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James Chau, Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA en Chine, a été nommé Jeune leader mondial
17 mars 2015
17 mars 2015 17 mars 2015Le Forum économique mondial a sélectionné James Chau, personnalité médiatique et Ambassadeur itinérant de l’ONUSIDA en Chine, pour rejoindre son Forum des Jeunes leaders mondiaux.
Le Forum des Jeunes leaders mondiaux est une communauté de jeunes leaders venus du monde entier qui contribuent au renouvellement de la pensée et se distinguent par un engagement multipartite et de nouvelles façons dynamiques de collaborer pour développer des solutions aux problèmes complexes de la planète. Les 900 Jeunes leaders mondiaux sont déjà couronnés de succès et accomplis dans leurs domaines respectifs. Ils rejoignent ainsi une grande communauté d'autres jeunes leaders qui consacrent leur temps et leur talent à l'exercice d'un impact positif sur les défis mondiaux.
Principal présentateur pendant 10 ans de la télévision nationale chinoise (CCTV) diffusée en langue anglaise, M. Chau a traité les grands événements internationaux et les questions de développement. Il est actuellement chroniqueur spécialisé auprès de CCTV News et éditorialiste pour le Huffington Post. Il est également actif sur les réseaux sociaux, avec 1,7 million de followers sur le site chinois de microblogage Weibo.
Depuis sa nomination en 2009, M. Chau a utilisé la télévision et les plateformes de médias numériques pour soutenir les personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus.
Quotes
« James est un jeune leader passionné et dynamique dont le travail sur le VIH a contribué à sensibiliser le public et réduire la stigmatisation et la discrimination. Je le félicite pour sa nomination au sein du Forum des Jeunes leaders mondiaux. »
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Des centaines de personnes vivant avec le VIH reprennent leur traitement en République centrafricaine
17 mars 2015
17 mars 2015 17 mars 2015Plus de 540 personnes vivant avec le VIH à Bangui, capitale de la République centrafricaine, ont pu reprendre leur traitement antirétroviral grâce à un projet commun mené par l'ONUSIDA et le gouvernement de la République de Corée.
L'instabilité récente dans le pays a obligé de nombreuses personnes à quitter leurs foyers pour gagner des camps de personnes déplacées où les services de santé sont limités. En outre, de nombreux établissements de santé ont été détruits, sont devenus inaccessibles ou manquent de personnel à cause de la crise. Près d'un tiers des personnes sous traitement antirétroviral dans le pays ont dû interrompre leur traitement.
Les services sociaux et les volontaires des communautés ont localisé 544 personnes sur les 1 500 qui ont abandonné leur programme de traitement à Bangui, en leur permettant d'avoir à nouveau accès aux médicaments qui leur sauvent la vie. L'ONUSIDA et le gouvernement de la République de Corée ont l'intention d'étendre le projet à d'autres provinces et de reconstruire certaines des infrastructures de santé du pays qui ont été détruites.
Au total, 120 000 personnes vivaient avec le VIH en Centrafrique en 2013, dont environ 16 500 sous traitement antirétroviral.
Quotes
« La reprise du traitement antirétroviral pour les personnes vivant avec le VIH va certainement faciliter l'accomplissement des objectifs 90-90-90 d'ici 2020. »
« Cette action s'inscrit totalement dans la stratégie de l'ONUSIDA visant à accélérer la riposte au sida dans les villes et à mobiliser les communautés locales pour accélérer la riposte au VIH et mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. »
« Quand la guerre a commencé, j'ai fui vers un camp de réfugiés. Là-bas, je n'ai pas pu avoir mes médicaments et mon état de santé s'est aggravé. J'ai cru que j'allais mourir. Quand les travailleurs sociaux sont venus dans le camp pour nous dire que nous pouvions aller au dispensaire pour reprendre le traitement, je n'ai pas hésité. Aujourd'hui, j'ai retrouvé mes forces et j'ai repris espoir. »
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Le sida, c'est l'affaire de tous
17 mars 2015
17 mars 2015 17 mars 2015Le rôle critique de la communauté économique dans la riposte de l'Afrique au VIH a été mis en avant à l'occasion d'un événement organisé en marge de l'Africa CEO Forum à Genève, en Suisse, le 16 mars.
Cet événement avait pour but de renouveler l'engagement des dirigeants d'entreprise du continent à promouvoir le dépistage volontaire et confidentiel du VIH parmi leurs employés et à assurer l'accès au traitement anti-VIH, tout en luttant contre la stigmatisation et la discrimination.
Les PDG de quelques-unes des plus grandes entreprises d'Afrique étaient présents pour entendre que le leadership économique sera vital pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. Il a été souligné que les politiques de lutte contre le VIH au travail de haute qualité relèvent non seulement de l'intérêt supérieur des employés et de leurs familles, mais sont aussi largement bénéfiques pour les entreprises elles-mêmes, puisqu'il s'agit d'un investissement intelligent qui conduit à une main-d'œuvre en meilleure santé et plus productive.
L'événement a également servi d'occasion pour le lancement d'une nouvelle publication intitulée Le sida, c'est l'affaire de tous, qui inclut un recueil de messages de grands chefs d'entreprise, dont plusieurs d'origine africaine, insistant sur la nécessité de lutter contre la discrimination liée au sida et de combler les lacunes en matière de dépistage et de traitement du VIH.
Le VIH représente un énorme fardeau pour l'Afrique, ses entreprises et ses salariés. Le continent représente 71 % des 35 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde, 69 % des nouvelles infections à VIH et 74 % des décès dus au sida.
Quotes
« Des individus en bonne santé sont le fondement de la croissance et du développement. Nous devons faire de l'objectif de zéro VIH sur le lieu de travail une réalité. Mettre fin au sida est bon pour l'activité économique. »
« La lutte contre le sida sera une tâche sans fin aussi longtemps que toute personne vivant avec le VIH se verra dénier le droit de travailler. »
« Mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 est possible, mais seulement si les efforts sont amplifiés au cours des cinq prochaines années. Les chefs d'entreprise sont des partenaires essentiels pour intensifier les campagnes de dépistage du VIH et garantir zéro discrimination liée au VIH. L'avenir de la riposte au sida se trouve désormais hors du secteur de la santé. »
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Stérilisation forcée et contrainte : une violation des droits humains à l'échelle mondiale
19 mars 2015
19 mars 2015 19 mars 2015L'ONUSIDA et ses partenaires ont appelé à l'élimination de la stérilisation forcée et contrainte des femmes et des personnes transsexuelles devant la Commission sur le statut de la femme (CSW) réunie à New York, aux États-Unis.
À l'occasion d'un événement parallèle organisé le 19 mars par l'ONUSIDA, la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH, Global Action for Trans Equality, le Centre pour le droit et la transformation sociale et le Programme d'action pour l'égalité et l'inclusion sociale, les participants ont évoqué les stratégies et les recommandations pour accélérer la fin de ces pratiques dans le contexte de l'agenda pour le développement après 2015. Cette session d'échange a réuni des activistes de la société civile, des délégués de la CSW, des ministres en charge de l'égalité des sexes et des représentants des Nations Unies.
Les pratiques de stérilisation forcée et contrainte sont toujours d'actualité dans de nombreuses parties du monde. Les participants ont évoqué cette forme de violence institutionnelle et de violation des droits humains passée sous silence et protégée par l'acceptation de la société.
Néanmoins, cette pratique a suscité l'attention de la communauté internationale ces dernières années, avec un engagement croissant en faveur de son élimination dans plusieurs déclarations et résolutions. Par exemple, en novembre 2014, la Cour suprême de Namibie a rendu un arrêt en faveur de trois femmes vivant avec le VIH qui ont fait l'objet d'une stérilisation contrainte dans des hôpitaux publics sans leur consentement éclairé.
Il a également été souligné que la déclaration inter-agences des Nations Unies de 2014 sur l'élimination de la stérilisation forcée, contrainte et de toute autre forme de stérilisation non volontaire, dont l'ONUSIDA est signataire, contribue aussi aux efforts mondiaux en vue de la suppression de cette pratique en fournissant des principes directeurs pour la prévention et des recommandations pour la formulation des politiques légales et la prestation des services.
Quotes
« Éliminer la stérilisation forcée et contrainte, qui est une violation des droits humains élémentaires, fait écho aux valeurs, aux principes et au travail fondamentaux de l'ONUSIDA. C'est l'une des trop nombreuses pratiques qui violent les droits sexuels et reproductifs. »
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Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, met en avant la riposte au sida en Chine
18 mars 2015
18 mars 2015 18 mars 2015À l'occasion d'un voyage d'affaires en Asie, Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, en a profité pour sensibiliser le public à l'épidémie de sida dans la région. Elle y a rencontré des chefs d'entreprise et les a appelés à intensifier l'implication du secteur privé dans la riposte au VIH dans le but de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.
Victoria Beckham a également rencontré des personnes vivant avec le VIH lors d'une visite au bureau national de l'ONUSIDA à Pékin. Elle a pu apprendre auprès de ce groupe que malgré les progrès, de nombreuses personnes sont encore victimes de stigmatisation et de discrimination en raison de leur séropositivité au VIH. Elle a réaffirmé son soutien à la campagne de l'ONUSIDA visant l'objectif zéro discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le VIH.
Dans le cadre de son séjour, Victoria a également été l'invitée d'honneur d'une manifestation organisée à Hong Kong par la Fondation américaine pour la recherche sur le sida (amfAR), à laquelle ont aussi assisté d'autres soutiens de longue date de l'ONUSIDA, Serge Dumont et l'actrice Michelle Yeoh.
Depuis sa nomination en tant qu'Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA en 2014, Victoria s'est servie de ses plates-formes dans le domaine économique et médiatique en faveur de la sensibilisation et de la collecte de fonds pour la riposte au sida.
Quotes
« Avoir le soutien de quelqu'un comme Victoria Beckham pour moi-même et toutes les autres personnes touchées par le VIH est très encourageant et cela veut dire beaucoup. »
« Le sida reste un problème mondial et nous avons un rôle à jouer dans le mouvement vers la fin de cette épidémie. Je suis fière de faire partie de l'ONUSIDA et passer du temps auprès de Catherine Sozi et son équipe m'a permis de franchir une nouvelle étape dans ma formation, en apprenant à connaître leurs problèmes en Asie et les moyens d'œuvrer ensemble pour moins de discrimination et de préjugés, afin de parvenir à l'objectif de zéro nouvelle infection à VIH et zéro décès dû au sida. »
« La visite de Victoria Beckham en Chine est une formidable opportunité pour impliquer davantage le monde économique dans la riposte au sida et les progrès pour mettre fin à la stigmatisation et la discrimination envers ceux qui vivent avec le VIH. »
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Collecte de fonds lors du semi-marathon de la Première dame à l'occasion de la Journée internationale de la Femme
08 mars 2015
08 mars 2015 08 mars 2015Plus de 15 000 Kenyans, dont la Première dame Margaret Kenyatta, ont participé au deuxième semi-marathon annuel de la Première dame organisé à l'occasion de la Journée internationale de la Femme le 8 mars, permettant ainsi de récolter plus de 4 millions de dollars.
Cet argent sera reversé à la campagne Beyond Zero, qui vise à améliorer la santé maternelle et infantile au Kenya. Depuis son lancement en janvier 2014, Beyond Zero a eu une influence significative en fournissant des cliniques mobiles entièrement équipées qui rapprochent les services essentiels des communautés vulnérables, en particulier les habitants des bidonvilles.
Ces dernières années, le Kenya a réalisé des progrès notables dans l'amélioration de la santé des mères et des enfants. Les nouvelles infections à VIH chez les enfants sont passées de 21 000 en 2009 à 13 000 en 2013. On estime à 63 % le taux de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont eu accès aux services de traitement visant à prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant en 2013, mais seulement 31 % des enfants vivant avec le VIH ont eu accès à un traitement antirétroviral la même année.
Quotes
« Aujourd'hui, c'est la Journée internationale de la Femme. Des milliers de manifestations sont organisées à travers le monde pour célébrer les accomplissements des femmes et il est tout à fait normal que nous marquions cette journée à notre manière en courant pour collecter des ressources destinées à sauver la vie des enfants et des femmes au Kenya. »
« Comme je me le suis promis à moi-même et à mes compatriotes kenyans, je me suis joint à la Première dame pour cette course de 21 km afin de contribuer à la promotion de la campagne Beyond Zero et aider les femmes et les enfants de mon pays. »
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Accélérer les actions pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants au Kenya
13 mars 2015
13 mars 2015 13 mars 2015Lors de la 59e session de la Commission sur le statut de la femme organisée à New York, aux États-Unis, une campagne kenyane visant à mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants a été mise en avant comme exemple de ce qu'un leadership politique engagé peut accomplir pour améliorer l'accès des femmes aux soins.
Margaret Kenyatta, Première dame du Kenya, a lancé en 2014 sa campagne Beyond Zero pour l'amélioration de la santé maternelle et l'objectif de zéro bébé naissant avec le VIH. Moins d'un an plus tard, 18 cliniques mobiles desservent désormais certaines des communautés les plus touchées du pays, et il est prévu d'en créer bientôt encore davantage.
Mme Kenyatta a récolté une partie des fonds de départ pour la campagne en participant à des marathons sponsorisés. Elle a incité près de 30 000 personnes à la rejoindre, pour projeter l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant au premier rang de l'agenda du pays en matière de santé.
Le mois dernier, le Président du Kenya Uhuru Kenyatta a également fait part de l'engagement et du leadership de son pays en faveur de la campagne mondiale All In visant à mettre fin au sida chez les adolescents, lancée en mars 2015 à Nairobi.
Quotes
« Dans le monde d'aujourd'hui, l'égalité entre les sexes et l'émancipation des femmes ne sont plus des privilèges. Ce sont des droits dont devraient jouir toutes les femmes. J'appelle tous les dirigeants à veiller à ce que la baisse de la mortalité infantile, l'amélioration de la santé maternelle et infantile et la lutte contre le VIH/sida et les autres maladies figurent dans l'agenda pour le développement après 2015. »
« Le sida est la principale cause de décès dans le monde chez les femmes en âge de procréer. C'est une affaire de femmes. Cet événement, sous le leadership de la Première dame du Kenya Margaret Kenyatta, nous apporte à tous de l'espoir. Nous allons continuer de vous soutenir et de nous inspirer de votre exemple. »
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Les partenaires mondiaux de la santé entament l'élaboration d'une nouvelle approche pour assurer un accès équitable aux médicaments
26 février 2015
26 février 2015 26 février 2015Les partenaires mondiaux se sont réunis à Genève pour entamer un processus d'élaboration d'une nouvelle approche destinée à mieux définir les besoins et les contraintes en matière de santé et à y répondre dans les pays.
Ce nouveau cadre, baptisé Initiative pour un accès équitable, vise à mieux éclairer les processus de prise de décision internationaux sur la santé et le développement, en particulier lorsqu'ils s'appuient sur la classification traditionnelle en fonction du revenu national brut comme mesure indiquant les endroits où investir les ressources mondiales consacrées à la santé.
De plus en plus, les partenaires remettent en question le fait de s'appuyer exclusivement sur le revenu national brut pour déterminer les priorités en matière d'investissement dans la santé mondiale.
La croissance économique est en train de faire passer de nombreux pays du statut de pays à revenu faible à celui de pays à revenu intermédiaire, mais ces classifications et ces critères sont parfois trop simples pour refléter les besoins et les capacités dans leur ensemble.
Les pays classés dans la catégorie à revenu intermédiaire ont souvent besoin de ressources importantes pour faire face au fardeau de la maladie, car un pourcentage régulièrement en hausse de personnes touchées par les maladies vit dans les pays à revenu intermédiaire.
Les participants à la réunion ont évoqué la façon dont l'absence de nouvelles stratégies destinées à faciliter le passage du statut de pays à revenu faible à celui de pays à revenu intermédiaire a conduit à un risque important pour ces pays d'être incapable de maintenir ou d'améliorer les résultats en matière de santé. La première réunion de l'Initiative pour un accès équitable a eu lieu le 23 février 2015 et était coprésidée par Pascal Lamy, Président honoraire de Notre Europe, et Donald Kaberuka, Président du Groupe de la Banque africaine de développement. Accueillie dans les locaux de l'OMS, la réunion était coorganisée par l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI), le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, l'ONUSIDA, l'UNICEF, le PNUD, l'UNFPA, UNITAID, l'OMS et la Banque mondiale.
Les participants se sont penchés sur un processus d'engagement qui pourrait se traduire par des recommandations sur la manière d'appuyer les pays pour qu'ils réalisent des investissements vitaux dans la santé dans leur phase de transition entre pays à revenu faible et pays à revenu intermédiaire.
L'Initiative pour un accès équitable vise à établir une nouvelle façon de mesurer les besoins et les capacités d'un pays en matière de santé, orientée sur la durabilité, ainsi qu'à proposer des classifications nuancées sur la santé qui aillent au-delà des indicateurs économiques traditionnels tels que les niveaux de revenu national et qui soient plus pertinents pour de meilleurs résultats dans le domaine de la santé. Cette initiative sera fermement ancrée sur les droits humains et défendra l'obligation de zéro discrimination dans l'accès aux médicaments et aux services de santé.
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Combler l'écart dans le dépistage du VIH en Afrique australe et orientale
13 mars 2015
13 mars 2015 13 mars 2015Une campagne de dépistage et de conseil sur le VIH menée au Botswana, en Afrique du Sud et en Tanzanie a établi un nouveau record mondial au Guinness en testant 4 367 personnes sur une période de 8 heures.
Des équipes ont travaillé sur 20 sites de dépistage dans le district de Maun au Botswana, à Dar es Salam en Tanzanie, et dans les provinces du Gauteng et du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud. Cette campagne destinée à augmenter le nombre de personnes connaissant leur état sérologique et, si nécessaire, à orienter ces personnes vers les services de traitement du VIH et de soins, a battu le précédent record figurant au Livre Guinness, qui était détenu par l'Argentine.
En 2013, l'Afrique orientale et australe a dénombré environ 1,1 million de nouvelles infections à VIH. Bien que la prévalence du VIH chez les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans en Afrique orientale et australe ait baissé d'environ 40 % en dix ans, elle reste élevée dans ce groupe d'âge avec un taux estimé à 3,7 % en 2013, soit deux fois plus que chez les jeunes hommes.
Quotes
« C'est une preuve authentique de la coordination et de la mobilisation des ressources locales pour atteindre un magnifique résultat sur une période très courte. Nous espérons en faire plus en impliquant activement les organisations de la société civile et la communauté pour obtenir des résultats encore plus positifs. »
« Faire en sorte que le dépistage du VIH fasse partie des réflexes de chaque Sud-Africain sera crucial tout au long du déploiement de notre campagne de dépistage auprès de la société civile dans le cadre du plan national de relance du conseil et du dépistage du VIH. »
« Cette campagne s'est attaquée à l'un des défis majeurs de la riposte nationale au sida. On estime qu'un adulte sur trois au Botswana n'a jamais subi de dépistage du VIH et ne connaît pas son état sérologique vis-à-vis du VIH. Ce n'est qu'un début dans l'accomplissement des objectifs d'accélération de la riposte ; les leçons apprises vont permettre de modeler les efforts futurs de promotion du dépistage du VIH et du conseil et les liens avec les services de traitement et de soins. »
« J'ai décidé de me faire dépister pour connaître mon état sérologique vis-à-vis du VIH. J'ai de grands rêves que je souhaite accomplir dans ma vie, comme tout le monde, et je veux rester en bonne santé et me protéger du VIH. J'encourage également mes amis et les autres jeunes à effectuer régulièrement des tests de dépistage du VIH et à prendre le contrôle de leur vie. »
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Changer les perspectives des femmes et des filles en Afrique orientale et australe
12 mars 2015
12 mars 2015 12 mars 2015Un événement conjoint organisé par l'ONUSIDA et l'UNESCO à l'occasion de la 59e session de la Commission sur le statut de la femme (CSW-59) à New York, aux États-Unis, a mis en lumière les services de santé, sociaux et juridiques mis à la disposition des femmes et des filles en Afrique orientale et australe.
Les participants à cette rencontre ont pu entendre Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe, souligner les progrès réalisés et les défis à venir pour élargir l'accès à l'éducation sexuelle et aux services de santé pour les femmes et les filles de la région.
Selon le Professeur Tlou, de nombreux pays ont fait des progrès remarquables en mettant les jeunes, en particulier les jeunes femmes et les filles, au centre de leurs agendas nationaux pour la santé et le développement. Adopté en décembre 2013, l'Engagement ministériel pour l'Afrique orientale et australe a réuni des ministres de l'éducation et de la santé de 20 pays en faveur de l'accélération de l'accès à l'éducation sexuelle et aux programmes de santé sexuelle et reproductive pour les jeunes.
Pourtant, les jeunes femmes et les filles d'Afrique orientale et australe restent très exposées au risque d'infection à VIH. En 2013, les femmes d'Afrique orientale et australe représentaient 59 % des adultes vivant avec le VIH. On estime à 230 000 le nombre de jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans nouvellement infectées par le VIH cette année-là. Les violences à l'encontre des femmes, le taux élevé de grossesses chez les adolescentes, la pauvreté et les inégalités entre les sexes sont quelques-unes des raisons des risques pour la santé, notamment le VIH, auxquels les jeunes femmes et les filles sont exposées.
Les participants ont recommandé l'inclusion d'objectifs spécifiques pour les femmes et les filles dans l'agenda pour le développement après 2015, en particulier l'élargissement de l'accès à l'éducation, la lutte contre le mariage des enfants et le mariage forcé et la lutte contre les violences sexistes.
Quotes
« L'éducation a un effet protecteur contre le VIH, contre les grossesses non désirées et contre le mariage précoce. Nous ne pourrons y arriver que si nous veillons à ce que davantage de filles et de jeunes femmes aient accès à l'éducation primaire et aillent jusqu'au bout pour continuer dans le secondaire. Pour cela, il faut des actions ambitieuses, mais c'est faisable et il faut le faire maintenant. »
« Il est urgent de se focaliser sur les jeunes âgés de 15 à 24 ans car ce sont eux qui sont le plus touchés et présentent le plus fort taux de mortalité due au VIH. »
« Élargir l'accès à une éducation sexuelle complète de qualité et aux services de santé sexuelle et reproductive permettra de garantir un avenir en meilleure santé et plus résilient aux jeunes femmes et aux filles. »
« L'une des recommandations simples à faire figurer dans l'agenda pour après 2015 est la nécessité de viser la fin du mariage des enfants. Nous devons aussi oser fixer des objectifs pour traiter les questions des grossesses chez les adolescentes, du VIH, de l'éducation, de l'émancipation des femmes et toute une série d'autres problèmes. Le changement aura lieu si nous osons penser différemment et faire les choses autrement. »
« J'ai vu mourir beaucoup de jeunes femmes et de filles simplement parce qu'elles n'avaient pas accès à quelque chose d'élémentaire : la connaissance. Une connaissance qu'elles auraient pu obtenir si elles avaient su lire, et qui aurait pu leur sauver la vie. »