Compte-rendu
Après 2015 : un mouvement mondial contre le VIH et en faveur de la santé et des droits sexuels et reproductifs
30 janvier 2015
30 janvier 201530 janvier 2015Dans le cadre de la préparation de l'agenda pour le développement après 2015, les jeunes n'ont ce
Dans le cadre de la préparation de l'agenda pour le développement après 2015, les jeunes n'ont cessé d'appeler la communauté internationale à reconnaître leur droits en matière de santé sexuelle et reproductive (SDSR) à travers des consultations mondiales, régionales et nationales.
Dans le but de rassembler un mouvement planétaire afin d'influer sur les positions nationales et la volonté politique et d'inspirer les actions en faveur de l'objectif SDSR, l'ONUSIDA, en collaboration avec Restless Development, la Coalition internationale pour la santé des femmes, le Pacte pour la transformation sociale et l'Agence norvégienne de coopération pour le développement (NORAD), a organisé une rencontre à Oslo, en Norvège, du 27 au 29 janvier.
Participants
L'événement a réuni près de 40 organisations travaillant sur les droits des femmes, les SDSR, les questions relatives aux personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexe, ainsi que sur la jeunesse et le VIH. Son Altesse Royale la Princesse Mette-Marit de Norvège, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, et la Directrice de la NORAD, Villa Kulild, étaient également présentes.
Principaux messages
- Les participants ont discuté de la situation actuelle concernant l'agenda pour le développement après 2015 et des efforts nécessaires pour mobiliser et atteindre les populations de jeunes dans la phase finale des négociations intergouvernementales.
- Les participants ont partagé leurs expériences en matière de constitution de coalitions à haut niveau et échangé sur les opportunités de faire avancer les agendas sur les SDSR et le VIH à l'égard de la jeunesse au cours de l'année qui commence.
- Les participants ont convenu de créer une coalition pour faire avancer les déterminants sociaux, économiques et politiques de la santé, renforcer le discours sur les SDSR et s'attaquer aux lacunes en matière d'éducation sexuelle et d'accès aux services de santé pour les jeunes.
- Cette coalition va faire pression pour l'inclusion d'indicateurs sur ces sujets dans le cadre de responsabilisation de l'agenda pour le développement après 2015.
- La coalition va défendre cet agenda aussi bien en faisant entendre sa voix à New York qu'en reliant et en aidant des groupes de jeunes militants appelant au changement à l'échelle nationale.
- Elle a également défini les moyens de collaboration entre les différentes organisations, ainsi que leurs contributions à la campagne mondiale.
- La campagne mondiale aura lieu de février à septembre 2015, avec plusieurs journées d'action qui se tiendront lors de moments stratégiques des préparatifs de la 70e session de l'Assemblée générale des Nations Unies.
Déclarations
« L'adoption du cadre post-2015 est une opportunité historique de faire avancer les questions que les jeunes ont défendues tout au long du processus. Il est temps que les dirigeants s'engagent, investissent et fournissent l'éducation et les services qui permettront à chaque adolescent de faire valoir ses droits en matière de santé sexuelle et reproductive. »
« La collaboration avec les jeunes est essentielle pour s'assurer que les programmes et les politiques sur la santé et les droits sexuels et reproductifs tiennent compte de leurs réalités, de leurs préoccupations et de leurs priorités. Nous devons prendre en considération les divers besoins et expériences des jeunes et défendre leurs droits à la santé, leur autonomie physique et leur participation à tous les niveaux. »
« Nous devons repenser l'éducation complète à la sexualité pour veiller à ce qu'elle réponde aux besoins des jeunes vivant avec le VIH en matière de santé sexuelle et reproductive. »
« Des rencontres comme celle-ci commencent toujours avec de grands rêves mais, étonnamment, nous avons réussi en trois jours à définir une stratégie concrète pour avancer. Nous sommes pleins d'enthousiasme et parés pour nous attaquer aux lacunes actuelles de l'agenda post-2015. »
« Il ne sera pas possible de mettre fin à l'épidémie de sida sans la santé et les droits sexuels et reproductifs. Nous devons faire le lien entre les droits sexuels et les droits des femmes, la sécurité et l'accès aux soins ainsi que l'accès à un traitement anti-VIH de qualité, et faire en sorte que les services s'ouvrent aux populations marginalisées, notamment les jeunes femmes, au cours de la période après 2015. »