Déclaration à la presse

L'ONUSIDA exhorte les donateurs à s'engager à financer entièrement le Fonds mondial

GENÈVE, le 15 septembre 2016 — Dans le cadre de la cinquième conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial), tenue à Montréal, au Canada, le 16 et le 17 septembre, l'ONUSIDA invite les donateurs à subventionner entièrement le Fonds mondial. Cette institution de financement, qui lève et investit des fonds dans des programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, a besoin de 13 milliards USD pour la période de trois ans de 2017 à 2019.

Les investissements du Fonds mondial dans les programmes de lutte contre le VIH ont joué un rôle primordial dans les progrès inouïs dans certains pays les quinze dernières années. Ces évolutions ont stimulé des engagements internationaux visant à mettre fin à l'épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030 ; une démarche qui demande d'accroître et d'anticiper les investissements.

« La reconstitution réussie du Fonds mondial est essentielle, »explique Michel Sidibé, directeur exécutif d'ONUSIDA. « Nous entrons dans une phase décisive qui déterminera si nous en finissons avec le sida ou si l'épidémie risque de se prolonger indéfiniment. »

En juin 2016, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté une Déclaration politique stipulant que des pays s'engageaient à accélérer la riposte visant à atteindre trois objectifs majeurs d'ici 2020 :

  • Réduire les nouvelles infections par le VIH dans le monde à moins de 500 000.
  • Réduire les décès liés au sida dans le monde à moins de 500 000.
  • Éliminer la stigmatisation et la discrimination liées au VIH.

Tous les partenaires de la riposte contre le sida doivent être bien équipés et financés de manière appropriée afin que la lutte puisse surmonter les obstacles systémiques et structurels non résolus et marquer une étape historique en mettant fin à l'épidémie dans le cadre des Objectifs de développement durable.

Depuis le début de l'épidémie, plus de 78 millions de personnes ont été infectées par le virus et 35 millions sont décédées de maladies liées au sida. L'ONUSIDA a récemment tiré la sonnette d'alarme quant aux implications épidémiologiques d'un niveau constamment élevé de nouvelles infections à VIH chez les adultes, même si un nombre inégalé de personnes vivant avec le virus a accès à des traitements antirétroviraux permettant de sauver des vies. L'ONUSIDA avertit que si le nombre de nouvelles infections remonte, l'épidémie du sida pourrait devenir ingérable. En ne respectant pas les objectifs mondiaux de financement, le nombre de personnes séropositives et de maladies liées au sida augmentera.

« Le Fonds mondial est un des pivots de notre engagement commun à mettre fin au sida et il a besoin de l'appui indéfectible de ses donateurs », précise M. Sidibé.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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UNAIDS
Greg Smiley
tél. +41 79 500 8149
smileyg@unaids.org

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