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L’ECOSOC demande aux pays d’accélérer la riposte au sida

13 juillet 2017

Le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) a adopté une résolution invitant les États membres à accélérer la riposte au sida. Il s’agit d’atteindre les objectifs prévus pour 2020 en tant que condition indispensable pour en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030 et de mobiliser les ressources financières nécessaires.

Lors d’une réunion le 7 juillet dernier, les États membres ont pris acte des progrès significatifs et des problèmes majeurs de la riposte au sida et du travail du Programme commun, avant d’adopter la résolution. La réunion était présidée par la Vice-présidente de l’ECOSOC, Marie Chatardová, Ambassadrice tchèque auprès des Nations Unies. Le Ghana et le Royaume-Uni, respectivement Président et Vice-président du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA, ont animé ensemble les négociations sur la résolution avec les États membres et l’ont présentée à l’ECOSOC.

Déclarations

« Le Programme commun continue de jouer un rôle critique dans la riposte au VIH et s’est adapté à l’évolution de l’épidémie et au contexte international. Cependant, en ces temps décisifs, nous sommes confrontés à une baisse inquiétante des investissements dans la riposte, notamment des investissements dans le Programme commun. La résolution reconnaît le rôle unique du Programme commun en tant qu’exemple d’une approche collaborative, multisectorielle et inclusive de la riposte à un problème complexe revêtant de multiples facettes. Elle souligne également la nécessité pour le Programme commun de continuer d’ouvrir la voie à la réforme en révisant et en actualisant son modèle de fonctionnement. »

Martha Ama Akyaa Pobee Représentante permanente du Ghana auprès des Nations Unies

« Le Programme commun travaille aux côtés des pays pour concrétiser les engagements pris dans la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida, à travers sa présence et son appui dans plus d’une centaine de pays. »

Morten Ussing Directeur de la Division Gouvernance et affaires multilatérales, ONUSIDA