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L’impact disproportionné du VIH sur les femmes en Afrique occidentale et centrale
25 février 2019
25 février 201925 février 2019Le VIH touche les femmes de manière disproportionnée, surtout en Afrique subsaharienne.
Le VIH touche les femmes de manière disproportionnée, surtout en Afrique subsaharienne. Dans certains pays, le déséquilibre est pourtant majeur.
Selon les données recueillies dans le cadre des enquêtes démographiques et de santé réalisées entre 2009 et 2017 (un programme qui recueille et diffuse des données sur la santé et les populations dans les pays en développement), au cours des dix dernières années, la prévalence du VIH a été jusqu’à trois fois plus élevée chez les femmes âgées de 20 à 29 ans que chez les hommes dans certains des pays qui présentent la plus forte incidence du VIH en Afrique occidentale et centrale : Cameroun, Côte d’Ivoire et Ghana (voir graphique ci-dessous).
Les données pour la tranche d’âge 20-29 ans montrent l’importance de la transmission du VIH par voie sexuelle. Étant donné que les hommes ont tendance à avoir leurs premiers rapports sexuels plus tard que les femmes, les données relatives aux individus âgés de 20 à 29 ans couvrent mieux à la fois les hommes et les femmes actifs sexuellement. Il est évident que toute la gamme de possibilités de prévention du VIH dont les femmes de la région ont besoin pour ne plus être infectées par le VIH par voie sexuelle ne les atteint pas.
Dans le cadre des efforts actuels de l’Afrique occidentale et centrale pour rattraper les avancées accomplies contre le VIH en Afrique orientale et australe, il existe une nécessité vitale de sensibiliser les gens sur l’impact disproportionné que l’épidémie de VIH a eu, et continue d’avoir, sur les femmes de cette région.