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Les pays adoptent la Stratégie d’accélération de l’ONUSIDA pour doubler le nombre des personnes sous traitement contre le VIH d’ici à 2020
24 novembre 2015 24 novembre 2015On estime que 15,8 millions de personnes sont désormais sous traitement contre le VIH, soit deux fois plus qu’il y a cinq ans, tandis que les pays adoptent la Stratégie d’accélération à l’aide de données permettant d’affiner la prestation des services de prévention et de traitement du VIH afin d’atteindre les personnes laissées pour compte
GENÈVE, 24 novembre 2015—Avant la Journée mondiale de lutte contre le sida 2015, l’ONUSIDA a publié un nouveau rapport qui montre que les pays sont sur la voie de l’accélération pour mettre fin au sida d’ici à 2030 dans le cadre des objectifs de développement durable. En s’adaptant à un environnement mondial en mutation et en maximisant les innovations, les pays constatent une plus grande efficacité et de meilleurs résultats.
Les avancées de la riposte au VIH au cours des 15 dernières années ont été extraordinaires. En juin 2015, l’ONUSIDA estime que 15,8 millions de personnes avaient accès à la thérapie antirétrovirale, contre 7,5 millions de personnes en 2010 et 2,2 millions de personnes en 2005. À la fin de 2014, l’ONUSIDA estime que les nouvelles infections à VIH avaient chuté de 35% depuis le pic de 2000 et que les décès liés au sida ont diminué de 42% depuis le pic de 2004.
« Tous les cinq ans nous avons plus que doublé le nombre des personnes sous traitement salvateur, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Il nous faut le faire encore une seule fois pour briser l’épidémie de sida et l’empêcher de rebondir. »
Les avantages de la thérapie antirétrovirale qui transforment la vie des gens signifient que les personnes vivant avec le VIH vivent plus longtemps et en meilleure santé, ce qui a contribué à accroître le nombre des personnes vivant avec le VIH dans le monde. À la fin de 2014, l’ONUSIDA estime que 36,9 millions de personnes vivaient avec le VIH. Une fois diagnostiquées, les personnes doivent avoir un accès immédiat à la thérapie antirétrovirale.
Les pays se préparent à doubler le nombre des personnes sous traitement contre le VIH d’ici à 2020. Cette approche d’accélération contribuera à réaliser l’objectif de traitement 90-90-90 de l’ONUSIDA, soit de faire en sorte que 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut VIH, 90% des personnes qui connaissent leur séropositivité au VIH reçoivent un traitement et que 90% des personnes sous traitement aient une charge virale supprimée.
« Aujourd’hui nous avons plus d’options pour la prévention du VIH que jamais. Et avec de meilleures données, nous pouvons devenir de meilleurs intermédiaires, et trouver les bonnes options de prévention pour les bonnes personnes, » a poursuivi M. Sidibé.
Pour mettre fin au sida en tant que menace de santé publique, une méthode accélérée et plus ciblée est nécessaire à l’aide de meilleures données pour cartographier et atteindre les gens dans les endroits où surviennent la plupart des nouvelles infections à VIH. Pour soutenir les pays dans cette approche, l’ONUSIDA a publié un nouveau rapport, Focus on location and population : on the Fast-Track to end AIDS by 2030 [L’accent sur le lieu et la population : sur la voie de l’accélération pour mettre fin au sida d’ici à 2030], qui fournit des exemples de plus de 50 communautés, villes et pays qui utilisent des approches innovantes pour atteindre davantage de personnes à l’aide de services complets de prévention et de traitement du VIH.
Par le biais d’une utilisation judicieuse d’ensembles de données nationales détaillées, les pays sont à même de cibler un niveau plus précis, cartographiant où surviennent les nouvelles infections à VIH et où les gens ont le plus besoin de services. Le rapport montre comment les pays peuvent redistribuer les ressources pour améliorer l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH. Grâce à l’approche d’accélération et à des investissements initiaux, les écarts sont comblés plus rapidement et les ressources sont mieux utilisées et dès 2020 les besoins annuels en ressources commenceront à diminuer.
Le rapport souligne la manière dont des programmes de prévention et de traitement du VIH à fort impact, tels que la prophylaxie préexposition, la circoncision médicale masculine volontaire et les services de santé sexuelle et reproductive, sont mis en œuvre avec succès dans divers lieux et pour différentes populations, notamment les adolescentes et les jeunes femmes et leurs partenaires, les femmes enceintes vivant avec le VIH, les professionnel(le)s du sexe, les personnes transgenres, les hommes gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi que les personnes qui s’injectent des drogues.
Parmi les programmes à fort impact :
- Au Kenya, une cartographie au niveau du pays a contribué à atteindre davantage de professionnelles du sexe à l’aide d’un ensemble complet de services de lutte contre le VIH et de réduire le nombre des nouvelles infections à VIH parmi les professionnelles du sexe. Plus radicale : la réduction de l’incidence des infections sexuellement transmissibles, qui sont passées de 27% parmi les personnes dépistées en 2013, à 3% à peine en 2015.
- Au Botswana, un changement de politique a accru l’accès à l’école secondaire. Il a été démontré que chaque années supplémentaire d’enseignement secondaire réduisait le risque cumulé de contracter le VIH de 8,1 points de pourcentage.
- En République islamique d’Iran en 2002-2003, seule une prison fournissait de la méthadone pour à peine 100 détenus dépendants aux opiacés. En 2009, toutefois, 142 prisons à travers l’ensemble des 30 provinces offraient ce service vital de réduction des risques, atteignant 25 000 détenus.
- Un quart des personnes transgenres d’El Salvador vivent dans la capitale, San Salvador. En 2014, des centres communautaires ont été établis dans les trois plus grandes villes du pays pour fournir un ensemble complet de services de prévention du VIH et de soins de santé adaptés aux besoins spécifiques de cette population hautement marginalisée. Au cours des six premiers mois de 2015, ces services spécialisés avaient atteint un quart de la population transgenre de San Salvador.
Ces programmes innovants utilisent des données nationales et infranationales ainsi que les connaissances locales des populations les plus exposées au risque de VIH pour diriger des services de lutte contre le VIH et autres services adaptés afin d’atteindre les personnes qui sont actuellement laissées pour compte, avec pour résultat un impact plus fort à moindre coût.
- Depuis juillet 2014, l’organisation communautaire Colectivo Amigos contra el SIDA (CAS) fournit des services complets de lutte contre le VIH dans la ville de Guatemala, qui sont promus sur les sites web des réseaux sociaux populaires et les applications pour des sites de rencontres gays. Les services sont ensuite fournis par le biais d’activités de proximité dans les lieux de rencontre populaires, tels que parcs, allées piétonnières, saunas et nightclubs. Ces activités ont accru la portée des services de prévention du VIH de 61% et le nombre des personnes testées a augmenté de 32%. Toutefois, la carte montre que la couverture des services est toujours très faible dans de nombreuses parties de la ville.
- Dans le district de Blantyre au Malawi, des kits pour l’autodiagnostic du VIH ont été fournis à 16 000 résidents. Quelque 76% des résidents ont pratiqué l’autotest et communiqué leurs résultats à un conseiller volontaire en l’espace d’un an.
- En 2012 et 2013, des établissements de santé du Guangxi (Chine) ont commencé à proposer l’instauration immédiate de la thérapie antirétrovirale à la suite d’un diagnostic de VIH. De ce fait, le laps de temps entre le diagnostic de VIH et le lancement du traitement a chuté de 53 jours à cinq jours. La mortalité est également tombée des deux tiers environ, de 27% à 10% au cours de la même période.
- Le Rwanda a intégré des programmes pour prévenir la transmission mère-enfant du VIH dans des services de santé maternelle, néonatale et infantile et en 2014 avait réduit les nouvelles infections à VIH parmi les enfants de 88% comparé à 2009.
Dans le rapport l’ONUSIDA identifie 35 pays sur la voie de l’accélération qui représentent 90% des nouvelles infections à VIH. Le fait de cibler le lieu et la population ainsi que les programmes qui ont le plus fort impact donnera ses fruits d’ici à 2030 : 21 millions de décès liés au sida évités ; 28 millions de nouvelles infections à VIH évitées ; et 5,9 millions de nouvelles infections parmi les enfants évitées.
« Chacun a droit à une vie longue et en bonne santé, » a déclaré M. Sidibé. « Nous devons amener les services de lutte contre le VIH aux personnes qui sont les plus affectées, et faire en sorte que ces services soient fournis au sein d’un environnement sûr, respectueux, dans la dignité et sans discrimination. »
Le rapport montre que les régions dans lesquelles les personnes vivant avec le VIH sont moins nombreuses et où la prévalence du VIH est plus faible sont plus susceptibles d’avoir des attitudes discriminatoires que les régions où les cas de VIH sont plus nombreux. Ce résultat, qui peut sembler contradictoire, s’explique par le fait que l’éducation et la compréhension au sujet du VIH sont généralement meilleures dans les pays où le VIH est plus prévalent et où davantage de personnes reçoivent un traitement. Toutefois, ces attitudes discriminatoires font qu’il est plus difficile pour les gens vivant dans des zones de faible prévalence de se présenter pour demander à bénéficier des services de lutte contre le VIH de crainte de stigmatisation et de représailles.
Grâce à l’adoption de l’approche d’accélération de l’ONUSIDA par le biais d’un leadership et d’investissements solides au sein des communautés, des villes et des pays les plus affectés, l’on pourra mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030 dans le cadre des objectifs de développement durables.
15,8 millions de personnes avaient accès à la thérapie antirétrovirale (juin 2015) 36,9 millions [34,3 millions–41,4 millions] de personnes vivaient avec le VIH dans le monde (fin 2014) 2 millions [1,9 million–2,2 millions] de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH (fin 2014) 1,2 million [980 000–1,6 million] de personnes sont décédées de maladies liées au sida (fin 2014) |
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Accélérer l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant à Djibouti
13 octobre 2015
13 octobre 2015 13 octobre 2015Kadra Mahamoud Haid, Première dame de Djibouti, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, ont participé à un événement organisé pour l'annonce d'une nouvelle accélération dans la campagne du pays en faveur de l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
À cette occasion, le Ministre de la Santé de Djibouti, Kassim Issak Osman, a déclaré que les programmes de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant avaient eu des résultats clairement positifs et qu'ils seront étendus afin de permettre à davantage de femmes enceintes et de jeunes mamans d'y accéder.
Fin 2014, environ une femme enceinte sur cinq vivant avec le VIH à Djibouti avait accès aux médicaments antirétroviraux pour rester en bonne santé et éviter de transmettre le virus à ses enfants.
Quotes
« Tout comme Cuba a été le premier pays en développement à éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant, Djibouti, grâce à tout notre engagement et nos efforts conjoints, peut être le premier pays à montrer la voie dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. »
« Grâce au leadership du Président et à l'engagement de la Première dame, Djibouti est parvenu à étendre la couverture de traitement chez les femmes enceintes vivant avec le VIH, faisant ainsi baisser les nouvelles infections chez les enfants. »
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Les Premières dames d'Afrique s'engagent sur les ODD
28 septembre 2015
28 septembre 2015 28 septembre 2015Lors d'un événement de haut niveau à New York le 28 septembre, l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) ont validé les Objectifs de développement durable (ODD) nouvellement adoptés et promis de redoubler d'efforts pour aider à assurer un avenir sûr et sain pour les femmes, les enfants et les jeunes.
L'événement intitulé S'appuyer sur les OMD pour investir dans l'agenda pour le développement après 2015 a eu lieu lors de la 70e session de l'Assemblée générale des Nations Unies et était présidé par Gertrude Mutharika, Première dame du Malawi et Vice-présidente de l'OPDAS. Les Premières dames de tout le continent étaient présentes, aux côtés de responsables d'agences de l'ONU et d'importants bailleurs de fonds internationaux, afin d'examiner comment les ODD permettront de « finir le travail » des Objectifs du Millénaire pour le développement. Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama, et Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, ont également assisté à la réunion en tant qu'invitées spéciales.
Les participants ont été rejoints par des représentants de l'initiative Fashion 4 Development (F4D), dont le but est d'utiliser l'influence du monde de la mode pour créer un changement social positif. F4D a coorganisé la réunion avec l'OPDAS, avec le soutien de l'ONUSIDA, du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), de la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF) et du Fonds mondial.
L'OPDAS a évoqué son propre rôle dans l'accomplissement des ODD, reliant son plan stratégique pour 2014-2018 aux efforts mondiaux pour atteindre les nouveaux objectifs. Elle a également profité de l'occasion pour mieux se faire connaître lors de ce rassemblement mondial, dans le but de développer de nouveaux partenariats et plates-formes à travers lesquels communiquer sur ses messages, ses programmes et ses activités.
Après les présentations d'introduction, notamment par Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, les participants se sont divisés en deux groupes de discussion pour travailler d'une part sur le traitement et la prévention du VIH chez les jeunes et d'autre part sur l'investissement dans la santé des femmes et des adolescents dans le cadre pour le développement après 2015.
Les Premières dames ont réaffirmé leur engagement pour l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et la survie des mères en défendant la fin du mariage précoce et de la grossesse chez les adolescentes, en améliorant l'accès aux services anti-VIH et en veillant à ce que tous les enfants diagnostiqués séropositifs au VIH reçoivent un traitement.
Les membres de l'OPDAS se sont également engagées à mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les jeunes femmes et les adolescentes et à œuvrer pour que le sida ne soit plus la cause principale de décès chez les adolescents. Ces engagements devraient être les principaux domaines d'action prioritaire pour 2015 et 2016 pour les États membres de l'OPDAS et leurs partenaires.
Quotes
« Je salue l'important leadership des Premières dames d'Afrique dans le travail sur des problèmes qui semblaient impossibles à résoudre. Vous avez montré qu'ensemble, nous pouvons et nous allons mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique. Nous avons atteint l'OMD 6 et nous sommes prêts aujourd'hui à poursuivre sur les ODD ensemble, sans laisser personne de côté ! »
« Ensemble, en tant que Premières dames d'Afrique, en travaillant avec nos partenaires et les pays, nous parviendrons à une génération sans sida. Nous devons accélérer pour atteindre les objectifs 90-90-90 de l'ONUSIDA et veiller à ce que chaque enfant, chaque femme, tout le monde, reçoive le traitement anti-VIH, les soins et l'appui dont il a besoin. »
« Je remercie nos partenaires de rester dans la course pour lutter contre une épidémie de sida qui semblait insurmontable. Nous sommes parvenus à une baisse spectaculaire des nouvelles infections, mais nous devons maintenant intégrer le travail sur le sida dans les soins universels. »
« Je remercie les Premières dames d'Afrique de ne pas abandonner la bataille contre le sida. Nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers avec les avancées actuelles en matière de développement. Avec le partenariat de l'ONUSIDA et d'autres, ainsi que l'implication des dirigeants et des parents, nous pouvons parvenir à une génération sans sida en Ouganda et partout ailleurs. »
« Que l'Organisation des Premières dames d'Afrique nous guide pour créer un mouvement mondial de Premières dames sur toute la planète, pour travailler ensemble avec nos pays et nos partenaires pour mettre fin au sida comme menace de santé publique. Je m'engage à défendre cette idée en Amérique : ensemble comme organisation mondiale nous serons plus fortes ! »
« Les Premières dames d'Afrique ont mis leur pouvoir au service de la lutte contre le sida et de la promotion de la santé des femmes et des enfants, avec des résultats remarquables. Ce moment est une opportunité considérable à saisir. La mise en avant de l'égalité des sexes et de l'autonomisation des femmes et des filles a trouvé un écho dans tous les événements du sommet pour l'adoption de l'agenda post-2015 comme un élément critique de progrès dans tous les autres domaines des ODD. Il existe un élan unanime pour faire avancer cet agenda et nous sommes engagés à travailler en partenariat avec l'OPDAS pour mettre fin à l'épidémie de sida et créer un monde durable et pacifique. »
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Lancement de la nouvelle Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l'enfant et de l'adolescent
27 septembre 2015
27 septembre 2015 27 septembre 2015Si l'on veut atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) nouvellement adoptés, les besoins des femmes, des enfants et des adolescents doivent se trouver au cœur de l'agenda pour le développement, a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon lors du lancement d'une initiative ambitieuse à l'occasion de la 70e session de l'Assemblée générale des Nations Unies.
La Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l'enfant et de l'adolescent actualisée vise à veiller à ce que l'engagement des ODD à accélérer les progrès dans la baisse de la mortalité néonatale, infantile et maternelle devienne une réalité pour les femmes, les enfants et les jeunes dans le monde entier.
Lancée le 26 septembre dans le cadre du Sommet des Nations Unies sur le développement durable, cette initiative s'appuie sur la Stratégie mondiale pour la santé de la femme et de l'enfant, pilotée par le Secrétaire général en 2010 et qui a donné naissance au mouvement mondial Every Woman Every Child. Ce mouvement a galvanisé l'engagement politique, les partenariats multipartites et les actions qui ont conduit à des avancées significatives dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile. Néanmoins, Ban Ki-moon a rappelé aux participants que ces efforts devaient maintenant passer à la vitesse supérieure.
Afin de garantir la disponibilité des ressources nécessaires, la majeure partie des deux heures de cet événement de haut niveau a été consacrée à l'annonce des engagements stratégiques clés de dirigeants internationaux, d'organisations multilatérales, de PDG du secteur privé et d'autres partenaires.
Les jeunes ont également joué un rôle essentiel, prenant la parole pour expliquer aux participants leurs souhaits et leurs besoins pour les 15 prochaines années et ce qu'ils s'engageaient à faire pour améliorer la santé de leur génération. Des jeunes représentant le PACT, une coalition d'organisations de jeunesse soutenue par l'ONUSIDA, ainsi que Restless Development et Y-PEER, ont partagé des engagements vis-à-vis de la nouvelle Stratégie mondiale pour mettre un terme à tous les décès évitables de mères, d'enfants et d'adolescents et à l'épidémie de sida d'ici 2030.
Présentée par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé, Ishita Chaudhry a évoqué l'importance de l'engagement des gouvernements envers les adolescents et du soutien aux jeunes pour qu'ils soient les agents du changement, afin de contribuer à la survie des mères, des enfants et des adolescents du monde entier pour qu'ils puissent vivre une vie en bonne santé.
Quotes
« La Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l'enfant et de l'adolescent, que je suis fier de présenter aujourd'hui, va permettre de bâtir des sociétés résilientes et en bonne santé. Nous avons montré que nos partenariats peuvent donner des résultats concrets. Moi-même, comme la totalité du système des Nations Unies, je continuerai de me consacrer à sauver et améliorer les vies des plus vulnérables d'entre nous. »
« Dans le cadre d'ACT!2015, nous nous engageons avec les gouvernements pour viser une riposte éclairée par des faits probants et guidée par des données qui soit en phase avec la réalité de la vie des jeunes et permette d'obtenir de meilleurs résultats en matière de santé. »
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La Thaïlande ouvre la voie pour que tous les enfants naissent sans le VIH dans la région Asie-Pacifique
22 septembre 2015
22 septembre 2015 22 septembre 2015« À l'âge de 30 ans, j'ai eu la surprise d'apprendre que j'étais enceinte », raconte Prem Paika, qui vit à Chiang Mai, en Thaïlande. « Mon partenaire, avec qui je vivais alors depuis huit ans, pensait qu'il était stérile, donc nous n'utilisions pas de moyen de contraception ».
Mme Paika s'est également inquiétée parce qu'elle et son partenaire avaient été diagnostiqués séropositifs au VIH cinq ans plus tôt. Elle prenait des médicaments antirétroviraux depuis quelques années et a donc demandé conseil au médecin qui suivait son traitement anti-VIH à l'hôpital public.
« J'étais très inquiète du risque que mon bébé ait le VIH, mais mon médecin m'a rassurée en me disant que les médicaments antirétroviraux allaient protéger mon bébé », explique Mme Paika.
Sans traitement, les femmes vivant avec le VIH présentent un risque allant de 15 à 45 % de transmettre le virus à leur enfant pendant la grossesse, l'accouchement, à la naissance ou lors de l'allaitement. Toutefois, ce risque chute en dessous de 5 % si la mère et l'enfant reçoivent des médicaments antirétroviraux aux différents moments où l'infection peut se produire.
La Thaïlande a fait de l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants une priorité et n'a cessé d'adapter son programme de prévention de la transmission de la mère à l'enfant en fonction des dernières avancées scientifiques. Le pays suit actuellement les lignes directrices de l'Organisation mondiale de la Santé pour fournir un traitement antirétroviral à vie à toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH. Le Ministère de la Santé publique a mis en place des mesures dans ses hôpitaux pour veiller à ce que les mères vivant avec le VIH aient accès aux services essentiels.
« Nous avons imaginé dans les hôpitaux un système dans lequel la confidentialité est garantie pour la mère. Le personnel de santé a été formé pour bien communiquer avec les patients », explique Danai Teewanda, Directeur du Bureau de la Promotion de la Santé auprès du Ministère de la Santé publique en Thaïlande.
Mme Paika a trouvé que son médecin traitant l'aidait beaucoup et a apprécié le soutien psychologique que lui a apporté l'hôpital tout au long de sa grossesse et jusqu'au premier anniversaire de son enfant. Elle a également pu accéder à son traitement anti-VIH et aux bilans prénataux dans le même hôpital, de sorte qu'elle n'a pas eu besoin d'aller d'un bout de la ville à l'autre pour voir différents spécialistes.
Toutefois, malgré les efforts des autorités thaïlandaises de santé pour créer un environnement favorable, la stigmatisation demeure un problème chez les personnels travaillant dans d'autres domaines de la santé. Mme Paika a estimé que le gynécologue de l'hôpital ne l'avait pas bien traitée et était mal informé.
« Lors de mon premier examen prénatal, le gynécologue m'a encouragé à avorter. Il ne m'a pas laissé voir l'échographie car il disait que de toute façon ça n'avait pas de sens. Il m'a dit que mon bébé n'avait que 2 % de chance de naître sans le VIH ».
Mme Paika s'est alors adressée au médecin qui la suit pour son traitement anti-VIH pour être réconfortée et son partenaire s'est plaint auprès de la direction de l'hôpital. Après ça, elle a trouvé que le gynécologue la traitait mieux. Puis le grand jour est arrivé et elle a donné naissance à une petite fille.
« Ils lui ont donné une prophylaxie antirétrovirale et elle a subi un test à l'âge d'un mois, puis tous les six mois. Elle a été séronégative au VIH à chaque fois. Je suis si heureuse qu'elle n'ait pas le VIH », raconte Mme Paika.
Grâce à ses efforts, la Thaïlande a enregistré des progrès remarquables dans l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants. En 2014, les données du programme national ont montré que près de 95 % des femmes enceintes séropositives au VIH avaient reçu des médicaments antirétroviraux afin de réduire le risque de transmission du VIH et que près de 98 % de leurs bébés étaient nés sans le VIH.
Le pays espère réduire encore davantage les nouvelles infections à VIH chez les enfants. « Il reste quelques points faibles, notamment le dépistage précoce. Nous encourageons les femmes à s'adresser aux services de soins prénataux dans les 12 premières semaines de leur grossesse », déclare M. Danai.
Depuis 2013, la Thaïlande fournit des services prénataux gratuits aux femmes enceintes dans tous les établissements de santé, dispense des conseils sur le VIH, propose le dépistage aux couples et fournit des médicaments antirétroviraux aux nourrissons le plus tôt possible après la naissance. Le pays espère pouvoir éliminer presque en totalité les nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2016.
Les hautes autorités gouvernementales de santé de la Thaïlande étaient présentes parmi les représentants de 20 pays qui ont assisté à la dixième rencontre du Groupe de travail régional des Nations Unies sur l'élimination de la transmission du VIH et de la syphilis de la mère à l'enfant en Asie-Pacifique, réuni à Pékin, en Chine, du 15 au 17 septembre. Les participants ont examiné les réussites régionales, mais aussi les obstacles dans l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants.
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Les visages d'une génération sans sida en Afrique australe et orientale
14 août 2015
14 août 2015 14 août 2015Un nouveau livre relatant les belles histoires de 12 mères vivant avec le VIH et de leurs enfants nés sans le virus a été présenté lors d'un événement communautaire près de Polokwane, dans la province de Limpopo en Afrique du Sud, à l'occasion de la Journée nationale des femmes (9 août). Ce livre intitulé Faces of an AIDS Free Generation in eastern and southern Africa (Les visages d'une génération sans sida en Afrique australe et orientale) vise à favoriser et étendre le recours aux services de prévention de la transmission de la mère à l'enfant (PTME) pour aider à empêcher la transmission du VIH aux enfants lors de la grossesse et durant les premières années de maternité.
Ces dernières années, l'expansion rapide des services de PTME dans la région a produit des résultats significatifs. Fin 2014, on estimait à 88 % le taux de femmes enceintes vivant avec le VIH en Afrique australe et orientale qui avaient accès aux services pour éviter la transmission du virus à leurs enfants. Ainsi, on a enregistré une baisse de 60 % du nombre d'infections à VIH chez les enfants entre 2009 et 2014, dont le nombre est passé de 230 000 à 93 000.
Malgré ces progrès, il y a encore du travail à accomplir pour atteindre les objectifs du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. De hauts niveaux d'inégalité des sexes, y compris les violences sexistes et la stigmatisation, continuent de rendre difficile l'accès de nombreuses femmes aux services de santé sexuelle et reproductive.
Ce livre met en avant la nécessité urgente d'étendre davantage les services de PTME pour sécuriser la grossesse et l'allaitement chez les femmes vivant avec le VIH, car plus de 90 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants se produisent lorsque les femmes sont mal entourées pendant leur grossesse et les premières années de leur maternité.
Il souligne également le besoin d'un élargissement rapide des dépistages et des traitements pédiatriques pour éviter les décès dus au sida chez les enfants. Sans connaître l'état sérologique d'un enfant vis-à-vis du VIH, il est impossible de lui administrer un traitement vital. En 2014, seulement 38 % des enfants vivant avec le VIH en Afrique australe et orientale ont eu accès aux médicaments antirétroviraux. Sans traitement, la moitié des enfants nés avec le VIH meurent avant l'âge de 2 ans, et la majorité avant l'âge de 5 ans.
Faces of an AIDS Free Generation in eastern and southern Africa a été publié avec le soutien de la Swedish International Development Cooperation (Sida) et de la Norwegian Agency for Development Cooperation (Norad).
Quotes
« Nous espérons initier un mouvement qui vise à réengager notre continent en faveur du recul de l'épidémie de VIH chez nos femmes et nos filles. Favoriser l'émancipation des femmes est essentiel pour mettre fin à l'épidémie de sida, et je me sens encouragée et inspirée par l'énergie, la solidarité, le courage et la conviction que nous avons constatés ici à Polokwane. »
« En lançant ce livre à Polokwane, l'ONUSIDA montre que le leadership au niveau communautaire est fondamental pour mettre fin à l'épidémie de sida. »
« Pas un jour ne passe sans que je ne motive quelqu'un. J'ai décidé de consacrer ma vie à rester positive et à utiliser mon expérience pour motiver les autres. Je veux vous poser une question, à vous tous : quel héritage laisserez-vous quand vous ne serez plus là ? »
Multimédia
Enfants et accès au traitement (en anglais)
Prévention de la mère à l'enfant (en anglais)
Les communautés jouent un rôle clé dans la prévention du sida (en anglais)
À la rencontre d'Evelyn, une femme vivant avec le VIH qui a transformé sa vie (en anglais)
Success stories across eastern and southern Africa (en anglais)
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Des personnalités scientifiques mondiales examinent les stratégies pour atteindre l'objectif 90-90-90
22 juillet 2015
22 juillet 2015 22 juillet 2015D'éminents chercheurs sur le VIH décrivant les résultats de plusieurs essais cliniques menés en Afrique subsaharienne ont déclaré que les modèles de prestation de services innovants permettaient d'obtenir des résultats dans la cascade du traitement du VIH qui approchent ou dépassent l'objectif 90–90–90.
Les résultats de ces études ont été présentés lors d'une journée de séminaire organisée par le British Columbia Centre for Excellence in HIV/AIDS et le Département Sida de l'Université de Colombie-Britannique, à la veille de l'ouverture de la 8e Conférence de la Société internationale du sida sur la pathogénèse, le traitement et la prévention du VIH à Vancouver, au Canada. Ces études sont en cours de réalisation dans plusieurs pays d'Afrique subsaharienne très touchés par le virus, à savoir Botswana, Kenya, Malawi, Afrique du Sud, Swaziland, Ouganda et Zambie.
« Ces résultats d'essais cliniques exceptionnels montrent une nouvelle fois à quel point l'innovation fait progresser la riposte au sida », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Les résultats démontrent que l'objectif 90-90-90 est bien plus qu'un rêve. Il est parfaitement réalisable ».
Diane Havlir, de l'Université de Californie à San Francisco, a présenté les résultats provisoires de l'essai SEARCH (Sustainable East Africa Research for Community Health), mené auprès de plus de 30 communautés rurales du Kenya et de l'Ouganda. Impliquant plus de 334 000 participants, l'essai SEARCH évalue un programme à plusieurs composantes, notamment l'usage de campagnes de dépistage de plusieurs maladies centrées sur les communautés, visant à proposer le dépistage du VIH et à mettre en relation les individus testés séropositifs au VIH avec le lancement immédiat d'un traitement antirétroviral.
Au niveau d'une population, le programme SEARCH a permis d'atteindre un taux de connaissance de l'état sérologique vis-à-vis du VIH de 90 %. Parmi les participants vivant avec le VIH, plus de 90 % des Ougandais et 83 % des Kenyans bénéficient actuellement d'un traitement antirétroviral. Au bout de 24 semaines, 92 % des participants à l'essai qui avaient entamé un traitement antirétroviral présentaient une suppression de la charge virale.
Des résultats tout aussi encourageants, bien que préliminaires, ont été présentés par l'essai PopART mené par Richard Hayes de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Auprès de 21 communautés, l'essai évalue un ensemble combiné de prévention du VIH incluant des campagnes répétées de dépistage du VIH à l'échelle communautaire et un lancement immédiat du traitement antirétroviral pour toutes les personnes diagnostiquées séropositives au VIH. Parmi plus de 115 000 membres des communautés visés dans l'essai, 90 % de tous les hommes vivant avec le VIH et 92 % de toutes les femmes vivant avec le VIH étaient au courant de leur état sérologique à la suite du programme PopART. Chez les personnes diagnostiquées séropositives au VIH, 62 % des hommes et 65 % des femmes ont été mis sous traitement antirétroviral, soulignant la nécessité de renforcer davantage la mise en relation avec les soins pour les personnes vivant avec le VIH. Les données sur les taux de suppression de la charge virale chez les participants au programme PopART seront disponibles l'an prochain.
Max Essex, de la School of Public Health de l'Université de Harvard, a présenté des conclusions de base pour le Protocole de prévention combiné mené au Botswana. M. Essex et ses collègues ont constaté que 79 % de toutes les personnes vivant avec le VIH au Botswana connaissaient leur état sérologique vis-à-vis du VIH mi-2015, que 86 % des personnes diagnostiquées séropositives au VIH recevaient un traitement antirétroviral et que 96 % des personnes sous traitement antirétroviral avaient vu leur charge virale disparaître.
Des résultats tout aussi impressionnants ont été obtenus par le programme de Médecins Sans Frontières (MSF) dans le district de Chiradzulu au Malawi, selon David Maman de MSF. À Chiradzulu, 77 % de toutes les personnes vivant avec le VIH connaissent désormais leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 84 % des personnes diagnostiquées séropositives au VIH reçoivent un traitement antirétroviral et 91 % des personnes sous traitement antirétroviral ont vu leur charge virale disparaître.
François Dabis, de l'Institut de Santé publique de Bordeaux, a décrit les résultats préliminaires d'un autre essai mené dans le district de Hlabisa, au KwaZulu-Natal, en Afrique du Sud, sur une initiative dépistage/traitement composée de campagnes de dépistage sur six mois au niveau communautaire et de la mise en place de sites de traitement antirétroviral dans toutes les communautés concernées par l'étude. Chez les plus de 26 000 membres des communautés étudiées, 85 % connaissent désormais leur état sérologique vis-à-vis du VIH. Parmi les personnes diagnostiquées séropositives au VIH touchées par le programme, 86 % bénéficient d'un traitement antirétroviral. Les résultats de l'étude indiquent que la mise en relation avec les soins reste insuffisante et demeure un point de focalisation important pour les futurs travaux et l'innovation.
Plusieurs thèmes majeurs sont ressortis de ces conclusions. Les chercheurs ont mis l'accent sur l'importance et la valeur de l'engagement et de la collaboration des communautés locales dans le développement d'approches programmatiques qui correspondent aux besoins et aux conditions locaux. La plupart des études ont aussi adopté des approches pluridisciplinaires en matière de développement, de suivi et d'évaluation des programmes, impliquant des experts en sciences sociales, des économistes et des représentants des communautés, de même que des médecins et des biostatisticiens.
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Feature Story
L'aventure de la maternité
11 mai 2015
11 mai 2015 11 mai 2015Cette année, pour célébrer la Fête des Mères, l'UNICEF et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial) ont publié une nouvelle vidéo et lancé un site web spécial montrant des mères séropositives au VIH.
En 2013 et 2014, l'UNICEF et le Fonds mondial ont demandé à six femmes d'Afrique du Sud et du Malawi de partager leurs réflexions, leurs espoirs et leurs craintes tout au long de leur grossesse et de leur accouchement, puis pendant les mois qui ont suivi la naissance de leur enfant.
A Journey of Motherhood (L'aventure de la maternité) met en avant les défis particuliers auxquels sont confrontées les mères séropositives au VIH pour donner naissance à des enfants séronégatifs au VIH et rester elles-mêmes en bonne santé. Cette initiative souligne également les progrès réalisés dans la fourniture de médicaments anti-VIH pour la prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants dans le monde entier.
Chaque année, environ 1,5 million de femmes vivant avec le VIH donnent la vie. Sans intervention médicale, le risque de transmettre le virus à leur bébé pendant la grossesse, lors de l'accouchement et pendant la période d'allaitement peut s'élever jusqu'à 45 %. Or aujourd'hui, une seule pilule par jour permet de prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant et réduit ce risque à 5 % et moins.
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Collecte de fonds lors du semi-marathon de la Première dame à l'occasion de la Journée internationale de la Femme
08 mars 2015
08 mars 2015 08 mars 2015Plus de 15 000 Kenyans, dont la Première dame Margaret Kenyatta, ont participé au deuxième semi-marathon annuel de la Première dame organisé à l'occasion de la Journée internationale de la Femme le 8 mars, permettant ainsi de récolter plus de 4 millions de dollars.
Cet argent sera reversé à la campagne Beyond Zero, qui vise à améliorer la santé maternelle et infantile au Kenya. Depuis son lancement en janvier 2014, Beyond Zero a eu une influence significative en fournissant des cliniques mobiles entièrement équipées qui rapprochent les services essentiels des communautés vulnérables, en particulier les habitants des bidonvilles.
Ces dernières années, le Kenya a réalisé des progrès notables dans l'amélioration de la santé des mères et des enfants. Les nouvelles infections à VIH chez les enfants sont passées de 21 000 en 2009 à 13 000 en 2013. On estime à 63 % le taux de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont eu accès aux services de traitement visant à prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant en 2013, mais seulement 31 % des enfants vivant avec le VIH ont eu accès à un traitement antirétroviral la même année.
Quotes
« Aujourd'hui, c'est la Journée internationale de la Femme. Des milliers de manifestations sont organisées à travers le monde pour célébrer les accomplissements des femmes et il est tout à fait normal que nous marquions cette journée à notre manière en courant pour collecter des ressources destinées à sauver la vie des enfants et des femmes au Kenya. »
« Comme je me le suis promis à moi-même et à mes compatriotes kenyans, je me suis joint à la Première dame pour cette course de 21 km afin de contribuer à la promotion de la campagne Beyond Zero et aider les femmes et les enfants de mon pays. »