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Ne laisser personne de côté dans la riposte au sida

13 avril 2015

À l'occasion d'une visite aux Pays-Bas, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a souligné l'importance de ne laisser personne de côté dans la riposte au sida. M. Sidibé a salué l'aide que les Pays-Bas apportent dans la riposte mondiale au sida et déclaré que le leadership du pays resterait crucial pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030.

Lors de sa visite, M. Sidibé a rencontré la Ministre du Commerce international et de la Coopération au développement, Lilianne Ploumen, et participé à une table ronde co-animée par la Princesse Mabel d'Orange-Nassau en compagnie de représentants de la société civile et de parlementaires.

Déclarations

« Toutes les heures, ce sont 30 jeunes de plus qui sont infectés par le VIH. La plupart d'entre eux sont des jeunes femmes ou des filles. Elles n'ont souvent pas les moyens d'imposer des rapports sexuels protégés et sont fréquemment victimes de violences sexuelles. La majorité des personnes vivant avec le VIH habitent dans des pays à revenu intermédiaire, et nous devons cibler en priorité les personnes dans le besoin plutôt que les pays dans le besoin. Ce qui importe, c'est de veiller à ce que les personnes qui ont besoin d'accéder aux informations et au traitement y parviennent. »

Lilianne Ploumen, Ministre du Commerce international et de la Coopération au développement

« Les Pays-Bas ont apporté une contribution unique à la lutte mondiale contre le sida. L'un des éléments de cette réussite réside dans une approche pragmatique, orientée sur les populations les plus touchées, et ces interventions peuvent faire toute la différence. L'autre point est la collaboration entre tous ceux qui peuvent faire la différence, depuis l'ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, jusqu'au gouvernement néerlandais et aux ONG néerlandaises, en passant par ceux qui sont peut-être les acteurs les plus importants, à savoir les organisations de la société civile qui représentent les personnes touchées et travaillent avec elles. J'espère que cette approche précieuse va se poursuivre dans le futur, pour veiller à ce que personne ne soit laissé de côté. »

Princesse Mabel d'Orange-Nassau

« Nous pourrons mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 uniquement si nous respectons les droits et les besoins des populations les plus touchées. Chacun a droit à une vie en bonne santé et devrait pouvoir accéder à la prévention du VIH et aux traitements vitaux sans discrimination, violence ou stigmatisation. »

Lambert Grijns, Ambassadeur des Pays-Bas pour les droits et la santé sexuels et reproductifs et le sida

« Les Pays-Bas ont toujours été très cohérents dans leur politique de lutte contre le VIH, en ciblant prioritairement les droits humains et les populations les plus touchées, l'égalité des sexes et les liens avec la santé sexuelle et reproductive. La clé de cette approche cohérente réside dans l'appui politique fort du Parlement. »

Marijke Wijnroks, Chef du personnel, Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

« Les Pays-Bas font preuve d'un véritable leadership dans les progrès de la santé et des droits sexuels et reproductifs. La force de cet engagement dans ces domaines sera plus cruciale que jamais alors que nous accélérons notre riposte pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous disposons désormais d'un agenda fort pour le leadership néerlandais visant à mettre fin à l'épidémie de sida pour les années à venir, ce qui ne pourra se faire que dans le cadre d'un partenariat. Nous sommes tombés d'accord sur les priorités : les populations les plus touchées, les femmes et les filles, les pays à revenu intermédiaire et la reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. »

Ton Coenen, Directeur exécutif d'AIDS Fonds and STI AIDS Netherlands

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