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Women Deliver : les jeunes femmes et les adolescentes au cœur des efforts pour en finir avec l'épidémie de sida

16 mai 2016

À l'occasion de la préconférence de la jeunesse de Women Deliver, qui a eu lieu les 15 et 16 mai à Copenhague, au Danemark, Son Altesse Royale la Princesse Mette-Marit de Norvège, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, a souligné le rôle central que doivent jouer les jeunes femmes et les adolescentes dans les efforts visant à mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.

Son Altesse Royale a mis en avant la nécessité que les jeunes femmes et les adolescentes assument des fonctions de leadership dans la riposte au sida, de manière à ce que les programmes et les services puissent être développés pour répondre à leurs besoins spécifiques et veiller au respect de leurs droits et de leur santé sexuelle et reproductive.

Les jeunes femmes et les filles continuent d'être touchées de manière disproportionnée par le VIH. En 2014, il y a eu environ 220 000 nouvelles infections à VIH dans le monde chez les adolescents âgés de 10 à 19 ans, dont 62 % ayant touché des adolescentes. En Afrique subsaharienne, 72 % de toutes les nouvelles infections à VIH chez les adolescents âgés de 10 à 19 ans ont concerné des adolescentes.

La préconférence de la jeunesse de Women Deliver représente une opportunité exceptionnelle pour les jeunes activistes de la riposte au VIH de faire entendre leur voix à la veille de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui aura lieu à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin. C'est aussi une chance pour des centaines de jeunes militants de faire le bilan de programmes tels que l'initiative All In pour en finir avec le sida chez les jeunes (#EndadolescentAIDS) et d'esquisser une future marche à suivre pour assurer une plus grande participation des jeunes à leur développement.

La Princesse est engagée dans la riposte au sida depuis 2003 et défend avec force la participation de la jeunesse et l'émancipation des femmes. Elle s'est rendue dernièrement en Tanzanie pour évaluer les progrès réalisés dans l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et voir comment les jeunes sont impliqués dans la riposte au sida.

Quotes

« J'ai la ferme conviction que l'engagement de la jeunesse est fondamental pour gérer et résoudre les problèmes que nous rencontrons avec le VIH. Mais surtout, la voix des jeunes est fondamentale pour comprendre et résoudre la plupart des problèmes que nous rencontrons dans le monde d'aujourd'hui. Votre ténacité, votre savoir et votre perception du monde sont nécessaires et méritent d'être entendus clairement dans les coulisses du pouvoir. »

Son Altesse Royale la Princesse Mette-Marit de Norvège, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA

« Veiller à ce que les femmes et les filles aient les moyens de se protéger du VIH, de prendre des décisions concernant leur propre santé et de vivre à l'abri de la violence, y compris les violences liées à leur séropositivité au VIH, sera essentiel pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici 2030. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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Vers une génération sans sida

19 mai 2016

Le 17 mai, l'ONUSIDA et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont organisé une table ronde sur les progrès réalisés et les défis à relever dans l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et le maintien de leurs mères en bonne santé. L'ONUSIDA et l'OMS se sont associés à la conférence de Women Deliver, qui s'est tenue à Copenhague, au Danemark, pour amplifier le message selon lequel l'accès aux services anti-VIH et la promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs sont inextricablement liés.

Les participants ont mis en avant les réussites accomplies à ce jour dans la riposte mondiale au VIH pour les femmes et les enfants, notamment la couverture à 77 % en 2014 des femmes enceintes vivant avec le VIH recevant des médicaments antirétroviraux pour contrer la transmission du VIH à leur enfant, soit une augmentation de 37 % par rapport à 2009. Le droit des femmes à avoir des enfants, le droit à l'information sur les moyens de se protéger contre le VIH et le droit au traitement anti-VIH ont été soulignés par les personnes présentes. Les moyens de fournir un traitement contre le VIH dans le cadre des Objectifs de Développement durable et dans le contexte d'un environnement politique et de financement changeant qui impacte les priorités des donateurs ont également été abordés.

Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe, a ouvert les débats, qui étaient animés par Geeta Rao Gupta, Directrice générale adjointe du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance. Annie Lennox, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, est également intervenue, de même qu'Annah Sango, une jeune mère et militante vivant avec le VIH, Kenly Sikwese, avocat et père vivant avec le VIH, et Felicitas Zawaira, du Bureau régional de l'OMS à Brazzaville, au Congo.

Quotes

« Le monde dispose d'une occasion en or de mettre fin à une souffrance atroce pour de nombreuses femmes : le risque de transmettre le VIH à un enfant. En travaillant ensemble et en assurant l'accès aux médicaments antirétroviraux, nous pouvons donner aux femmes un outil supplémentaire pour faire valoir pleinement leurs droits en matière de santé reproductive. »

Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe

« Nous avons parcouru un long chemin et fait des progrès historiques. Mais le sida est toujours là. Les Objectifs de Développement durable représentent une opportunité importante de renouveler notre engagement et de terminer ce qui a été commencé en matière de protection des femmes, des enfants et des familles contre le VIH et de fourniture de traitement à tous ceux qui en ont besoin. »

Annie Lennox, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA

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Women Deliver : assurer un agenda de développement pour les femmes et les filles

17 mai 2016

Annie Lennox, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, a galvanisé les participants lors de l'ouverture de la conférence de Women Deliver, qui a eu lieu à Copenhague du 16 au 19 mai. Mme Lennox a déclaré que les femmes devaient casser les structures qui maintiennent les inégalités entre les sexes et mettre fin à toutes les formes de violences sexistes. Son discours a électrisé plus de 5 000 délégués participant à la conférence, le plus grand événement de ce genre portant sur la santé, les droits et le bien-être des femmes et des filles organisé dans le monde ces dix dernières années.

L'édition 2016 de la conférence de Women Deliver portait sur le thème suivant : « Mettre en œuvre les Objectifs de Développement durable dans l'optique d'un impact positif maximal pour les femmes et les filles ». La conférence ciblait plus particulièrement la santé, notamment la santé et les droits maternels, sexuels et reproductifs. Parmi les autres thèmes abordés figuraient l'égalité des sexes, l'éducation, l'environnement et l'autonomisation économique.

L'agenda de Women Deliver est un élément central de l'approche d'accélération des efforts de l'ONUSIDA, qui appelle à agir pour l'autonomisation des femmes et les progrès dans la santé et les droits sexuels et reproductifs en vue de mettre fin à l'épidémie de sida.

Parmi les autres intervenants de la cérémonie d'ouverture figuraient Son Altesse Royale la Princesse Mary du Danemark, Jill Sheffield, Présidente et Directrice générale de Women Deliver, Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population, Gro Harlem Brundtland, ancienne Première ministre de Norvège, Margaret Chan, Directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé, et Tawakkol Karman, journaliste, engagée dans la défense des droits de l'homme et lauréate du Prix Nobel.

Quotes

« Pour en finir avec l'épidémie de sida, il faut une riposte unifiée pour s'attaquer aux racines les plus profondes de l'injustice sociale. Pour y parvenir, nous devons casser les structures qui favorisent les inégalités entre les sexes, nous devons démanteler les idées patriarcales et nous devons mettre fin à toutes les formes de violences sexistes. »

Annie Lennox, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA

Press Statement

L'ONUSIDA demande un accès complet à des soins de santé de qualité, y compris aux soins de santé mentale, pour les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées

 

GENÈVE, le 17 mai 2016 — L'ONUSIDA se tient aux côtés des personnes et des organisations du monde entier qui commémorent la Journée internationale de lutte contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie ce 17 mai, 26 ans après le retrait de l'homosexualité de la liste des troubles mentaux par l'Organisation mondiale de la Santé. L'édition 2016 de cette journée a pour thème la santé mentale et le bien-être.

Si beaucoup reste à faire pour concrétiser la vision « Zéro discrimination » de l'ONUSIDA, les progrès constatés sont encourageants et vont dans la bonne direction. En juin 2015, le Mozambique a décriminalisé l'homosexualité dans son nouveau code pénal. En septembre 2015, douze agences des Nations Unies ont lancé un appel commun à l'action très ferme pour mettre un terme à la violence et à la discrimination à l'encontre des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI). En mai 2016, le gouvernement des États-Unis d'Amérique a publié des orientations en vue d'aider les éducateurs à disposer des informations nécessaires pour que tous les élèves et les étudiants, y compris les élèves et étudiants transgenres, puissent être scolarisés dans un environnement exempt de discrimination fondée sur le sexe.

« Il est inacceptable que des personnes LGBTI soient confrontées à la violence et à la discrimination simplement à cause de ce qu'elles sont et de qui elles aiment », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Ce sont nos fils et nos filles, nos frères et nos sœurs, nos amis et nos collègues. Les droits des personnes LGBTI sont des droits de l'homme. Nous devons combattre les préjugés partout. »

Beaucoup de personnes LGBTI rencontrent aujourd'hui encore d'énormes difficultés au quotidien ; elles vivent parfois dans la peur, dans l'isolement et sans pouvoir bénéficier de services de santé vitaux. La crainte de mauvais traitements ou d'une discrimination exercés par des agents de santé les empêche d'accéder aux services de dépistage et de traitement du VIH. De plus, un pourcentage élevé de personnes LGBTI sont confrontées à l'isolement et à la discrimination dans leur environnement social immédiat, ce qui nuit à leur santé mentale.

Atteindre les Objectifs de développement durable, qui prévoient notamment de mettre fin à l'épidémie de sida à l'horizon 2030, implique d'éliminer toutes les formes de discrimination.

L'ONUSIDA appelle à fournir aux personnes LGBTI un accès complet à des soins de santé de qualité, y compris aux services de santé mentale, auxquels les systèmes de santé accordent un soutien souvent insuffisant. « Faites preuve de compassion. Accueillez la diversité. Ne laissez personne sur le bord du chemin », a ajouté M. Sidibé.

L'élimination de la discrimination fait partie des thèmes centraux qui seront débattus lors de la prochaine Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui se tiendra au siège des Nations Unies à New York, États-Unis d'Amérique, du 8 au 10 juin 2016. Pour plus d'informations, visitez la page www.hlm2016aids.unaids.org.

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L'ONUSIDA préconise des investissements durables et une collaboration accrue pour la mise au point d'un vaccin contre le VIH

GENÈVE, le 18 mai 2016 — À l'occasion de la Journée de sensibilisation au vaccin contre le VIH, l'ONUSIDA appelle à mobiliser plus de ressources et à renforcer la collaboration entre les gouvernements, la communauté scientifique et le secteur privé pour faire progresser la recherche et trouver un vaccin efficace contre le VIH.

« La mise au point d'un vaccin efficace contre le VIH serait une avancée scientifique et médicale majeure pour l'humanité », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Parallèlement à l'élargissement de l'accès aux médicaments antirétroviraux et aux outils de prévention combinée du VIH existants, des investissements durables et une collaboration intensifiée en vue de développer un vaccin contre le VIH sont nécessaires pour que le monde fasse un pas de plus vers la fin de l'épidémie de sida. »

En 2014, les investissements globaux dans la recherche et le développement d'un vaccin contre le VIH avaient augmenté de 2,8 pour cent pour atteindre 841 millions de dollars des États-Unis, au lieu de 818 millions de dollars en 2013. Toutefois, cette hausse faisait suite à cinq années de stagnation, voire de diminution des ressources disponibles, par rapport au sommet de 961 millions de dollars de 2007. Les États-Unis d'Amérique restent le principal investisseur dans la recherche et le développement liés au VIH.

Des partenariats public-privé et des partenariats internationaux ont été institués pour accélérer la mise au point d'un vaccin efficace contre le VIH. L'ONUSIDA travaille avec des partenaires comme l'Initiative internationale pour un vaccin contre le sida, la Coalition pour le plaidoyer en faveur du vaccin contre le sida (AVAC) et d'autres parties prenantes. Le Programme commun participe aussi activement aux réunions annuelles des bailleurs de fonds pour la vaccination coordonnées par l'Entreprise mondiale pour un vaccin contre le VIH afin de souligner l'importance d'activités de recherche continues, de financements durables et de réponses coordonnées pour parvenir à la découverte d'un vaccin contre le VIH.

Ces trente dernières années, quatre concepts vaccinaux contre le VIH ont été testés dans le cadre de six essais d'efficacité. Le plus prometteur d'entre eux, l'essai vaccinal RV144 conduit en Thaïlande, réduisait de 31 % le risque d'infection à VIH. On espère que les recherches en cours déboucheront sur le lancement d'au moins deux autres essais à grande échelle de candidats vaccins dans un futur proche. Dans le même temps, les travaux de développement d'autres vaccins potentiels se poursuivent, notamment la mise au point d'un vaccin combiné contre le VIH et l'hépatite C. L'efficacité des anticorps neutralisants est également étudiée.

Un vaccin contre le VIH sera nécessaire pour contrôler le virus à long terme ; il représente le meilleur espoir de consolider les progrès pour mettre fin à l'épidémie de sida.

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Press Release

Un nouveau rapport montre qu'il est urgent d'agir afin de mettre fin à l'épidémie de SIDA d'ici 2030

Un nouveau rapport du Secrétaire Général des Nations Unies alerte sur la perte de bénéfices majeurs si aucune action n'est mise en œuvre dans les cinq prochaines années et exhorte les pays à réagir en augmentant les investissements et en renforçant leur action

NEW YORK, 6 mai 2016 — Un nouveau rapport publié par le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, alerte sur la possible prolongation de l'épidémie de SIDA si aucune action n'est mise en œuvre dans les cinq prochaines années. Le rapport, « Accélérer la riposte pour mettre fin à l’épidémie de sida », révèle que l'extraordinaire avancée du progrès réalisée ces 15 dernières années pourrait être perdue et encourage tous les partenaires à concentrer leur énergie et à accroitre les investissements afin de mettre fin à l'épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030.

« Au-delà des résultats obtenus, la lutte contre le sida nous a apporté la motivation et les moyens concrets nécessaires pour mettre fin à l’épidémie d’ici à 2030. » a déclaré M.Ban dans son rapport. « Mais si nous acceptons le statu quo et en restons là, l’épidémie reprendra de plus belle dans plusieurs pays à revenu faible ou intermédiaire. Les investissements considérables que nous avons engagés et le plus grand mouvement que l’humanité ait connu pour défendre le droit à la santé auront été vains. »

L'analyse des progrès réalisés présente les résultats positifs obtenus, particulièrement depuis la Déclaration politique des Nations Unies sur le VIH et le sida de 2011, qui a accéléré la mise en œuvre des actions à mener en réunissant les pays du monde autour d'une série d'objectifs ambitieux pour 2015. « Les progrès réalisés sont particulièrement encourageants », a déclaré M. Ban dans son rapport. « Le fait d'avoir atteint l'objectif d'assurer l'accès au traitement antirétroviral à 15 millions de personnes vivant avec le VIH neuf mois avant la date butoir de décembre 2015 représente une victoire majeure à l'échelle mondiale. » Le rapport souligne qu'un traitement rapide à grande échelle a constitué un élément décisif dans le déclin de 42% des décès liés au SIDA depuis son apogée en 2004 et note que cela a entrainé une hausse significative de l'espérance de vie dans les pays les plus touchés par le VIH ces dernières années.

Le rapport met également en lumière le rôle civique fondamental joué par la société en garantissant de nombreux bénéfices ainsi que le leadership émanant des personnes vivant avec le VIH. Les efforts de la communauté ont constitué un élément clé dans la suppression de nombreuses barrières en apportant une réponse à grande échelle au virus du SIDA, en sensibilisant les populations exposées en collaboration avec les services VIH, en assistant les personnes dans l'accès aux traitements et en renforçant d'autres services de santé essentiels.

Un autre domaine de réussite concerne la réduction des nouvelles infections à VIH chez les enfants. En 2011, l'ONUSIDA et ses partenaires ont lancé le programme Plan mondial pour éliminer les nouvelles infestions à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie lors de l'Assemblée générale des Nations Unies consacrée au SIDA et en seulement cinq ans, entre 2009 et 2014, le nombre de nouvelles infections a été diminué de moitié dans les pays comptant 90% de femmes enceintes vivant avec le VIH. Environ 85 pays sont désormais destinés à éliminer virtuellement de nouvelles infections à VIH chez les enfants.

M. Ban pointe néanmoins dans son rapport l'insuffisance de la mise en œuvre de la Déclaration politique sur le VIH et le sida de 2011, révélant que bien que de nouveaux outils de prévention et de nouvelles approches aient vu le jour, les programmes de prévention du VIH ont été affaiblis ces dernières années en raison d'un manque de leadership, d'une faible responsabilité et de financements déclinants. Il note également que les infections du VIH ont diminué de seulement 8% entre 2010 et 2014.

Le rapport attire l'attention sur les régions où de nouvelles infections à VIH continuent de s'amplifier, notamment en Europe de l'est et en Asie centrale, où elles ont augmenté de 30% entre 2000 et 2014, touchant principalement les personnes qui s'injectent des drogues, le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord ainsi que la région Asie Pacifique.

Le rapport note que les normes sexuelles perpétuant l'inégalité continuent de prévaloir au sein de nombreuses sociétés et que les filles et les jeunes femmes demeurent particulièrement affectées par le VIH. Sur les 2,8 millions de jeunes dans la tranche d'age 15-24 ans vivant avec le VIH en Afrique Sub-saharienne, 63% étaient des femmes.

Le rapport indique que, malgré les progrès réalisés en termes d'élargissement de l'accès à la thérapie antirétrovirale, environ 22 millions de personnes n'ont toujours pas accès au traitement. Le rapport impute la faute à un obstacle de taille, la diffusion du traitement contre le VIH à grande échelle à un stade tardif du diagnostic. Il indique qu'aujourd'hui, la moitié des personnes vivant avec le VIH n'ont pas connaissance de leur séropositivité. Ceci souligne l'urgence de la mise en place d'un accès au test du VIH, particulièrement pour les personnes les plus exposées au risque d'infection.

Malgré les défis, le rapport laisse entrevoir un espoir substantiel pour le futur en déclarant que si le monde peut changer le status quo, il est possible de mettre fin à l'épidémie du SIDA en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030. Pour ce faire, il est nécessaire de mettre en place une riposte globale, accessible, fondée sur les droits de l'homme et concentrée sur des services à grande échelle pour les personnes et les régions les plus touchées. Le rapport souligne également le besoin d'abroger les lois punitives ainsi que les politiques répressives qui pénalisent les relations sexuelles entre personnes de même sexe, les consommateurs de drogue et les professionnels du sexe, car celles-ci entravent l'accès aux services. 

« Nous devons renforcer les démarches axées sur les droits fondamentaux, notamment celles qui promeuvent l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes », indique M.Ban dans son rapport. « Nous devons garantir l’accès aux services pour les personnes les plus touchées, les plus marginalisées et qui sont les premières victimes de discrimination, notamment les personnes vivant avec le VIH, les jeunes femmes et leurs partenaires sexuels en Afrique subsaharienne,  les enfants et les adolescents du monde entier, les homosexuels et les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes, les travailleurs du sexe et leurs clients, les usagers de drogues injectables, les personnes transgenres, les prisonniers, les personnes handicapées, les migrants et les réfugiés. »  

Le rapport insiste sur les liens entre la riposte apportée contre le VIH et l'atteinte des objectifs de développement durable (ODD), soulignant les fortes connexions entre l'ODD 3 (garantir des vies saines et promouvoir le bien-être pour tous), l'ODD 5 (parvenir à l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles), l'ODD 10 (diminuer les inégalités en matière d'accès aux services et aux produits), l'ODD 16 (promouvoir des sociétés justes, pacifiques et solidaires) et l'ODD 17 (revitaliser le partenariat pour le développement durable).  

Le rapport note que l'augmentation des ressources ces dernières années est à l'origine du progrès réalisé en terme de riposte face au VIH. On estime qu'en 2014, 19,2 milliards de dollars ont été débloqués dans les pays à revenus faibles et moyens afin de riposter contre le VIH, et que d'ici 2020, les ressources devront atteindre environ 26,2 milliards de dollars afin de mettre fin à l'épidémie de SIDA d'ici 2030.

Le rapport exhorte les pays à adopter la procédure accélérée de l'ONUSIDA afin de mettre fin à l'épidémie de SIDA. Celle-ci nécessitera l'atteinte d'objectifs ambitieux d'ici 2020, avec parmi eux la réduction du nombre de personnes nouvellement atteintes par le VIH et de personnes décédant des suites du SIDA à moins de 500 000 personnes par an, ainsi que la fin de la discrimination liée au VIH. Ces objectifs comprennent l'atteinte de l'objectif de traitement 90–90–90 pour 2020, ce qui nécessite que 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 90% des personnes aient connaissance de leur séropositivité et aient accès au traitement et enfin 90% des personnes reçoivent un traitement afin de supprimer la charge virale.

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Les rencontres du Vatican appellent à intensifier l'accès au dépistage et au traitement du VIH pour les enfants

19 avril 2016

Caritas Internationalis a récemment réuni des partenaires mondiaux lors de deux événements destinés à débattre du rôle des organisations confessionnelles et du secteur privé dans l'action pour combler les lacunes en matière de dépistage et de traitement chez les enfants vivant avec le VIH dans le monde. Ces rencontres, qui se sont tenues au Vatican du 11 au 15 avril, ont été coorganisées avec l'ONUSIDA, le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) et l'hôpital pédiatrique Bambino Gesù du Vatican.

Le Cardinal Peter Turkson, Président du Conseil pontifical Justice et Paix, a animé et ouvert une réunion de haut niveau avec des représentants du secteur privé, notamment de laboratoires pharmaceutiques et de diagnostic, d'organisations confessionnelles qui luttent contre le VIH, des personnes vivant avec le VIH, de gouvernements nationaux, des Nations Unies et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Dans son discours d'ouverture de la réunion, le Cardinal a cité la lettre pastorale du Pape François adressée au monde (encyclique « Laudato si' »). Dans cette lettre, le Pape encourage le monde à mener des actions renouvelées et coordonnées contre des facteurs qui se traduisent par la dégradation de l'environnement naturel et social, comme le changement climatique, les pandémies, la pauvreté, les conflits et la violence.

Dans une autre déclaration, le Pape François a appelé plus particulièrement les participants à la réunion à trouver « de nouvelles possibilités d'élargir l'accès au diagnostic et au traitement vitaux » pour les enfants. À l'issue de la réunion, les participants se sont engagés à trouver des solutions collectives, par exemple des accords avec plusieurs partenaires visant à encourager davantage la recherche sur les traitements contre le VIH pour les enfants, à accélérer les procédures d'essai, d'agrément et d'enregistrement des nouveaux médicaments contre le VIH destinés aux enfants, et à trouver des solutions innovantes pour éviter les pénuries de médicaments et de fournitures et renforcer le système de santé. Les participants ont convenu de se réunir à nouveau pour finaliser une feuille de route dans le but d'améliorer l'accès au traitement anti-VIH pour tous.

Lors d'une autre consultation de trois jours sur le VIH chez l'enfant, les participants ont débattu et se sont entendus sur les actions les plus urgentes requises pour assurer un accès équitable au dépistage et au traitement pour les enfants vivant avec le VIH. Plus de 80 participants ont assisté à cet événement, venus principalement d'Afrique subsaharienne, mais aussi de pays plus lointains comme l'Arménie, la Colombie, l'Inde et le Viet Nam, aux côtés de représentants d'agences nationales et multilatérales.

Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida dans le cadre du PEPFAR, et Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, ont présenté aux participants à la consultation une vue d'ensemble de la situation de l'épidémie de VIH chez les enfants et de la riposte mondiale actuelle. Les discussions ont porté sur les problèmes actuels pour atteindre les enfants avec les programmes de dépistage et de traitement du VIH.

Pour pouvoir mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030, tous ont convenu qu'il était urgent d'accélérer l'accès universel aux services de dépistage, de prévention et de soins et au traitement anti-VIH. L'attention a été attirée sur le rôle central joué par les organisations confessionnelles dans la prestation de services anti-VIH et autres services de santé à assise communautaire pour les enfants et leur famille au sens large. Ces organisations sont souvent mieux à même d'atteindre les populations qui en ont le plus besoin mais dont l'accès aux services anti-VIH est le plus limité.

Caritas Internationalis présentera les recommandations issues de la consultation de trois jours lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida qui aura lieu à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin.

Quotes

« Qu'il [le dialogue] se poursuive jusqu'à ce que nous trouvions la volonté, l'expertise technique, les ressources et les méthodes qui fourniront l'accès au diagnostic et au traitement pour tous, et non pas simplement pour quelques privilégiés, car [...] aucune vie humaine n'est qualitativement plus importante qu'une autre. »

Pape François, déclaration du 14 avril 2016 pour la réunion intitulée « Lettre encyclique Laudato si' et autres enseignements du Pape François : une base éthique pour les actions visant à accélérer pour une riposte mondiale au sida plus efficace »

« Malgré des progrès mondiaux considérables, il reste beaucoup de problèmes à résoudre, notamment dans les pays à revenu faible et intermédiaire, mais aussi au sein des populations pauvres et marginalisées dans les pays à revenu élevé. Des bébés naissent encore avec le VIH, des adultes et des enfants ne peuvent pas accéder aux médicaments anti-VIH de deuxième et troisième intention dont ils ont besoin, et les services élémentaires comme l'eau et l'électricité font souvent défaut dans les infrastructures de santé. Nous devons tous faire partie de l'histoire et de la solution pour fournir des soins accessibles et abordables à tous nos frères et sœurs vulnérables. »

Cardinal Peter Turkson, Président du Conseil pontifical Justice et Paix auprès du Saint-Siège

« Les organisations confessionnelles étaient là bien avant le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Elles ont beaucoup à nous apprendre car elles sont en première ligne dans les modèles de prestation de services innovants et alternatifs. »

Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida

« Les organisations confessionnelles ont ouvert la voie dans la réduction des nouvelles infections chez les enfants et sont encore en première ligne pour veiller à ce que tous les enfants vivant avec le VIH bénéficient d'un traitement. »

Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

« La science est allée loin, mais nous ne savons pas encore faire le lien entre chaque individu et les dernières avancées. Le succès sans équité n'est pas un succès. Les organisations confessionnelles peuvent fournir ce lien entre les individus et la science et veiller à ce que les services soient dispensés équitablement à tous. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

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L'ONUSIDA accueille la Première Dame de Côte d'Ivoire au siège de l'ONUSIDA

26 avril 2016

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a accueilli la Première dame de Côte d'Ivoire, Dominique Ouattara, au siège de l'ONUSIDA ce 25 avril. Lors de leur rencontre, ils ont passé en revue les progrès considérables accomplis dans la lutte contre les nouvelles infections à VIH chez les enfants en Côte d'Ivoire. Plus de 80 % des femmes enceintes vivant avec le VIH en Côte d'Ivoire ont accès à un traitement antirétroviral, contre 48 % en 2009, et les nouvelles infections chez les enfants ont baissé de 26 % depuis 2009.

En décembre 2014, M. Sidibé a nommé Mme Ouattara Ambassadeur Spécial de l'ONUSIDA pour l'élimination de la transmission mère-enfant et la promotion du traitement pédiatrique du VIH, en remerciement de son travail humanitaire et de son engagement pour l'amélioration de l'accès au traitement pédiatrique pour les enfants vivant avec le VIH.

À l'occasion de sa venue à l'ONUSIDA, M. Sidibé a félicité la Première dame pour son travail de sensibilisation autour du VIH en Afrique occidentale et centrale. Il a également souligné l'importance de cibler les femmes, les enfants et les adolescents dans les villes, en particulier à Abidjan, la capitale de la Côte d'Ivoire, qui compte plus d'un tiers de toutes les personnes vivant avec le VIH dans le pays.

Mme Ouattara, engagée de longue date dans les causes humanitaires, a remercié l'ONUSIDA et réitéré son engagement en faveur d'un diagnostic et d'un traitement précoces chez les enfants et en faveur de l'éducation et de l'objectif zéro discrimination.

Quotes

« Je vous remercie pour les échanges fructueux que nous avons eus en séance de travail, ainsi que pour tous les conseils avisés que nous avons reçus, pour l’atteinte de notre objectif commun - que l’épidémie soit stoppée et recule en Côte d’Ivoire. »

Première Dame de Cote d’Ivoire, Ambassadeur Spécial de l’ONUSIDA

« La Côte d'Ivoire a réalisé des progrès constants pour réduire la transmission du VIH de la mère à l'enfant démontrant que c'est possible de mettre fin à l’épidémie du sida d'ici 2030 sans oublier l'importance de la volonté politique. »

Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l'ONUSIDA

Feature Story

Une stratégie axée sur les lieux et les populations requise pour étendre la portée des services anti-VIH en Afrique occidentale et centrale

20 avril 2016

Les défis de la riposte au VIH en Afrique occidentale et centrale ont été décrits dans un nouveau rapport de Médecins Sans Frontières (MSF). Intitulé Le prix de l'oubli – Des millions de personnes en Afrique occidentale et centrale restent en marge de la lutte mondiale contre le VIH, ce rapport décrit comment la stigmatisation et la discrimination, le manque de diagnostic et de médicaments et les équipements trop chers ou de mauvaise qualité représentent des obstacles majeurs pour l'accès aux services de dépistage et de traitement du VIH.

Selon les estimations, environ 6,6 millions de personnes vivent avec le VIH en Afrique occidentale et centrale, dont plus de la moitié au Nigéria. Une nouvelle infection à VIH sur cinq dans le monde se produit dans cette région, de même qu'un décès lié au sida sur quatre et près de la moitié des nouvelles infections chez les enfants. Environ 5 millions de personnes vivant avec le VIH en Afrique occidentale et centrale n'ont pas accès aux médicaments contre le VIH qui pourraient leur sauver la vie.

L'ONUSIDA travaille avec les pays de la région pour identifier les lieux et les populations où les services anti-VIH doivent être élargis. Les données provenant de cette région indiquent qu'un grand nombre de personnes touchées par le VIH en Afrique occidentale et centrale vivent dans et autour des grandes zones urbaines et que les populations les plus exposées au risque d'infection à VIH sont les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues injectables.

« Le monde ne pourra pas mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 sans un déploiement intelligent et ciblé des ressources, qui identifie les personnes et les lieux qui ont le plus de besoins », a déclaré le Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA Luiz Loures. « Nous devons atteindre les personnes touchées par le VIH où qu'elles soient et qui qu'elles soient, y compris en Afrique occidentale et centrale ».

L'ONUSIDA aide les pays d'Afrique occidentale et centrale à bâtir les fondations d'une meilleure couverture des services pour répondre aux besoins. L'ONUSIDA travaille également avec les pays sur une stratégie d'accélération pour les cinq prochaines années afin de mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030.

La stratégie Accélérer implique d'atteindre d'ici 2020 l'objectif de traitement 90-90-90, à savoir 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, que 90 % de ces personnes sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement avec une charge virale indétectable. Les autres objectifs de cette stratégie incluent zéro infection chez les enfants et 90 % des hommes et des femmes, surtout les jeunes et les personnes vivant dans des milieux à forte prévalence, ayant accès à des services combinés de prévention du VIH et de santé sexuelle et reproductive.

Pour atteindre ces objectifs, une approche basée sur les droits qui couvre tous ceux qui en ont besoin sera essentielle, en particulier pour surmonter les obstacles de la stigmatisation et de la discrimination qui continuent d'empêcher les personnes d'accéder aux services anti-VIH. La solidarité mondiale et la responsabilité partagée seront également des éléments critiques pour relever les défis particuliers de l'Afrique occidentale et centrale et veiller à ce que personne ne soit laissé de côté.

« Combler les lacunes en matière de traitement en Afrique occidentale et centrale, c'est maintenant ou jamais », a expliqué Mit Philips, Conseiller politique santé chez MSF. « Mais il est irréaliste de penser que cela suffira à rompre le statu quo mortel actuel ».

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Protéger la santé et les droits humains des consommateurs de drogues

20 avril 2016

Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a participé à une table ronde sur la réduction de la demande et les mesures sanitaires lors de la Session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le problème mondial de la drogue qui a eu lieu à New York, aux États-Unis, du 19 au 21 avril.

M. Sidibé a déclaré qu'après 40 années de mesures répressives envers les consommateurs de drogues, il était temps de passer à une approche plus globale basée sur la santé et les droits humains. Il a ajouté que le monde était incapable de protéger la santé et les droits humains des consommateurs de drogues.

Faisant référence à un nouveau rapport de l'ONUSIDA intitulé Pour moins de risque – santé, droits humains et consommateurs de drogues, il a souligné que le monde n'avait pas atteint l'objectif fixé en 2011 par l'Assemblée générale des Nations Unies de réduire la transmission du VIH de 50 % d'ici 2015 chez les consommateurs de drogues injectables.

M. Sidibé a fait remarquer qu'une couverture insuffisante des programmes de réduction des risques et des politiques qui criminalisent et marginalisent les consommateurs de drogues injectables ne permettent pas de faire baisser les nouvelles infections à VIH. Il a souligné qu'une approche plus pragmatique était nécessaire, car il n'y aura jamais de monde sans drogues.

Parmi les autres intervenants de la table ronde se trouvaient Svatopluk Němeček, Ministre de la Santé de République tchèque, Bernt Hoie, Ministre norvégien de la Santé et des Services de soins, K. Shanmugham, Ministre des Affaires intérieures et de la Justice de Singapour, et Lamine Touré, membre de l'organisation non gouvernementale sénégalaise Sopi Jikko.

La plupart des intervenants ont soutenu l'appel de M. Sidibé en faveur d'une plus grande couverture de réduction des risques pour les consommateurs de drogues, même si M. Shanmugham a précisé que les approches d'application des lois avaient fonctionné pour dissuader la consommation de drogues à Singapour. Il s'est dit impressionné par les programmes de réduction des risques proposés par des pays comme la République tchèque et la Norvège, mais a ajouté que cela dépendait beaucoup du contexte culturel.

M. Němeček a expliqué que la République tchèque avait obtenu de meilleurs résultats en matière de santé en dépénalisant la consommation de drogues et en étendant davantage la couverture de réduction des risques et les programmes volontaires de traitement de la dépendance aux drogues.

Quotes

« Nous avons besoin d'une approche centrée sur les personnes, qui rétablisse la dignité des consommateurs de drogues, qui les fasse sortir de l'ombre pour les intégrer dans les services ; une approche qui soit axée sur la santé et les droits de chaque individu, et qui veille à ce que personne ne soit laissé de côté. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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