIDA est heureux de soutenir les efforts des BRICS dans le renouvellement de leur engagement en faveur de la solidarité mondiale et l'adoption d'une approche d'accélération pour mettre fin à l'épidémie de sida. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

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Élargir l'accès au dépistage du VIH et au conseil en Europe de l'Est et en Asie centrale

03 juin 2015

Une consultation régionale sur l'élargissement de l'accès au dépistage du VIH et au conseil en Europe de l'Est et en Asie centrale s'est tenue du 20 au 22 mai à Erevan, en Arménie.

Plus de 50 participants venus de toute la région, notamment des responsables communautaires, des décideurs politiques, des experts techniques et des représentants d'organismes coparrainants de l'ONUSIDA, ont évoqué les moyens d'étendre le dépistage du VIH et de mieux relier dépistage et traitement. Ils ont lancé des recommandations en matière juridique et politique dans un appel conjoint aux gouvernements ciblé sur la simplification et la diversification des services anti-VIH.

Les participants ont souligné que les approches à assise communautaire, comme le dépistage rapide et mobile à domicile, constituent une opportunité d'atteindre les personnes et les lieux qui n'étaient pas couverts par les services jusqu'à présent. Les modèles communautaires peuvent contribuer à l'élimination des obstacles logistiques et sociaux pour que les populations les plus touchées puissent accéder au dépistage du VIH et au traitement antirétroviral. En outre, ces modèles permettent une détection de l'infection à VIH à un stade plus précoce que dans les établissements de soins. Plus le traitement commence tôt après le diagnostic, meilleurs sont les résultats.

Selon les estimations de l'ONUSIDA, 1,1 million de personnes vivaient avec le VIH en Europe de l'Est et en Asie centrale en 2013, et la région a enregistré 110 000 nouvelles infections à VIH sur cette période. L'épidémie régionale reste concentrée au sein des populations les plus exposées au risque.

Quotes

« Il existe un besoin urgent de mettre en place un dépistage du VIH simplifié, acceptable et innovant en Europe de l'Est et en Asie centrale. C'est l'une des conditions préalables les plus importantes pour accroître le nombre de personnes connaissant leur état sérologique vis-à-vis du VIH, démarrant un traitement précoce et ayant accès à toute une gamme de services d'appui au-delà du traitement antirétroviral. »

Vinay P. Saldanha, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

« Nous saluons l'initiative de mener un dialogue aussi large impliquant la société civile et les gouvernements. Comme on peut l'observer en Ukraine, par exemple, nous perdons environ 50 % des personnes séropositives au VIH entre le dépistage rapide et le diagnostic officiel dans un établissement médical. Notre principal objectif dans ce domaine est non seulement de dépister mais aussi de proposer une mise en relation solide avec le traitement et les soins. »

Vladimir Zhovtyak, Président de l'Union des personnes vivant avec le VIH en Europe de l'Est et en Asie centrale

« Le dépistage du VIH n'est pas le but principal mais le point d'entrée vers la délivrance du traitement. Nous devons créer un indicateur de performance du dépistage qui fait le lien avec le traitement : non pas le nombre de résultats positifs, mais le nombre de personnes connaissant leur taux de CD4 et qui reçoivent un traitement, selon les recommandations. »

Samvel Grigoryan, Directeur du Centre national arménien pour la prévention du sida

« Il est très important que le dépistage rapide du VIH soit réalisé avec l'implication des communautés de personnes vivant avec le VIH et un financement gouvernemental. »

Yuliya Godunova, Directrice exécutive de l'ONG EVA, Réseau de femmes vivant avec le VIH

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Lancement du programme de prévention du VIH Dive Safely! à Kazan à la veille des Championnats du monde de natation de la FINA

16 avril 2015

Dive Safely!, un programme de prévention du VIH destiné à sensibiliser le public à l'occasion des mondiaux de natation à venir, a été lancé au Tatarstan, en Russie. Des représentants de la Direction des Projets sportifs, du Ministère de la Santé du Tatarstan, de l'ONG New Century et du Bureau régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale ont signé l'accord le 14 avril à Kazan, capitale du Tatarstan.

Ce projet est destiné à encourager les jeunes à se faire dépister pour le VIH lors de cet événement sportif mondial, qui va réunir 2 000 athlètes venus de plus de 180 pays pour s'affronter dans six disciplines aquatiques. Organisé par la Fédération internationale de Natation (FINA) dans la ville de Kazan, les Championnats du monde auront lieu du 24 juillet au 9 août prochains.

Parmi les principaux éléments du programme Dive Safely! figurent des sessions de formation et des ateliers sur la prévention du VIH à l'attention des bénévoles et du personnel des championnats, ainsi qu'une campagne médiatique faisant apparaître des célébrités du monde sportif et des personnalités publiques et un accès à des tests de dépistage du VIH rapides et des conseils sur les lieux des différentes manifestations.

Vinay P. Saldanha, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale, a rencontré le Premier ministre du Tatarstan, Ildar Khalikov, pour discuter de la collaboration sur la prévention du VIH à l'occasion de ces championnats du monde. Ils ont également échangé sur les opportunités stratégiques de fabrication locale de médicaments antirétroviraux de haute qualité à faible coût au Tatarstan, un aspect important pour combler l'écart dans l'accès au traitement contre le VIH dans la région.

En 2013, le nombre de personnes vivant avec le VIH en Europe de l'Est et en Asie centrale était estimé à 1,1 million de personnes, et le nombre de nouvelles infections à VIH à 110 000.

Quotes

“Cooperation with UNAIDS during global sports events like the FINA World Championships will launch a new collaboration to reach ambitious new targets for HIV prevention, testing and treatment, essential to ending the AIDS epidemic in Tatarstan.”

Ildar Khalikov, Prime Minister of Tatarstan, Russian Federation

« Je suis honorée de devenir porte-parole pour Dive Safely!. Je suis certaine qu'ensemble nous attirerons l'attention sur le VIH, nous empêcherons les nouvelles infections à VIH chez les jeunes et nous aiderons ceux qui ont le plus besoin de notre soutien. »

Dilara Vagapova, chanteuse du groupe de rock Murakami

« Nous sommes heureux de renforcer notre coopération avec le Tatarstan dans la riposte au VIH. Je suis convaincu que notre projet conjoint à l'occasion des Championnats du monde de la FINA sera une étape importante pour la fin de l'épidémie de sida au Tatarstan, au sein de la Fédération de Russie et dans toute la région. »

Vinay P. Saldanha, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

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Le Bélarus confirme qu’il n’applique aucune restriction à l’entrée, au séjour et à la résidence des personnes vivant avec le VIH

Les étrangers auront un accès égal aux services de santé, notamment au traitement antirétroviral

GENÈVE, 9 avril 2015—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) se félicite de la confirmation par le Gouvernement du Bélarus qu’il n’applique aucune restriction à l’entrée, au séjour et à la résidence des personnes vivant avec le VIH. En outre, le Bélarus offre aux étrangers le même accès aux services de soins de santé, notamment le traitement antirétroviral pour les personnes vivant avec le VIH.

L’annonce signale que le pays aligne ses lois et politiques concernant les restrictions liées au VIH à l’entrée, au séjour et à la résidence sur les normes en matière de santé publique internationale et de droits humains. Il s’agit notamment de la Déclaration politique de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH et le sida de 2011, qui encourage spécifiquement les États Membres à supprimer toutes les restrictions au voyage liées au VIH.

« Au Bélarus et ailleurs, la liberté de mouvement est un droit dont chacun doit pouvoir jouir, quel que soit son statut VIH, » a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé. « J’appelle instamment les 37 pays, territoires et zones restants qui imposent toujours de telles restrictions à prendre des dispositions immédiates pour en finir avec les lois et pratiques répressives, en tant que mesures essentielles pour mettre fin à l’épidémie de sida. »

Avec ce développement positif au Bélarus, seuls trois pays d’Europe orientale et d’Asie centrale appliquent toujours des restrictions au voyage liées au VIH.

Rien ne prouve que les restrictions au voyage liées au VIH protègent la santé publique ou empêchent la transmission du VIH. Les preuves scientifiques les plus récentes indiquent que les personnes vivant avec le VIH qui ont accès au traitement contre le VIH peuvent atteindre une charge virale indétectable, ce qui réduit considérablement le risque de transmission du VIH. Ces restrictions ne présentent en outre aucune justification sur le plan économique, car les personnes vivant avec le VIH peuvent avoir une vie professionnelle longue et productive.

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Vera Brezhneva s'engage pour la discrimination zéro à Saint-Pétersbourg

02 mars 2015

Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale, a lancé un appel en faveur de la discrimination zéro à l'occasion d'une visite dans un centre de services pour les personnes vivant avec le VIH à Saint-Pétersbourg, en Russie.

Mme Vera Brezhneva s'est rendue dans le Centre de services sociaux pour les familles et les enfants, situé dans le quartier Krasnoselsky de la ville, à la veille de la Journée Zéro discrimination prévue le 1er mars. L'un des principaux objectifs de ce centre est d'apporter un soutien social aux femmes vivant avec le VIH, ainsi qu'à leurs enfants et aux autres membres de leur famille.

Le centre fait partie d'un projet pilote lancé par la ville de Saint-Pétersbourg qui vise à élargir l'appui aux personnes vivant avec le VIH. Plus de 260 personnes, notamment des femmes enceintes, d'anciens détenus et des consommateurs de drogues, bénéficient des services du centre, qui incluent des conseils, des soins et un appui dispensés par des pairs.

Quotes

« Les gens que j'ai rencontrés et leurs histoires émouvantes m'ont fortement inspirée. C'est un centre exemplaire qui traite les clients comme des êtres humains et examine leur situation sans les juger en leur apportant un soutien pratique. Je sais que chacun peut être confronté à des difficultés dans sa vie. Nous ne devrions jamais discriminer qui que ce soit. Nous devons être plus tolérants et compréhensifs face aux difficultés des autres. J'encourage tout le monde à montrer de la compassion et du soutien, en particulier envers ceux qui vivent avec le VIH. »

Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

« Les personnes vivant avec le VIH peuvent désormais vivre une vie longue et épanouie. Les femmes enceintes séropositives au VIH qui bénéficient d'un diagnostic et d'un traitement précoces peuvent et doivent donner naissance à des enfants en bonne santé. Nous devons créer les conditions pour que personne n'ait peur de se faire dépister, d'être condamné et de se retrouver isolé à cause de sa séropositivité au VIH, et pour que toutes les personnes infectées par le virus puissent accéder à un traitement vital aussitôt que possible. »

Evgueni Voronin, Expert en chef sur le VIH, les femmes et les enfants, Ministère russe de la Santé

« Mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination est essentiel pour que les personnes vivant avec le VIH puissent rester en bonne santé et assurer l'avenir de leurs enfants. »

Anna Shpilevskaya, Directrice adjointe du Centre de services sociaux pour les familles et les enfants touchés par le VIH dans le quartier Krasnoselsky de Saint-Pétersbourg

« Je vis avec le VIH depuis 15 ans. Mon mari est séronégatif au VIH et nous avons un bébé en bonne santé. Cela a été possible parce que je n'ai pas eu peur de faire les démarches pour accéder à un traitement antirétroviral, travailler avec les professionnels de santé et prendre soin de ma propre santé. »

Maria Godlevskaya, Coordinatrice de projet de l'organisation non gouvernementale russe EVA

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Les chefs religieux et les organisations confessionnelles renforcent leur rôle dans la riposte au sida sur fond de crise humanitaire de l'Ukraine

13 février 2015

Des représentants du Conseil ukrainien des églises et organisations religieuses (AUCCRO), un forum de 19 confessions et croyances unies, se sont réunis à Kiev, en Ukraine, pour souligner les besoins urgents des personnes touchées par le VIH en Ukraine orientale.

Avec le soutien de l'ONUSIDA, la réunion a été suivie par les hauts dirigeants religieux et organisations confessionnelles de 19 confessions et croyances religieuses différentes ainsi que les personnes vivant avec le VIH, la société civile, des représentants du gouvernement et d'autres parties prenantes nationales.

Dans ses remarques préliminaires, l'archevêque de Tchernihiv et Nizhyn, Église orthodoxe d'Ukraine, a appelé à des efforts urgents et coordonnés de toutes les religions en faveur des personnes touchées par le VIH pendant le conflit dans l'est de l'Ukraine.

Nataliya Nizova, directrice du centre ukrainien pour le contrôle des maladies socialement dangereuses du ministère de la Santé de l'Ukraine, a présenté les dernières données sur le VIH en Ukraine. Après une tendance prometteuse dans la réduction des nouvelles infections à VIH en 2013, l'Ukraine signale une nouvelle augmentation alarmante des infections à VIH. En 2014, 18 781 nouvelles infections à VIH ont été officiellement signalées avec plus de 55 700 personnes sous traitement antirétroviral et plus de 8 000 personnes recevant un traitement de substitution aux opiacés. Mme Nizova a également souligné le risque urgent d'interruptions de traitement pour 13 500 personnes vivant avec le VIH dans les régions déchirées par les conflits de Donetsk et Lugansk.

En 2005, AUCCRO a développé une politique commune anti-VIH pour les églises et les organisations confessionnelles et a établi un dialogue de partenariat avec les institutions gouvernementales et les organisations non gouvernementales pour faire avancer la lutte contre le sida en Ukraine.

Les participants à la réunion ont convenu que le conflit militaire dans l'est de l'Ukraine appelle à une révision urgente de la stratégie de lutte contre le sida d'AUCCRO afin de répondre à la détérioration rapide de la situation humanitaire et de la santé des personnes touchées par le VIH.

Le forum a adopté une résolution qui en appelle aux membres et aux organisations confessionnelles afin de consolider les efforts et renforcer les partenariats pour soutenir la riposte nationale au sida.

Quotes

« Nous considérons l'épidémie de VIH comme l'un des défis majeurs pour notre société en cette période critique. Pendant cette crise humanitaire, nous confirmons notre engagement dans la riposte au sida et doubler notre soutien aux personnes touchées par le VIH. »

L'Archevêque Yevstratiy (Zorya), Archevêque de Tchernihiv et Nizhyn, Église orthodoxe d'Ukraine du Patriarcat de Kiva

« Le travail du Conseil pan-ukrainien est un phare, une lumière donnant de l'espoir aux personnes vivant avec le VIH dans l'est de l'Ukraine et nécessitant une aide d'urgence. Nous n'atteindrons pas notre objectif de mettre fin à l'épidémie de SIDA sans un partenariat renouvelé avec les chefs religieux et les organisations confessionnelles pour toute l'Europe orientale et l'Asie centrale et partout dans le monde. »

Vinay Saldanha, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

« L'histoire de la riposte au sida en Ukraine est l'histoire de personnes qui se battent pour leur vie. Ce sont des personnes comme moi qui, aujourd'hui plus que jamais, se tournent vers les églises et les chefs religieux pour une orientation et un soutien. »

Dima Sherembey, chef du Conseil consultatif de la communauté ukrainienne, All-Ukrainian Association patients

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Mettre fin à l'épidémie de sida au Bélarus : des engagements et des efforts conjoints

10 février 2015

Près de 300 acteurs impliqués dans l'aide internationale au développement au Bélarus ont participé à une réunion organisée à Minsk pour faire le point sur les progrès du pays dans le respect des Objectifs du Millénaire pour le développement et examiner son agenda pour après 2015.

Cette conférence, intitulée Renforcer la coopération Bélarus-Nations Unies pour le développement : Résultats, nouvelles perspectives et opportunités émergentes, a réuni des représentants du gouvernement, d'organisations non gouvernementales, du secteur privé, des milieux universitaires et des organisations confessionnelles, ainsi que 24 agences des Nations Unies et 40 partenaires de développement étrangers.

Les participants ont pu entendre que la riposte au sida dans le pays avait considérablement progressé ces dernières années, même si l'objectif de voir s'inverser la tendance de l'épidémie d'ici fin 2015 ne sera pas atteint. Environ 6 000 personnes vivant avec le VIH suivent un traitement antirétroviral dans le pays.

Grâce à une étroite collaboration entre le Ministère de la Santé, le Ministère de l'Intérieur, les organisations de la société civile et les partenaires de développement internationaux, le Bélarus est également pionnier dans la délivrance de traitements substitutifs aux opiacés. Près d'une vingtaine d'établissements de santé proposant un tel traitement ont ouvert leurs portes depuis 2007.

L'un des plus grands défis à relever pour le Bélarus, c'est de pérenniser ses progrès dans la riposte au VIH malgré la baisse des financements internationaux. Néanmoins, le gouvernement a affirmé que la riposte au sida restait une priorité, comme le traduit le cadre d'action des Nations Unies pour le développement dans le pays, et les autorités sont prêtes à envisager une augmentation progressive du financement national.

Les Nations Unies et d'autres partenaires de développement internationaux ont également réaffirmé leur engagement à soutenir le Bélarus dans la mise en œuvre de l'agenda post-2015, notamment dans ses efforts pour avancer vers la fin de l'épidémie de sida d'ici 2020.

Quotes

« La riposte au VIH et au sida reste au cœur du nouveau cadre d'aide au développement des Nations Unies pour le Bélarus pour la période 2016-2020. Les Nations Unies sont prêtes à appuyer davantage les efforts de développement du pays. »

Sanaka Samarasinha, Coordonnateur résident des Nations Unies au Belarus

« Le Bélarus peut être le premier pays d'Europe de l'Est à mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2020. Le Bélarus ne peut passer à côté de cette chance historique de sauver la vie de milliers de personnes. »

Vinay Saldanha, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

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La Communauté des États indépendants adopte une déclaration visant à consolider les efforts de riposte au VIH

12 décembre 2014

Les États membres de la Communauté des États indépendants (CEI) ont adopté à l'unanimité la Déclaration d'engagement sur le VIH/sida à l'occasion de la récente réunion du Conseil de Santé de la CEI à Minsk, au Bélarus. Cette déclaration servira de base aux programmes et activités dans le cadre de la stratégie Accélérer en riposte à l'épidémie de sida dans la région de la CEI.

Selon les estimations de l'ONUSIDA, 1,1 million de personnes vivaient avec le VIH en Europe de l'Est et en Asie centrale en 2013, dont la plupart dans la région de la CEI. Alors que dans les autres régions du monde le nombre de nouvelles infections à VIH et de décès dus au sida est en train de baisser, il augmente au sein de la CEI.

Les États membres de la CEI ont accepté de travailler ensemble et avec la société civile pour assurer l'accès aux services de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de VIH. Ils vont également intensifier leurs efforts pour atteindre les populations les plus exposées au risque d'infection à VIH.

Quotes

« Je suis très content de l'adoption à l'unanimité de cette déclaration importante sur l'engagement de la CEI dans la lutte contre le sida, sous la présidence du Bélarus. Je suis certain que nous travaillerons ensemble pour élargir l'accès aux services vitaux de prévention et de traitement du VIH et garantir zéro discrimination. »

Vasily Zharko, Ministre de la Santé du Bélarus, Président du Conseil de Santé de la Communauté des États indépendants

« Les pays de la CEI ont tous les éléments pour accélérer leur riposte au VIH et mettre fin à l'épidémie de sida. Cette déclaration est une étape importante pour combler l'écart entre les pays de la CEI et construire un partenariat étroit entre les gouvernements, la société civile et les organisations internationales comme la CEI et l'ONUSIDA. »

Vinay Saldanha, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

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