Men who have sex with men

Press Release
Day against homophobia
17 mai 2007 17 mai 2007Press centre
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Press Release
Commercial sex and drug use biggest drivers of HIV in Asia, says new AIDS report
02 juillet 2005 02 juillet 2005Press centre
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Press Release
UNAIDS concerned about detention of AIDS activists in Nepal
16 août 2004 16 août 2004Press centre
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Press Statement
L’ONUSIDA condamne l’assassinat du militant du sida Eric Lembembe
17 juillet 2013 17 juillet 2013GENÈVE, 17 juillet 2013—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) condamne l’assassinat d’Eric Ohene Lembembe, Directeur exécutif de la Fondation camerounaise pour la lutte contre le sida (CAMFAIDS). M. Lemembe était un ardent défenseur des droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI).
L’ONUSIDA demande au Gouvernement camerounais de faire toute la lumière sur le décès de M. Lembembe.
L’ONUSIDA est gravement préoccupé par les nombreux rapports faisant état de violence et de menaces de mort à l’encontre des personnes LGBTI au Cameroun. L’ONUSIDA demande instamment au Gouvernement d’envoyer un message clair soulignant que la violence, les actes homophobes et discriminatoires ne seront pas tolérés.
Il est inacceptable que dans nombre de pays les gens soient victimes de violence ou de menaces de violence du fait de leur orientation sexuelle ou de leur statut VIH présumé. Le respect des droits humains est essentiel pour faire en sorte que tous les individus aient accès aux services de lutte contre le VIH.
M. Lembembe était un partenaire important de la riposte au sida. L’ONUSIDA et l’Équipe conjointe des Nations Unies sur le sida au Cameroun collaboraient étroitement avec M. Lembembe et la CAMFAIDS sur les questions de droits de l’homme et afin d’assurer l’accès aux services de prévention du VIH pour les populations clés.
L’ONUSIDA exprime ses plus sincères condoléances à la famille et aux amis d’Eric Lembembe.
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.
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ONUSIDA GenèveSophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
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L’ONUSIDA exprime sa préoccupation envers le « Projet de loi anti-homosexualité » en Ouganda
10 mai 2011 10 mai 2011Genève, le 10 mai 2011—L’ONUSIDA est préoccupé par le projet réitéré du Parlement ougandais d’adopter un « Projet de loi anti-homosexualité ». L’ONUSIDA considère que la criminalisation fondée sur l’orientation sexuelle constitue, dans le contexte de la riposte au VIH, un déni des droits de l’homme et une menace pour la santé publique.
« Le leadership mené très tôt par l’Ouganda dans la riposte au VIH, sous la direction du Président Museveni, a contribué à juguler l’avancée de l’épidémie dans le pays », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. « Le respect des droits de toutes les personnes, qui incluent ceux des groupes les plus vulnérables au VIH, a conduit à l'ouverture des services de prévention, de traitement, de soins et d’accompagnement du VIH. Le projet de loi anti-homosexualité risque de remettre en cause cette avancée et de priver les ressortissants ougandais de leur dignité et de leurs droits de l’homme », a-t-il ajouté.
La loi prévoit que tout personne coupable d’actes homosexuels sera condamnée à une peine d’emprisonnement à vie ; que toute personne séropositive coupable sera condamnée à la peine de mort ; et que chaque personne est tenue de signaler à la police toute « activité homosexuelle ». L'homosexualité est illégale selon les lois existant en Ouganda et passible d’une peine maximale d’emprisonnement de 14 ans.
À l’heure où le monde prépare la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU de 2011 sur le sida, en juin, afin de commémorer les 30 ans d’existence de l’épidémie de VIH et de s’engager en faveur de la vision visant zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida, l’ONUSIDA appelle les gouvernements à s’assurer que leurs lois soutiennent la non discrimination pour toutes les personnes affectées par le VIH.
Soixante-dix-neuf pays et territoires continuent de criminaliser les comportements homosexuels dans le monde. L’ONUSIDA invite ces pays et territoires à réviser ou abroger les lois qui discriminent les minorités sexuelles.
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L’ONUSIDA condamne le meurtre du militant gay ougandais David Kato
27 janvier 2011 27 janvier 2011GENÈVE, 27 janvier 2011 – L’ONUSIDA exprime de sérieuses inquiétudes au sujet du meurtre de David Kato, militant gay de premier plan et défenseur des droits de l’homme en Ouganda.
« Je suis profondément attristé par la disparition de M. Kato » déclare Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « J’invite instamment le gouvernement ougandais à mener une enquête complète sur son décès et à garantir une sécurité appropriée pour ses citoyens qui sont gays, lesbiennes, bisexuels et transgenres ».
Instituteur de profession, M. Kato était l’un des principaux opposants au projet de loi contre l’homosexualité en Ouganda. Les rapports sexuels entre hommes sont considérés comme illégaux en vertu des lois ougandaises existantes. Les Nations Unies, et notamment l’ONUSIDA ainsi que de nombreux partenaires de développement, ont invité le parlement ougandais à abandonner ce projet de loi et à dépénaliser les rapports sexuels entre personnes de même sexe.
Le décès de M. Kato intervient quelques jours après l’annonce, par la Haute Cour d’Ouganda, d’une décision affirmant que le droit à la dignité et au respect de la vie privée de tous les Ougandais, et ce quelle que soit leur orientation sexuelle, était protégé par la Constitution du pays. La Cour a notamment déclaré que l’incitation à la violence contre des personnes au motif de leur orientation sexuelle menaçait leur droit à la dignité humaine.
Cette décision a été rendue à l’issue d’un procès engagé contre un journal local qui avait publié une photographie de M. Kato et d’autres, et incité les citoyens « à les pendre en raison de leur orientation sexuelle ». L’ONUSIDA dénonce l’homophobie et les actions qui incitent à la violence à l’encontre des personnes et des communautés.
Quelque 80 pays ou zones à travers le monde sont dotés de lois qui criminalisent les rapports sexuels entre personnes de même sexe. L’ONUSIDA considère que ces lois sont discriminatoires et créent des obstacles qui empêchent les gens d’avoir accès aux services en rapport avec le VIH.

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L’ONUSIDA et l’OMS se félicitent d’une nouvelle découverte qui pourrait générer un nouvel outil de prévention contre le VIH pour les HSH
23 novembre 2010 23 novembre 2010GENÈVE, 23 novembre 2010 –– Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se félicitent de la nouvelle découverte annoncée ce jour qui révèle qu’une combinaison de médicaments antirétroviraux, prise quotidiennement comme une prophylaxie, pourrait, parallèlement à l’utilisation du préservatif, réduire de 43,8 % en moyenne le risque d’infection au VIH des hommes et des femmes transsexuelles séronégatifs qui ont des relations sexuelles avec des hommes.
L’ONUSIDA et l’OMS félicitent également l’équipe iPrEx, chargée de l’étude, pour la réalisation de cet essai multisites et multilingue complexe.
Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes sont parfois marginalisés, difficiles à atteindre et sans large accès aux services de prévention contre le VIH. Les dernières données en provenance de 43 pays montrent qu’un peu plus de la moitié de ces hommes bénéficient de programmes de prévention au VIH. Près de 80 pays punissent par la loi les relations homosexuelles.
« Ce résultat positif va donner espoir à des millions d’HSH et les aider à se protéger et à protéger leurs partenaires », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Ce nouvel outil de prévention peut constituer une innovation valable pour les approches existantes en matière de prévention au VIH et contribuer à révolutionner la prévention. »
Pour cette étude, iPrEx a eu recours à 2 499 hommes de six pays, principalement en Amérique du Sud. Les volontaires ayant absorbé, comme prophylaxie orale avant exposition, une dose quotidienne de ténofovir-emtricitabine (TDF/FTC) ont été moins touchés par le VIH que ceux qui ont pris le placebo. Ceux qui ont régulièrement absorbé ce nouveau cachet ont enregistré une prévention plus efficace contre l’infection au VIH.
« Cet essai ouvre la voie à de nouvelles perspectives intéressantes. Il montre que la prophylaxie orale avant exposition peut réduire le risque d’infection au VIH parmi les HSH. Nous attendons d’étudier plus avant ces données pour envisager la meilleure manière d’utiliser ce nouvel outil dans l’avancement de la prévention au VIH, parallèlement aux autres moyens combinés de prévention comme l’utilisation du préservatif chez cette population à haut risque », a déclaré le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS.
Les conclusions de l’étude constituent une preuve de la sécurité et de l’efficacité partielle de la prophylaxie orale avant exposition. Cette étude montre également les effets éventuels d’une combinaison alliant plusieurs approches de prévention – comme l’utilisation appropriée du préservatif, le dépistage au VIH fréquent, le conseil et le traitement des infections sexuellement transmissibles par une prophylaxie avant exposition permettant des bénéfices optimaux.
L’annonce de ce jour vient compléter les résultats obtenus par l’essai de CAPRISA publiés il y a quelques semaines. Cette étude avait révélé que l’utilisation, avant et après une relation sexuelle, d’un gel microbicide vaginal contenant du ténofovir pouvait être efficace dans 39 % des cas, dans la prévention des nouvelles infections au VIH chez les femmes.
Cet essai d’iPrEx s’inscrit parmi les efforts menés pour élaborer de nouvelles possibilités de prévention au VIH pour les personnes présentant un risque d’exposition au virus. Les essais menés régulièrement sur l’utilisation de médicaments similaires visant la prévention de l’infection au VIH permettent d’accroître la sûreté et l’efficacité parmi les populations concernées comme les femmes hétérosexuelles, les couples sérodiscordants et les consommateurs de drogues injectables.
L’ONUSIDA et l’OMS défendent fermement la prévention combinée qu’ils considèrent comme la stratégie la plus efficace pour réduire la transmission du VIH. Cette stratégie inclut l’utilisation appropriée des préservatifs masculin et féminin, le retardement de l’âge des premières relations sexuelles, la réduction du nombre des partenaires, l’évitement d’une sexualité pénétrative, la circoncision masculine, la réduction des stigmatisations et des discriminations et l’abrogation des lois punitives. Elle considère que le préservatif masculin en latex constitue la technique la plus efficace pour réduire la transmission sexuelle du VIH et les autres infections sexuellement transmissibles. Les résultats de l’étude d’iPrEx apportent l’espoir que les HSH pourront disposer d’un moyen supplémentaire pour se protéger contre le VIH, parallèlement au préservatif.
L’ONUSIDA et l’OMS vont travailler avec l’équipe de l’étude et réunir des experts et des parties prenantes clés pour évaluer les implications de cette découverte, dans la perspective d’une éventuelle délivrance sécurisée et effective des prophylaxies avant exposition, en tant qu’outil de prévention supplémentaire contre le VIH pour les HSH. Les principales composantes d’une programmation effective des prophylaxies avant exposition incluent le diagnostic médical rigoureux, le dépistage au VIH régulier, le conseil et le soutien aux prises de médicaments et à une sexualité plus saine, et le suivi de la sécurité.
L’équipe de l’essai va maintenant permettre, dans chaque lieu de l’étude, l’accès à la combinaison médicamenteuse aux participants de l’étude, y compris au groupe ayant pris le placebo. Cette mesure est conforme aux directives sur les bonnes pratiques participatives et aux normes éthiques régissant les essais biomédicaux de prévention au VIH. L’ONUSIDA et l’OMS se félicitent des efforts menés par les équipes de l’étude pour rassembler les informations sur les stratégies de mise en œuvre permettant la meilleure efficacité des prophylaxies avant exposition.

Press Statement
L’ONUSIDA salue la décision historique de la Haute Cour de Delhi d’abroger la loi qui pénalise les relations homosexuelles entre adultes
02 juillet 2009 02 juillet 2009New Delhi, 2 juillet 2009 – La Haute Cour de Delhi, en Inde, a abrogé aujourd’hui une loi vieille de 150 ans qui criminalisait « les rapports charnels contre nature », généralement connue en tant qu’article 377 du Code pénal indien. La cour a déclaré que l’article 377 du Code pénal indien violait les articles 14, 15, 19 et 21 de la Constitution indienne et que les actes sexuels entre adultes consentants dans la sphère privée ne devaient pas être pénalisés. Un dossier présenté par le juge A.P. Shah et le juge S. Murlidhar souligne que « le caractère inclusif dont a fait preuve traditionnellement la société indienne, littéralement dans tous les aspects de la vie, se manifeste en reconnaissant un rôle pour chaque individu au sein de la société ».
« La Haute Cour de Delhi a restitué la dignité et les droits humains à des millions d’hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et de personnes transsexuelles en Inde, » a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé. « Les lois oppressives telles que l’article 377 poussent les gens dans la clandestinité, ce qui fait qu’il est beaucoup plus difficile de les atteindre au moyen des services de prévention, de traitement et de prise en charge du VIH. »
L’ONUSIDA exhorte tous les gouvernements à assurer le plein respect des droits humains des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des lesbiennes et des personnes transsexuelles en abrogeant les lois qui interdisent les actes sexuels entre adultes consentants dans la sphère privée ; en appliquant des lois qui protègent ces groupes contre la violence et la discrimination ; en favorisant les campagnes de lutte contre l’homophobie et la transphobie, et en faisant en sorte de répondre aux besoins essentiels en matière de santé.
« L’ONUSIDA salue avec force la décision d’abroger la loi et se réjouit de collaborer avec le Gouvernement indien pour faire avancer la riposte au sida en faveur des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des personnes transsexuelles, » a déclaré M. Sidibé. « Cela envoie un message positif aux pays dans lesquels ces lois existent encore. »
La criminalisation des comportements sexuels chez les adultes entrave les ripostes au VIH à travers le monde. Ces mesures ont des répercussions négatives sur la fourniture des programmes de prévention du VIH et l’accès au traitement pour les personnes vivant avec le VIH. Non seulement elles violent les droits humains des individus, mais stigmatisent encore ces populations. Actuellement, plus de 80 pays dans le monde possèdent une législation qui interdit les rapports entre personnes de même sexe.
En 2006, dans la Déclaration politique sur le VIH/sida des Nations Unies, les gouvernements se sont engagés à supprimer les obstacles juridiques et à promulguer des lois pour protéger les populations vulnérables. Les pays qui ont des lois anti-discrimination à l’égard des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des consommateurs de drogues injectables et des professionnel(le)s du sexe ont fourni un meilleur accès aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui dans le domaine du VIH.
L’ONUSIDA salue la décision historique de la Haut
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Voir la décision de la Haute Cour (pdf, 431 Kb) (en anglais)
Les ripostes au sida sont un échec chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les populations transsexuelles (15 mai 2009)
Déclaration de M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie, le 17 mai (15 mai 2009)
El ONUSIDA expresa su preocupación por la decisión de la Asamblea Nacional de Burundi de penalizar las relaciones entre personas del mismo sexo (27 abril 2009)
L'ONUSIDA accueille avec satisfaction la libération au Sénégal de neuf hommes emprisonnés en raison de leur orientation sexuelle (20 avril 2009))
L’ONUSIDA et une large coalition travaillent pour faire libérer neuf hommes ayant eu des rapports sexuels avec des hommes au Sénégal qui ont été déclarés coupables et emprisonnés (15 janvier 2009)
La criminalisation des comportements sexuels et de la transmission du VIH entrave les ripostes au sida (27 novembre 2008)
Multimédia:
ONUSIDA a adressé un message fort au public de la 23ème édition du TEDDY Award à Berlin
%Reportages:
Journée internationale contre l’homophobie (15 mai 2009)
L’épidémie cachée de VIH chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes en Europe orientale et en Asie centrale (26 janvier 2009)
La Chine se penche sur l’incidence du VIH parmi les HSH (16 janvier 2009)
L’homophobie fait obstacle à la prévention du VIH (13 janvier 2009)
ICASA 2008 : Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et VIH en Afrique (7 décembre 2008)
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ONUSIDA: Sophie Barton-Knott
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Dr. Charles Gilks
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Nalin Mehta
Tel. +91 9711291990
E-mail: mehtan@unaids.org
Publications:
Cadre d'action de l'ONUSIDA sur l'accès universel pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles (pdf, 274 Kb.) (en anglais)
Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l’ONUSIDA, 2009 – 2011

Press Release
Les ripostes au sida sont un échec chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les populations transsexuelles
15 mai 2009 15 mai 2009L’ONUSIDA et le PNUD lancent un plan pour accroître l’accès à l’information et aux services liés au VIH
GENEVE, 15 mai 2009 – Avant la Journée internationale de lutte contre l’homophobie (le 17 mai), le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) lancent un plan pour encourager des approches nouvelles et améliorées contre le VIH, axées spécifiquement sur les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et sur les populations transsexuelles.
Dans de nombreuses parties du monde, la prévalence du VIH parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes est plus de 20 fois plus élevée qu’au sein de la population générale. Les études montrent que les services de prévention du VIH n’atteignent qu’un dixième à un tiers des hommes qui s’engagent dans des activités homosexuelles. En outre, des preuves de plus en plus nombreuses indiquent que la majorité des nouvelles infections dans nombre de zones urbaines affectent les hommes ayant des rapports sexuels entre eux.
Et pourtant, ces mêmes groupes ont un accès limité à l’information et aux services de santé liés au VIH du fait de la discrimination, de la violence, de la marginalisation ainsi que d’autres violations des droits humains. Dans bien des pays, ils sont toujours confrontés à des sanctions pénales et au manque d’accès à la justice.
« Les pays doivent être stricts s’agissant du suivi de l’évolution de leurs épidémies et recalibrer leurs programmes de lutte contre le VIH pour répondre aux besoins des personnes les plus exposées au risque d’infection. Dans de nombreux contextes, il s’agira des hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, » a déclaré Paul De Lay, Directeur exécutif adjoint par intérim de l’ONUSIDA, en charge du Programme. « Pour être efficaces, les ripostes doivent être fondées sur les réalités épidémiologiques et sociales locales, » a-t-il ajouté.
Ce statu quo est bien loin de répondre aux exigences pour réaliser l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui dans le domaine du VIH – un engagement pris par les Etats Membres de l’ONU en 2006.
« Le cas est clair et urgent, » a déclaré Jeffery O’Malley, Directeur du groupe VIH au PNUD. « Si nous voulons faire de l’accès universel pour les minorités sexuelles une réalité qui a un sens, nous devons nous attacher à mettre un terme à l’homophobie et à la transphobie. Nous devons vaincre les obstacles juridiques et politiques, » a-t-il ajouté.
Le cadre de l’ONUSIDA est une réponse au manque d’engagement et de ressources consacrées aux programmes VIH à l’intention de ces populations.
Le cadre énonce plusieurs facteurs qui entravent l’accès aux services liés au VIH : absence de volonté de la part des gouvernements et des donateurs d’investir dans la santé sexuelle des minorités sexuelles ; impact de la marginalisation sociale sur le désir d’accéder aux services relatifs à la santé ; crainte de la violence et de l’exposition publique ; peur des répercussions pénales ; et manque d’information et de services.
Le cadre d’action passe en revue la manière dont travaillera l’ONUSIDA sur la voie de la réalisation de l’accès universel par le biais de trois objectifs : améliorer les droits humains ; renforcer la base de connaissances grâce à des données de meilleure qualité ; et renforcer les capacités et promouvoir les partenariats pour assurer des ripostes plus larges et plus appropriées. Au sein du partenariat de l’ONUSIDA, le PNUD est axé sur les droits des populations vulnérables telles que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles.
Cadre d’action de l’ONUSIDA : L’accès universel pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles
Les ripostes au sida sont un échec chez les homme
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Press Statement
L’ONUSIDA se déclare préoccupé par la décision de l’Assemblée nationale burundaise de criminaliser les relations homosexuelles
27 avril 2009 27 avril 2009GENÈVE, 27 avril 2009 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) regrette la décision de l’Assemblée nationale burundaise de criminaliser les relations homosexuelles et se déclare préoccupé à ce sujet.
L’ONUSIDA avait bon espoir qu’une telle loi ne soit pas promulguée puisqu’en février dernier, les sénateurs burundais avaient massivement rejeté un amendement du code pénal qui comprenait des dispositions prévoyant l’emprisonnement des personnes ayant des rapports sexuels avec des personnes de même sexe.
« La décision de criminaliser les relations homosexuelles est une grave régression pour la riposte au sida au Burundi et pour les droits des personnes visées par cette loi », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Étant donné que ces lois de caractère discriminatoire poussent les gens à vivre dans la clandestinité, elles auront un effet négatif tant sur l’offre de programmes de prévention du VIH que sur l’accès au traitement des personnes vivant avec le VIH. »
Des faits indiquent que, s’agissant des lesbiennes, des personnes transsexuelles et des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, la protection de leurs droits, tant dans la législation que dans la pratique, et l’intensification des programmes visant à répondre à leurs besoins en matière de VIH et de santé constituent, si elles vont de pair, des composantes indispensables et complémentaires d’une riposte efficace à l’épidémie.
Dans la Déclaration politique sur le VIH/sida adoptée par les Nations Unies en 2006, les États se sont engagés à faire tomber les obstacles juridiques à la riposte au sida et à voter des lois protégeant les populations vulnérables. Toutefois, plus de 80 pays sont toujours dotés d’une législation prohibant les comportements homosexuels.
L’ONUSIDA exhorte les gouvernements à prendre des mesures visant à éliminer la stigmatisation et la discrimination auxquelles doivent faire face les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les lesbiennes et les personnes transsexuelles, et à créer des contextes sociaux et juridiques garantissant le respect des droits de l’homme et l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui dans le domaine du VIH.
L’ONUSIDA se déclare préoccupé par la décision de
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