Press Statement

L’ONUSIDA appelle les gouvernements et l’industrie pharmaceutique à réitérer leur engagement en faveur de médicaments accessibles et abordables

NEW YORK/GENÈVE, 24 septembre 2015 - Alors que les dirigeants mondiaux se réunissent à New York pour débattre de leurs engagements en faveur des Objectifs de développement durable, y compris des objectifs ambitieux en matière de santé publique, l’ONUSIDA a lancé un appel aux gouvernements et à l’industrie pharmaceutique pour garantir l’accessibilité des médicaments pour tous.

L’augmentation dramatique du prix de certains médicaments constitue une source croissante d’inquiétude vis à vis, d’une part, de la possibilité pour les patients d’y avoir accès de manière continue et, d’autre part, compte tenu de ses effets plus larges sur la santé publique.

« Au moment où les dirigeants mondiaux s’engagent en faveur d’objectifs de santé publique dans le cadre des Objectifs de développement durable, il revient aux gouvernements et au secteur privé de garantir l’accès de tous à des médicaments abordables » a indiqué Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « La riposte au sida prouve que l’accès à des médicaments efficaces et abordables peut stopper et renverser l’épidémie ». 

Au cours des 15 dernières années, la concurrence dans le secteur de l’industrie pharmaceutique de génériques ainsi que l’utilisation des flexibilités offertes par la règlementation sur la propriété intellectuelle ont contribué à rendre les prix des médicaments salvateurs plus abordables et au développement des programmes de traitement du VIH. Plus de 15 millions de personnes ont aujourd’hui accès à des traitements antirétroviraux salvateurs, contre 700 000 en 2000.

L’ONUSIDA a fixé un nouvel objectif 90-90-90 pour 2020 dans le but d’en finir avec l’épidémie de sida d’ici 2030. Les pays adoptent l’objectif de traitement 90-90-90, qui prévoit que 90% des personnes vivant avec le VIH aient connaissance de leur statut sérologique, 90 % des personnes connaissant leur statut sérologique aient accès à un traitement et 90 % des personnes bénéficiant d’un traitement présentent une charge virale durablement supprimée.

« Tout le monde a le droit à la santé, peu importe qui il soit et d’où il vienne », a ajouté M. Sidibé. 

Press centre

Download the printable version (PDF)