Déclaration à la presse

L'ONUSIDA se félicite de nouveaux résultats confirmant que le démarrage du traitement antirétroviral à un stade précoce permet de sauver des vies

GENÈVE, 27 mai 2015 — L'ONUSIDA se félicite de nouveaux résultats confirmant que le démarrage du traitement antirétroviral à un taux de CD4 (une mesure de la vigueur du système immunitaire) plus élevé a un effet positif sur la santé et le bien-être des personnes vivant avec le VIH.

« Toute personne vivant avec le VIH doit avoir un accès immédiat au traitement antirétroviral salvateur », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Retarder l'accès au traitement du VIH sous quelque prétexte que ce soit c'est refuser le droit à la santé. »

L'étude clinique randomisée internationale START (Strategic Timing of Antiretroviral Treatment), financée par le NIH, a abouti à des résultats probants selon lesquels les avantages de commencer un traitement antirétroviral le plus tôt surpassent les risques. Les données de l'étude ont montré que le risque de sida, d'autres maladies graves ou de décès était réduit de 53% chez les personnes ayant commencé leur traitement à un taux de CD4 de 500 ou plus comparé au groupe de patients dont le traitement a été reporté jusqu'au moment où leurs taux de CD4 avaient chuté à 350.

La publication de l'étude START fait suite à une série de résultats des recherches menées au cours des dernières années indiquant les avantages pour la santé de commencer le traitement du VIH au plus tôt. Les résultats de ces études vont jouer un rôle important dans l'élaboration de la nouvelle orientation en matière de traitement de l'Organisation mondiale de la Santé qui devrait être publiée plus tard en 2015.

« C'est une nouvelle preuve de l'importance de la science et de la recherche qui favorise une lutte contre le VIH fondée sur des preuves et centrée sur les individus qui ne laisse personne pour compte », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Les résultats de cette étude appuient fortement l'approche accélérée de l'ONUSIDA visant à atteindre les objectifs de traitement du VIH 90-90-90 et à mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. »

L'ONUSIDA réaffirme l'importance de respecter le droit des personnes de connaître leur statut sérologique quant au VIH et de décider si et quand il convient de commencer le traitement antirétroviral. Les décisions de traitement du VIH doivent être éclairées et volontaires. Un accès plus large et plus équitable aux antirétroviraux requiert des efforts accrus pour surmonter les obstacles sociaux et juridiques qui empêchent les personnes vivant avec le VIH, en particulier les populations marginalisées, d'accéder aux services de santé.

La preuve des bienfaits pour la santé de commencer le traitement au plus tôt combinée à des résultats antérieurs sur l'impact des antirétroviraux sur la réduction de la transmission du VIH confirment que le traitement antirétroviral est la pierre angulaire des efforts déployés pour sauver et améliorer des vies et pour prévenir de nouvelles infections par le VIH, conjointement avec toutes les autres options de prévention du VIH actuellement disponibles.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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UNAIDS
Michael Hollingdale
tél. +41 79 500 2119
hollingdalem@unaids.org

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