L'ONUSIDA nomme l'artiste Funke Akindele ambassadrice nationale de bonne volonté pour le Nigéria

03 décembre 2024

ABUJA, NIGÉRIA, 3 décembre 2024 — Le Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a le plaisir d'annoncer la nomination de Funke Akindele, actrice, productrice de films et réalisatrice plusieurs fois primée, en tant que nouvelle Ambassadrice de bonne volonté nationale (GWA) pour le Nigéria. Cette nomination prestigieuse reconnaît les contributions exceptionnelles de Funke Akindele à la lutte contre le VIH et son engagement inébranlable en faveur du plaidoyer, de la sensibilisation et des efforts visant à mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d'ici à 2030.

La carrière de Funke Akindele a démarré avec son rôle dans la série télévisée "I Need to Know", parrainée par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), qui portait sur la santé et les droits de la reproduction des adolescents, y compris le VIH. Depuis lors, elle a captivé le public dans le monde entier, gagnant des millions de fans et des accolades pour ses rôles inoubliables. Surnommée la "reine du box-office" à Nollywood, Funke occupe les trois premières places sur la liste des films de Nollywood ayant rapporté le plus d'argent de tous les temps, ce qui témoigne de son importance et de son influence dans l'industrie.

Au cours des deux dernières décennies, Funke Akindele a constamment brisé les barrières et utilisé sa plateforme pour amplifier les questions d'impact social, influencer les changements positifs et défendre les causes qui comptent. En tant qu'ambassadrice nationale de bonne volonté de l'ONUSIDA, elle contribuera aux efforts visant à éliminer la transmission verticale du VIH, à mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH et à promouvoir la prévention du VIH dans tout le Nigeria.

Le Nigeria a réalisé des progrès considérables dans la lutte contre le VIH au cours des deux dernières décennies. En 2023, environ 2 millions de personnes vivront avec le VIH dans le pays, avec un taux de prévalence de 1,3 % chez les personnes âgées de 15 à 49 ans. Le Nigeria a enregistré environ 130 000 nouvelles infections par le VIH en 2010. En 2023, ce nombre était tombé à environ 75 000 nouvelles infections, ce qui représente une réduction d'environ 55 000 cas, soit une diminution de 42,3 % sur la période de 13 ans. Le pays a également réalisé des progrès notables en matière d'accès au traitement, puisque 1,6 million des 2 millions de personnes vivant avec le VIH au Nigeria sont actuellement sous traitement.

Malgré ces progrès, il reste des défis à relever, notamment la lutte contre la stigmatisation et la discrimination, et la garantie d'un accès équitable aux services de prévention et de traitement dans toutes les régions.

"Nous sommes ravis d'accueillir Funke Akindele en tant qu'Ambassadrice  nationale de bonne volonté pour le Nigéria ", a déclaré le Dr Leopold Zekeng, Directeur de l'ONUSIDA au Nigéria. "Sa voix puissante, sa grande influence et son engagement en faveur du changement social font d'elle une alliée inestimable dans nos efforts de lutte contre le VIH et de soutien aux personnes vivant avec le VIH au Nigéria. Nous sommes impatients de travailler avec elle pour obtenir un impact positif et des progrès dans la lutte contre le sida".

Le processus de nomination de l'Ambassadrice itinérante nationale a impliqué une collaboration active avec l'Agence nationale de lutte contre le sida (NACA), qui a exprimé sa gratitude à l'ONUSIDA pour le rôle qu'il a joué dans l'obtention d'un partenariat aussi important pour la riposte au VIH du Nigéria. Le travail de Funke Akindele en tant qu'Ambassadrice itinérante nationale sera essentiel pour mobiliser les efforts en faveur de la prévention du VIH et faire en sorte que les messages clés atteignent des publics plus larges dans tout le pays.

L'annonce officielle de la nomination de Funke Akindele en tant qu'Ambassadrice nationale de bonne volonté de l'ONUSIDA a été faite lors de la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le sida à Abuja le 3 décembre 2024, au cours d'un événement dirigé par le Coordonnateur résident des Nations Unies pour le Nigéria, M. Mohammed M. Malick Fall.

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Un rapport de l'ONUSIDA montre que le respect des droits de l'homme est essentiel pour mettre fin à la pandémie de sida

26 novembre 2024

GENÈVE, 26 novembre 2024- À l'approche de la Journée mondiale de lutte contre le sida (1er décembre), un nouveau rapport de l'ONUSIDA montre que le monde peut atteindre l'objectif convenu de mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d'ici à 2030 - mais seulement si les dirigeants protègent les droits de l'homme de toutes les personnes vivant avec le VIH ou exposées au risque d'infection par le virus. Le message du rapport est résumé dans son titre : "Suivons le chemin des droits pour mettre fin au sida".

"Malgré les progrès considérables réalisés dans la lutte contre le VIH, les violations des droits de l'homme empêchent toujours le monde de mettre fin au sida", a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l'ONUSIDA. "Lorsque les filles n'ont pas accès à l'éducation, lorsque la violence sexiste reste impunie, lorsque des personnes peuvent être arrêtées pour ce qu'elles sont ou pour ce qu'elles aiment, lorsqu'une visite dans un service de santé est dangereuse en raison de la communauté à laquelle elles appartiennent, il en résulte que les gens ne peuvent pas accéder aux services de lutte contre le VIH qui sont essentiels pour sauver leur vie et mettre fin à la pandémie de sida. Pour protéger la santé de chacun, nous devons protéger les droits de tous.

Sur les 39,9 millions de personnes vivant avec le VIH, 9,3 millions n'ont toujours pas accès à un traitement salvateur. L'année dernière, 630 000 personnes sont mortes de maladies liées au sida et 1,3 million de personnes dans le monde ont nouvellement contracté le VIH. Dans au moins 28 pays, le nombre de nouvelles infections par le VIH est en augmentation. Pour infléchir la trajectoire de la pandémie, il est impératif que tous ceux qui en ont besoin puissent accéder sans crainte aux programmes de sauvetage.

Chaque jour en 2023, 570 jeunes femmes et filles âgées de 15 à 24 ans ont contracté le VIH. Dans au moins 22 pays d'Afrique orientale et australe, les femmes et les filles de ce groupe d'âge sont trois fois plus susceptibles de vivre avec le VIH que leurs homologues masculins.

"Aucune fille ne devrait être privée de l'éducation et des informations dont elle a besoin pour rester en sécurité. La discrimination et la violence à l'égard des filles doivent être traitées comme une urgence en matière de droits de l'homme et de santé", a déclaré Nomonde Ngema, 21 ans, militante de la lutte contre le VIH.

La criminalisation et la stigmatisation des communautés marginalisées entravent l'accès aux services de lutte contre le VIH qui peuvent sauver des vies. Dans la déclaration politique de 2021 sur le VIH et le sida, les pays se sont engagés à faire en sorte que, d'ici à 2025, moins de 10 % d'entre eux disposent de cadres juridiques et politiques restrictifs qui conduisent à refuser ou à limiter l'accès aux services liés au VIH. Cependant, en 2023, 63 pays criminalisent encore les relations entre personnes de même sexe. Ces lois entravent la riposte au VIH : Parmi les homosexuels et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, la prévalence du VIH est cinq fois plus élevée dans les pays qui criminalisent les relations entre personnes de même sexe que dans ceux qui ne le font pas.

"Les lois et les politiques punitives éloignent les personnes vulnérables de l'aide dont elles ont besoin pour prévenir le VIH, le tester et le traiter", a déclaré Axel Bautista, responsable de l'engagement communautaire à MPact Global Action for Gay Men's Health & Rights (Action mondiale pour la santé et les droits des hommes gays). "Au lieu de punir les communautés marginalisées, les gouvernements doivent faire respecter leurs droits humains.

La science continue d'innover dans la lutte contre le sida. Les médicaments à longue durée d'action qui ne doivent être injectés que quelques fois par an pourraient faire pencher la balance, mais seulement si une approche fondée sur les droits de l'homme est adoptée pour partager la technologie afin de faire baisser les prix et de permettre la production dans toutes les régions du monde.

"Les outils médicaux qui sauvent des vies ne peuvent pas être traités comme de simples marchandises", a déclaré Alexandra Calmy, responsable de la lutte contre le VIH aux Hôpitaux universitaires de Genève. "Les options thérapeutiques et préventives révolutionnaires actuellement développées doivent être rendues accessibles sans délai pour atteindre une portée universelle."

"Nous connaissons le chemin à suivre pour construire une société dans laquelle nous nous épanouissons tous", a déclaré Jeanne Gapiya-Niyonzima, fondatrice de l'ANSS et première personne au Burundi à avoir annoncé publiquement qu'elle vivait avec le VIH. "Si le monde veut mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique, il doit protéger les droits de chaque personne.

Le rapport comprend dix essais de leaders de la riposte mondiale au sida, notamment : Elton John, l'archevêque du Cap, Thabo Makgoba, le président irlandais, Michael D. Higgins, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, et l'ancien président de la Société internationale du sida, Adeeba Kamarulzaman.

Dans son essai publié dans le rapport de l'ONUSIDA, Elton John écrit : « Je connais le sentiment de honte et ce qu'il peut provoquer. Tant que le VIH sera considéré comme une maladie pour les « autres », et non pour les « honnêtes gens », le sida ne sera pas vaincu. La science, la médecine et la technologie sont peut-être le 'quoi' pour mettre fin au sida, mais l'inclusion, l'empathie et la compassion sont le 'comment'.

Dans son essai, le président Michael D. Higgins écrit : « Veiller à ce que la plénitude des droits de l'homme soit atteinte est une nécessité pratique cruciale si nous voulons débarrasser le monde du fléau du sida. Tenir l'engagement de mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique est un choix politique et financier. Il est grand temps de choisir la bonne voie ».


 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Rapport pour la Journée mondiale du sida 2024

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L'ONUSIDA appelle à mettre fin à la violence contre les femmes et les filles. Pas d'excuses

25 novembre 2024

GENÈVE, le 25 novembre 2024 — La violence fondée sur le genre reste l'une des violations les plus effroyables des droits de l'homme. Elle contrecarre également les efforts visant à mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique, car la violence entre partenaires intimes est liée à un risque accru d'acquisition du VIH chez les femmes et compromet l'accès au dépistage et au traitement.

Dans le monde, une femme ou une fille sur huit est victime de violences sexuelles avant l'âge de 18 ans. Des normes sexistes néfastes, la faible priorité accordée à des services de santé sexuelle et reproductive sûrs, de qualité et abordables, ainsi que des systèmes de santé fragiles augmentent le risque pour les femmes de contracter le VIH et empêchent l'accès aux services de lutte contre le VIH.

En outre, les femmes et les jeunes filles vivant avec le VIH sont trop souvent stigmatisées par les prestataires de services de santé. Elles subissent également des pressions pour ne pas avoir d'enfants, une stérilisation forcée ou une interruption de grossesse. Autant de violations des droits de l'homme.

"Nous devons lutter contre le patriarcat et la pauvreté pour maintenir les filles à l'école et nous devons offrir aux femmes et aux filles des espaces sûrs, des opportunités économiques et garantir leur reconnaissance et leur leadership", a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l'ONUSIDA.

"Nous devons également lutter contre les normes et les stéréotypes rigides qui perpétuent une masculinité malsaine et la violence fondée sur le sexe.

Les meurtres de femmes et de jeunes filles liés au genre sont l'issue la plus meurtrière de la violence fondée sur le genre, une femme étant tuée toutes les 11 minutes. Cette situation est inacceptable. En 2022, le nombre de femmes et de filles tuées intentionnellement - près de 89 000 - est le plus élevé jamais enregistré au cours des 20 dernières années.  Selon la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH), les femmes appartenant à des populations clés - les femmes transgenres, les travailleuses du sexe et les défenseurs des droits de l'homme LGBTQ+ - sont également particulièrement exposées au risque de fémicide.

Cette année, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le coup d'envoi de la campagne a été donné sur le thème "Tous unis pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes et des filles : Vers Pékin +30".  Ces 16 jours d'activisme nous rappellent que 30 ans après la déclaration de Pékin - un plan directeur pour parvenir à l'égalité des sexes et aux droits des femmes et des filles partout dans le monde - le monde est loin d'être un monde égalitaire.

L'ONUSIDA reste déterminé à travailler en collaboration avec les gouvernements, les entreprises, la société civile, les communautés et surtout les mouvements et réseaux de femmes pour créer un monde où les droits et la dignité de toutes les femmes et de toutes les filles sont respectés et protégés, y compris les femmes et les filles qui vivent avec le VIH, qui sont exposées au risque d'infection et qui sont affectées par le virus.

Lancées en 1991, les 16 journées d'activisme contre la violence fondée sur le sexe sont une campagne internationale qui débute le 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, et se poursuit jusqu'au 10 décembre, Journée internationale des droits de l'homme.

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L'ONUSIDA nomme l'artiste OUM Ambassadrice nationale de bonne volonté au Maroc

02 novembre 2024

MHAMID AL GHIZLANE, 2 novembre 2024 — Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) a le plaisir d'annoncer la nomination de l'artiste marocaine de renom OUM comme Ambassadrice nationale de bonne volonté au Maroc. Cette annonce prestigieuse a été faite lors du Festival Taragalte, qui se tient du 1er au 3 novembre 2024 à Mhamid El Ghizlane, dont OUM est fière d'être la « marraine ». L'influence et l'engagement de OUM en faveur du changement social joueront un rôle essentiel dans les efforts de l'ONUSIDA pour lutter contre le VIH/SIDA au Maroc et au-delà.

« La nomination de OUM en tant qu'Ambassadrice nationale de bonne volonté est une avancée majeure dans nos efforts de lutte contre le VIH au Maroc », a déclaré Houssine El Rhilani, Directeur pays de l'ONUSIDA pour le Maroc. « Son influence artistique et son engagement en faveur des causes sociales contribueront à amplifier nos messages de prévention, de tolérance et de soutien aux personnes vivant avec le VIH ».

Dans son nouveau rôle, OUM œuvrera à la sensibilisation et à l’éducation autour de la prévention du VIH. Elle se concentrera également sur la lutte contre la stigmatisation et la discrimination auxquelles sont confrontées les personnes vivant avec le VIH. « En tant qu’artiste, j’ai une plateforme pour atteindre de nombreuses personnes. Il est de mon devoir d’utiliser ma voix pour défendre les personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus, qui sont souvent ignorées », a déclaré OUM. « Je suis honorée d’assumer ce rôle auprès de l’ONUSIDA et je m’engage à soutenir la lutte contre le VIH au Maroc ».

Le Maroc est confronté à des défis importants dans la lutte contre le VIH, avec environ 23 000 personnes vivant actuellement avec le virus. Le Plan stratégique national intégré de lutte contre le VIH, les hépatites virales et les IST (2024-2030) décrit les actions essentielles pour renforcer les efforts de prévention du VIH et améliorer l’accès aux soins, en particulier pour les populations les plus touchées par le VIH. Le rôle d’ambassadrice de OUM est essentiel pour faire avancer ces efforts.

OUM n’est pas étrangère au plaidoyer social, ayant déjà collaboré avec diverses agences des Nations Unies. Son engagement comprend des interventions sur des plateformes internationales et la participation à des initiatives de promotion des droits et de l’éducation des femmes. La cérémonie officielle de nomination de OUM a mis en lumière son engagement à sensibiliser le public aux problèmes du VIH au Maroc. Elle a été ponctuée de discours prononcés par des dirigeants locaux, notamment des représentants de la région de Zagora et du ministère de la Santé et de la Protection sociale. Le festival lui-même sert de toile de fond culturelle, soulignant le pouvoir de la musique et de l’art dans la promotion de la paix et du changement social.

Alors que l’ONUSIDA poursuit sa mission visant à mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030, la collaboration avec des personnalités influentes comme OUM est cruciale. Son rôle d’Ambassadrice de bonne volonté nationale permettra non seulement de sensibiliser davantage, mais aussi d’inspirer une action collective pour garantir que toutes les personnes touchées par le VIH, quel que soit leur statut, aient accès aux soins et au soutien dont elles ont besoin.

ONUSIDA

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L'ONUSIDA appelle à la solidarité mondiale pour renforcer la riposte au VIH de Madagascar afin que le sida ne soit plus une menace pour la santé publique

21 octobre 2024

GENÈVE, 21 octobre 2024- La Directrice exécutive de l'ONUSIDA, Winnie Byanyima, appelle à une accélération de la solidarité mondiale pour renforcer la riposte de Madagascar au VIH, notamment en prévenant les nouvelles infections à VIH et en élargissant l'accès au traitement, afin de mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique. Mme Byanyima se rend dans le pays du 19 au 24 octobre pour soutenir la riposte à l'épidémie de VIH. Madagascar a connu une augmentation spectaculaire des nouvelles infections à VIH depuis 2010 et une augmentation de 158% des décès liés au sida au cours de la même période. L'ONUSIDA est préoccupé par ce qui semble être une augmentation spectaculaire des nouvelles infections à VIH.

La visite de Mme Winnie Byanyima à Madagascar coïncide avec celle de S.A.S. la Princesse Stéphanie de Monaco, qui se rend à Madagascar dans le cadre du travail qu'elle effectue avec Fight AIDS Monaco dans le monde entier, y compris à Madagascar, pour mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique. Fight AIDS Monaco soutient les efforts de Madagascar pour prévenir les nouvelles infections par le VIH, notamment en mettant fin à la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH et en galvanisant la solidarité internationale pour soutenir les efforts visant à mettre fin au sida.

« Madagascar connaît une augmentation rapide du nombre de nouvelles infections à VIH dans les communautés, ce qui contraste fortement avec la tendance régionale à la baisse des nouvelles infections à VIH », a déclaré Mme Winnie Byanyima, directrice exécutive de l'ONUSIDA. « La pandémie à Madagascar est due à des lacunes dans la prévention du VIH et à des inégalités flagrantes auxquelles il faut remédier de toute urgence ».

En 2023, on estimait à 76 000 le nombre de personnes vivant avec le VIH à Madagascar et à environ 3 100 le nombre de personnes décédées de maladies liées au sida. Les lacunes dans la collecte des données et la faiblesse des systèmes de surveillance rendent difficile l'estimation de l'ampleur de la pandémie. Les ruptures de stock de kits de dépistage du VIH et l'accès limité aux centres de dépistage entravent encore davantage la collecte de données précises dans les communautés.

En outre, la majorité des personnes vivant avec le VIH n'ont pas accès au traitement. Seuls 22 % des 76 000 personnes vivant avec le VIH à Madagascar, selon les estimations, y avaient accès en 2023.

Dans le nord de Manakara, les campagnes de dépistage du VIH menées par le ministère de la santé ont révélé des taux de prévalence du VIH en milieu urbain allant de 3 % à 18 % au sein de la population. Il est nécessaire de renforcer la collecte de données complètes afin de mieux informer la riposte nationale au VIH et de lutter efficacement contre la pandémie.

L'ONUSIDA soutient activement la riposte de Madagascar au VIH, notamment en renforçant les systèmes de surveillance afin de garantir une collecte de données plus précise et plus complète. L'ONUSIDA a également soutenu la mise en œuvre de services de conseil et de dépistage du VIH et contribué à élargir l'accès à la thérapie antirétrovirale.

Madagascar est l'un des pays les plus inégalitaires au monde, un facteur qui favorise les nouvelles infections par le VIH. En 2023, la Banque mondiale a estimé le taux de pauvreté du pays à 62,6 %. Madagascar a été frappé par des catastrophes naturelles cycliques, notamment la sécheresse dans le sud et les cyclones, ce qui rend difficile le rétablissement du pays et la mise en place d'une riposte efficace au VIH.

« Madagascar peut intensifier sa riposte au VIH mais a besoin d'urgence d'un soutien technique et financier de la part de la communauté internationale pour s'assurer que les produits de prévention du VIH, notamment les préservatifs, les kits de dépistage et les traitements antirétroviraux, sont disponibles pour tous ceux qui en ont besoin », a déclaré Mme Byanyima.

ONUSIDA

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Un nouveau rapport de l'ONUSIDA montre que la crise de la dette étouffe l'Afrique subsaharienne, laissant les services de santé et de lutte contre le VIH dans une situation de sous-financement chronique

19 septembre 2024

GENÈVE, 19 septembre 2024 - La dette publique croissante étouffe les pays d'Afrique subsaharienne, leur laissant peu de marge budgétaire pour financer les services de santé et les services essentiels liés au VIH. Un nouveau rapport de l'ONUSIDA, intitulé Recettes nationales, allègement de la dette et aide au développement : Voies transformatrices pour mettre fin au sida d'ici 2030 Afrique orientale et australe [en anglais] | Afrique occidentale et centrale [en anglais], montre que la crise de la dette met en péril les progrès réalisés pour mettre fin au sida.

L'Afrique subsaharienne compte le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH, avec plus de 25,9 millions de personnes sur les 39,9 millions vivant avec le VIH dans le monde. Le succès de la région, qui a réduit les nouvelles infections par le VIH de 56 % depuis 2010, ne sera pas maintenu si la marge de manœuvre budgétaire est limitée.

Le rapport, publié avant la 79e session de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, montre que la combinaison des paiements croissants de la dette publique et des réductions de dépenses prévues dans les accords du Fonds monétaire international au cours des trois à cinq prochaines années laissera, si rien n'est fait, les pays dangereusement dépourvus des ressources nécessaires au financement de leurs ripostes au VIH.

"Lorsque les pays ne peuvent pas répondre efficacement aux besoins de santé de leur population en raison du remboursement de leur dette, la sécurité sanitaire mondiale est mise en péril", a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l'ONUSIDA. "La dette publique doit être réduite de toute urgence et la mobilisation des ressources nationales doit être renforcée afin de disposer de la marge de manœuvre budgétaire nécessaire pour financer pleinement la riposte mondiale au VIH et mettre fin au sida.

Le service de la dette dépasse désormais 50 % des recettes publiques en Angola, au Kenya, au Malawi, au Rwanda, en Ouganda et en Zambie.  Même après les mesures d'allègement de la dette, la Zambie consacrera encore deux tiers de son budget au service de la dette entre 2024 et 2026.

Les dépenses consacrées à la lutte contre le VIH ont diminué depuis 2017 en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, passant de 0,3 % du PIB en 2017 à seulement 0,12 % en 2022.

L'Afrique de l'Ouest et du Centre devra mobiliser 4,18 milliards de dollars pour financer entièrement la riposte au VIH en 2024. Ce montant atteindra 7,9 milliards de dollars d'ici à 2030 si les efforts ne sont pas intensifiés dès aujourd'hui pour mettre fin aux nouvelles infections par le VIH.

Alors que 20,8 milliards de dollars étaient disponibles pour la riposte au VIH en 2022 dans les pays à revenu faible et intermédiaire grâce à des sources nationales et internationales, ces fonds n'étaient pas suffisants pour financer suffisamment la riposte au VIH. L'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale, par exemple, présentaient un déficit de financement de 32 % en 2022.

Rien qu'en 2024, l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe devront mobiliser près de 12 milliards de dollars pour financer entièrement la riposte au VIH. Ce montant atteindra environ 17 milliards de dollars d'ici à 2030 si les nouvelles infections par le VIH ne sont pas réduites.

Afin de permettre une mobilisation accrue des ressources nationales pour que les pays puissent répondre efficacement à leurs pandémies, les pays d'Afrique subsaharienne devront renforcer leurs systèmes fiscaux, notamment en supprimant les exonérations fiscales qui coûtent actuellement aux pays une perte de recettes de 2,6 % du PIB en moyenne dans l'ensemble de la région.  Les donateurs doivent également accroître leur aide financière à la santé et à la lutte contre le VIH d'ici à 2030, tandis que les créanciers devraient offrir un allègement de la dette aux pays lourdement endettés pour alléger le fardeau.

"Les dirigeants du monde ne peuvent pas laisser une pénurie de ressources faire dérailler les progrès mondiaux visant à mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d'ici à 2030", a déclaré Mme Byanyima.

ONUSIDA

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Un nouveau rapport de l’ONUSIDA montre que la pandémie de sida peut prendre fin d’ici 2030, à condition que les leaders renforcent les ressources et protègent les droits humains dès maintenant

22 juillet 2024

GENÈVE/MUNICH, le 22 juillet 2024—Un nouveau rapport publié aujourd’hui par l’ONUSIDA montre que l’humanité se trouve à un moment charnière qui déterminera si les leaders mondiaux respectent leur engagement à mettre fin au sida comme menace de santé publique d’ici 2030. Le rapport L’urgence d’aujourd’hui - Le sida à la croisée des chemins compile de nouvelles données et études de cas qui prouvent que les décisions et les choix politiques pris cette année par les dirigeants et dirigeantes du monde entier décideront du sort de millions de vies et de la fin ou non de la pandémie la plus mortelle au monde. 

Bien que l’éradication du sida soit à notre portée cette décennie, l’humanité accuse actuellement un retard dans cette entreprise. Dans le monde, sur les 39,9 millions de personnes vivant avec le VIH, près d’un quart, soit 9,3 millions, ne reçoivent pas de traitement vital, ce qui se traduit par un décès des causes du sida par minute.

Les dirigeants et dirigeantes se sont engagés à réduire les nouvelles infections à moins de 370 000 par an d’ici 2025, mais elles étaient de 1,3 million en 2023, soit plus de trois fois supérieures à cet objectif.  Par ailleurs, les progrès accomplis sont aujourd’hui menacés par la raréfaction des ressources et la multiplication des attaques à l’encontre des droits humains.

« Les leaders mondiaux se sont engagés à mettre fin à la pandémie de sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030. Les dirigeants et dirigeantes peuvent tenir leur promesse, mais uniquement en s’assurant que la riposte au VIH dispose des ressources dont elle a besoin et que les droits humains de tous et toutes sont protégés », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Les leaders peuvent sauver des millions de vies, empêcher des millions de nouvelles infections au VIH et garantir que toutes les personnes séropositives vivent une existence épanouie en bonne santé. »

Le rapport révèle que si les dirigeants et dirigeantes prennent les mesures audacieuses nécessaires pour garantir des ressources suffisantes et pérennes et protéger les droits humains de tous et toutes, le nombre de personnes vivant avec le VIH et nécessitant un traitement à vie s’élèvera à environ 29 millions d’ici 2050. À l’opposé, s’ils prennent le mauvais cap, le nombre de personnes qui auront besoin d’un soutien à vie passera à 46 millions (contre 39,9 millions en 2023). 

Le rapport montre une progression continue (bien que plus lente que prévue) du déploiement des médicaments auprès des personnes vivant avec le VIH. Elles sont ainsi actuellement 30,7 millions sous traitement, soit plus de 3 personnes séropositives sur 4. En 2010, la couverture de la thérapie n’était que de 47 %. L’augmentation du nombre de personnes ayant accès à un traitement est une avancée majeure en matière de santé publique. Elle a permis de réduire de moitié le nombre de décès liés au sida entre 2010 et 2023 (1,3 million contre 630 000 aujourd’hui).

Cependant, le monde n’est pas sur la bonne voie pour atteindre l’objectif 2025 qui consiste à passer sous la barre des 250 000 décès.

Bien que des progrès considérables aient été réalisés dans la prévention des nouvelles infections au VIH (elles ont baissé de 39 % depuis 2010 dans le monde et de 59 % en Afrique orientale et australe), le rapport montre qu’elles augmentent dans trois régions : le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, l’Europe de l’Est et l’Asie centrale et l’Amérique latine, mais aussi que des écarts et des inégalités persistent.

« Les pays font d’énormes progrès pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030, mais de nombreux défis ont pu ralentir nos efforts », a déclaré l’ancien conseiller scientifique du président américain, Dr Anthony Fauci. « Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour continuer à nous faire entendre et à être proactifs. Nous ne pouvons pas nous permettre d’échouer. Cela n’est pas une option. Si nous travaillons tous ensemble, nous atteindrons notre objectif commun. Je vais continuer à m’investir totalement pour m’assurer que nous mettrons effectivement fin à l’épidémie de sida et je vous implore tous et toutes d’afficher le même niveau d’engagement. »

Les inégalités entre les sexes exacerbent les risques auxquels sont confrontées les filles et les femmes, et elles alimentent la pandémie. En effet, l’incidence du VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes est toujours exceptionnellement élevée dans certaines régions de l’Afrique orientale et australe et de l’Afrique occidentale et centrale.

La stigmatisation et la discrimination à l’encontre des communautés marginalisées créent des barrières à l’accès aux services vitaux de prévention et de traitement. C’est ce qui explique pourquoi les populations clés, y compris les travailleurs et travailleuses du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les consommateurs et consommatrices de drogues injectables, représentent aujourd’hui une part plus importante des nouvelles infections dans le monde par rapport à 2010 (55 % contre 45 %).

Le rapport démontre que les services de prévention du VIH et de traitement n’atteindront les personnes que si les droits humains sont respectés, si les lois injustes à l’encontre des femmes et des communautés marginalisées sont abrogées et si le thème de la discrimination et de la violence est pris à bras le corps.

Les calculs de l’ONUSIDA montrent que 20 % des ressources allouées au VIH devraient être consacrées à la prévention du VIH pour les populations les plus touchées par le virus, mais que seuls 2,6 % des dépenses totales consacrées à la pandémie ont été attribuées à des interventions à destination des populations clés en 2023.

Partout dans le monde, les financements diminuent, ce qui freine les progrès et entraîne même une hausse des épidémies dans certaines régions. En 2023, les ressources totales disponibles pour la lutte contre le VIH (19,8 milliards de dollars) ont diminué de 5 % par rapport à 2022 et il manquait 9,5 milliards de dollars par rapport au montant nécessaire d’ici 2025 (29,3 milliards de dollars). Les financements nationaux dans les pays à revenu faible et intermédiaire, qui représentent 59 % des ressources totales pour le VIH, sont entravés par la crise de la dette et ont chuté pour la quatrième année consécutive, avec une baisse de 6 % de 2022 à 2023.

Une mobilisation accrue des ressources est nécessaire, en particulier en Asie et dans le Pacifique, où le nombre de personnes vivant avec le VIH devrait presque doubler d’ici 2050, ainsi qu’en Europe de l’Est et en Asie centrale, en Amérique latine et au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, des régions où les épidémies sont en plein essor, mais où le financement du VIH a considérablement diminué. Environ la moitié des ressources totales nécessaires d’ici 2025, et 93 % de l’écart actuel de financement du VIH, concernent des régions hors de l’Afrique subsaharienne.  

Le rapport L’urgence d’aujourd’hui - Le sida à la croisée des chemins montre que les décisions prises cette année détermineront si les objectifs mondiaux seront atteints, si le sida ne représentera plus une menace de santé publique d’ici 2030 et si une riposte au VIH pérenne sera mise en place.

« L’effritement de la solidarité entre et au sein des pays met en danger le progrès, mais la voie pour mettre fin au sida repose sur des preuves et les leaders ont promis de l’emprunter. Le respect ou non par les dirigeants et dirigeantes de leur promesse de mettre fin au sida est un choix politique. Le moment est venu de choisir la bonne voie », a déclaré Mme Byanyima.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Rapport mondial actualisé sur le sida 2024 - Résumé

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Diapositives clés sur les données épidémiologiques

Diapositives clés sur les données épidémiologiques

Les gouvernements, la société civile et les agences des Nations unies s'unissent pour "accélérer et soutenir" une réponse résiliente au VIH

27 juin 2024

GENÈVE, 27 juin 2024 — Lors de la 54e réunion du Conseil de Coordination du Programme (CCP) de l'ONUSIDA qui s'est achevée aujourd'hui à Genève, en Suisse, les gouvernements, la société civile et les institutions des Nations Unies se sont unis dans un engagement commun pour accélérer les progrès en vue d'atteindre les objectifs de lutte contre le sida de 2025 et de maintenir les acquis de la riposte mondiale au VIH à l'horizon 2030 et au-delà.  

Dans son discours d'ouverture de la réunion, la directrice exécutive de l'ONUSIDA, Winnie Byanyima, a souligné l'urgence d'accélérer les progrès pour atteindre l'objectif de 2030 visant à mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique. "Le monde a six ans pour réduire les nouveaux taux d'infection par le VIH, étendre les traitements antirétroviraux et réduire les décès liés au sida, mais seulement 18 mois pour atteindre les objectifs de 2025 qui détermineront si les pays pourront ou non mettre fin à leurs pandémies d'ici 2030."

Elle a averti qu'il n'y avait "rien de durable dans une pandémie en expansion" et a appelé les membres à se joindre à l'ONUSIDA pour "faire tout ce qui est en notre pouvoir" en matière de prévention du VIH, rendre les médicaments et les technologies de santé pour la prévention et le traitement du VIH équitables, abordables et accessibles, et construire des systèmes de santé plus solides".

"Nous avons le choix", a déclaré Mme Byanyima. "Nous pouvons accélérer maintenant, faire baisser les taux et réussir. Ou nous pouvons nous laisser distraire, nous concentrer uniquement sur ce que nous avons gagné jusqu'à présent et manquer l'occasion de mettre fin au sida. Nous devons accélérer afin de pérenniser notre action".

Elle a noté que la durabilité exigeait également des progrès en matière d'élargissement de l'espace budgétaire et de lutte contre l'endettement des pays à revenu faible et intermédiaire, de protection des droits de l'homme et d'égalité des sexes, et a appelé tous les partenaires et alliés à adopter une "vision audacieuse de la durabilité, capable de mettre un terme à la pandémie de sida".

Mme Byanyima a mis l'accent sur les contraintes financières qui entravent les progrès de la riposte au sida, en soulignant le manque de financement de 8,5 milliards de dollars pour le VIH. En 2022, 20,8 milliards de dollars étaient disponibles pour le financement de la lutte contre le VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire, alors que les besoins sont estimés à 29,3 milliards de dollars d'ici à 2025. Elle a appelé tous les donateurs à veiller à ce que le programme commun soit entièrement financé aux niveaux minimums convenus de 160 millions de dollars pour 2024.

Le jour de l'ouverture de la réunion, l'Allemagne a annoncé qu'elle augmenterait son financement à l'ONUSIDA. "L'Allemagne a décidé d'augmenter sa contribution à l'ONUSIDA en 2024 de 2 millions d'euros, passant de 4,75 millions d'euros en 2023 à 6,75 millions d'euros. Nous sommes convaincus que cette décision contribuera à répondre aux exigences budgétaires minimales de 160 millions de dollars US afin que l'ONUSIDA puisse mettre en œuvre son plan de travail et son budget de manière adéquate", a déclaré Binod Mahanty, conseiller politique principal au ministère fédéral de la Santé de l'Allemagne.

Le Conseil a examiné les résultats du Programme commun et a apprécié la vaste portée et la contribution approfondie de l'ONUSIDA à la riposte mondiale au sida aux niveaux mondial, régional et national.

Le rôle essentiel des communautés dans la poursuite de la riposte au VIH a été mis en évidence comme un élément central de la durabilité de la riposte au VIH, qui a fait l'objet du segment thématique de la dernière journée : Pérenniser les acquis de la riposte mondiale au VIH à l'horizon 2030 et au-delà.

Mme Byanyima a déclaré : "Pour mettre fin au sida, il faut s'appuyer sur les personnes vivant avec le VIH, la société civile et les communautés. Ils sont indispensables et non négociables pour mettre fin à la pandémie, soutenir la riposte et garantir la responsabilisation de tous.

Florence Riako Anam, codirectrice exécutive du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+), a prononcé un discours liminaire puissant lors de la session thématique, en déclarant : "Les personnes vivant avec le VIH seront là en 2031. Pour nous, la durabilité de la riposte au VIH est un voyage de transformation et non une destination avec une date butoir." Parmi les autres orateurs principaux, citons S.E. Edwin. Dikoloti, ministre de la Santé du Botswana, et l'ancienne présidente de la République du Chili, Michelle Bachelet.

En amont du CCP, s'appuyant sur son partenariat de longue date avec le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, l'ONUSIDA a signé un nouveau cadre stratégique de coopération et de collaboration pour mettre fin au sida. Se joignant aux discussions du CCP, le directeur du Fonds mondial, Peter Sands, a déclaré : "L'optimisation de l'intégration du VIH et des soins de santé primaires nécessite des partenariats bien coordonnés entre les gouvernements, les entreprises du secteur privé, les organisations internationales et les organisations non gouvernementales".

John Nkengasong, coordinateur américain de la lutte mondiale contre le sida et responsable du PEPFAR, a déclaré que les progrès étaient fragiles et qu'ils devaient être maintenus. L'année 2030 est cruciale car, à ce moment-là, la communauté mondiale dira soit "nous avons fait de notre mieux et nous ne savons pas quoi faire d'autre", soit "OUI ! nous pouvons atteindre la ligne d'arrivée"... L'année 2030 est un moment important. Il a également demandé que l'ONUSIDA soit entièrement financé afin de poursuivre son travail qui sauve des vies.

La réunion du Conseil a été l'occasion pour l'ONUSIDA d'annoncer la création d'un nouveau groupe de haut niveau sur un Programme commun de l'ONUSIDA résilient et adapté aux besoins. Le groupe examinera l'évolution de la pandémie et de la riposte mondiale, ainsi que l'évolution des besoins des pays dans le contexte général du mandat du programme commun.

Cette semaine a également vu la publication d'un nouveau rapport sur la consommation de drogues, la réduction des risques et le droit à la santé, qui démontre la nécessité pour la santé publique d'abandonner les approches punitives à l'égard des personnes qui consomment des drogues - un pas en avant pour garantir l'accès aux soins de santé pour les communautés marginalisées.

Le CCP (54th ) était présidé par le Kenya, représenté par Harry Kimtai, Secrétaire principal, Département d'Etat pour les services médicaux, Nairobi, le Brésil assurant la vice-présidence et les Pays-Bas le rôle de Rapporteur. Le rapport au Conseil par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, les rapports pour chaque point de l'ordre du jour et les décisions du CCP peuvent être consultés à l'adresse suivante : 54th Conseil de Coordination du Programme de l'ONUSIDA.

La réunion 55e du CCP aura lieu du 10 au 12 décembre 2024, à Nairobi, au Kenya.

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Rapport de la Directrice exécutive de l'ONUSIDA

Avec une augmentation modeste des investissements, l'ONUSIDA peut amener 35 pays à mettre fin à leur pandémie de sida d'ici à 2025

28 mars 2024

L'ONUSIDA doit augmenter son financement à seulement 1 % des 20 milliards de dollars de ressources consacrées au VIH pour soutenir efficacement les pays dans leur objectif d'éradication du sida d'ici à 2030.

GENÈVE, 28 mars 2024 — L'ONUSIDA demande instamment aux donateurs d'augmenter légèrement leur financement afin que 35 pays puissent mettre fin à leur pandémie de sida d'ici à 2025, soit cinq ans avant l'objectif de 2030. Le financement actuel de l'ONUSIDA s'élève à 160 millions de dollars, soit moins de 50 % des ressources disponibles en 2015. Pour un impact maximal, l'ONUSIDA estime avoir besoin de 210 millions de dollars par an, ce qui représente moins de 0,02 % du total des dépenses de santé dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

"L'ONUSIDA est resté un partenaire inébranlable et fiable, défendant et tirant parti des forces du système des Nations Unies pour catalyser l'action, garantir les engagements, mobiliser les parties prenantes, produire des données faisant autorité, responsabiliser les communautés, s'attaquer aux vulnérabilités et aux obstacles ", a déclaré Ruth Laibon-Masha, directrice générale du Conseil national de contrôle des maladies du Kenya. "Saisissons ce moment historique, où nous sommes unis dans notre consensus sur la nécessité de rendre l'ONUSIDA pleinement opérationnel, car nous ne doutons pas de la contribution de l'ONUSIDA à la santé mondiale et de son rôle central dans l'élimination du sida en tant que menace pour la santé publique. Le Kenya réaffirme son engagement envers l'ONUSIDA en honorant sa promesse de verser des fonds en 2024 et invite les autres pays donateurs et de mise en œuvre à ne pas se laisser distancer en augmentant également leurs contributions."

L'ONUSIDA prévoit que le financement intégral du programme commun permettrait à 35 pays d'atteindre les objectifs de suppression de la charge virale d'ici à 2025. Cette réalisation permettrait de sauver 1,8 million de vies, d'éviter 5,7 millions de nouvelles infections par le VIH d'ici à 2030 et d'établir une base solide pour que le monde mette fin au sida d'ici à 2030. 

"Si l'ONUSIDA n'existait pas, nous demanderions tous sa création. Alors que nous célébrons les progrès accomplis, nous avons encore besoin d'un ONUSIDA très fort et doté de ressources suffisantes pour continuer à faire avancer les choses", a déclaré l'ambassadeur John Nkengasong, coordinateur américain de la lutte mondiale contre le sida et haut responsable du Bureau pour la sécurité sanitaire mondiale et la diplomatie. "Une menace générationnelle exige un leadership soutenu - un leadership soutenu qui s'accompagne d'un engagement soutenu à financer l'ONUSIDA. Les États-Unis se sont donc toujours engagés à renforcer l'ONUSIDA et à continuer à faire de l'ONUSIDA l'organisme qui nous fournit à tous l'étoile polaire.

"Nous comptons sur l'ONUSIDA pour faire entendre la voix des communautés les plus touchées par le VIH dans les politiques nationales de lutte contre le VIH et les processus décisionnels, ainsi que dans les efforts visant à améliorer l'accès aux services et à lutter contre la stigmatisation, la discrimination et les inégalités entre les sexes", a déclaré Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial. "Il est essentiel de veiller à ce que l'ONUSIDA dispose de ressources suffisantes pour continuer à progresser dans la lutte contre le VIH.

Comme l'explique Mary Mahy, directrice de Data for Impact à l'ONUSIDA, "les maladies traversent une période d'augmentation des nouvelles infections et, avec le temps, après la mise en œuvre d'interventions, les nouvelles infections commencent à diminuer et les pays atteignent un point de contrôle de la maladie, puis d'élimination et enfin d'éradication. Mais avec le VIH, nous ne sommes pas parvenus à contrôler la maladie au niveau mondial et certains pays en sont encore au stade de l'augmentation des infections. Il reste donc un travail considérable à accomplir dans le cadre de la lutte contre le VIH pour parvenir au contrôle, à l'élimination et à l'éradication de la maladie.

En 2022, chaque minute, une personne meurt du sida, 4 000 jeunes femmes et filles âgées de 15 à 24 ans sont infectées par le VIH chaque semaine, et sur les 39 millions de personnes vivant avec le VIH, plus de 9 millions n'ont pas accès à un traitement contre le VIH.

"Les pandémies ont tendance à suivre des cycles de panique et de négligence. Mais la sécurité sanitaire ne peut être assurée que lorsque nous brisons ces cycles et que nous concrétisons et maintenons les progrès que nous avons réalisés ensemble", a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l'ONUSIDA. "Avec une augmentation modeste du financement, au cours des deux prochaines années, l'ONUSIDA peut aider 35 pays à atteindre les objectifs de 95-95-95 - et contribuer à maintenir les acquis. Il s'agira d'une réalisation mondiale exceptionnelle. 

L'ONUSIDA a élaboré une proposition de valeur qui met en évidence trois messages clés pour la période 2024-2025 :

  • Nous savons comment mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique. S'engager dans cette voie est un choix politique et financier.
  • Un investissement modeste dans l'ONUSIDA aura un impact maximal aux niveaux national et mondial.
  • L'ONUSIDA occupe une place unique en tant que chef de file de la riposte mondiale au VIH. L'investissement dans l'ONUSIDA est essentiel pour investir dans l'éradication du sida, la lutte contre les inégalités et le sauvetage de vies.

L'ONUSIDA dirige l'agenda de durabilité de la riposte au VIH, en aidant les pays à mettre en place des programmes de lutte contre le VIH dotés de ressources suffisantes, centrés sur les personnes et fondés sur les droits de l'homme, qui sont de plus en plus financés par des ressources nationales. L'agenda de durabilité englobe la durabilité politique, programmatique et financière, élaborée en étroite collaboration avec le PEPFAR, le Fonds mondial et d'autres donateurs, pays et communautés.

L'ordre du jour examinera les implications des crises financières et d'endettement croissantes auxquelles sont confrontés de nombreux pays à revenu faible et intermédiaire, qui sont également très touchés par le VIH. Environ 60 % des ressources destinées à la lutte contre le VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire proviendront de sources nationales en 2022, contre 50 % en 2010. L'ONUSIDA joue un rôle essentiel en veillant à ce que les engagements politiques, programmatiques et financiers en faveur de la riposte au VIH soient maintenus.

"Nous voulons tous que le Programme commun continue à diriger la riposte au sida à l'horizon 2030 ", a déclaré l'ambassadeur du Kenya auprès des Nations Unies à Genève et président du Conseil de Coordination du Programme de l'ONUSIDA, Cleopa K. Mailu. "C'est la priorité que nous accordons aux personnes vulnérables qui ont besoin de notre soutien pour mener une vie significative et pleine. Nous devons être en mesure de trouver une solution collective pour combler le déficit de financement. Chaque moment que nous passons à parler du financement non durable de l'ONUSIDA est un moment perdu pour sauver une vie, prévenir une nouvelle infection ou un décès."

En finançant pleinement l'ONUSIDA et en s'appuyant sur l'expertise technique et la portée géographique de ses 11 Coparrainants des Nations Unies, l'ONUSIDA peut continuer à mener et à orienter stratégiquement la riposte au VIH, sur la base des données, des objectifs convenus et des principes énoncés dans la Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021-2026. L'ONUSIDA peut maximiser le retour sur investissement des gouvernements, du PEPFAR et du Fonds mondial, et travailler main dans la main avec les pays pour mettre fin à leurs pandémies de sida d'ici 2030 et assurer la pérennité de leur action.

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L'ONUSIDA exhorte les pays insulaires de l'océan Indien à renforcer la prévention du VIH pour mettre fin au sida

27 mars 2024

ANTANANARIVO/GENEVE, 27 mars 2024—Malgré les progrès réalisés dans la plupart des pays d'Afrique subsaharienne, l'ONUSIDA avertit que les lacunes en matière de prévention du VIH sont à l'origine de nouvelles infections à VIH dans les pays de l'océan Indien (COI) et dans plusieurs autres pays d'Afrique. Les lacunes critiques dans la prévention du VIH ont été au centre d'un atelier organisé par l'ONUSIDA et l'UNFPA qui s'est tenu à Madagascar du 18 au 20 mars afin d'aborder certains des obstacles à l'accélération des progrès.

L'attention insuffisante accordée à la prévention du VIH dans un certain nombre de pays africains, dont l'Égypte, Madagascar, l'Angola, le Soudan et le Sud-Soudan, a eu pour conséquence que ces pays ne sont pas parvenus à réduire proportionnellement le nombre de nouvelles infections comme cela a été le cas dans le reste de la région.

Par exemple, l'augmentation du nombre de nouvelles infections dans un pays comme Madagascar contraste fortement avec la tendance à la baisse au Botswana, qui a enregistré une diminution de 66 % des nouvelles infections par le VIH depuis 2010 et une baisse de 36 % des décès liés au sida au cours de la même période.  Par conséquent, le Botswana - ainsi que l'Eswatini, le Rwanda et le Zimbabwe - est sur la voie de l'éradication du sida, ayant atteint les objectifs mondiaux 95-95-95 grâce à de solides interventions en matière de prévention et de traitement du VIH.

Madagascar, l'un des pays les plus pauvres de la région, a été frappé par des catastrophes naturelles cycliques, notamment des sécheresses et des cyclones, ce qui rend difficile le rétablissement du pays et la mise en place d'une riposte efficace au VIH. Madagascar a enregistré une augmentation de 151 % du nombre de nouvelles infections par le VIH depuis 2010, et une augmentation de 279 % des décès liés au sida au cours de la même période. En outre, seuls 18 % des quelque 70 000 personnes vivant avec le VIH à Madagascar avaient accès à un traitement en 2022, et 3 200 personnes sont décédées de maladies liées au sida. Le Soudan et le Soudan du Sud sont également à la traîne en matière de prévention et de traitement du VIH. Les inégalités exacerbent la vulnérabilité des personnes au VIH.

"Les recherches locales indiquent une augmentation des nouvelles infections par le VIH parmi les populations clés, notamment les consommateurs de drogues, et parmi les jeunes femmes et les jeunes filles. Cette situation pourrait être imputable à de nombreux facteurs, notamment les routes de la drogue, les cyclones récurrents et la grande pauvreté qui, dans certaines régions, rend les gens plus vulnérables aux infections par le VIH", a déclaré le professeur Zely Randriamanantany, ministre malgache de la santé publique. "Nous avons besoin que nos partenaires internationaux investissent avec nous avant qu'il ne soit trop tard. Cet accent mis sur la prévention est vraiment le bienvenu.

"Il ressort clairement de nos visites dans les communautés et de nos entretiens avec des spécialistes de la santé à Madagascar que l'épidémie de VIH est en train de changer. L'augmentation persistante des nouvelles infections à Madagascar depuis 2010, par exemple, montre qu'elle pourrait se propager rapidement si nous ne l'arrêtons pas immédiatement", a déclaré Anne Githuku-Shongwe, directrice régionale de l'ONUSIDA pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe. "Nous connaissons la voie à suivre pour mettre fin au sida. Ce n'est pas un miracle. Il faut un soutien politique et financier fort.

Les lacunes identifiées dans certains pays comprennent un manque de données qui indiqueraient où les efforts de prévention du VIH doivent se concentrer. Les interventions de collecte de données sont essentielles à la mise en œuvre de programmes efficaces et fondés sur des données probantes.Certains pays manquent également de produits, notamment de kits de dépistage du VIH et de préservatifs.

"L'insuffisance des investissements dans les ripostes au VIH empêche de mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique ", a déclaré Jude Padayachy, Directeur de l'ONUSIDA pour les Comores, Madagascar, Maurice et les Seychelles. "Nous devons accélérer la riposte au VIH dans les États insulaires de l'océan Indien en garantissant tous les éléments de base - s'assurer que les gens sont informés sur le VIH et sur les moyens de le prévenir, et s'assurer que les gens ont accès aux services et aux produits de prévention du VIH, tels que les préservatifs. Nous devons également veiller à ce que les personnes séropositives connaissent leur statut et reçoivent le traitement dont elles ont besoin.

L'ONUSIDA s'est engagé à soutenir les pays pour accélérer le leadership politique, les investissements et l'amélioration des données pour la prévention.

La réunion de Madagascar a rassemblé des experts du VIH et des responsables de programmes de plusieurs pays d'Afrique afin qu'ils apprennent les uns des autres et qu'ils examinent et renforcent leurs plans nationaux de prévention du VIH pour aider les pays à intensifier leurs ripostes au VIH. Des équipes des Comores, d'Égypte, de Madagascar, du Rwanda, du Soudan et du Sud-Soudan ont participé à la réunion.

Les participants ont étudié les moyens d'améliorer la collecte de données afin de mieux comprendre la dynamique de leurs épidémies de VIH et de garantir une réponse efficace, fondée sur des données probantes et basée sur les droits de l'homme. Ils ont également rédigé des évaluations nationales qui serviront de guide pour faciliter le dialogue avec les communautés, les gouvernements et les partenaires. Cela permettra d'affiner les stratégies et de fixer des priorités pour mettre en œuvre des plans ambitieux de prévention du VIH. L'ONUSIDA continuera à soutenir les pays dans leurs évaluations internes afin de renforcer leurs ripostes au VIH.

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