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#Teenergizer2020
13 septembre 2017
13 septembre 2017 13 septembre 2017Des jeunes et des adolescents âgés de 16 à 19 ans de plusieurs pays d’Europe de l’Est et d’Asie centrale se sont retrouvés du 26 au 29 août à Aghveran, en Arménie, pour la première réunion de planification stratégique de Teenergizer. Ils ont évoqué les problèmes rencontrés par les adolescents vivant avec le VIH dans leurs pays respectifs, partagé les résultats du projet #questHIVtest et élaboré le plan stratégique #Teenergizer2020.
Teenergizer est un mouvement unique en son genre de 80 adolescents nés de mères vivant avec le VIH et de bénévoles séronégatifs au VIH originaires de Géorgie, de Russie et d’Ukraine. Ils sont réunis autour d’un ensemble de valeurs communes, notamment la promotion de l’engagement, de la tolérance et des droits de l’homme.
Les questions abordées dans le plan stratégique incluent la défense de la santé et des droits sexuels et reproductifs des adolescents, la promotion des informations adaptées à l’âge sur la prévention pour les adolescents et l’engagement actif des adolescents vivant avec le VIH dans la riposte au VIH.
Dans le cadre du projet #questHIVtest, les équipes de Tbilissi en Géorgie, de Kiev et Poltava en Ukraine et de Kazan et Saint-Pétersbourg en Russie ont fait campagne en faveur d’un dépistage du VIH simplifié, sûr et adapté aux jeunes chez les adolescents.
Les jeunes gens ont visité des sites de dépistage du VIH et décrit les obstacles au dépistage auxquels ils sont confrontés. Sur la base de ces informations, ils ont dressé une carte répertoriant 63 lieux de dépistage du VIH, accompagnés de critiques personnelles sur l’expérience de dépistage du virus, ainsi que les lieux sympathiques situés à proximité où les jeunes peuvent se retrouver.
Max Saani, de Tbilissi, raconte : « c’est extrêmement utile pour les adolescents d’avoir une carte sur laquelle ils peuvent trouver des lieux de dépistage adaptés où ils peuvent bénéficier d’une aide et d’un soutien adéquats ». « Cette carte est très originale, avec l’indication de lieux pour les adolescents qui n’apparaissent même pas sur Google Maps », ajoute Yana Valchuk, de Kiev.
Entre autres problèmes et obstacles rencontrés par les adolescents lors du projet #questHIVtest, on peut citer le manque d’informations sur le VIH, la stigmatisation autour du dépistage du VIH et des échanges sur le VIH avec ses amis, le coût élevé des tests de dépistage du VIH et le consentement parental. L’absence de tests de dépistage du VIH anonymes pour les jeunes et la pénurie de médecins, de travailleurs sociaux et de psychologues formés pour soutenir les adolescents vivant avec le VIH figurent également parmi les obstacles évoqués.
Timur Khayarov, de Kazan, explique que les raisons pour lesquelles de nombreux adolescents russes ont peur de faire un test de dépistage du VIH incluent la limite d’âge (14 ans pour un test avec le consentement des parents, 16 ans pour un test sans ce consentement) et le fait que les résultats des tests concernant des mineurs doivent être communiqués à leurs parents. « Quand on m’a refusé un test de dépistage du VIH anonyme en raison de mon âge, j’ai montré au personnel une copie de la loi. Le projet #questHIVtest m’a permis de défendre mon droit aux services », raconte-t-il.
Le projet #questHIVtest a été entrepris avec l’appui de l’ONUSIDA et de la Fondation Viiv Healthcare.
« Je suis convaincu que le futur est entre les mains des adolescents : ce sont eux qui changeront le monde pour en construire un nouveau. D’ici à 2020, Teenergizer se sera rapproché de quelques pas du monde que nous voulons », déclare Armen Agadjanov, un activiste de la lutte contre le VIH originaire d’Erevan, en Arménie.
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#STOPHIVAIDS en Russie
26 mai 2017
26 mai 2017 26 mai 2017Une troisième semaine #STOPHIVAIDS a été organisée en Russie. Étudiants, personnel médical, artistes, athlètes, responsables religieux et jeunes se sont réunis pour une campagne d’une semaine du 15 au 21 mai afin de promouvoir le dépistage gratuit du VIH et de participer à des flashmobs, des séances de formation et des compétitions sportives dans tout le pays dans le but de sensibiliser au VIH.
Des informations sur le VIH ont été relayées par des célébrités nationales sur les chaînes de télévision nationales et locales, tandis que les réseaux sociaux et les entreprises du secteur privé ont distribué des documents de campagne.
La campagne #STOPHIVAIDS s’inscrit dans le cadre de la stratégie et du plan de mise en œuvre sur le VIH du gouvernement russe dans le pays jusqu’à 2020 et au-delà. Elle a été initiée par Svetlana Medvedeva, épouse du Premier ministre russe et Présidente de la Fondation pour les initiatives sociales et culturelles. La campagne a été organisée avec le soutien actif des Ministères de la Santé, de l’Éducation et de la Communication, de l’Agence russe pour la protection des consommateurs, Rospotrebnadzor, et de l’Agence russe pour la jeunesse, Rosmolodezh, entre autres.
Quotes
« Je suis convaincue que grâce aux efforts conjoints de l’État et de la société, nous atteindrons l’objectif de stopper la propagation de l’infection à VIH dans notre pays. »
« En 2016, la couverture du dépistage et celle du traitement du VIH chez les personnes vivant avec le VIH se sont accrues. Nous sommes en passe d’atteindre les 90 % de personnes vivant avec le VIH sous traitement et nous avançons vers cet objectif. »
« Cette campagne qui vient à point nommé exige que tous les acteurs de la société russe, gouvernement, régions, société civile et partenaires internationaux, s’unissent pour traduire la nouvelle stratégie sur le VIH en résultats. L’ONUSIDA est fier de soutenir une telle campagne durable qui fait de la fin du sida une priorité absolue. »
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Les marathoniens réunis pour la Veillée aux chandelles internationale contre le sida à Kazan, en Russie
16 mai 2016
16 mai 2016 16 mai 2016Le marathon de Kazan, organisé autour de la Veillée aux chandelles internationale contre le sida, a eu lieu le 15 mai au Tatarstan, en Russie. Avec pour mot d'ordre « Faites-vous dépister ! », plus de 9 000 personnes ont eu la possibilité de tester leur endurance et de connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH.
Avec le soutien du gouvernement du Tatarstan, du Centre républicain de lutte contre le sida et de l'organisation non gouvernementale New Century, les coureurs ont pu accéder à leur guise à un dépistage rapide du VIH sur le site du marathon.
Pour la première fois en Russie, un événement sportif de grande envergure était ainsi consacré au VIH. Le Président du Tatarstan, Rustam Minnikhanov, s'est également soumis à un dépistage du VIH en appelant tous les participants au marathon à suivre son exemple. Guennady Onishchenko, Conseiller du Premier ministre russe, Anna Popova, Chef de l'Agence de santé publique russe Rospotrebnadzor, Sergueï Kraevoi, Vice-ministre de la Santé, et Sergueï Pospelov, Chef de l'Agence pour la jeunesse Rosmolodezh, sont venus spécialement de Moscou à Kazan pour soutenir l'événement.
Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, a couru 3 kilomètres du parcours en compagnie d'autres participants, dont plus d'une cinquantaine de personnes vivant avec le VIH.
Quotes
« Aujourd'hui, nous nous souvenons de ceux qui nous ont quittés à cause de maladies liées au sida. À ce jour, plus d'un million de personnes en Russie ont été diagnostiquées séropositives au VIH. Ensemble, nous devons veiller à ce qu'elles puissent vivre une vie normale. »
« Je remercie le Président du Tatarstan pour son soutien qui a permis de faire du marathon de Kazan un événement annuel. Comme pour un marathon, nous ne pourrons pas en finir avec le sida en une seule étape : nous avons une longue route à parcourir, mais nous y arriverons en courant ensemble. »
« Le VIH n'est plus une sentence de mort. De nos jours, les personnes vivant avec le VIH peuvent vivre une vie épanouie en bonne santé si le VIH est dépisté de manière précoce. Mais la première étape consiste à se faire dépister et à connaître son statut vis-à-vis du VIH. »
« Le marathon de Kazan est la preuve vivante que si les personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, accèdent à un traitement anti-VIH de qualité et prennent soin de leur santé, elles peuvent franchir toutes les étapes dans la vie comme dans le sport. »
« Le marathon de Kazan est l'exemple parfait du pouvoir du partenariat entre le gouvernement, les entreprises, les organisations non gouvernementales, la communauté sportive et les personnes vivant avec le VIH au Tatarstan. »
« Le Tatarstan a toujours été en pointe parmi les régions russes et se trouve en première ligne dans la riposte au VIH. Le marathon va servir à amorcer l'accélération de la riposte pour mettre fin au sida dans la ville de Kazan. »
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La cinquième Conférence sur le sida en Europe de l'Est et en Asie centrale se conclut par un appel à accélérer la riposte au sida dans la région
08 avril 2016
08 avril 2016 08 avril 2016La cinquième Conférence sur le sida en Europe de l'Est et en Asie centrale s'est tenue à Moscou, en Russie, du 23 au 25 mars, et s'est conclue par un appel aux gouvernements, aux organisations internationales, aux milieux économiques et aux organisations religieuses et de la société civile à accélérer la riposte au sida dans la région.
Dans son discours de clôture, le Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA Luiz Loures a lancé un appel fort en faveur de services de prévention et de traitement du VIH qui s'appuient sur des faits probants, afin de combler les lacunes dans l'accès à la couverture pour les populations les plus exposées.
La déclaration finale de la conférence, débattue par les participants et les co-présidents des trois thématiques de la conférence (médecine et science, coopération internationale et société civile), inclut des références spécifiques à la nécessité de programmes de prévention du VIH qui s'appuient sur des faits probants, y compris des programmes de réduction des risques, l'augmentation des financements nationaux et un soutien renforcé aux organisations de la société civile. Elle appelle également les gouvernements d'Europe de l'Est et d'Asie centrale à réaffirmer leur engagement sur l'objectif de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable à l'occasion de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui aura lieu du 8 au 10 juin à New York, aux États-Unis.
Trois tables rondes ont été organisées, durant lesquelles des intervenants du Belarus, du Brésil, du Kazakhstan et de Russie, ainsi que Ndaba et Kweku Mandela, ont dialogué en public sur des questions clés autour du VIH, notamment le VIH et le sport, le VIH et les médias de masse et les défis des campagnes publiques d'information actuelles sur le VIH.
La conférence a réuni 2 500 participants venus de 79 pays et donné lieu à plus de 350 présentations en séance plénière et parallèles. La déclaration finale de la conférence inclut la proposition du gouvernement de la Fédération de Russie d'organiser la sixième Conférence sur le sida en Europe de l'Est et en Asie centrale à Moscou en 2018.
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L'ONUSIDA et le Comité olympique russe unissent leurs forces pour la sensibilisation au VIH
24 mars 2016
24 mars 2016 24 mars 2016Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Alexander Zhukov, Président du Comité olympique russe et Premier Vice-président de la Douma, ont signé un accord le 23 mars en vue d'unir leurs forces pour accélérer l'action en faveur de l'objectif mondial de fin de l'épidémie de sida. Le protocole d'accord a été signé en marge de la cinquième Conférence sur le sida en Europe de l'Est et en Asie centrale, organisée à Moscou, en Russie.
Ce protocole d'accord engage l'ONUSIDA et le Comité olympique russe à travailler ensemble pour sensibiliser au problème du VIH parmi les athlètes et les fans de sport, promouvoir l'accès au traitement anti-VIH et réduire l'impact sanitaire, social et économique de l'épidémie de sida. Le programme impliquera également de lutter contre la stigmatisation et la discrimination qui touchent les personnes vivant avec le VIH, notamment les athlètes.
L'ONUSIDA et le Comité olympique russe vont échanger et partager leur savoir-faire et faire participer les athlètes, les associations sportives et les organisations non gouvernementales aux actions de prévention et de sensibilisation au VIH au niveau national et communautaire. Ils vont également coopérer dans l'organisation de campagnes médiatiques et d'autres programmes sur le VIH avec des athlètes, des entraîneurs et d'autres leaders d'opinion de la communauté sportive au sein de la Fédération de Russie et à l'échelle internationale, en particulier en Europe de l'Est et en Asie centrale.
L'ONUSIDA travaille en partenariat avec le Comité international olympique sur la sensibilisation au sida et la prévention du VIH depuis 2004.
Quotes
« Le Comité olympique russe est le premier d'Europe à s'unir à l'ONUSIDA pour faire avancer notre objectif de mettre fin à l'épidémie de sida. Compte tenu de l'amour du sport en Russie et du dévouement de ce pays dans l'action pour mettre fin à l'épidémie de sida, ce partenariat innovant aura un impact positif à la fois dans le pays et dans le monde entier. »
« Les événements sportifs donnent à chacun une excellente opportunité de profiter d'une vie saine, de gagner en confiance, d'obtenir des informations adéquates sur le VIH et de lutter contre la discrimination à l'égard des personnes vivant avec le VIH. Je suis convaincu qu'ensemble, avec l'ONUSIDA, nous rencontrerons un formidable succès dans ce domaine. C'est extrêmement important pour bâtir une société productive et en bonne santé. »
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L'EECAAC 2016 s'ouvre avec un appel urgent adressé à l'Europe de l'Est et à l'Asie centrale à accélérer la riposte pour mettre fin au sida
23 mars 2016
23 mars 2016 23 mars 2016La cinquième Conférence sur le sida en Europe de l'Est et en Asie centrale (EECAAC 2016) s'est ouverte le 23 mars à Moscou, en Russie, par des débats portant sur les mesures urgentes que les pays et les partenaires doivent prendre pour accélérer la riposte et mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.
Cette conférence de trois jours, qui est aussi le plus grand forum sur le VIH de la région, réunit plus de 2 000 militants, scientifiques, experts, professionnels de santé et travailleurs communautaires venus de plus de 70 pays. Ils échangeront ainsi leurs meilleures pratiques et stratégies de riposte au sida.
L'EECAAC 2016 va également s'appuyer sur les engagements pris en 2015 par les pays BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) de contribuer au renforcement de la coopération internationale en appui aux efforts des pays pour atteindre leurs objectifs en matière de santé. Parmi ces derniers figure l'objectif de traitement 90-90-90 à atteindre d'ici 2020, essentiel pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace pour la santé publique d'ici 2030.
Dans son message officiel adressé aux participants à la conférence, Dmitry Medvedev, Premier ministre russe, a déclaré que « le problème de l'infection à VIH va bien au-delà de la sphère médicale, réunissant des partenaires multiples, depuis les professionnels de santé et les scientifiques jusqu'à la société civile, aux gouvernements et aux experts ».
Représentant le gouvernement russe, Olga Golodets, Vice-Premier ministre, a confirmé que la Fédération de Russie contribuait à l'effort mondial pour mettre fin à l'épidémie de sida. Elle a remercié l'ONUSIDA pour son dialogue constructif. « Je suis certaine qu'ensemble, nous pouvons arrêter l'épidémie de sida », a-t-elle déclaré.
Dans son discours d'ouverture de la conférence, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a fait part de son appui au renouvellement de l'engagement urgent ciblé sur la lutte contre l'épidémie de sida en Russie et dans toute la région. « Conformément aux Objectifs de développement durable et au principe de ne laisser personne de côté, nous devons avoir le courage d'examiner toutes les options politiques progressistes en Europe de l'Est et en Asie centrale. Une riposte urgente est nécessaire pour inverser la tendance des nouvelles infections à VIH dans la région et accélérer les actions pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 », a-t-il déclaré.
Veronika Skvortsova, Ministre de la Santé de la Fédération de Russie, a souligné que la Russie avait réussi à diviser par cinq le nombre d'enfants infectés par le VIH nés de mères vivant avec le VIH au cours des dernières années. « En 2006, le risque de transmission verticale du VIH était de 10,5 % (...). En 2015, les données indiquent qu'il n'était plus que de 2 %. 98 % des enfants sont donc nés en bonne santé », a déclaré Mme Skvortsova.
Anna Popova, Coprésidente de la conférence et Chef de l'Agence de santé publique russe Rospotrebnadzor, a exprimé l'espoir que l'EECAAC 2016 fasse perdurer la tradition d'un effort conjoint pour l'obtention de résultats concrets afin d'accroître rapidement la couverture des services de prévention et de traitement du VIH.
Yana Panfilova s'est exprimée au nom des adolescents vivant avec le VIH : « nous sommes prêts à devenir les leaders de demain qui créeront un monde où le VIH ne sera qu'un petit aspect de nos vies épanouies et productives ! ».
Plusieurs pays d'Europe de l'Est et d'Asie centrale font des progrès dans le sens de l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. On ne peut pourtant pas en dire autant en ce qui concerne la prévention des nouvelles infections à VIH. Selon les estimations, entre 2000 et 2014, les nouvelles infections à VIH sont passées de 100 000 à 140 000 par an dans la région. La faible couverture de traitement du VIH pour les personnes vivant avec le virus représente également un problème majeur pour la plupart des pays. Fin 2014, on estime que 1,5 million de personnes vivaient avec le VIH en Europe de l'Est et en Asie centrale, dont plus de 70 % en Russie.
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L'ONUSIDA commémore la vie d'Aza Rakhmanova, une pionnière dans la riposte mondiale au sida
20 novembre 2015
20 novembre 2015 20 novembre 2015L'ONUSIDA est attristée par le décès du docteur et militante Aza Rakhmanova décédée le 18 novembre à l'âge de 83 ans à Saint-Pétersbourg, Fédération de Russie.
Mme Rakhmanova a fait une brillante carrière dans la médecine et la santé publique ; elle était reconnue au niveau international comme l'une des spécialistes de premier plan dans le diagnostic et le traitement du VIH. Elle a été chef des maladies infectieuses de la ville de Saint-Pétersbourg et a établi un modèle de programmes pour la diphtérie, l'hépatite, la réduction des risques et de l'infection à VIH.
En 1987, Mme Rakhmanova a été parmi les premiers spécialistes médicaux à diagnostiquer et traiter les personnes vivant avec le VIH dans l'Union soviétique. À une époque où la peur et l'ignorance sur le VIH était courantes, elle a été un défenseur incessant pour le traitement, les soins et le soutien aux personnes vivant avec le VIH fondés sur la compassion et la dignité.
Au début des années 1990, elle occupait le poste de conseiller du maire Anatoly Sobchak pour l'infection à VIH et a aidé à établir Saint-Pétersbourg comme l'une des premières villes à exceller dans la recherche, la prévention et le traitement du sida. Grâce à son travail à l'hôpital Botkin pour les maladies infectieuses et au Republican Clinical Infectious Diseases Hospital à Ust-Igora, des milliers de personnes vivant avec le VIH ont reçu la meilleure qualité de soins médicaux et de soutien. Comme présidente du Département des maladies infectieuses à l'Académie médicale de Saint-Pétersbourg pour les études supérieures, elle a dispensé une formation avancée sur le diagnostic du VIH, le traitement, la prévention, les soins et le soutien à de nombreux spécialistes médicaux dans toute la Communauté des États indépendants.
Quotes
« Aza Rakhmanova était une incroyable spécialiste qui a donné l'espoir, la santé et la dignité à des milliers de personnes affectées par le VIH. Je me souviendrai toujours de sa passion, de sa bonté et de sa compassion. »
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Les ministres de la Santé des BRICS s'engagent à passer à la vitesse supérieure pour mettre fin à l'épidémie de sida
30 octobre 2015
30 octobre 2015 30 octobre 2015Lors de la première réunion des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) depuis l'adoption des Objectifs de développement durable, les ministres de la Santé des BRICS ont adopté la Déclaration de Moscou, qui contient de nouveaux engagements ambitieux en matière de coopération pour la santé mondiale. Parmi ces engagements figurent le renforcement des liens entre les Objectifs de développement durable et la santé publique, la collaboration sur l'objectif d'éradication de la tuberculose et le renforcement de l'accès à des médicaments abordables, de qualité, efficaces et sûrs.
Lors de la 5e rencontre des ministres de la Santé des BRICS, organisée le 30 octobre à Moscou, en Russie, ces derniers ont également consolidé leur engagement en faveur de l'objectif de traitement 90-90-90 de l'ONUSIDA et promis de faire passer leurs pays à la vitesse supérieure pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.
Des délégations venues des cinq pays BRICS ont participé à la réunion présidée par la Ministre russe de la Santé Veronika Skvortsova. Mme Skvortsova a confirmé que le Ministère russe de la Santé va doubler les financements gouvernementaux consacrés à sa riposte nationale au VIH en 2016 afin d'apporter une aide d'urgence pour élargir l'accès aux services de conseil et de dépistage volontaires du VIH. L'accès au traitement antirétroviral va également être élargi, de manière à ce qu'au moins 60 % des personnes qui en ont besoin puissent en bénéficier.
Les participants ont également évoqué les orientations stratégiques, comme les risques induits par les accords ADPIC plus, ainsi que les opportunités de la nouvelle banque de développement des BRICS en matière de financement de programmes de santé innovants.
Quotes
« La Fédération de Russie s'engage à renforcer davantage la collaboration au sein des BRICS dans des domaines clés tels que le VIH, la tuberculose et les maladies non transmissibles. »
« Les nouveaux Objectifs de développement durable visent à faire naître un nouveau monde, plus équitable et plus juste. Les BRICS doivent être les pionniers ouvrant la voie vers ce monde auquel nous aspirons. »
« Aujourd'hui, nous avons les outils nécessaires pour accélérer la fin de l'épidémie de sida. Grâce au leadership des BRICS, nous pouvons mettre ces outils à disposition des personnes les plus touchées au sein des communautés les plus exposées au risque d'infection à VIH. »
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Le Premier ministre appelle à une action urgente pour répondre à l'épidémie de sida dans la Fédération de Russie
23 octobre 2015
23 octobre 2015 23 octobre 2015Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a appelé à une série de mesures d'urgence pour répondre à l'épidémie de sida dans son pays.
« Le VIH est le plus grave défi mondial auquel sont confrontés tous les pays, sans exception. La Russie est également confrontée à ce problème. Le VIH se propage pas seulement parmi les personnes dépendantes aux drogue et les groupes vulnérables », a déclaré le Premier ministre dans son rôle de président de la Commission gouvernementale pour protection de la santé des citoyens.
Lors d'une réunion de haut niveau le 23 Octobre à Moscou, la Commission a annoncé une série de mesures d'urgence, comprenant l'élaboration d'une stratégie de l'Etat pour la riposte au VIH, la centralisation de la passation des marchés et la fourniture de médicaments contre le VIH et les systèmes de dépistage, l'accélération de la recherche nationale et le développement et la production de médicaments antirétroviraux pour traiter les personnes vivant avec le VIH dans le pays.
« Aujourd'hui, le Premier ministre Medvedev a fait un appel ambitieux et opportun pour une action urgente qui a le pouvoir de sauver des vies et changer le cours de l'épidémie en Russie », a déclaré le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé.
La Fédération de Russie compte plus de 70% des quelques 1,5 millions de personnes vivant avec le VIH en Europe orientale et en Asie centrale. L'ONUSIDA travaille en étroite collaboration avec le gouvernement russe sur la riposte au VIH dans la Fédération de Russie, dans des pays clés de la région, mais aussi au Brésil, en Inde, en Chine et en Afrique du Sud.
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Les Championnats du monde de natation à Kazan promeut la sensibilisation au sida
30 juillet 2015
30 juillet 2015 30 juillet 2015Lors des 16e Championnats du monde de natation de la FINA, les visiteurs, les athlètes et les bénévoles en apprennent plus sur le VIH. L'événement, qui se tiendra du 24 juillet au 9 août à Kazan, Russie, promeut Plonger en toute sécurité !, une initiative visant à sensibiliser le public sur le VIH et à encourager les personnes à connaître leur statut sérologique.
Situé dans le pavillon Plonger en toute sécurité ! du Water World Park de la FINA, l'initiative fournit du matériel de prévention du VIH et propose gratuitement des tests de dépistage confidentiels à ses visiteurs pendant les deux semaines de championnat.
Ouverture du pavillon, le président de la FINA, le Dr Julio Maglioni déclare : « C'est un cadeau inattendu pour moi d'être ici aujourd'hui. La riposte au sida est très importante pour la santé de notre monde. Il est très important maintenant de s'unir pour mettre fin à cette maladie au nom du sport. »
Alexander Zhukov, président du Comité olympique russe, a invité tous les jeunes au Championnat du monde de la FINA pour visiter le pavillon Plonger en toute sécurité ! et prendre un test de dépistage. « Chaque jeune devrait avoir des connaissances sur le VIH et connaître son statut », a déclaré M. Joukov.
Alexandre Joukov a confirmé que le Comité olympique russe va bientôt augmenter sa coopération sur la prévention du VIH par le biais d'un nouvel accord avec l'ONUSIDA, et va étendre ses projets de prévention du VIH au cours de prochains événements sportifs internationaux en Russie, comme le Championnat du Monde de Football en 2018.
Une campagne de médias sociaux pour les Championnats du monde de la FINA menée par l'équipe régionale pour la jeunesse un Ruban rouge de l'ONUSIDA - un groupe de jeunes célébrités de l'Europe orientale et l'Asie centrale - a été lancée sur Twitter, Instagram et Facebook, encourageant les personnes à en apprendre davantage sur le VIH et de publier des photos et des messages avec le hashtag #divesafely.
Depuis que le pavillon a ouvert ses portes, plus de 500 personnes l'ont visité chaque jour avec plus de 200 personnes dépistées sur place quotidiennement. Les tests sont effectués par des médecins du Centre sida républicain du Tatarstan et tout résultat positif est orienté vers le centre du sida à Kazan.
Dilyara Vagapova, porte-parole de la campagne #divesafely, a appelé les gens à connaître leur statut sérologique. « Ensemble, nous pouvons mettre fin au sida dans nos pays. Etre à la mode c'est connaître son statut sérologique ! »
Plonger en toute sécurité ! (Легкой воды! en russe) est une initiative conjointe du ministère de la Santé de la République du Tatarstan, la Direction exécutive pour les projets sportifs, l'organisation non gouvernementale locale New Century (« Novy Vek »), le Centre sida républicain du Tatarstan et l'ONUSIDA.