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Le Conseil économique et social des Nations Unies demande d'agir d'urgence pour intensifier la riposte au sida

Lors de l'Assemblée générale des Nations Unies, l'ECOSOC a exhorté les pays à organiser une réunion de haut niveau afin de passer en revue les progrès réalisés depuis la Déclaration politique de 2016 pour mettre fin au sida. 

GENÈVE, le 26 juillet 2019—Le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) a adopté une résolution qui appelle les gouvernements à intensifier de toute urgence les programmes étayés par des données probantes afin de mettre fin à l'épidémie du sida en tant que risque de santé publique d'ici 2030. Il souligne que l'épidémie de sida n'est pas encore terminée et il enjoint à tous les acteurs de redoubler d'efforts.

Adoptée le 24 juillet 2019 au cours de la réunion de coordination et de gestion de l'ECOSOC organisée aux États-Unis d'Amérique à New York, la résolution demande à l'Assemblée générale des Nations Unies de décider au plus tard en septembre de l'année prochaine de la date d'une réunion de haut niveau portant sur le suivi des progrès relatifs à l'engagement des Nations Unies pour mettre fin au sida en tant que risque de santé publique d'ici 2030.

Tandis qu'elle salue les progrès réalisés pour atteindre les objectifs 2020, la résolution fait état d'inquiétudes concernant la situation hétérogène dans les différents pays. Elle appelle également à intensifier les efforts concernant la protection des droits de l'homme et la promotion de l'égalité des sexes.

Ce document de l'ECOSOC félicite par ailleurs l'ONUSIDA qui n'a de cesse d'améliorer et d'adapter son modèle opérationnel afin d'apporter une aide plus efficace aux pays et de mettre fin à l'épidémie de sida dans le cadre des Objectifs de développement durable.

« L'ECOSOC a créé l'ONUSIDA il y a 25 ans. Il s'agit d'un organisme innovant qui rassemble les avantages comparatifs de plusieurs agences des Nations Unies afin de lutter contre l'épidémie du sida », explique Gunilla Carlsson, Directrice exécutive de l'ONUSIDA par intérim. « Notre approche multisectorielle, partenariale et centrée sur les personnes aide les pays à convertir les engagements internationaux en actions locales efficaces auprès des personnes sur le terrain, notamment les laissés-pour-compte. »

Constatant le manque criant de moyens alloués pour mettre fin au VIH, la résolution encourage les pays à accroître le financement national et international destiné à la riposte au sida.

La résolution convient que les enseignements de la riposte au sida pourraient bénéficier à la mise en place de la couverture santé universelle. La résolution salue les efforts réalisés pour intégrer et coordonner les programmes et domaines touchant au VIH et à d'autres maladies, dont la tuberculose et le VIH, en assurant l'accès universel aux services de prévention intégrée, de diagnostic, de traitement et de soin.

La résolution reconnaît le rôle essentiel du programme conjoint dans le contexte plus large des Objectifs de développement durable, ainsi que l'importance des leçons tirées de la riposte au VIH, y compris concernant l'égalité, les droits de l'homme et les innovations en matière de financement de la santé et de gouvernance inclusive. Elle rend également hommage à la société civile pour son rôle crucial dans la riposte mondiale au VIH.

La Chine et les États-Unis d'Amérique ont supervisé conjointement le déroulement des consultations des États membres portant sur la résolution à Genève (Suisse) et ont présenté le document à l'ECOSOC le 24 juillet à New York.

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