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Une nouvelle modélisation montre que la COVID-19 ne devrait pas être une raison de repousser l’échéance de 2030 pour mettre un terme au sida en tant que menace de santé publique

14 décembre 2020

Des données fournies à l’ONUSIDA par des pays ont été utilisées pour créer des projections de l’impact potentiel de la pandémie de COVID-19 sur la riposte mondiale au VIH pour les cinq prochaines années. Plusieurs scénarios ont été modélisés en prenant en compte des perturbations plus ou moins longues de trois mois à deux ans.

Ces perturbations incluaient : (a) une augmentation du traitement du VIH moitié moins rapide qu’avant la COVID-19, (b) pas de circoncision masculine médicale volontaire, (c) arrêt complet de 20 % des services de prévention de la transmission verticale et (d) aucune expansion de la couverture de la prophylaxie pré-exposition.  Tous les scénarios sont partis du postulat que la recherche actuelle va réussir à fournir un ou plusieurs vaccins de la COVID-19 inoffensifs et efficaces et que l’humanité réussira à fournir ces vaccins dans le monde entier.

Les résultats de cette modélisation ont montré que les perturbations imputables à la COVID-19 devraient se traduire dans le monde par 123 000 à 293 000 infections supplémentaires au VIH et par 69 000 à 148 000 décès supplémentaires liés au sida. Toutefois, ces projections montrent que les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la riposte au VIH ne devraient pas durer longtemps, ce qui est une bonne nouvelle. À l’aide de ces projections, l’ONUSIDA et ses partenaires ont conclu que la pandémie de COVID-19 ne devrait pas être une raison de repousser l’échéance de 2030 pour mettre un terme au sida en tant que menace de santé publique.

Modélisation de projections du nombre de nouvelles infections au VIH et de décès liés au sida, pour trois scénarios de perturbations liées à la pandémie de COVID-19, monde, 2019-2025

 

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