Fiche d'information — Dernières statistiques sur l'état de l'épidémie de sida

Statistiques mondiales sur le VIH

• 40,8 millions [37,0 millions–45,6 millions] de personnes dans le monde vivaient avec le VIH.
• 1,3 million [1 million–1,7 million] de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH en 2024.
• 630 000 [490 000 –820 000 ] personnes sont décédées de maladies liées au sida en 2024.
• 31,6 millions de personnes [27,8–32,9 millions] avaient accès à une thérapie antirétrovirale en 2024.
• 91,4 millions [73,4 millions–116,4 millions] de personnes ont été infectées par le VIH depuis le début de l’épidémie.
• 44,1 millions [37,6 millions–53,4 millions] de personnes sont mortes de maladies liées au sida depuis le début de l’épidémie.

​Personnes vivant avec le VIH

• En 2024, 40,8 millions [37,0 millions–45,6 millions] de personnes vivaient avec le VIH.
  • ­ 39,4 millions [35,7 millions–44,0 millions] d’adultes (15 ans ou plus).
  • ­ 1,4 million [1,1 million–1,8 million] d’enfants (0–14 ans).
  • ­ 53 % de toutes les personnes vivant avec le VIH étaient des femmes et des filles.
• En 2024, 87 % [69–>98 %] de toutes les personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut sérologique.
• Environ 5,3 millions de personnes ne savaient pas qu’elles vivaient avec le VIH en 2024.

Personnes vivant avec le VIH ayant accès à un traitement antirétroviral

• Fin décembre 2024, 31,6 millions [27,8–32,9 millions] de personnes avaient accès à une thérapie antirétrovirale, contre 7,7 millions [6,7–8 millions] en 2010, mais toujours en deçà de l’ objectif de 34 millions pour 2025.
• En 2024, 77 % [62–90 %] de toutes les personnes vivant avec le VIH avaient accès à un traitement.
  • ­ 78 % [62–91 %] des adultes âgés de 15 ans et plus vivant avec le VIH avaient accès au traitement, tout comme 55 % [40–73 %] des enfants âgés de 0 à 14 ans.
  • ­ 83 % [66–97 %] des femmes âgées de 15 ans et plus avaient accès au traitement ; cependant, seulement 73 % [57–85 %] des hommes âgés de 15 ans et plus y avaient accès.
• 84 % [72 – > 98 %] des femmes enceintes vivant avec le VIH avaient accès à des médicaments antirétroviraux pour prévenir la transmission du VIH à leur enfant en 2024.

Nouvelles infections au VIH

• Les nouvelles infections au VIH ont diminué de 61 % depuis le pic de 1996.
  • ­ En 2024, 1,3 million [ 1 million–1,7 million] de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH, contre 3,4 millions [2,7 millions–4,3 millions] de personnes en 1996.
  • ­ Les femmes et les filles représentaient 45 % de toutes les nouvelles infections en 2024.
• Depuis 2010, les nouvelles infections au VIH ont diminué de 40 %, passant de 2,2 millions [1,7 million–2,8 millions] à 1,3 million [1 million– 1,7 million] en 2024. Cependant, ce chiffre est loin de l’objectif de passer sous la barre des 370 000 nouvelles infections d’ici 2025.
• Depuis 2010, les nouvelles infections à VIH chez les enfants ont diminué de 62 %, passant de 310 000 [220 000–450 000] en 2010 à 120 000 [82 000–170 000] en 2024. Bien que les progrès en matière de réduction des nouvelles infections à VIH soient les plus importants chez les enfants, ils ont stagné ces dernières années.

Décès liés au sida

• Les décès liés au sida ont été réduits de 70 % depuis le pic de 2004 et de 54 % depuis 2010.
• En 2024, environ 630 000 [490 000 –820 000 ] personnes sont mortes de maladies liées au sida dans le monde, contre 2,1 millions [1,6 million – 2,7 millions] de personnes en 2004 et 1,4 million [1,1 million – 1,8 million] de personnes en 2010. L’objectif pour 2025 est de réduire le nombre de décès liés au sida à moins de 250 000.
• En 2024, environ 75 000 [50 000 –110 000 ] enfants sont décédés de causes liées au sida, contre 240 000 [160 000 –340 000 ] en 2010.
• La mortalité liée au sida a diminué de 58 % chez les femmes et les filles et de 50 % chez les hommes et les garçons depuis 2010.
• En 2024, une personne est décédée chaque minute de causes liées au VIH.

Personnes les plus touchées par le VIH

• La prévalence du VIH chez les adultes (15-49 ans) était de 0,7 % à l'échelle mondiale. Cependant, des facteurs de risque, aggravés par la marginalisation, la discrimination et, dans certains cas, la criminalisation, ont entraîné une prévalence médiane du VIH plus élevée chez certains groupes de personnes :
  • 7,6 % chez les hommes homosexuels et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes
  • 2,7 % parmi les travailleuses du sexe
  • 7,1 % parmi les personnes qui s'injectent des drogues
  • 8,5 % parmi les personnes transgenres
  • 1,4 % parmi les personnes incarcérées.

Femmes et filles

• À l’échelle mondiale, 45 % de toutes les nouvelles infections par le VIH concernaient des femmes et des filles (tous âges confondus) en 2024.
  • En Afrique subsaharienne, les femmes et les filles (tous âges confondus) représentaient 63 % de toutes les nouvelles infections par le VIH.
  • Dans toutes les autres régions géographiques, environ 73 % des nouvelles infections au VIH en 2024 sont survenues chez les hommes et les garçons.
• Chaque semaine, 4 000 adolescentes et jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans ont été infectées par le VIH en 2024, dont 3 300 en Afrique subsaharienne.

Objectifs de dépistage et de traitement (95-95-95)

• En 2024, 87 % [69–>98 %] des personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut sérologique. Parmi celles qui connaissaient leur statut, 89 % [71–>98 %] avaient accès à un traitement. Et parmi celles qui avaient accès à un traitement, 94 % [75–>98 %] présentaient une charge virale supprimée.
  • Parmi les enfants âgés de 0 à 14 ans, les cibles 95-95-95 étaient de 63 % [46 %-84 %], 87 % [63 %->98 %], 86 % [62 %->98 %]
  • Chez les femmes, les cibles 95–95–95 étaient : 92 % [73–>98 %], 91 % [72–>98 %] et 95 % [76–>98 %].
  • Parmi les hommes, les objectifs 95–95–95 étaient les suivants : 84 % [66–98 %] des hommes adultes vivant avec le VIH connaissaient leur statut sérologique, 87 % [69–>98 %] avaient accès au traitement et 94 % [74–>98 %] avaient une charge virale supprimée.
• Parmi toutes les personnes vivant avec le VIH, 87 % [69–>98 %] connaissaient leur statut, 77 % [62–90 %] avaient accès à un traitement et 73 % [66–82 %] avaient une charge virale supprimée en 2024.

Investissements

• Fin 2024, 18,7 milliards de dollars étaient disponibles pour la riposte au sida dans les pays à revenu faible et intermédiaire, soit 17 % de moins que les 21,9 milliards de dollars nécessaires chaque année d’ici 2030 pour rester sur la bonne voie pour mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique.
• Environ 52 % provenaient de sources nationales. Le financement national a augmenté de 2,2 % en 2024, soit la première hausse depuis le début de la pandémie de COVID-19. 26 pays sur 61 ont annoncé leur intention d'augmenter leur budget national consacré au VIH d'ici 2026.
• En 2025, l'architecture de financement de la lutte contre le VIH a connu des changements sans précédent, notamment le gel et l'incertitude entourant les engagements financiers du PEPFAR. Si le PEPFAR ne retrouve pas son niveau de financement de 2024, le déficit de financement actuel de 17 % pourrait se creuser considérablement, compromettant ainsi les progrès vers les objectifs mondiaux de 2030.

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