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Le vice-président d’Afrique du Sud se fait l’écho des priorités de l’ONUSIDA lors de la Conférence internationale sur le sida

20 juillet 2009

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Discours d'ouverture de l'IAS 2009 du vice-président d'Afrique du Sud, M. Kgalema Motlanthe
Photo : International AIDS Society / Simon Deiner /SDR Photo

M. Kgalema Motlanthe, vice-président d’Afrique du Sud, s’est engagé à intensifier les efforts pour éliminer la transmission mère-enfant du VIH.

Cette déclaration a été faite pendant son discours de bienvenue lors de la session d’ouverture de la 5ème Conférence de l’IAS sur la pathogenèse, le traitement et la prévention du VIH qui se tient au Cap, en Afrique du Sud, du 19 au 22 juillet.

Le vice-président a déclaré qu’éliminer la transmission mère-enfant du VIH était devenu pour lui une priorité absolue à la suite de son entretien avec le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, qu’il avait rencontré trois jours plus tôt à Pretoria.

Les deux hommes se sont vus pendant que M. Sidibé était en visite officielle en Afrique du Sud pour attirer l’attention sur certains domaines prioritaires clés sur lesquels il a instamment invité l’Afrique du Sud à se concentrer dans les prochaines années.

20090716_sa_200.jpg (de gauche à droite) M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, le Dr Aaron Motsoaledi, Ministre de la Santé de la République d'Afrique du Sud, et M. Kgalema Motlanthe, vice-président de la République d'Afrique du Sud et Président du Conseil national de lutte contre le sida d'Afrique du Sud, à l'issue d'une réunion à Pretoria, Afrique du Sud, le 16 juillet 2009
Crédit : ONUSIDA/G. Williams

La réunion a eu lieu un jour après que le Directeur exécutif ait visité le service pédiatrique de l’hôpital ‘Queen Elizabeth II’ à Maseru, au Lesotho, dans lequel le personnel prend en charge les enfants nés séropositifs au VIH. M. Sidibé a décrit cette visite comme « un triste constat de tout ce qu’il reste encore à faire pour empêcher qu’une mère vivant avec le VIH transmette le virus à ses enfants ».

Le vice-président a déclaré que pendant la réunion, les deux hommes étaient convenus que l’Afrique du Sud devait faire le nécessaire pour réduire considérablement le nombre d’infections de nourrissons de sorte à promouvoir une génération sans VIH.

M. Sidibé s’est fait le porte-drapeau de la prévention de la transmission mère-enfant du VIH – l’un des neuf domaines prioritaires de l’ONUSIDA qui ont été récemment définis comme une ‘Action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l’ONUSIDA’.

Le vice-président d’Afrique du Sud se fait l’écho

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Lesotho : les bébés préservés du VIH sont cause d’espoir

16 juillet 2009

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M. Michel Sidibé discute avec Mme Pitso de mothers2mothers
Photo: ONUSIDA/G. Williams

« Un renforcement des services de santé maternelle, reproductive et pédiatrique nous permettra de prévenir le décès des mères et l’infection des bébés par le VIH au Lesotho comme ailleurs dans le monde, » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

Un renforcement des services de santé maternelle, reproductive et pédiatrique nous permettra de prévenir le décès des mères et l’infection des bébés par le VIH au Lesotho comme ailleurs dans le monde

M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

M. Sidibé s’exprimait au cours de sa visite officielle au Lesotho, qui s’est achevée par une visite du département pédiatrique et de la section de santé maternelle et infantile de l’hôpital Reine Elizabeth II à Maseru. Il était accompagné du Dr Mphu Ramatlapeng, Ministre de la santé.

Auparavant, M. Sidibé avait été reçu chez Mme Pitso, une maman séropositive au VIH qui, grâce aux services de prévention de la transmission mère-enfant a donné naissance, il y a 11 mois, à un petit garçon Emlyn, qui n’est pas infecté par le VIH. M. Sidibé a écouté Mme Pitso lui parler de l’avenir radieux qu’elle envisage pour son fils. M. Sidibé a rappelé que la prévention de l’infection à VIH chez les bébés constituait une priorité pour l’ONUSIDA et ses Coparrainants.

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La Ministre de la santé et du bien-être social, le Dr Mphu Ramatlapeng (à gauche) rencontre Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le 15 juillet 2009.
Photo : ONUSIDA/G. Williams

Le Lesotho a accompli des progrès dans la couverture des services de prévention de la transmission mère-enfant à l’intention des femmes enceintes, qui a passé de 5% en 2006 à 42% dans le premier trimestre 2009. Sans aucune intervention, le risque pour une femme enceinte séropositive au VIH de transmettre le virus à son bébé est de 30% à 40%. C’est au cours de la grossesse et de l’accouchement que le risque est le plus grand, mais il existe aussi pendant l’allaitement, en particulier si le lait maternel est mélangé à d’autres modes d’alimentation. En fournissant des services complets de prévention, il est possible de réduire à moins de 2% le taux de transmission.

« Par ses réalisations, le Lesotho constitue un modèle, notamment dans le domaine de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, » a souligné M. Sidibé.

A l’hôpital Reine Elizabeth II, M. Sidibé a également souligné la contribution et l’engagement des agents de santé. Le Gouvernement du Lesotho s’efforce de remédier à la crise des effectifs dans les secteurs sanitaire et social et il a élaboré, en partenariat avec les Nations Unies, un plan stratégique d’urgence relatif aux ressources humaines, qui comprend des moyens d’attirer, de former et de fidéliser des personnels de santé.

20090715_Lesotho_200_200.jpgSa Majesté, le roi Letsie III (à droite) a reçu le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, dans son palais de Maseru, Lesotho, le 15 juillet 2009.
Photo : ONUSIDA/G. Williams

Sa Majesté, le roi Letsie III a reçu hier le Directeur exécutif, qui a également rencontré le Premier Ministre Pakalitha Bethuel Mosisili-Qhobosheaneng, des membres de la Commission sida nationale et d’autres hauts fonctionnaires.

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Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA (à droite) écoute des membres de la société civile lui exposer leurs difficultés. Maseru, Lesotho. 15 juillet 2009
Photo : ONUSIDA/G. Williams

Au cours de sa visite de deux jours, il a participé à une réunion commune avec la société civile réunissant le Réseau des personnes vivant avec le VIH et le sida au Lesotho (LENEPWA), le Consortium interreligieux sur le sida du Lesotho (LIRAC) et le Conseil des ONG du Lesotho (LCN). Les organisations ont rappelé la nécessité de renforcer les capacités institutionnelles et la fourniture de programmes efficaces et fondés sur des données avérées, afin de réaliser une riposte intégrée au VIH.

M. Sidibé, s’adressant aux participants qui vivent ouvertement avec le VIH, a déclaré : « C’est grâce à votre expérience et à votre vie que nous sommes parvenus à briser la conspiration du silence entourant le VIH et le sida. »

M. Sidibé a rencontré le personnel des Nations Unies et l’Equipe des Nations Unies dans le pays, avant un déjeuner organisé par Positively Masutsa, un service de traiteur qui emploie exclusivement des personnes séropositives au VIH.

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M. Sidibé et Mme Caroline Ama Sande, Coordonnateur de l’ONUSIDA au Lesotho ont été les hôtes d’une représentation traditionnelle basuto présentée par le personnel des Nations Unies. 15 juillet 2009
Photo : ONUSIDA/G. Williams

Le Ministre des affaires étrangères et des relations internationales par intérim, M. Semano Sekatle a accueilli une soirée comprenant le lancement du premier programme commun des Nations Unies sur le sida au Lesotho. A cette occasion, Mme Ahunna Eziakonwa-Onochie, Coordonnateur résident des Nations Unies dans le pays a déclaré : «  Le Lesotho mérite une ONU unifiée et non fragmentée, sans chevauchement dans les activités et les ressources, mais qui dresse un front unifié face au fléau du VIH. »

Le taux de prévalence du VIH chez les adultes au Lesotho se situe au troisième rang des prévalences les plus élevées du monde, avec 23% des personnes entre 15 et 49 ans vivant avec le VIH. Les relations sexuelles multiples constituent un facteur de risque important dans la situation hyperendémique du Lesotho.

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Les autorités religieuses du Lesotho intensifient leur riposte au sida

18 juillet 2007

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Les autorités religieuses du Lesotho et
M. Pakalitha Bethuel Mosisili, Premier Ministre,
Mme Hodan Haji Mohamed, Coordonnateur
résident des Nations Unies et M. Mahesh
Mahalingam, Coordonnateur de l’ONUSIDA dans
le pays.
Photos: ONUSIDA

Au Lesotho, quatorze chefs religieux de premier plan ont signé une déclaration d’engagement sur le sida dans laquelle ils promettent de s’unir pour faire face à l’épidémie et soutenir les personnes vivant avec le VIH.

En présence de Sa Majesté le Roi Letsie III et du Premier Ministre Pakalitha Bethuel Mosisili, les chefs religieux ont souligné qu’ils s’engageaient à aider le Lesotho à atteindre l’accès universel à la prévention du VIH, au traitement, aux soins et à l’appui.

Le Royaume du Lesotho présente l’une des prévalences du VIH les plus élevées du monde : on estime en effet que 23,2 % des personnes âgées de 15 à 49 ans y vivent avec le VIH. Selon la Commission nationale du sida et l’ONUSIDA, quelque 29 000 nouveaux cas d’infection surviendront au cours de l’année 2007.

Au Lesotho – comme dans le reste de l’Afrique – les organisations confessionnelles assument une part considérable de la prise en charge et du soutien des personnes vivant avec le VIH ainsi que de l’éducation et de l’aide dispensées aux enfants et aux orphelins affectés par le VIH. Au Lesotho, près de 90 % des écoles et plus de 50 % des hôpitaux sont propriété de l’église.

Dans la plupart des communautés, et plus particulièrement en zone rurale, les chefs religieux occupent une place importante dans la vie des populations ; on les considère tels des piliers de spiritualité et ils constituent une source d’assistance fiable, de soutien moral et de conseil pour les problèmes quotidiens. « Les évêques, les révérends et les pasteurs apportent un appui spirituel et psychologique aux familles et aux enfants affectés par le VIH, s’agissant en particulier des orphelins et des enfants vulnérables. Ils contribuent également à mobiliser le soutien de la communauté et à surmonter le silence, la dénégation et la peur, » a déclaré Mahesh Mahalingam, Coordonnateur de l’ONUSIDA au Lesotho.

S’exprimant lors de la signature de la déclaration, le président de l’Eglise évangélique du Lesotho, le Révérend Mokhakhlane, a souligné que les chefs religieux devaient agir de toute urgence. « Les conséquences tragiques de l’épidémie de sida mettent en évidence l’urgence incoercible d’un renouveau de l’engagement des autorités religieuses, en vue de permettre à tous d’accéder à la prévention du VIH, au traitement, aux soins et à l’appui et d’atténuer son impact », a-t-il déclaré.

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De g à dr, le Premier Ministre, M. Pakalitha
Bethuel Mosisili, Sa Majesté le Roi Letsie III, et
Mme Hodan Haji Mohamed, Coordonnateur
résident des Nations Unies.
Photos: ONUSIDA

L’Archevêque Mohlalisi, de l’Eglise catholique romaine, a rappelé qu’il importait pour les chefs religieux de présenter un front uni contre le sida. « Nos responsabilités au sein de l’église nous ont amenés à nous engager auprès des membres de nos congrégations afin de leur montrer qu’ils n’étaient pas seuls, que nous étions unis dans cette mission, que nous sommes étions tous responsables les uns des autres et que nous travaillerions main dans la main afin de trouver des solutions innovantes à cette crise, » a-t-il déclaré.

L’Archevêque Mohlalisi, de l’Eglise catholique romaine, a rappelé qu’il importait pour les chefs religieux de présenter un front uni contre le sida. « Nos responsabilités au sein de l’église nous ont amenés à nous engager auprès des membres de nos congrégations afin de leur montrer qu’ils n’étaient pas seuls, que nous étions unis dans cette mission, que nous sommes étions tous responsables les uns des autres et que nous travaillerions main dans la main afin de trouver des solutions innovantes à cette crise, » a-t-il déclaré.

Par cette déclaration, les chefs religieux se sont engagés à promouvoir la dignité, l’égalité et les droits de tous, et particulièrement de ceux qui vivent avec le VIH ; à parler ouvertement du sida et des moyens efficaces de prévenir le VIH ; à rejeter les déclarations négatives laissant entendre que le sida constituait une forme de punition ‘divine’ et à soutenir des programmes efficaces et complets d’éducation à la prévention du VIH, de soins et de traitement, d’atténuation de l’impact ainsi que l’intégration totale des personnes infectées et affectées par le VIH dans la communauté. Ils ont souligné qu’ils soutenaient l’abolition des inégalités entre hommes et femmes et des pratiques sociales et culturelles critiquables susceptibles d’accroître la vulnérabilité à l’infection par le VIH. Ils se sont engagés à appliquer, au sein des institutions et structures religieuses, des politiques, des stratégies et des cadres de travail propices à la lutte contre la marginalisation des personnes infectées ou affectées par le VIH.

« C’est la première fois que la communauté œcuménique parle d’une voix aussi déterminée et nous occupons une place stratégique pour toucher les gens dans tous les milieux et dynamiser une action positive et durable, » a déclaré le Révérend Daniel Rantle, de l’Eglise méthodiste d’Afrique.

La Commission nationale du sida et les Nations Unies collaborent étroitement avec les chefs religieux et les organisations confessionnelles dans la riposte au sida au Lesotho. En partenariat avec des groupes tels que le Secours catholique et World Vision, la Commission nationale du sida et l’ONUSIDA ont organisé en juin 2007 une formation spéciale sur le sida à l’intention des responsables religieux.


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    Name
    Pepukai Chikukwa
    Role
    UNAIDS Country Director
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