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Discussion sur la stratégie Accélérer à l'ICASA
01 décembre 2015
01 décembre 2015 01 décembre 2015L'importance d'accélérer la riposte au VIH au cours des cinq prochaines années a été discutée lors d'une session spéciale de l'ONUSIDA le 30 novembre lors de la 18e Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (ICASA) qui se déroule à Harare, au Zimbabwe.
Les intervenants ont noté comment l'approche Accélérer de l'ONUSIDA a proposé une feuille de route pour briser l'épidémie en mettant le monde sur la bonne voie pour mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030.
Les pays adoptent l'approche Accélérer de l'ONUSIDA dans le but de doubler le nombre de personnes ayant accès au traitement du VIH d'ici 2020. Accélérer comprend l'objectif de traitement 90-90-90 pour que 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, que 90% de ces personnes soient sous traitement antirétroviral et que 90% des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable.
Les participants ont également discuté les réussites des programmes de traitement et de prévention du VIH très efficaces tels que la prophylaxie préexposition, la circoncision masculine médicalisée et volontaire et les services de santé sexuelle et reproductive sur mesure.
Plus tôt à l'ICASA, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA et Deborah Birx, Ambassadrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida ont participé à une séance plénière intitulée « Mettre fin au sida d'ici 2030 : un objectif réalisable » et ont parlé de l'importance des communautés.
Quotes
« Les partenaires régionaux sont certes très importants, mais il s'agit avant tout des personnes. Il y a des communautés fragiles partout, mais les réponses communautaires obtiennent des résultats. Éradiquer le sida est faisable. L'appel de Nelson Mandela à « briser le silence » est même encore plus important aujourd'hui. »
« Si le monde entier se réunissait et adoptait les directives de l'Organisation mondiale de la Santé, nous pourrions doubler le nombre de personnes traitées. C’est audacieux. C’est extraordinaire, mais c'est aussi possible. »
« Sans l'implication des personnes vivant avec le VIH, le sida perdurera. Je lance un appel aux gouvernements, aux bailleurs de fonds et aux partenaires pour qu’ils investissent dans les communautés, car ce sont ces communautés qui vont nous aider à éradiquer le sida. »