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Déclaration conjointe de l’OMS et de l’ONUSIDA sur les services de dépistage du VIH : mise en lumière des nouvelles opportunités et problèmes rencontrés
29 août 2017
29 août 201729 août 2017L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’ONUSIDA ont publié une déclaration conjointe sur l
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’ONUSIDA ont publié une déclaration conjointe sur les services de dépistage du VIH qui renforce deux principes essentiels visant à assurer une approche du dépistage fondée sur les droits de l’homme et la santé publique.
La déclaration stipule que, quelle que soit la façon dont le dépistage du VIH est organisé, il doit toujours respecter les choix personnels et se conformer aux principes éthiques et des droits de l’homme. Elle indique explicitement que l’OMS et l’ONUSIDA ne recommandent pas le dépistage obligatoire ou contraint des individus pour des raisons de santé publique.
La déclaration explique par ailleurs que pour limiter le risque de diagnostic erroné du VIH, tous les prestataires de services de dépistage du VIH doivent utiliser les kits de dépistage et suivre les procédures répondant aux normes de qualité de l’OMS ou d’autres normes de qualité équivalentes nationales ou régionales. Les procédures de dépistage doivent être validées dans chaque environnement, en fonction de la prévalence du VIH au sein de la population. Une procédure d’assurance qualité régulière externe doit également être mise en place afin de détecter rapidement les causes potentielles d’erreurs de diagnostic.
Selon la position adoptée par l’OMS et l’ONUSIDA, personne ne doit se voir annoncer un diagnostic positif au VIH sur la base d’un seul résultat de test de dépistage du virus. Les procédures nationales de dépistage du VIH doivent être appliquées pour confirmer un résultat positif au VIH et chaque personne doit être soumise à un nouveau test avant d’entamer un traitement antirétroviral à vie.
Le rapport 2017 de l’ONUSIDA intitulé En finir avec le sida – Progrès vers les objectifs 90–90–90 estime que seulement 70 % des personnes vivant avec le VIH sont au courant de leur statut vis-à-vis du VIH. Ceci correspond au premier des objectifs 90-90-90, à savoir, d’ici à 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement avec une charge virale indétectable.
Déclarations
« Élargir l’accès au dépistage du VIH est fondamental pour en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030, en donnant à chacun le droit de connaître son statut vis-à-vis du VIH au moyen de programmes de dépistage nationaux de haute qualité qui respectent la dignité de l’individu et les droits de l’homme. »