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Le CAPRISA désigné centre d'excellence pour la prévention du VIH

16 avril 2015

Le Centre du programme de recherche sur le sida en Afrique du Sud (CAPRISA), basé auprès de l'Université du KwaZulu-Natal, a été désigné Centre d'excellence pour la prévention du VIH de la Fondation nationale de recherche par le Département sud-africain de sciences et technologies. L'annonce a été faite le 14 avril lors de l'ouverture de la réunion annuelle du Comité scientifique consultatif du CAPRISA à Durban, en Afrique du Sud.

Le CAPRISA est un centre qui collabore avec l'ONUSIDA dans la recherche et les politiques sur le VIH, réputé pour son travail innovant dans la recherche de pointe et pour son programme de formation destiné aux doctorants et aux étudiants en médecine.

Dans son discours d'ouverture de la réunion, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a souligné le rôle critique joué par le CAPRISA dans les efforts mondiaux pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.

La nécessité de trouver des moyens de prévenir les nouvelles infections à VIH chez les jeunes femmes et les filles âgées de 15 à 24 ans en Afrique du Sud s'est imposée clairement comme une priorité lors de la réunion, car cette catégorie reste bien plus exposée au risque d'infection à VIH que les garçons et les jeunes hommes de la même tranche d'âge. Les participants ont reconnu que les scientifiques avaient un rôle clé à jouer dans la compréhension et le traitement de cette différence entre les sexes, en partenariat avec le gouvernement et la société civile.

À l'occasion de cette réunion, des scientifiques reconnus et émergents de toute l'Afrique du Sud ont fait part des nouveautés dans les connaissances scientifiques relatives au VIH et à la tuberculose, qui orienteront les recherches actuelles et futures menées par le CAPRISA.

Lors d'une conférence de presse, le CAPRISA a également annoncé que la lauréate du Prix Nobel Françoise Barré-Sinoussi avait été nommée pour un mandat de trois ans au sein de son Comité scientifique consultatif. Aux côtés des autres membres du comité, elle guidera et conseillera le CAPRISA sur les idées et les programmes de recherche.

Quotes

« L'ONUSIDA a défini une stratégie d'accélération capitale pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030. Les pays auront besoin d'outils puissants pour maximiser la responsabilisation et veiller à ce que personne ne soit laissé de côté. L'Afrique du Sud s'engage à soutenir et mener des recherches scientifiques pour assurer l'accomplissement de nos objectifs. »

Naledi Pandor, Ministre sud-africaine des Sciences et technologies

« Il nous faut une convergence entre science, engagement, activisme et financement pour réduire les nouvelles infections à VIH chez les jeunes femmes et les filles. Aucun pays ne peut travailler seul dans son coin et nous devons mener une réflexion à l'échelle mondiale pour relever ce défi. »

Salim Abdool Karim, Directeur du Centre du programme de recherche sur le sida en Afrique du Sud

« Les progrès que nous avons accomplis dans la riposte au sida ont indéniablement apporté de l'espoir aux gens. Toutefois, nous avons besoin de la science pour garder cet espoir en vie. L'ONUSIDA est fier de travailler étroitement avec le CAPRISA. Avec l'ONUSIDA, des instituts de recherche tels que le Centre du programme de recherche sur le sida en Afrique du Sud jouent un rôle critique pour veiller à ce que la science œuvre pour et avec les personnes, en particulier celles qui sont laissées de côté par la riposte actuelle au sida. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

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Le groupe Champions for an AIDS-Free Generation in Africa célèbre ses partenariats

15 avril 2015

Le 13 avril, le groupe Champions for an AIDS-Free Generation in Africa (Champions pour une génération sans sida en Afrique), qui réunit d'éminentes personnalités comme d'anciens présidents et des dirigeants africains influents, a organisé un dîner à Johannesburg, en Afrique du Sud, pour célébrer le rôle joué par les partenariats dans la lutte pour la fin de l'épidémie de sida.

La soirée a été ponctuée de discours de bienvenue à l'attention de cinq nouveaux Champions, ainsi que d'une intervention bouleversante par une mère vivant avec le VIH et d'un spectacle musical spécial de Loyiso Bala, Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA en Afrique du Sud. Des représentants du secteur privé ont également fait part de leur soutien pour avancer avec les Champions.

Parmi les Champions ayant assisté au dîner, on a pu voir Festus Mogae, ancien Président du Botswana et Président des Champions, Kenneth Kaunda, ancien Président de Zambie, Alpha Oumar Konaré, ancien Président du Mali, et Kgalema Motlanthe, ancien Président d'Afrique du Sud.

Ce dîner a été le point d'orgue de la première des trois journées de réunions et de discussions entre les Champions et leurs partenaires, ayant pour but de renforcer les engagements destinés à s'assurer que tous les enfants naissent sans le VIH et que les enfants et leurs mères vivant avec le VIH aient accès au traitement qui leur sauve la vie. À cette occasion, les Champions ont annoncé qu'ils étendaient leur champ d'intervention afin de couvrir également les adolescents touchés par le VIH.

Parmi les partenaires ayant participé à ce sommet de trois jours, on retrouve l'ONUSIDA, la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), le Forum parlementaire de la SADC, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest et la South African Broadcasting Corporation Foundation.

Quotes

« Le XXIe siècle sera celui de l'Afrique uniquement si notre jeunesse parvient à rester en bonne santé et exempte de toute nouvelle infection à VIH, car les faits nous montrent malheureusement qu'ils sont plus exposés au risque de nouvelles infections. »

Festus Mogae, ancien Président du Botswana et Président de Champions for an AIDS-Free Generation

« Je suis honorée d'assister à cette réunion très importante. Je vais travailler sans relâche jusqu'à ce que la lutte pour mettre fin à l'épidémie de sida soit achevée. Je ne sais pas pour vous, mais moi je suis prête. »

Joyce Banda, ancienne Présidente du Malawi

« Ce n'est que lorsque nous aurons atteint le but de la fin du sida que les Champions deviendront des vainqueurs et que nous serons devenus inutiles. »

Kgalema Motlanthe, ancien Président de l'Afrique du Sud

« Nous avons les connaissances et la science nécessaires pour mettre fin à l'épidémie, mais nous avons besoin d'un leadership politique pour lutter contre l'autosatisfaction et refaire de la riposte au sida une priorité urgente. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Nous avons le devoir de protéger les jeunes et de leur fournir la continuité des soins. Nous devons comprendre que nous ne pouvons pas faire du commerce ou faire croître nos économies avec une main-d'œuvre en mauvaise santé. »

Brian Brink, représentant du secteur privé

« Les Champions peuvent être nos porte-voix pour que les gouvernements soient encouragés à proposer des services de prévention, de traitement et de soins anti-VIH à toutes les femmes vivant avec le VIH. »

Lorraine Mashishi, représentante des femmes vivant avec le VIH

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Ne laisser personne de côté dans la riposte au sida

13 avril 2015

À l'occasion d'une visite aux Pays-Bas, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a souligné l'importance de ne laisser personne de côté dans la riposte au sida. M. Sidibé a salué l'aide que les Pays-Bas apportent dans la riposte mondiale au sida et déclaré que le leadership du pays resterait crucial pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030.

Lors de sa visite, M. Sidibé a rencontré la Ministre du Commerce international et de la Coopération au développement, Lilianne Ploumen, et participé à une table ronde co-animée par la Princesse Mabel d'Orange-Nassau en compagnie de représentants de la société civile et de parlementaires.

Quotes

« Toutes les heures, ce sont 30 jeunes de plus qui sont infectés par le VIH. La plupart d'entre eux sont des jeunes femmes ou des filles. Elles n'ont souvent pas les moyens d'imposer des rapports sexuels protégés et sont fréquemment victimes de violences sexuelles. La majorité des personnes vivant avec le VIH habitent dans des pays à revenu intermédiaire, et nous devons cibler en priorité les personnes dans le besoin plutôt que les pays dans le besoin. Ce qui importe, c'est de veiller à ce que les personnes qui ont besoin d'accéder aux informations et au traitement y parviennent. »

Lilianne Ploumen, Ministre du Commerce international et de la Coopération au développement

« Les Pays-Bas ont apporté une contribution unique à la lutte mondiale contre le sida. L'un des éléments de cette réussite réside dans une approche pragmatique, orientée sur les populations les plus touchées, et ces interventions peuvent faire toute la différence. L'autre point est la collaboration entre tous ceux qui peuvent faire la différence, depuis l'ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, jusqu'au gouvernement néerlandais et aux ONG néerlandaises, en passant par ceux qui sont peut-être les acteurs les plus importants, à savoir les organisations de la société civile qui représentent les personnes touchées et travaillent avec elles. J'espère que cette approche précieuse va se poursuivre dans le futur, pour veiller à ce que personne ne soit laissé de côté. »

Princesse Mabel d'Orange-Nassau

« Nous pourrons mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 uniquement si nous respectons les droits et les besoins des populations les plus touchées. Chacun a droit à une vie en bonne santé et devrait pouvoir accéder à la prévention du VIH et aux traitements vitaux sans discrimination, violence ou stigmatisation. »

Lambert Grijns, Ambassadeur des Pays-Bas pour les droits et la santé sexuels et reproductifs et le sida

« Les Pays-Bas ont toujours été très cohérents dans leur politique de lutte contre le VIH, en ciblant prioritairement les droits humains et les populations les plus touchées, l'égalité des sexes et les liens avec la santé sexuelle et reproductive. La clé de cette approche cohérente réside dans l'appui politique fort du Parlement. »

Marijke Wijnroks, Chef du personnel, Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

« Les Pays-Bas font preuve d'un véritable leadership dans les progrès de la santé et des droits sexuels et reproductifs. La force de cet engagement dans ces domaines sera plus cruciale que jamais alors que nous accélérons notre riposte pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous disposons désormais d'un agenda fort pour le leadership néerlandais visant à mettre fin à l'épidémie de sida pour les années à venir, ce qui ne pourra se faire que dans le cadre d'un partenariat. Nous sommes tombés d'accord sur les priorités : les populations les plus touchées, les femmes et les filles, les pays à revenu intermédiaire et la reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. »

Ton Coenen, Directeur exécutif d'AIDS Fonds and STI AIDS Netherlands

Region/country

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L'ECOSOC souligne la nécessité d'accélérer le riposte au sida

09 avril 2015

Le Conseil économique et social (ECOSOC) a adopté une résolution sur l'ONUSIDA encourageant une action accélérée et l'investissement dans les cinq prochaines années pour être sur la bonne voie afin de stopper le sida comme une menace de santé publique d'ici 2030.

Adoptée par consensus le 8 Avril 2015 lors de la coordination et de la gestion de la réunion de l'ECOSOC à New York, la résolution se félicite des gains importants réalisés dans la riposte au sida, tout en soulignant que le sida n'est pas terminé et que les défis demeurent.

La résolution de l'ECOSOC accueille favorablement les nouvelles données et analyses disponibles de l'ONUSIDA au cours des deux dernières années ; elles fournissent des preuves convaincantes d'une riposte rapide à l'épidémie de sida. Il reconnaît également que les ripostes et les ressources devraient se concentrer sur des interventions fondées et des endroits et populations spécifiques afin d'avoir le plus grand impact. Reconnaissant la nécessité urgente de combler le déficit de ressources pour mettre fin au sida, la résolution encourage les pays à accroître le financement national et international pour la riposte.

Grâce à la résolution, l'ECOSOC souligne la valeur des enseignements tirés de la riposte au sida pour le programme de développement post-2015. Il cite l'ONUSIDA, le seul programme commun coparrainé du système des Nations Unies comme un exemple utile pour être examiné par le système des Nations Unies pour améliorer la cohérence stratégique, la coordination, l'orientation axée sur les résultats, une gouvernance inclusive et l'impact au niveau des pays.

Le Zimbabwe et la Suisse, président et vice-président du Conseil de Coordination du Programme de l'ONUSIDA, Etats membres assurant l'organisation sur la résolution et qui l'on introduit au Conseil, suite à l'examen du Rapport 2015 du Directeur exécutif de l'ONUSIDA.

Quotes

« Mettre fin au sida comme une menace pour la santé publique d'ici 2030 n'est plus considéré comme un rêve lointain, mais comme une réalité possible. Les données avancées, la modélisation et l'analyse développés par le Programme commun montrent qu'il y a une fenêtre critique de cinq ans d'opportunité dans laquelle les investissements d'action accélérée et de chargement frontal se concentrant sur les ripostes où il est le plus grand besoin. Cette approche ciblée accélérée jettera les bases pour mettre fin à l'épidémie de SIDA - les cinq prochaines années détermineront la direction des dix années suivantes. »

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA

« La résolution atteste comment les progrès sur le sida permettront des résultats pour une meilleure santé, le développement et les droits. Mettre fin au sida comme une menace pour la santé publique peut être un caractère distinctif, triomphe partagé dans les prochaines décennies qui montre ce qui est possible à travers les communautés mobilisées et la solidarité mondiale. »

Taonga Mushayavanhu, Ambassadeur de la République du Zimbabwe à l'Office des Nations Unies et d'autres organisations internationales à Genève

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Les Ministres des Finances africains appellent à augmenter les investissements pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030

01 avril 2015

Les Ministres des Finances africains et des partenaires clés de la riposte au sida réunis à Addis Abeba, en Éthiopie, ont appelé à augmenter les investissements nationaux pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace pour la santé publique d'ici 2030.

La communauté internationale s'est engagée à remplir les objectifs de traitement 90-90-90, selon lesquels 90 % de toutes les personnes vivant avec le VIH devront connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % des personnes diagnostiquées séropositives au VIH devront recevoir un traitement antirétroviral durable et 90 % des personnes sous traitement antirétroviral devront voir leur charge virale disparaître. Si ces objectifs sont atteints en 2020, la fin de l'épidémie de sida dix ans plus tard est possible.

Lors de cette réunion du 29 mars, les ministres ont été rejoints par des représentants d'organisations internationales et régionales, des États membres des Nations Unies et de la société civile, ainsi que par d'autres parties prenantes. Les participants à l'événement de haut niveau intitulé Mettre fin au sida d'ici 2030 : les objectifs 90-90-90 comme plateforme pour des investissements judicieux, l'entreprenariat social et le développement économique, ont insisté sur le fait que des investissements nationaux accrus seront fructueux sur le plan économique. Parmi les effets bénéfiques : un renforcement des systèmes de santé, des économies de coûts à long terme et la promotion des industries pharmaceutiques africaines.

Cette rencontre a eu lieu en marge d'une conférence conjointe de l'Union africaine et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, sur le thème Mise en œuvre de l'Agenda 2063 – Planification, mobilisation et financement du développement.

Quotes

« L'Afrique du Sud a profité des économies d'échelle générées par les objectifs 90-90-90 pour influer sur la dynamique du marché des moyens de lutte contre le VIH. Citons par exemple une récente réduction historique du prix des tests d'évaluation de la charge virale. »

Aaron Motsoaledi, Ministre sud-africain de la Santé

« Le sida a rogné sur des décennies d'acquis sanitaires et économiques et fait supporter un lourd fardeau à nos pays africains, mais le traitement antirétroviral nous a permis d'accomplir des progrès majeurs, et il est désormais temps de mobiliser davantage de ressources pour les objectifs 90-90-90 afin de sauver des vies, de faire des économies et de stimuler l'industrie pharmaceutique du continent. »

Nhlanhla Nene, Ministre sud-africain des Finances

« Si 90 % de toutes les personnes diagnostiquées séropositives au VIH doivent recevoir un traitement antirétroviral durable, le continent va devoir s'orienter vers la production de ses propres médicaments et équipements, comme le prévoit le Plan de fabrication de produits pharmaceutiques pour l'Afrique. »

Mustapha Kaloko, Commissaire aux Affaires sociales, Commission de l'Union africaine

« L'Organisation mondiale de la Santé s'engage à travailler avec ses partenaires pour l'accès universel à la santé, le financement de la santé et la lutte contre les maladies transmissibles, notamment le VIH, dans le cadre de l'agenda pour le développement après 2015. »

Matshidiso Moeti, Directrice régionale pour l'Afrique, Organisation mondiale de la Santé

« Une population en bonne santé et productive est une condition obligatoire pour la transformation structurelle et le développement durable de l'Afrique. Nous devons augmenter les investissements sociaux et les budgets consacrés au sida. »

Takyiwaa Manuh, Directrice de la Division Développement social de la Commission économique pour l'Afrique des Nations Unies

« Nous avons les faits probants et les outils pour mettre fin à l'épidémie, mais nous devons changer nos méthodes commerciales, intensifier nos efforts et renforcer la capacité industrielle de l'Afrique. Mettre fin à l'épidémie de sida, c'est l'affaire de tous. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

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Premier centre de traitement de la toxicomanie intégré au Sénégal

02 avril 2015

Lors d'une visite à Dakar, Sénégal, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA, fait l'éloge du travail de CEPIAD, un centre qui offre des services de soins intégrés, de traitement et de conseil aux personnes qui consomment des drogues injectables.

CEPIAD est le premier établissement à proposer de tels services intégrés en Afrique occidentale et centrale. Il s'emploie à réduire la consommation de drogues et à améliorer la santé physique et mentale des clients, y compris par le biais de programmes de réduction des risques du VIH et de l'hépatite. Le centre aide aussi les personnes à se remettre au travail et à se réinsérer dans les réseaux familiaux et sociaux.

Quotes

« Nous venons ici pour manger, prendre une douche et obtenir des conseils sur la façon de se protéger du sida. Ils ne nous jugent pas ici, ils nous aident. »

Client du centre

« CEPIAD est un bon exemple de l'application de la recherche opérationnelle à la politique nationale sur le sida qui a une approche multisectorielle. Fournir des soins à des personnes qui consomment des drogues injectables est une priorité de la stratégie nationale sur le sida pour 2014-2017. »

Safetiou Thiam, Conseil national du sida Sénégal

« Ce centre offre une gamme complète de services pour les personnes qui consomment des drogues injectables et doit agir comme un exemple pour la communauté internationale. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA

Region/country

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Renforcer la riposte au VIH en Amérique latine

30 mars 2015

La Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) et l'ONUSIDA ont signé un accord de coopération ce mois-ci dans le but de renforcer la riposte au VIH dans la région.

L'objectif est de mettre en commun les efforts afin de promouvoir l'accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d'appui contre le VIH. Cette coopération ciblera la réalisation d'études sur les inégalités existantes subies par les personnes les plus touchées par le VIH, l'analyse de l'efficacité et de la durabilité des ripostes régionales au VIH, le suivi de l'accomplissement des objectifs de développement convenus à l'échelle internationale et le positionnement du VIH comme priorité dans l'agenda pour le développement après 2015.

Dans le cadre de la collaboration en cours, le Panorama social de l'Amérique latine 2014 inclut une analyse conjointe des responsabilités partagées dans le financement de la riposte au VIH en Amérique latine. D'autres publications conjointes à venir mettront spécialement l'accent sur la sensibilisation au sujet des inégalités entre les populations marginalisées et sur l'efficacité et la durabilité des programmes de lutte contre le VIH dans la région.

La CEPALC est l'une des cinq commissions régionales des Nations Unies ; elle a été créée en 1948 pour contribuer au développement économique de l'Amérique latine. La promotion du développement social de la région a été intégrée plus tard dans ses objectifs prioritaires.

Quotes

« La collaboration avec la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes contribue de manière significative à notre travail, en facilitant les actions de sensibilisation de haut niveau, en assurant la durabilité de la riposte au VIH et en réduisant les inégalités sociales dans la région. »

César Núñez, Directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Amérique latine

« L'accord avec l'ONUSIDA est en rapport avec notre engagement de chaque instant en faveur d'un développement dans l'équité et la durabilité environnementale dans les pays d'Amérique latine et les Caraïbes. »

Alicia Bárcena, Secrétaire exécutive de la CEPALC

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L'ONUSIDA organise une consultation virtuelle pour sa stratégie 2016-2021

25 mars 2015

L'ONUSIDA organise sa première série de consultations virtuelles dans le cadre de l'élaboration de sa stratégie pour 2016-2021. Du 23 mars au 2 avril, le processus de consultation sera ouvert à tous pour échanger des informations, des idées et des expériences en matière d'intensification des actions éclairées par des faits probants et basées sur les droits visant à accélérer la riposte au sida.

Trois thèmes principaux orienteront les débats. Les participants sont invités à faire part de leurs commentaires ciblés sur le renforcement des progrès accomplis jusqu'ici, les solutions pour combler les écarts et l'implication de « ceux qui changent la donne ». Un forum de discussion spécifique, avec l'appui du réseau des organisations de jeunes PACT, sera consacré à la participation et aux priorités des jeunes dans la riposte au sida.

La nouvelle stratégie de l'ONUSIDA devrait orienter les progrès vers l'accomplissement des ambitieux objectifs d'accélération grâce à des investissements d'anticipation budgétaire et à l'intensification des actions basées sur les droits pour permettre aux pays de mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030.

www.unaidsstrategy2021.org

Quotes

« Grâce au leadership et à l'engagement de tous nos partenaires, nous sommes en train d'élaborer une stratégie orientée sur l'action pour accélérer la riposte au sida, ce qui nous met clairement sur la voie pour mettre fin à l'épidémie de sida. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous ne pouvons pas réfléchir à une nouvelle stratégie et essayer en même temps de conserver la quasi-totalité des éléments de l'ancienne stratégie. La science a progressé, de nouvelles informations et de nouveaux outils sont disponibles. Le monde a changé, et nous devons donc nous ouvrir aux nouvelles idées basées sur des faits probants, au lieu de rester bloqués sur les mêmes choses juste parce que nous ne voulons pas sortir de nos zones de confort. »

Jorge Saavedra, Mexique

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Conférence de haut niveau des Nations Unies : la communauté internationale se réunit pour discuter de la réduction des risques de catastrophe

17 mars 2015

Les catastrophes naturelles représentent une menace croissante pour la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes dans le monde et peuvent avoir un impact profond sur la situation en matière sociale, économique et sanitaire. Les participants à la Troisième Conférence mondiale des Nations Unies sur la réduction des risques de catastrophe, organisée à Sendai, au Japon, ont discuté de la manière de promouvoir un agenda de développement durable qui tienne compte des risques et favorise une plus grande résilience des pays et des communautés.

Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, plusieurs chefs d'État et responsables d'agences des Nations Unies, ainsi que plus d'une centaine de ministres ont assisté à cette réunion de haut niveau, qui s'est tenue du 14 au 18 mars. Près de 8 000 délégués d'organismes gouvernementaux, de la société civile, du secteur privé et des organismes donateurs étaient également présents, ainsi que des dizaines de milliers de personnes qui ont assisté aux divers forums ouverts au public.

Des questions couvrant un large éventail de thèmes ont été évoquées au cours de ces cinq jours, allant des moyens de faire face aux situations d'urgence lors de catastrophes telles que séismes, sécheresses et tsunamis, à la réduction des risques d'épidémie comme Ebola, la grippe aviaire et le VIH. L'accent a été mis tout du long sur l'apport de solutions pratiques destinées à protéger les plus vulnérables. Il a également été dit que les efforts visant à atteindre des objectifs clés en matière de développement, d'économie et de santé ne sauraient être couronnés de succès si les catastrophes continuent de nuire aux progrès accomplis et de coûter des centaines de milliards de dollars chaque année à l'échelle planétaire.

L'ONUSIDA était présente en force lors de cette conférence et a coorganisé, avec l'OMS, l'UNFPA et l'UNISDR, plusieurs manifestations officielles, notamment un forum public d'une journée sur la protection de la santé des personnes contre les risques de catastrophe.

L'un des thèmes dominants de ces événements a porté sur la manière dont la réduction des risques pouvait s'inspirer de l'expérience, des leçons et des réussites de la riposte au sida dans l'agenda pour le développement après 2015. L'importance de mobiliser les communautés vulnérables, de les mettre au cœur de la prévention des catastrophes, des actions de préparation, de réhabilitation et de redressement, a été mise en avant, de même que la nécessité d'encourager une responsabilité partagée effective. L'intégration des interventions sanitaires dans les programmes de gestion des risques a également constitué un message prééminent.

Un cadre de réduction des risques de catastrophe après 2015, qui régira ce domaine pour les 15 prochaines années, sera défini à l'issue de la conférence. La santé fait partie intégrante du cadre actuel, avec une mention particulière sur les pandémies et les épidémies. Une Déclaration de Sendai sera également adoptée, réaffirmant l'engagement politique de renforcement des efforts et de la coopération pour la réduction des risques de catastrophe dans le monde.

Quotes

« Ce qu'il faut retenir, c'est que la résilience ne peut jamais émerger de manière isolée : nous devons réunir les acteurs et fournir les moyens d'une coordination multisectorielle basée sur une approche pour toute la société. »

Helena Lindberg, Directrice générale de la Swedish Civil Contingencies Agency

« Les communautés constituent le fondement de la résilience mondiale face aux catastrophes. Les leçons apprises en matière de préparation et de redressement en situation de catastrophe et d'épidémie (notamment VIH et Ebola) démontrent que les personnes et les communautés réussissent lorsqu'elles figurent au centre de la prise de décision et de l'action. »

Steve Kraus, Directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Asie et le Pacifique

« Renforcer les systèmes de santé doit aller de pair avec le renforcement et la résilience des communautés. C'est là qu'interviennent les bénévoles de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge : mettre les personnes au cœur de l'action, accompagner les communautés pour répondre à leurs besoins et s'appuyer sur leurs normes, leurs valeurs et leurs connaissances. »

Elhadj As Sy, Secrétaire général de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

« Dans les 10 années qui ont suivi Hyogo, les gouvernements ont progressivement compris que des personnes en bonne santé sont des personnes résilientes et que les personnes résilientes se redressent beaucoup plus vite face à des situations d'urgence humanitaire et de catastrophe. »

Bruce Aylward, Sous-directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé en charge des situations d'urgence

« La santé et le bien-être sont à la base de la résilience, et un cadre de réduction des risques de catastrophe ne peut avoir de résultat positif sans ces éléments. C'est pourquoi la santé est une composante essentielle du cadre pour le développement après 2015. »

Lianne Dalziel, Maire de Christchurch, Nouvelle-Zélande

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Les travailleurs sociaux joignent leurs efforts pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030

17 mars 2015

Lors d'un événement organisé pour célébrer la Journée internationale des travailleurs sociaux le 17 mars, des participants représentant des écoles de travail social, des organisations non gouvernementales, les Nations Unies et différents pays, se sont penchés sur les façons dont les travailleurs sociaux pouvaient joindre leurs efforts pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.

Cette rencontre, qui était organisée par l'Association internationale des écoles de travail social et la Fédération internationale des travailleurs sociaux, avec l'appui de l'ONUSIDA, a rendu hommage aux contributions des travailleurs sociaux dans la fourniture de services sociaux et de santé aux populations vulnérables et étudié comment collaborer au mieux à la riposte au sida.

Lors de la réunion qui s'est tenue au siège de l'ONUSIDA à Genève, en Suisse, les participants ont appelé à la dignité et au respect pour tous, y compris les personnes pauvres et marginalisées avec lesquelles les travailleurs sociaux interagissent souvent. Étant donné que le VIH n'existe pas de manière isolée et n'est pas uniquement une question de santé, une approche intégrée a été recommandée pour répondre aux besoins psychologiques, physiques et sociaux.

Les participants ont reconnu qu'il existe des lacunes dans la riposte au sida et souligné que les travailleurs sociaux peuvent contribuer de manière significative à veiller à ce que personne ne soit laissé de côté.

Les travailleurs sociaux peuvent faire la différence en élargissant les politiques sociales et les programmes de protection sociale qui ont fait leurs preuves et se concentrent sur les principales populations concernées, en étendant leurs services dans les endroits où ils sont le plus nécessaires.

L'Association internationale des écoles de travail social et la Fédération internationale des travailleurs sociaux se sont engagées à intensifier leur partenariat avec l'ONUSIDA et à appliquer les principes du travail social à la riposte au sida, en défendant les droits et la dignité des personnes qui accèdent aux services de lutte contre le VIH.

Quotes

« Les personnes vivant avec le VIH et les personnes les plus touchées par le virus présentent des besoins multiples et souvent insurmontables auxquels aucun secteur ne peut répondre efficacement à lui tout seul. La profession de travailleur social et les programmes de protection sociale permettent de mettre en contact les personnes et les services et de faire fonctionner ces services pour les personnes. »

Mariângela Simão, Directrice du Département Droits, sexospécificité, prévention et mobilisation communautaire de l'ONUSIDA

« Les travailleurs sociaux accompagnent les personnes tout au long du parcours émotionnel et psychologique associé à l'infection à VIH. C'est une expérience très intime qui impacte l'avenir et l'expérience de vie des personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus. Ignorer l'investissement dans cette partie de la matrice complexe du VIH revient à « mettre un cautère sur une jambe de bois » au lieu de favoriser une récupération durable sur le long terme. »

Ruth Stark, Présidente de la Fédération internationale des travailleurs sociaux

« Les personnes les plus vulnérables, à savoir les professionnel(le)s du sexe, les consommateurs de drogues injectables, les personnes transsexuelles, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les femmes et les enfants touchés par le VIH, nécessitent une plus grande attention de la part des travailleurs sociaux et des employés des services sociaux, qui peuvent veiller à ce que les programmes de protection sociale les atteignent et à ce qu'ils soient traités avec dignité et respect. »

Vimla V. Nadkarni, Présidente de l'Association internationale des écoles de travail social

« Selon moi, la divulgation d'une séropositivité au VIH est un processus en deux volets : c'est d'abord à moi, en tant que personne vivant avec le VIH, d'en parler, puis à ma communauté de m'accepter. Pour parvenir à zéro discrimination, nous devons soutenir plus activement le processus complexe de divulgation. Autrement dit, il s'agit d'accompagner ceux qui vivent dans la crainte, d'évaluer les obstacles qu'ils doivent surmonter et de donner les moyens à ceux qui révèlent leur état de faire marcher la solidarité au sein de leurs communautés. »

Romy Mathys, Conseil Positif Suisse

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