
Press Statement
Le Bélarus confirme qu’il n’applique aucune restriction à l’entrée, au séjour et à la résidence des personnes vivant avec le VIH
09 avril 2015 09 avril 2015Les étrangers auront un accès égal aux services de santé, notamment au traitement antirétroviral
GENÈVE, 9 avril 2015—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) se félicite de la confirmation par le Gouvernement du Bélarus qu’il n’applique aucune restriction à l’entrée, au séjour et à la résidence des personnes vivant avec le VIH. En outre, le Bélarus offre aux étrangers le même accès aux services de soins de santé, notamment le traitement antirétroviral pour les personnes vivant avec le VIH.
L’annonce signale que le pays aligne ses lois et politiques concernant les restrictions liées au VIH à l’entrée, au séjour et à la résidence sur les normes en matière de santé publique internationale et de droits humains. Il s’agit notamment de la Déclaration politique de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH et le sida de 2011, qui encourage spécifiquement les États Membres à supprimer toutes les restrictions au voyage liées au VIH.
« Au Bélarus et ailleurs, la liberté de mouvement est un droit dont chacun doit pouvoir jouir, quel que soit son statut VIH, » a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé. « J’appelle instamment les 37 pays, territoires et zones restants qui imposent toujours de telles restrictions à prendre des dispositions immédiates pour en finir avec les lois et pratiques répressives, en tant que mesures essentielles pour mettre fin à l’épidémie de sida. »
Avec ce développement positif au Bélarus, seuls trois pays d’Europe orientale et d’Asie centrale appliquent toujours des restrictions au voyage liées au VIH.
Rien ne prouve que les restrictions au voyage liées au VIH protègent la santé publique ou empêchent la transmission du VIH. Les preuves scientifiques les plus récentes indiquent que les personnes vivant avec le VIH qui ont accès au traitement contre le VIH peuvent atteindre une charge virale indétectable, ce qui réduit considérablement le risque de transmission du VIH. Ces restrictions ne présentent en outre aucune justification sur le plan économique, car les personnes vivant avec le VIH peuvent avoir une vie professionnelle longue et productive.