Reportage
Un rapport de l’OMS sur le Programme VIH/sida met en vedette les avancées en faveur de l’accès universel
02 juin 2010
02 juin 201002 juin 2010Un récent rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), intitulé Programme VIH/sida : Faits marquants 2008-2009, présente les principales réalisations que l’organisation a accomplies en coopération avec ses partenaires et les pays engagés dans l’accélération des progrès en faveur de l’accès universel aux services de prévention, de traitements, de soins et de soutien contre le VIH.
Le rapport met par exemple en évidence le fait que le nombre des dépistages du VIH a sensiblement augmenté ces dernières années grâce à l’approche menée par l’OMS et l’ONUSIDA. Appelée Approche pour le dépistage et le conseil à l’initiative du soignant (PITC), cette dernière implique que les prestataires de soins médicaux de certains dispensaires recommandent spécifiquement un dépistage du VIH aux patients venus pour d’autres soins.
L’OMS préconise maintenant l’administration précoce des thérapies antirétrovirales (TARV), la fourniture de médicaments antirétroviraux (ARV) avérés et efficaces et leur usage prolongé dans les cas de prévention contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant.
Du fait de la stratégie de l’OMS en faveur de « la permutation des tâches », plus de la moitié des 93 pays ayant soumis un rapport sur les programmes qu’ils mettent en œuvre ont pu combler les lacunes en ressources humaines qui affectaient leurs services de soins contre le sida.
Grâce aux efforts menés notamment par l’OMS, le volume et le champ des éléments de mesure, appliqués aux progrès réalisés dans l’intensification des actions de lutte contre le VIH, ont aussi sensiblement augmenté depuis 2008. L’OMS, l’UNICEF et l’ONUSIDA ont pour la première fois collecté conjointement les données en provenance des programmes nationaux en cours dans le monde.
Malgré les déficits de financement et les difficultés rencontrées lors de la mise en œuvre des programmes, des progrès mesurables ont été enregistrés pendant l’exercice biennal 2008-2009. S’il reste encore beaucoup à faire, le rapport de l’OMS montre que des progrès peuvent encore être réalisés, et ce, même dans les contextes les plus difficiles.