Le PEPFAR annonce la poursuite des progrès contre le VIH

06 décembre 2017

De nouveaux résultats obtenus dans le cadre du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), annoncés à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2017, montrent de solides avancées dans l’élargissement de la prévention et du traitement du VIH.

L’ONUSIDA a récemment indiqué que près de 21 millions de personnes vivant avec le VIH ont accès au traitement antirétroviral, soit plus de la moitié des 36,7 millions de personnes vivant avec le VIH qui suivent désormais un traitement qui leur sauve la vie. Les dernières données du PEPFAR montrent que ce dernier a aidé plus de 13,3 millions de ces hommes, femmes et enfants.

Les nouvelles données du PEPFAR indiquent également des baisses significatives du nombre de nouvelles infections à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes. Dans les 63 districts de 10 pays africains qui appliquent le partenariat public-privé innovant du PEPFAR baptisé DREAMS (Determined, Resilient, Empowered, AIDS-free, Mentored and Safe – détermination, résilience, autonomisation, sans sida, mentorat et sécurité), la majorité (65 %) des communautés ou quartiers les plus touchés par le VIH montrent une baisse supérieure à 25 % des nouvelles infections à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes. ‎Autre aspect important, les nouvelles infections à VIH ont baissé dans presque tous les districts du programme DREAMS.

Fin septembre 2017, le PEPFAR avait fait bénéficier plus de 15,2 millions de garçons et d’hommes d’une circoncision masculine médicale volontaire. Ce résultat a été atteint dans le contexte de la plus forte hausse annuelle du nombre de nouvelles circoncisions masculines médicales volontaires (3,4 millions) depuis le lancement du PEPFAR.

Le PEPFAR a aidé plus de 6,4 millions d’orphelins et d’autres enfants vulnérables et leurs tuteurs touchés par le VIH, et a contribué à éviter l’infection à VIH chez 2,2 millions de bébés nés de mères vivant avec le VIH.

Ces nouvelles données s’ajoutent aux résultats de l’action du PEPFAR publiés l’an dernier, qui montrent que cinq pays d’Afrique sont en passe de prendre le contrôle de leur épidémie de VIH. Elles mettent aussi en lumière les avancées fondamentales qui ont été accomplies dans le cadre de la Stratégie du PEPFAR pour l’accélération du contrôle de l’épidémie de VIH/sida (2017-2020), lancée par le Secrétaire d’État américain Rex Tillerson lors de l’Assemblée générale des Nations Unies en 2017.

Déclarations

« Nous sommes arrivés à une étape sans précédent de la riposte mondiale au sida. Nos derniers résultats montrent clairement l’impact remarquable du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida, qui a permis d’accélérer les efforts de prévention et de traitement du VIH. »

Deborah Birx Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale

Partenaire

PEPFAR

Naomi Campbell, Marc Jacobs et l’ONUSIDA annoncent leur collaboration sur un t-shirt en édition limitée pour la Journée internationale de lutte contre le sida

01 décembre 2017

GENÈVE, 1er décembre 2017—Le célèbre styliste de mode Marc Jacobs a créé un t-shirt en édition limitée dans le but de collecter des fonds pour financer les activités de l’ONUSIDA en soutien aux personnes vivant avec le VIH ou touchées par le virus dans le monde entier. Le t-shirt sera en vente au prix de 55 dollars sur le site marcjacobs.com.

Ce t-shirt expose avec éclat le thème de la campagne de cette édition de la Journée mondiale contre le sida, #myrighttohealth (mon droit à la santé). Tout le monde a droit à la santé, quels que soient son identité et son lieu de résidence.

C’est l’actrice, mannequin et activiste Naomi Campbell qui est à l’origine de cette idée de collaboration.

« J’ai trouvé que le nom de Marc Jacobs s’imposait de lui-même pour une collaboration », a déclaré Mme Campbell. « Compte tenu de sa compréhension de l’épidémie mondiale de VIH et des nombreux amis que nous avons perdus à cause de cette maladie, je n’aurais voulu travailler avec personne d’autre pour continuer de sensibiliser les gens au travail de l’ONUSIDA ».

L’ONUSIDA se réjouit de travailler avec Mme Campbell et M. Jacobs, qui sont tous deux des militants de longue date d’une riposte au sida qui ne laisse personne de côté. Cette collaboration a été coordonnée par la Fondation CAA, la branche caritative de la Creative Artists Agency (CAA), qui représente les intérêts de Mme Campbell.

« Les longues années d’engagement de Naomi Campbell en faveur des causes humanitaires sont à la fois dignes d’éloges et d’une grande authenticité », a commenté M. Jacobs. « Je me sens honoré qu’elle m’ait demandé de collaborer avec elle sur ce t-shirt de soutien à l’ONUSIDA, pour poursuivre les efforts de sensibilisation à cette cause d’importance mondiale ».

Mme Campbell et M. Jacobs souhaitent plus particulièrement sensibiliser le public sur la vulnérabilité des jeunes au VIH. On estime qu’en 2016, il y a eu 610 000 nouvelles infections à VIH chez les adolescents âgés de 15 à 24 ans, dont 59 % chez les jeunes femmes. En Afrique australe et orientale, les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans représentent les deux tiers des nouvelles infections à VIH dans cette tranche d’âge.

« Les jeunes femmes sont confrontées à de nombreux problèmes lorsqu’elles passent de l’adolescence à l’âge adulte, et les règles sont souvent contraires à leurs intérêts », explique le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. « Ce t-shirt spécial va permettre à l’ONUSIDA de poursuivre son travail en faveur de l’égalité et de faire progresser les jeunes femmes pour qu’elle puissent vivre une vie indépendante, prendre des décisions qui changent leur vie et affirmer leur droit à la santé ».

Les inégalités entre les sexes et la violence sexiste exacerbent la vulnérabilité des femmes et des filles au VIH et bloquent leur accès aux services anti-VIH. Les jeunes n’ont souvent ni les informations nécessaires ni la possibilité de prendre des décisions libres et éclairées sur leur santé sexuelle, car la plupart ne disposent pas des connaissances requises pour se protéger du VIH. Les études montrent également l’importance de maintenir la scolarisation des filles le plus longtemps possible, car les jeunes femmes qui n’ont pas reçu d’éducation formelle sont deux fois plus susceptibles d’être infectées par le VIH que les jeunes femmes ayant fréquenté l’école.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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La riposte au sida au Canada

01 décembre 2017

À l’occasion d’une visite à Ottawa, au Canada, du 29 novembre au 1er décembre, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, s’est entretenu avec des responsables du gouvernement sur les moyens de renforcer la collaboration avec le gouvernement canadien. Il a également rencontré des représentants de la société civile.

M. Sidibé s’est rendu au Comité du Sida d’Ottawa, afin de constater sur le terrain comment un organisme de prestation directe de services contre le sida agit contre la crise des opiacés au Canada. Lors d’une table ronde avec des organisations de la société civile canadiennes, les succès et les défis de la riposte au VIH au Canada ont été mis en avant. À l’occasion de ces entrevues, M. Sidibé a souligné qu’une société civile dynamique était essentielle pour élargir les ripostes en faveur d’un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui anti-VIH.

M. Sidibé a également rencontré Marie-Claude Bibeau, Ministre du Développement international et de la Francophonie, et Diane Jacovella, Sous-ministre du Développement international, qui ont mis en avant les progrès accomplis dans la prévention des nouvelles infections à VIH et l’importance de l’impact de ces actions sur la santé des femmes, notamment la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes.

M. Sidibé s’est entretenu avec de hauts responsables du gouvernement lors d’une réunion publique sur le thème des approches sanitaires fondées sur les droits de l’homme et la fonction de catalyseur que peut endosser la riposte au VIH pour l’accélération des progrès vers les Objectifs de développement durable. Il a partagé sa vision et son point de vue sur les opportunités d’en finir avec le sida et s’est exprimé sur la récente réforme de l’ONUSIDA. Le lien entre santé sexuelle et reproductive et VIH a été évoqué, de même que la nécessité d’une plus grande efficacité et d’une réforme de l’architecture de la santé à l’échelle mondiale.

M. Sidibé a également rencontré la Ministre de la Santé, Ginette Petitpas Taylor, ainsi que la Ministre des Services aux Autochtones, Jane Philpott, pour parler de l’épidémie de sida au Canada et entendre leurs avis respectifs sur les besoins et les problèmes actuels de la riposte au sida dans le pays, en particulier au sein des populations indigènes. La tuberculose et les hépatites ont été évoquées comme des causes majeures de décès au sein des populations indigènes du Canada. Ils ont discuté de la manière dont la coopération entre l’ONUSIDA et le Canada pourrait contribuer à répondre aux besoins spécifiques des autochtones.

La visite s’est achevée lors de la Journée mondiale de lutte contre le sida, avec le lancement d’un rapport révolutionnaire sur l’accroissement de l’implication des hommes dans les services de santé, et la levée par M. Sidibé d’un drapeau au sommet de la colline du Parlement, en compagnie de Mme Bibeau, Mme Petitpas Taylor et des représentants des personnes vivant avec le VIH. 

Déclarations

« Nous avons besoin du leadership du Canada pour atteindre la justice sociale et pour en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« Nous devons lutter contre les inégalités entre les sexes qui permettent au VIH de prospérer ; pour les femmes et les filles, mais aussi pour les hommes et les garçons. Cette année, le rapport de l’ONUSIDA nous explique que les hommes sont moins susceptibles de faire un test de dépistage du VIH ou de s’adresser au milieu médical lorsqu’ils sont malades, et lorsqu’ils accèdent au traitement, ils sont moins susceptibles de le suivre correctement. Nous devons faire mieux pour atteindre les hommes et les jeunes avec les services anti-VIH, aussi bien pour eux-mêmes que pour leurs partenaires et leurs familles. »

Marie-Claude Bibeau Ministre du Développement international et de la Francophonie, Canada

« Le Canada s’est engagé sur les objectifs de traitement 90-90-90 de l’ONUSIDA et sur l’objectif d’éliminer le sida d’ici à 2030. Nous avons d’importants projets communautaires et de recherche dans tout le Canada, qui reflètent l’intérêt du gouvernement en faveur du soutien à la prévention, de la réduction de la stigmatisation et de la discrimination, et de l’élargissement de l’accès au dépistage et au traitement pour les personnes vivant avec le VIH et d’autres infections transmissibles par voie sexuelle et sanguine. »

Ginette Petitpas Taylor Ministre de la Santé, Canada

L'ONUSIDA félicite le président français Macron pour son leadership sur le sida

01 décembre 2017

À l'occasion de la Journée mondiale du sida, le président de la République française, Emmanuel Macron, a montré l'exemple en faisant un test de dépistage du VIH.

Le Président Macron et la Première Dame Brigitte Macron ont visité le centre hospitalier Delafontaine à Saint Denis, dans le nord de Paris, qui s'adresse aux personnes en situation de précarité, y compris les migrants. S'exprimant après avoir passé le test du VIH, le président Macron a déclaré: « nous n'avons pas gagné la bataille contre le sida, se protéger, se faire dépister, se traiter et accepter, dans la société, ceux qui ont le VIH ».

Globalement aujourd'hui, 40% des personnes vivant avec le VIH ne connaissent pas leur statut. En France, une personne sur cinq vivant avec le virus, ne connaît pas son statut VIH. La majorité des nouvelles infections à VIH se produisent chez les hommes gays.

« Le Président Macron fait preuve de leadership dans l'action dans le monde entier. En se faisant dépister publiquement pour le VIH, il a démontré le leadership de la France sur le droit à la santé », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. «La France est un partenaire essentiel de l'ONUSIDA. Alors que nous lançons aujourd’hui un rapport sur l’importance de mieux investir les hommes dans leur propre santé afin de les protéger ainsi que leur partenaires, tout particulièrement en Afrique, l’exemple montré par le Président Macron aura une résonance bien au delà de la France ».

Récemment le 28 novembre, le président Macron a renouvelé son engagement envers la riposte mondiale au sida lors d'un discours devant de jeunes étudiants à une université de Ouagadougou au Burkina Faso.

La France a joué un rôle crucial pour l'accès aux médicaments au niveau mondial grâce à sa contribution au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, à laquelle elle a donné plus de 4,8 milliards de dollars. La France a également soutenu la création d'UNITAID en 2006.

Ces investissements ont donné des résultats importants. Grâce à la solidarité mondiale, près de 21 millions de personnes ont aujourd'hui accès au traitement anti-VIH. En 2016, 53% des personnes vivant avec le VIH recevaient un traitement.

 

 

À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, l’ONUSIDA affirme que les hommes ont moins de chances d'avoir accès au traitement contre le VIH et sont plus susceptibles de décéder de maladies associées au sida

01 décembre 2017

Le nouveau rapport de l’ONUSIDA met en lumière les angles morts dans l’implication des hommes envers les services du VIH

OTTAWA/GENÈVE, 1er décembre 2017 - A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, l’ONUSIDA a publié un nouveau rapport indiquant que les hommes sont moins susceptibles d’effectuer un dépistage du VIH ou d’accéder à la thérapie antirétrovirale, et plus susceptibles de décéder de maladies associées au sida que les femmes. Langle mort met en lumière le fait qu’à travers le monde, moins de la moitié des hommes séropositifs au VIH sont sous traitement, en comparaison avec 60 % des femmes. Les études montrent que les hommes sont plus susceptibles que les femmes de débuter le traitement tardivement, de l’interrompre et d’être perdus au cours du suivi du traitement.

« Lutter contre les inégalités qui mettent en danger les femmes et les filles face au VIH est la priorité absolue de la riposte contre le sida, » déclare Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Mais il existe un angle mort concernant les hommes : les hommes n’utilisent pas les services destinés à la prévention du VIH ou au dépistage du VIH, et ils n’ont pas accès au traitement de la même manière que les femmes. »

En Afrique subsaharienne, les hommes et les garçons vivant avec le VIH ont 20 % de chances en moins de connaitre leur état sérologique que les femmes et les filles séropositives au VIH, et sont moins susceptibles à 27 % d’avoir accès au traitement. Au KwaZulu-Natal, province dont la prévalence au VIH est la plus élevée en Afrique du Sud, seul un homme sur quatre âgé entre 20 et 24 ans vivant avec le VIH a appris qu'il avait contracté le virus en 2015.

En Afrique Centrale et de l’Ouest, une région qui lutte pour riposter efficacement contre le VIH, seuls 25 % des hommes séropositifs au VIH ont accès au traitement. Lorsque les personnes ne sont pas sous traitement, elles sont plus susceptibles de transmettre le VIH.

« Lorsque les hommes ont accès aux services de traitement et de prévention du VIH, apparait alors un triple dividende » ajoute M. Sidibé. « Ils se protègent eux-mêmes, ils protègent leurs partenaires sexuels et ils protègent leurs familles. »

Ce rapport met en évidence des données issues de l’Afrique subsaharienne, indiquant que l’utilisation de préservatifs durant les rapports sexuels avec un partenaire non régulier est faible parmi les hommes plus âgés, qui sont également plus susceptibles d’être séropositifs au VIH. 50 % des hommes âgés de 40 à 44 ans et 90 % des hommes âgés de 55 à 59 ans ont déclaré ne pas utiliser de préservatif. Ces données sont conformes aux études indiquant un cycle de transmission du VIH des hommes plus âgés vers les femmes plus jeunes, et des femmes adultes vers les hommes adultes d’âge similaire dans des zones à forte prévalence du VIH.

Langle mort montre également que la prévalence du VIH est constamment plus élevée parmi les hommes dans les populations clés. En dehors de l’Afrique du Sud et orientale, 60 % de la totalité des nouvelles infections du VIH parmi les adultes touchent les hommes. Le rapport souligne les difficultés particulières auxquelles les hommes vivant dans les populations clés sont confrontés pour avoir accès aux services de VIH, parmi lesquelles la discrimination, le harcèlement et le refus des services de santé.

Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont 24 fois plus susceptibles de contracter le VIH que les hommes dans la population générale. En outre, dans plus d’une douzaine de pays, la prévalence nationale du VIH parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes est de 15 % ou plus. Cependant, des études récentes ont remarqué que l’utilisation de préservatif a diminué en Australie, en Europe et aux États-Unis d’Amérique. Aux États-Unis, par exemple, le pourcentage d’homosexuels séronégatifs et d'autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sans utiliser de préservatif a augmenté, passant ainsi de 35 % à 41 % entre 2011 et 2014.

« Nous ne pouvons pas laisser la complaisance s'installer », déclare M. Sidibé. « Si nous laissons la complaisance s’installer, le VIH va s’implanter et nos espoirs de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030 seront anéantis. »

L’angle mort indique qu’environ 80 % des 11,8 millions de personnes qui s'injectent des drogues sont des hommes et que la prévalence du VIH parmi ces personnes dépasse 25 % dans de nombreux pays. L’utilisation du préservatif est presque invariablement faible parmi les personnes qui s'injectent des drogues et le pourcentage d’hommes qui s’injectent des drogues utilisant du matériel d'injection stérile durant leur dernière injection de drogues varie selon les pays. En Ukraine par exemple, le pourcentage d’hommes qui s’injectent des drogues ayant utilisé une aiguille stérile durant la dernière injection dépassait largement les 90 %, tandis qu’aux États-Unis, seuls 35 % environ en utilisaient.

En prison, où 90 % des détenus sont des hommes, la prévalence du VIH est estimée entre 3 % et 8 %. Toutefois, les préservatifs et les services de réduction des risques sont rarement rendus disponibles auprès des détenus.

Tandis que le dépistage du VIH a été en mesure d’impliquer les femmes, et notamment les femmes utilisant les services prénataux, les mêmes points d'entrée n’ont pas été trouvés pour les hommes, limitant de ce fait l’utilisation du dépistage du VIH parmi les hommes.

« Le concept nocif de la virilité et des stéréotypes masculins créent les conditions pour transformer la sexualité sans risques, le dépistage du VIH et le suivi du traitement, ou même simplement le fait d’avoir une conversation sur la sexualité en véritable défis pour les hommes, » ajoute M. Sidibé. « Mais les hommes doivent prendre leurs responsabilités. Cette provocation coûte des vies. »

Le rapport met également en évidence le besoin d’investir en faveur des garçons et des filles à un âge précoce, afin de s’assurer qu’ils ont accès à une éducation complète à la sexualité adaptée à leur âge, qui lutte en faveur de l’égalité des sexes et est basée sur les droits de l’homme, afin de créer des relations saines et promouvoir un comportement sain pour les filles et les garçons.

Les hommes consultent les services de soins de santé moins fréquemment que les femmes, ont moins de contrôles de santé et sont diagnostiqués d’une maladie mortelle à des stades plus tardifs que les femmes. En Ouganda, certains hommes ont déclaré préférer éviter de connaitre leur état sérologique et recevoir des traitements vitaux car ils ont associé le fait d’être séropositif au VIH avec la stigmatisation de l’émasculation. Une étude menée en Afrique du Sud a montré que 70 % des hommes décédés de maladies associées au sida n’ont jamais cherché à soigner le VIH.

Le rapport exhorte les programmes sur le VIH à accélérer l’utilisation des services de santé par les hommes et à leur en faciliter la disponibilité. Cela comprend la mise à disposition de services de santé sur mesure, notamment la prolongation des heures ouvrables, l’utilisation des pharmacies pour fournir des services de santé aux hommes, l’implication des hommes dans leurs lieux de travail et leurs loisirs, notamment les bars et les clubs de sport, et l’utilisation de nouvelles technologies de communication telles que les applications sur téléphone mobile.

Il appelle également à un contexte politique et juridique favorable, qui lutte contre les obstacles communs dans l'accès aux services de VIH, notamment pour les populations clés, et qui soit en mesure de répondre aux besoins et aux réalités des hommes et des garçons. 

Langle mort indique qu’en permettant aux hommes de demeurer séronégatifs, d’être dépistés régulièrement et de débuter et de rester sous traitement s’ils sont diagnostiqués séropositifs, les bénéfices ne vont pas seulement améliorer les résultats en matière de santé des hommes, mais ils contribueront également à réduire les nouvelles infections du VIH parmi les femmes et les filles et à transformer les normes sexuelles préjudiciables.


En 2016 (*juin 2017), on estimait à :

*20,9 millions [18,4 millions–21,7 millions] le nombre de personnes ayant accès au traitement antirétroviral

36,7 millions [30,8 millions–42,9 millions] le nombre de personnes dans le monde vivant avec le VIH

1,8 millions [1,6 millions–2,1 millions] le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH

1,0 million [830 000–1,2 million] le nombre de personnes décédées à la suite de maladies associées au sida

 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Message de la Journée mondiale du sida 2017

24 novembre 2017

1er décembre 2017

Michel Sidibé

Directeur Exécutif de l’ONUSIDA

Secrétaire général adjoint des Nations Unies

 

En cette Journée mondiale de lutte contre le sida, nous mettons en lumière l’importance du droit à la santé et les défis auxquels sont confrontées les personnes séropositives en réclamant ce droit.

Le droit à la santé fait partie des droits fondamentaux des droits de l’homme : chacun a le droit de jouir du meilleur état de santé physique et mentale, comme énoncé dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.

Le monde n’atteindra pas les objectifs de développement durable, et notamment l’objectif de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030, si les personnes ne parviennent pas à obtenir le droit à la santé. Le droit à la santé est corrélé à un large éventail d’autres droits, notamment le droit à l’assainissement, à la nourriture, à un logement décent, à des conditions de travail saines et à un environnement propre.

Le droit à la santé possède un large éventail de significations : il signifie qu’aucune personne ne dispose d’un droit supérieur à une autre en termes de droit à la santé ; qu'il existe une infrastructure de soins de santé adéquate ; que les services de soins de santé sont respectueux et non discriminatoires, que les soins de santé doivent être médicalement appropriés et de bonne qualité. Mais le droit à la santé est plus important que cela : en parvenant à obtenir le droit à la santé, les rêves pourront être réalisés et les promesses tenues.

Lors de chaque journée mondiale de lutte contre le sida, nous nous souvenons des membres de nos familles et nos amis qui sont décédés à la suite de maladies associées au sida, et nous réitérons notre solidarité avec tous ceux qui vivent avec le VIH ou qui sont affectés par le VIH.

Dès le début, la riposte contre le sida s’est fondée sur le droit à la santé fondamental et le bien-être. La communauté du sida a plaidé en faveur de systèmes de santé basés sur les droits et de l'accélération des efforts afin que le monde comprenne le VIH : comment le prévenir et comment le traiter.

De trop nombreuses personnes, notamment les personnes les plus marginalisées et les plus affectées par le VIH font toujours face à des défis concernant l’accès aux services sociaux et de santé dont elles ont urgemment besoin. Nous devons tous continuer à nous épauler avec les personnes laissées de côté et faire en sorte que personne ne renie leurs droits humains.

Cette année a vu des étapes significatives franchies sur la voie des objectifs de traitement 90-90-90 afin de mettre un terme à l’épidémie de sida d’ici 2030. Près de 21 millions de personnes vivant avec le VIH sont désormais sous traitement et les nouvelles infections du VIH ainsi que les décès liés au sida sont entrain de décliner dans de nombreuses parties du monde. Mais nous ne devons pas nous satisfaire de ce résultat. En Europe de l'Est et en Asie Centrale, les nouvelles infections du VIH ont augmenté de 60 % depuis 2010, et les décès liés au sida de 27 %. En outre, l’Afrique Centrale et de l’Ouest est toujours laissée de côté. Deux personnes sur trois n’ont pas accès au traitement. Nous ne devons pas avoir une approche à deux vitesses pour mettre fin à l'épidémie de sida.

Malgré tous nos succès, le sida n’est pas encore terminé. Mais en s’assurant que chacun, partout, puisse obtenir le droit à la santé, il peut l’être.

 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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L’ONUSIDA révèle que près de 21 millions de personnes séropositives sont désormais sous traitement

20 novembre 2017

Un nouveau rapport de l’ONUSIDA met en lumière le rôle fondamental du droit à la santé pour mettre fin à l’épidémie de SIDA

LE CAP/GENÈVE, 20 novembre 2017 - des progrès remarquables sont réalisés en matière de traitement du VIH. En amont de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, l’ONUSIDA a publié un nouveau rapport indiquant une hausse significative de l’accès au traitement. En 2000, 685 000 personnes vivant avec le VIH avaient accès à la thérapie antirétrovirale. Jusqu’en juin 2017, environ 20,9 millions de personnes ont eu accès aux médicaments vitaux. Un résultat d'une telle ampleur n’aurait pas été possible sans le courage et à la détermination des personnes vivant avec le VIH dans la demande et la revendication de leurs droits, et sans le soutien d’un engagement financier et d’un leadership fort et constant.

« De nombreuses personnes ne se rappellent pas qu’en 2000, seules 90 personnes étaient sous traitement en Afrique du Sud », rappelle Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, à propos de Khayelitsha, en Afrique du Sud. « Aujourd'hui, l'Afrique du Sud bénéficie du plus grand programme de traitements vitaux au monde, avec plus de 4 millions de personnes sous traitement. C’est le type d’accélération que nous devons encourager, soutenir et reproduire. »

L’augmentation du nombre de personnes sous traitement maintient davantage de personnes séropositives en vie et en bonne santé. Une recherche scientifique a également montré qu’une personne vivant avec le VIH et suivant une thérapie antirétrovirale efficace réduit le risque de transmission du VIH jusqu’à 97 %. Étant donné que l’accès au traitement a été accru pour les femmes enceintes vivant avec le VIH, le nombre de nouvelles infections du VIH parmi les enfants a rapidement diminué. De 2010 à 2016, les nouvelles infections du VIH parmi les enfants ont été diminuées de 56 % en Afrique du Sud et orientale, les régions les plus affectées par le VIH, et de 47 % au niveau mondial.

« La première personne a débuté le traitement à Khayelitsha en 2001. Aujourd'hui, ce sont près de 42 000 personnes qui sont sous traitement. Le succès du programme de traitement de Khayelitsha est un microcosme de l’immense succès du programme sur le HIV en Afrique du Sud, » déclare Aaron Motsoaledi, ministre de la santé en Afrique du Sud.

Les défis consistent désormais à s'assurer que les 15,8 millions de personnes nécessitant un traitement aient accès aux médicaments, et à remettre la prévention en matière de VIH au cœur des programmes de santé publique, notamment dans les pays où les nouvelles infections du VIH augmentent.

Le nouveau rapport de l’ONUSIDA « Le droit à la santé » met en exergue le fait que les personnes les plus marginalisées dans la société et les plus affectés par le VIH font toujours face à des enjeux majeurs en matière d'accès aux services sociaux et de santé dont ils ont urgemment besoin. Cependant, ce rapport donne également des exemples nouveaux sur la manière dont réagissent ces communautés marginalisées.

En Inde, par exemple, une association de professionnels du sexe a formé des professionnels du sexe pour travailler en tant qu’infirmiers auxiliaires, afin de fournir des services de santé sans stigmatisation aux professionnels du sexe et à la communauté dans son ensemble. En Ouganda, un groupe de grands-mères tisse et vend des baskets traditionnelles afin de pouvoir payer la scolarité de leurs petits-enfants à leur charge et ayant perdu leurs parents victimes du SIDA.

En 2016, environ 1,8 millions de personne ont été nouvellement infectées par le VIH, soit une diminution de 39 % par rapport aux 3 millions nouvellement infectées durant le pic de l’épidémie à la fin des années 1990. En Afrique subsaharienne, les nouvelles infections du VIH ont diminué de 48 % depuis 2000.

Cependant, les nouvelles infections du VIH augmentent à un rythme soutenu dans les pays qui n’ont pas élargi les services de santé et de VIH aux zones et aux populations où ils sont le plus importants. En Europe de l'Est et en Asie Centrale par exemple, les nouvelles infections du VIH ont augmenté de 60 % depuis 2010 et les décès liés au SIDA ont augmenté de 27 %.

Des références en matière de droit à la santé se trouvent dans les lois et les traités régionaux et internationaux, les déclarations des Nations Unies ainsi que les lois et les constitutions nationales partout dans le monde. Le droit à la santé est défini dans l’Article 12 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels comme le droit pour toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale. Ceci inclut le droit pour toute personne, y compris les personnes vivant avec et touchées par le VIH, à avoir accès à la prévention et au traitement de leurs problèmes de santé, de prendre des décisions concernant leur propre santé, et d’être traitées avec respect, dignité et sans discrimination.

Le rapport du Droit à la santé de l’ONUSIDA indique clairement que les États ont des obligations fondamentales concernant les droits de l’homme afin de respecter, protéger et promouvoir le droit à la santé.

Ce rapport donne la parole aux communautés les plus touchées par le VIH, notamment les personnes vivant avec le VIH, les professionnels du sexe, les consommateurs de drogue, les homosexuels, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ainsi que les jeunes gens, sur la signification du droit à la santé pour eux.

« Il y a près de 20 ans, la lutte portait sur l’accès au traitement. Aujourd’hui, mon combat ne concerne pas uniquement l’accès, mais je dois également m’assurer que je bénéficie du soutien dont j'ai besoin pour vivre une vie positive et en bonne santé. C’est mon droit à la santé », déclare Cindy Mguye, représentante de la société civile.

Partout où le droit à la santé est remis en question, le VIH se répand. En Afrique subsaharienne par exemple, 67 % des nouvelles infections du VIH parmi les jeunes gens touchent les jeunes femmes et les filles âgées de 15 à 24 ans. Les études montrent qu'un grand nombre de ces jeunes femmes et filles dans la région contractent le VIH au contact d’hommes plus âgés, faisant ainsi ressortir de multiples préoccupations concernant à la fois la capacité des jeunes femmes et filles à négocier une sexualité sans risques, à poursuivre leurs études et à avoir accès aux services de santé sexuelle et reproductive adaptés à leur âge.

Les études ont également montré les difficultés rencontrées par les services de santé pour interpeller les hommes sur le dépistage et le traitement du VIH, ainsi que sur les services de santé plus vastes, mettant ainsi en lumière le défi consistant à encourager les hommes à exercer leur droit à la santé. En 2016, les hommes en Afrique subsaharienne possédaient 18 % de chances en moins d'avoir accès au traitement et étaient plus susceptibles de 8 % de mourir de maladies associées au SIDA que les femmes.

Le Droit à la santé fait clairement ressortir les défis futurs en matière d’efforts à réaliser pour mettre fin à l'épidémie de SIDA en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030, comme le souligne la Déclaration politique des Nations Unies 2016 sur la fin du SIDA.

Le rapport souligne que, pour réduire les nouvelles infections du VIH, les décès associés au SIDA et assurer un accès aux services de santé primordiaux, il est nécessaire d'accroitre le financement en termes de santé. Il donne des exemples sur la manière d’augmenter le financement, comprenant notamment l’augmentation de la part des dépenses de santé publique en proportion avec les économies nationales et la réalisation d’économies grâce au rendement et au partenariat avec le secteur privé. Le déficit de financement pour le VIH est estimé à 7 milliards de dollars américains d’ici 2020.

L’ONUSIDA a établit un agenda pour accélérer la riposte au VIH d’ici 2020 afin de mettre fin à l’épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030. Il continuera à collaborer étroitement avec ses coparrainants et ses partenaires afin de s'assurer que chacun, partout dans le monde, puisse promouvoir le droit à la santé et avoir accès aux services sociaux et de santé dont ils ont besoin.

 


En 2016 (*juin 2017), on estimait à :

*20,9 millions [18,4 millions–21,7 millions] le nombre de personnes ayant accès au traitement antirétroviral (en juin 2017)

36,7 millions [30,8 millions–42,9 millions] le nombre de personnes dans le monde vivant avec le VIH

1,8 millions [1,6 millions–2,1 millions] le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH

1,0 million [830 000–1,2 million] le nombre de personnes décédées à la suite de maladies associées au SIDA

 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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L’ONUSIDA lance la campagne pour la Journée mondiale de lutte contre le sida 2017 intitulée Ma santé, mes droits

06 novembre 2017

GENÈVE, 6 novembre 2017— À l’approche de la Journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre, l’ONUSIDA a lancé la campagne 2017 de la Journée mondiale de lutte contre le sida. Intitulée Ma santé, mes droits, elle concerne le droit à la santé et se penchera sur les problèmes que rencontrent des personnes du monde entier lorsqu’elles veulent faire valoir leurs droits.

« Tout le monde, quel que soit son âge, son sexe, son lieu de résidence ou ses choix amoureux, a droit à la santé », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé. « Quels que soient ses besoins en matière de santé, chacun doit disposer de solutions sanitaires disponibles et accessibles, non discriminatoires et de bonne qualité ».

Le droit à la santé est inscrit dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels de 1966, en tant que droit de chacun de jouir du niveau de santé physique et mentale le plus élevé que l’on peut atteindre. Il inclut le droit de chacun à la prévention et au traitement des problèmes de santé, le droit de prendre ses propres décisions concernant sa santé et le droit d’être traité avec respect et dignité.

Cette campagne rappelle que le droit à la santé couvre bien plus que l’accès à des services de santé et des médicaments de qualité, et qu’il dépend aussi de toute une série de garanties importantes, notamment des systèmes d’assainissement et un logement adéquats, des conditions de travail saines, un environnement propre et l’accès à la justice.

Si le droit à la santé d’une personne est compromis, elle ne peut pas se protéger efficacement contre les maladies et les problèmes de santé, y compris le VIH, ou accéder au traitement et aux soins. Les personnes les plus marginalisées au sein de la société, notamment les professionnel(le)s du sexe, les consommateurs de drogues injectables, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les détenus et les migrants, sont souvent les moins en mesure d’accéder à leur droit à la santé ; ce sont aussi les plus vulnérables au VIH.

La plupart des Objectifs de développement durable sont liés d’une façon ou d’une autre à la santé. Atteindre ces objectifs, dont fait partie la fin de l’épidémie de sida comme menace de santé publique d’ici à 2030, dépendra largement de l’application du droit à la santé pour tous.

La campagne Ma santé, mes droits encourage les gens à partager leur point de vue et leurs préoccupations sur l’exercice de leur propre droit à la santé et à créer un mouvement mettant en lumière l’importance d’éradiquer les inégalités en matière de santé. Le matériel de campagne inclut des suggestions de tweets, des affiches et des cartes postales à télécharger et une brochure d’information avec les principaux messages à diffuser sur le droit à la santé.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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