Michel Sidibé UNAIDS Executive Director EXD

L’ONUSIDA salue la nomination de Michel Sidibé en tant que ministre de la Santé et des Affaires sociales du Mali

08 mai 2019

L’ONUSIDA adresse ses sincères remerciements au Directeur exécutif pour sa contribution exceptionnelle à la riposte mondiale au VIH.

GENÈVE, 8 mai 2019—L’ONUSIDA salue la nomination de Michel Sidibé en tant que ministre de la Santé et des Affaires sociales du Mali. M. Sidibé a occupé les fonctions de Directeur exécutif de l’ONUSIDA pendant plus de dix ans suite à sa nomination en janvier 2009 comme deuxième Directeur exécutif de l’ONUSIDA et Secrétaire général adjoint des Nations Unies.

Véritable champion d'une démarche centrée sur les personnes en matière de santé et de développement et ardent défenseur de la justice sociale, M. Sidibé a apporté une contribution remarquable à la lutte contre le sida, aidant à sauver et à améliorer la vie de millions de personnes dans le monde.

Depuis que M. Sidibé a pris ses fonctions de Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le nombre de personnes ayant accès à un traitement antirétroviral a augmenté de 170%, passant de 8 millions en 2010 à 21.7 millions en 2017. Le nombre de décès liés au sida a, quant à lui, diminué de 45% (passant de 1.7 million en 2008 à 940.000 en 2017) et les nouvelles infections à VIH ont été réduites de 22% (de 2.3 millions en 2008 à 1.8 million en 2017).

“Ce fut un honneur pour moi de servir l’ONUSIDA en tant que Directeur exécutif et de contribuer à la riposte mondiale au sida” a déclaré M. Sidibé. “J’aimerais remercier tous les partenaires de l’ONUSIDA, le personnel, ainsi que les membres de la communauté affectés par le VIH, qui ont rendu nos réussites possibles. Grâce à leur engagement et à leur détermination inébranlables, nous avons été en mesure d’offrir des services pouvant sauver des vies à des millions de personnes. Si le cap est maintenu et si les choses sont faites correctement – en mettant les gens au centre et en leur apportant des résultats concrets - alors nous parviendrons à mettre fin au sida.”

La vision de M. Sidibé de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida ainsi que son plaidoyer sans relâche pour que tout le monde ait accès aux services de santé ont maintenu le VIH à la première place des priorités mondiales. Ses appels à la solidarité mondiale et à la responsabilité partagée ont vu les ressources consacrées au VIH augmenter de plus d’un tiers, passant de 15.9 milliards de dollars des Etats-Unis à 20.6 milliards de dollars en 2017 dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Son plaidoyer en faveur de l’appropriation par les pays a contribué à faire en sorte que 56% des ressources liées au VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire proviennent désormais de sources nationales, afin de garantir des réponses durables et à long terme au VIH.

Son engagement pourl’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien du VIH a été tel que l’objectif d’atteindre 15 millions de personnes vivant avec le VIH bénéficiant d’un traitement antirétroviral avant 2015 a été atteint avec sept mois d’avance. En mettant l’accent sur les plus vulnérables et les plus marginalisés, il a donné la parole aux personnes sans-voix, y compris les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnels du sexe, les personnes transgenres, les consommateurs de drogues et les prisonniers et les personnes déplacées.

Croyant fermement qu’aucun enfant ne devrait naître avec le VIH, son leadership appelant à l’élimination de nouvelles infections à VIH chez les enfants a contribué à une réduction de 60% des nouvelles infections à VIH chez les enfants depuis 2009 dans les 21 pays prioritaires du Plan mondial pour l’élimination de nouvelles infections à VIH chez les enfants d’ici à 2015 et le maintien de leurs mères en vie.

Au cours de son mandat, M. Sidibé a dirigé deux des déclarations politiques sur le VIH les plus réussies de l’Assemblée générale des Nations Unies qui ont désigné les populations clés et qui, pour la première fois, ont fixé des objectifs ambitieux de mise en œuvre accélérée, tant au niveau régional que mondial. Il a plaidé avec succès pour sortir le sida de son isolement, en encourageant une approche holistique fondée sur les droits de l’homme pour inclure le VIH dans la santé sexuelle et reproductive et intégrer les réponses aux maladies liées entre elles, notamment la tuberculose et le cancer du col de l’utérus.

“Je voudrais remercier le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, pour son soutien de longue date à l’ONUSIDA et d’avoir accepté de me laisser prendre rapidement mes nouvelles fonctions” a déclaré M. Sidibé. “Je suis également reconnaissant envers le système des Nations Unies qui m’a permis un parcours professionnel allant d’un poste de jeune administrateur de courte durée en République démocratique du Congo en 1987 pour l’UNICEF à celui de Secrétaire général adjoint des Nations Unies 20 ans plus tard – je m’en rends compte et je serai éternellement redevable pour les opportunités qui m’ont été offertes.”

Les pays les plus touchés par le VIH se sont ralliés à l’appel de M. Sidibé pour les objectifs 90-90-90, à savoir 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 90% des personnes connaissant leur statut ont accès à un traitement et 90% des personnes sous traitement ont une charge virale durablement supprimée. Près de 75% des personnes vivant avec le VIH connaissent maintenant leur statut et l’attention se porte davantage sur le dépistage du VIH et sur l’augmentation du traitement antirétroviral.

Son appel à des partenaires pour établir une coalition de prévention du VIH a abouti à une nouvelle Feuille de route pour la prévention du VIH 2020 visant à renforcer et à maintenir l’engagement politique en faveur de la prévention primaire du VIH et à établir la nécessité de fournir des services à grande échelle pour lutter contre les nouvelles infections à VIH.

Son engagement visant à améliorer la vie des femmes et des filles a galvanisé l’action en vue de l’adoption de la résolution 1983 du Conseil de sécurité en 2011, axée sur la garantie de l’accès à la prévention et au traitement du VIH pour les femmes et les filles, sur la prévention de la violence sexuelle liée aux conflits et pour y faire face, ainsi que sur la consolidation de la paix après les conflits.

La conviction profonde de M. Sidibé du pouvoir des communautés a ouvert la voie à des réponses communautaires au VIH qui se sont révélées extrêmement efficaces pour accroître le recours aux services relatifs au VIH et créer des réseaux de soutien pour améliorer l’adhésion au traitement et à la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH.

Son engagement indéfectible, son dévouement et sa passion sans faille ont permis à M. Sidibé de mobiliser à la foi les chefs d’Etat, les personnes vivant avec le VIH, les donateurs, les premières dames, la société civile et les responsables de programmes de lutte contre le VIH, les réunissant autour de la même table pour renforcer la lutte contre le sida en élaborant des solutions ciblées et durables qui ne laissent personne pour compte.

En tant que dirigeant, M. Sidibé a été une source d’inspiration visionnaire pour l’ONUSIDA et pour la riposte mondiale au VIH, et l’ONUSIDA lui adresse ses sincères remerciements pour ses années de service dévoué. M. Sidibé assumera ses nouvelles fonctions de ministre de la Santé et des Affaires sociales du Mali avec effet immédiat et sa remplaçante par intérim est Gunilla Carlsson, Directrice exécutive adjointe de la branche Gestion et gouvernance de l'ONUSIDA.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Maintenir la dynamique de la riposte au sida dans le monde

24 avril 2019

Lors d’une visite en Afrique du Sud, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a formulé la mise en garde suivante : la riposte mondiale au sida se trouve à un point d’inflexion, auquel les acquis obtenus jusqu’ici pourraient facilement s’inverser, sauf si des actions urgentes sont entreprises pour atteindre les objectifs fixés pour 2020 et les buts ambitieux définis pour la décennie à venir.

Dans un entretien avec le Ministre de la Santé sud-africain, Aaron Motsoaledi, M. Sidibé a félicité le pays pour ses progrès accomplis à ce jour et encouragé le gouvernement à accélérer l’action pour atteindre les objectifs ambitieux qui mettront la riposte au VIH sur un chemin durable pour en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030. M. Sidibé a déclaré qu’il était temps d’exploiter pleinement le pouvoir des communautés pour combler les lacunes restantes dans les objectifs de traitement 90-90-90 de l’ONUSIDA. 

Lors d’une rencontre avec la Première dame d’Afrique du Sud, Tshepo Motsepe, M. Sidibé a encouragé cette dernière à utiliser sa voix et sa popularité pour autonomiser les personnes qui n’ont pas de visibilité et n’ont pas accès aux services, en insistant particulièrement sur l’importance d’ouvrir aux adolescentes l’accès au vaccin contre le papillomavirus humain pour la prévention du cancer du col de l’utérus. 

Mme Motsepe a fait part de sa volonté de s’engager sur les questions nationales et internationales dans l’intérêt du développement social. « La santé, ce n’est pas simplement l’absence de maladie », a-t-elle indiqué. « Certains m’appellent la Première dame, d’autres l’épouse du Président, mais quel que soit mon titre, je suis une travailleuse sociale pour l’Afrique du Sud ».

M. Sidibé a également rencontré l’ancien Président sud-africain Kgalema Motlanthe et l’a encouragé à faire en sorte que les gens restent conscients des risques sérieux de perdre la dynamique de la riposte au sida, et notamment de la nécessité d’impliquer davantage les hommes dans le dépistage du VIH et l’observance du traitement. 

M. Motlanthe, qui est membre de Champions for an AIDS-free Generation en Afrique, a fait part de son appréciation des efforts menés par M. Sidibé tout au long de sa carrière, notamment en tant que Directeur exécutif de l’ONUSIDA. Il a fait remarquer que M. Sidibé n’avait cessé de définir les étapes cruciales dans les progrès de la riposte au sida, et d’en plaider la cause.

« Vous avez toujours répondu présent », a-t-il déclaré.  

Lors de son séjour à Johannesburg, M. Sidibé s’est adressé aux directeurs des bureaux nationaux de l’ONUSIDA en Afrique orientale et australe. Il leur a rappelé la vocation première de l’ONUSIDA : répondre aux besoins des personnes vivant avec le VIH et des personnes exposées au risque d’infection. En tant qu’organisation œuvrant dans le domaine de la santé, il a souligné que l’ONUSIDA jouait un rôle unique dans la défense des droits des personnes vulnérables, en s’engageant fermement aux côtés de la société civile et en insistant sur le fait que personne ne devait subir de discrimination à cause de son mode de vie ou de ses choix amoureux. 

« L’ONUSIDA n’est pas une organisation pilotée par la logistique ou le matériel », a-t-il déclaré. « C’est une organisation qui place l’humain au cœur de son action ».

« La riposte au sida, notamment en Afrique orientale et australe, délivre des enseignements et des approches qui permettent d’assurer la pérennité à travers le leadership politique, la mobilisation des ressources et l’engagement des communautés », a-t-il ajouté.

« Si les gens sont derrière vous, vous avez vraiment les moyens de rendre le monde meilleur. »

Le Malawi lance sa cellule de surveillance sanitaire

12 avril 2019

Le Malawi vient tout juste de lancer sa cellule de surveillance sanitaire, une plate-forme logicielle destinée à aider le gouvernement à prendre des décisions éclairées sur les politiques et les programmes en matière de santé, notamment sur le VIH.

Cet outil innovant vient renforcer les systèmes d’information nationaux grâce à une visualisation en temps réel des données issues de multiples ensembles. Il permettra aux dirigeants et aux responsables des programmes d’améliorer les programmes de santé, dans le but d’atteindre les objectifs 90–90–90 selon lesquels, d’ici à 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH devront connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes devront être sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement devront présenter une charge virale indétectable.

Le Malawi a fait d’énormes progrès dans sa riposte au VIH. En 2017, 90 % des personnes vivant avec le VIH dans le pays connaissaient leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 71 % de ces personnes avaient accès au traitement et 61 % des personnes vivant avec le VIH présentaient une charge virale indétectable. Environ 1 million de personnes vivent avec le VIH au Malawi, et en 2017 les nouvelles infections à VIH avaient reculé de 40 % par rapport à 2010. Toutefois, les infections à VIH chez les jeunes femmes et les adolescentes âgées de 15 à 24 ans sont restées élevées et représentent plus d’une nouvelle infection sur quatre chaque année.

Dans son discours à l’occasion du lancement de la cellule de surveillance sanitaire dans la capitale, Lilongwe, le Président du Malawi, Arthur Peter Mutharika, a déclaré que cet outil était un important pas en avant.

« La cellule de surveillance sanitaire est la démonstration de l’engagement de mon gouvernement en matière de responsabilisation et de transparence », a indiqué M. Mutharika. « Mon souhait est que cette cellule nous montre sur quoi nous devons nous concentrer pour progresser encore davantage vers un Malawi en meilleure santé ».

Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a ajouté que ce lancement viendrait renforcer le secteur de la santé dans le pays.

« La cellule de surveillance sanitaire est une innovation capitale, car elle diffuse des données en temps réel qui permettent une meilleure compréhension de l’épidémie de VIH dans le pays et d’autres problèmes sanitaires », a déclaré M. Sidibé lors du lancement. « Elle va orienter la riposte du Malawi et aider ses dirigeants à combler les lacunes, pour faire en sorte que personne ne soit laissé pour compte alors que le pays se met sur les rails pour en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030 ».

Leçons sur l’évaluation

02 avril 2019

« Le fait que quelque chose soit difficile à évaluer ne le rend pas impossible », affirme Anna Downie, responsable de l’information stratégique chez Frontline AIDS. Poursuivant sa réflexion sur la difficulté d’évaluer la sensibilisation, la formation de coalitions, la conclusion de nouveaux partenariats et le renforcement des capacités dans les communautés, elle ajoute : « Pour réussir, il est essentiel de laisser la place à l’innovation, d’écouter les retours des communautés sur ce qui est important pour elles et de les impliquer dès le départ pour que tout le monde recherche le même résultat, de manière à ce que l’évaluation soit vraiment utile ».

Mme Downie fait partie des experts qui se sont réunis au siège de l’ONUSIDA le 29 mars à Genève, en Suisse, pour la première consultation de l’ONUSIDA sur l’évaluation. Dans le but d’éclairer la nouvelle politique de l’ONUSIDA en matière d’évaluation, qui doit être présentée lors de la réunion du Conseil de Coordination du Programme (CCP) de l’ONUSIDA en juin, les participants ont échangé sur les enseignements qu’ils ont tiré de leur travail sur l’évaluation.

« Produire des évaluations qui soient indépendantes, crédibles et utiles, telle est la base de notre travail », a déclaré Susanne Frueh, Présidente du Groupe d’évaluation des Nations Unies et Présidente de la consultation.

Le rôle central des pays dans le soutien en faveur d’une fonction d’évaluation solide et indépendante au sein de l’ONUSIDA a été mis en avant. L’accent a également été mis sur la nécessité d’avoir des fonds dédiés pour l’évaluation, pour que la fonction d’évaluation soit indépendante et pour la transparence dans la nomination des responsables de cette fonction. La crédibilité et l’expertise du personnel du bureau d’évaluation, la création d’un comité consultatif indépendant et la nécessité de protéger le bureau contre toute politisation ont également été évoquées.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a souligné l’importance de la fonction d’évaluation. « Nous ne pourrons pas transformer ou pérenniser nos acquis dans la riposte au sida si nous ne tirons pas d’enseignements clairs de ce que nous faisons. Nous ne pourrons pas accélérer le rythme de l’action et aider les pays à intensifier leurs actions si nous ne sommes pas capables de partager le fruit de notre travail et l’expérience acquise », a-t-il expliqué.

Les participants ont convenu qu’il était essentiel non seulement d’assurer une dimension forte en termes de genre et d’équité dans les évaluations, mais aussi de mesurer ce qui fonctionnait et de répertorier les résultats dans le domaine de l’égalité des sexes et des droits de l’homme, qui sont les clés de voûte de la riposte au sida. Trianguler les données sur les droits de l’homme avec la société civile est un bon moyen de faire en sorte que l’évaluation dépeigne un tableau complet. L’importance d’évaluer l’appui fourni par l’ONUSIDA lorsque les grands donateurs font la transition depuis les pays a également été mis en avant.

À moyen et long terme, les participants ont souligné la nécessité de renforcer les capacités des jeunes évaluateurs et d’envisager de travailler avec le nombre croissant d’entreprises d’évaluation dans l’hémisphère Sud.

La politique de l’ONUSIDA sur l’évaluation doit recevoir sous peu une dernière série de commentaires de la part des parties prenantes. Elle fera ensuite l’objet d’un examen par les pairs au sein du Groupe d’évaluation des Nations Unies avant d’être présentée au CCP de l’ONUSIDA pour validation. 

L’ONUSIDA présente un nouveau plan visant à créer un environnement sain, équitable et favorable pour le personnel de l’ONUSIDA

01 avril 2019

 

GENÈVE, 1er avril 2019 — L’ONUSIDA a présenté un nouveau plan d’action aux membres de son Conseil de Coordination du Programme (CCP), réuni en session spéciale le 28 mars 2019. Ce plan d’action définit une série de domaines prioritaires sur lesquels l’ONUSIDA va travailler afin de créer une culture organisationnelle positive et d’accroître la sensibilisation des cadres et du personnel vis-à-vis de leurs responsabilités, de leurs droits et de leurs devoirs.

« Nous sommes en train de transformer un moment difficile en un moment d’opportunité », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Notre plan d’action a pour but de changer les choses et il va nous aider à créer un environnement de travail inclusif exemplaire sur lequel tout le monde à l’ONUSIDA s’engage. Cela nous permettra ensuite d’être plus efficaces dans notre travail pour en finir avec l’épidémie de sida ».

Il a répété que les ressources humaines de l’ONUSIDA représentaient son plus grand atout, et souligné que l’équipe de direction s’engageait en faveur du changement, de la responsabilisation et de la transparence. Il a ajouté que le plan avait été conçu en mettant le personnel au cœur de l’action et que ce dernier avait joué un rôle capital en contribuant au plan d’action et à son élaboration.

Lors de cette réunion, le CCP a pu entendre Laurie Newell, Présidente du groupe de travail du CCP visant à renforcer son rôle de suivi et d’évaluation de la politique de tolérance zéro en matière de harcèlement, y compris sexuel, d’intimidations et d’abus de pouvoir au sein de l’ONUSIDA. Mme Newell a expliqué que le groupe de travail allait soutenir l’ONUSIDA pour qu’il devienne une organisation exemplaire au sein du système des Nations Unies en termes de tolérance zéro sur le harcèlement et d’engagement en faveur de la dignité et du respect au travail. Le groupe de travail a particulièrement apprécié l’implication des membres du personnel dans l’élaboration du plan d’action en tant que modèle pour le système des Nations Unies.

Les membres du CCP ont fait part de leur soutien en faveur du plan d’action et encouragé l’ONUSIDA à poursuivre sa mise en œuvre et son amélioration. Ils ont exprimé leur souhait de voir le plan d’action devenir un précurseur au sein du système des Nations Unies dans la lutte contre le harcèlement sur le lieu de travail. Ils ont également renouvelé leur soutien au groupe de travail du CCP et déclaré qu’ils attendaient avec impatience ses recommandations prévues pour la réunion du CCP au mois de juin.

Le CCP a également entendu Youri Ambrazevich, Représentant permanent du Bélarus au Bureau des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève et Président du Comité de recherche pour la sélection du prochain Directeur exécutif de l’ONUSIDA. Il a demandé l’aide du CCP pour le Comité de recherche afin de veiller à ce que le processus reste équitable et confidentiel pour tous les candidats et sollicité le soutien du CCP pour proposer un groupe aussi élargi que possible de candidats hautement qualifiés. Le CCP a confirmé sa confiance envers le Comité de recherche et attend les débats qui auront lieu lors de sa 44e réunion en juin 2019 concernant la liste proposée des candidats présélectionnés.

Les membres du CCP et les représentants des États membres des Nations Unies, des organisations internationales, de la société civile et des organisations non gouvernementales ont assisté à la session spéciale du CCP, qui était présidée par Li Mingzhu, membre de la Commission pour la santé nationale en Chine, aux côtés des États-Unis d’Amérique qui assuraient la vice-présidence et du Bélarus en tant que rapporteur.

Le rapport du Directeur exécutif de l’ONUSIDA au Conseil et les décisions de Conseil peuvent être consultés ici.

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Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Session spéciale

Les Nations Unies et l’UA ensemble pour le développement durable

27 mars 2019

« Nous ne pouvons pas avoir de développement durable sans une paix durable. Nous ne pouvons pas non plus bâtir un avenir sûr pour tous sans lutter contre les causes profondes de nos conflits et de nos vulnérabilités », a déclaré Amina Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies.

Mme Mohammed s’exprimait à Marrakech, au Maroc, à l’occasion de la vingtième session du Mécanisme de coordination régional pour l’Afrique (RCM-Afrique), un organe conjoint des Nations Unies et de l’Union africaine qui soutient le développement de l’Afrique.

« Les Nations Unies travaillent avec l’Union africaine pour tenter de sortir de la pauvreté les 47 % de personnes du continent qui vivent encore sous le seuil de pauvreté, amener l’électricité jusque dans les foyers de 500 millions de personnes qui n’y ont pas accès et recueillir les 60 milliards de dollars nécessaires pour autonomiser les femmes africaines », a expliqué Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies.

Sarah Anyang Agbor, Commissaire de l’Union africaine chargée des Ressources humaines, de la Science et de la Technologie, a encouragé les participants à faire leur le principe de « l’Ubuntu ». « C’est ma, votre, notre responsabilité de renforcer la collaboration en faveur des réformes ».

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a co-présidé une table ronde avec Mme Anyang Agbor lors de cette session du RCM-Afrique. Durant cette table ronde, intitulée « Amplifier les solutions durables, y compris en abordant le lien entre développement et déplacement forcé », les participants ont noté que plus d’un tiers des personnes déplacées dans le monde étaient en Afrique. Les participants ont convenu de la nécessité de comprendre et de traiter les causes profondes du déplacement et de s’appuyer sur ce qui est notoirement efficace pour rompre le cycle de la vulnérabilité. M. Sidibé a souligné que le fait de promouvoir des sociétés résilientes suppose d’abord de lutter contre les inégalités de revenus.

La session du RCM-Afrique s’est tenue les 23 et 24 mars.

La Journée internationale des Droits des Femmes en Éthiopie

12 mars 2019

Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a célébré la Journée internationale des Droits des Femmes à Addis Abeba, en Éthiopie, lors d’un événement organisé par le Ministère des Femmes, de la Jeunesse et de l’Enfance, avec le soutien de l’ONUSIDA. Cet événement a rassemblé des femmes de premier plan et des représentantes d’associations féministes de tout le pays. S’adressant aux participants, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a souligné que les femmes étaient « les piliers de la nation ».

Yalem Tsegaye, Ministre des Femmes, de la Jeunesse et de l’Enfance, a quant à elle mis en avant l’initiative Jegnit. Jegnit signifie « héroïne » : il s’agit d’un mouvement novateur mené par le gouvernement éthiopien et destiné à autonomiser les femmes et à favoriser leur accès à un plus grand nombre de postes de premier rang, aussi bien au niveau communautaire que politique.

Lors de cet événement, M. Sidibé a également rendu hommage au Premier ministre éthiopien et à son gouvernement pour leurs réformes audacieuses dans la lutte contre les inégalités entre les sexes, avec la nomination de femmes à des postes à responsabilité dans tous les secteurs. Il a félicité le Premier ministre pour avoir appliqué la parité au sein de son gouvernement.

« L’heure est venue de promouvoir l’autonomisation des femmes et des filles, car la fin de l’épidémie de sida relève davantage d’un rééquilibrage des pouvoirs que de la santé. Cela signifie qu’il faut donner la priorité aux filles et aux jeunes femmes dans le cadre d’un véritable partenariat avec elles. Cela signifie qu’il faut donner plus d’options et de vrais choix aux adolescentes et aux jeunes femmes », a déclaré M. Sidibé.

Pendant son séjour à Addis Abeba, M. Sidibé a rencontré Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, première femme à occuper ce poste en 60 ans, afin de discuter de la poursuite de la collaboration sur les ripostes durables au sida à travers le continent africain.

M. Sidibé a également rencontré Amira Elfadil, Commissaire aux Affaires sociales de l’Union africaine. En cette année 2019, l’ONUSIDA et l’Union africaine célèbrent 20 ans d’un partenariat ciblé sur la fin de l’épidémie de sida en Afrique.

À l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’ONUSIDA appelle à davantage d’actions visant la protection des jeunes femmes et des adolescentes

08 mars 2019

Chaque jour, 460 adolescentes contractent le VIH et chaque semaine, 350 adolescentes décèdent de maladies liées au sida.

GENÈVE, 8 mars 2019  À l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’ONUSIDA exhorte les pays à intensifier les mesures de protection des jeunes femmes et des adolescentes contre le VIH.

Les maladies liées au sida restent la principale cause de décès chez les femmes âgées de 15 à 49 ans dans le monde. En 2017, 66 % des nouvelles infections à VIH chez les 10 à 19 ans concernaient des femmes dans le monde. En Afrique orientale et australe, 79 % des nouvelles infections à VIH chez les 10 à 19 ans concernaient des femmes.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé a déclaré : « Il existe un cercle vicieux d’inégalités entre les sexes, de violence sexiste et d’infection à VIH dans de nombreuses régions du monde. L’oppression et les déséquilibres de pouvoir doivent être inversés et les masculinités néfastes abordées de manière à ce que les femmes et les filles aient le plein contrôle sur leur santé et leurs droits sexuels ».

Il reste encore beaucoup à faire pour atteindre les jeunes en matière de prévention, de traitement et de soins du VIH. Les jeunes femmes et les adolescentes sont particulièrement laissées pour compte. La violence sexiste, l'exploitation sexuelle et la consommation de drogue font partie des nombreux facteurs susceptibles d'accroître la vulnérabilité des jeunes femmes et des adolescentes au VIH.

Les efforts visant à mettre fin au sida sont sapés dans les contextes où les droits fondamentaux des jeunes femmes et des adolescentes, notamment leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive, ne sont pas protégés. Les pays doivent donc adopter des lois et politiques permettant aux jeunes femmes et aux adolescentes d'accéder aux services, notamment à la protection sanitaire et sociale, afin de les aider à revendiquer leur droit à la santé.

Le droit international donne aux personnes, notamment aux jeunes femmes et aux adolescentes, le droit d'accéder à des services leur permettant de protéger leur santé sexuelle et reproductive. Cependant, dans 45 pays du monde, des lois obligent toujours les personnes de moins de 18 ans à obtenir le consentement de leurs parents pour pouvoir subir un test de dépistage du VIH.

La protection sociale, l'éducation, notamment l'éducation sexuelle intégrale, et les services de prévention du VIH intégrés aux services de santé sexuelle et reproductive améliorent la santé des jeunes femmes et des adolescentes et renforcent leur autonomie. Une étude sud-africaine a montré que la prévalence du VIH chez les filles ayant terminé leurs études secondaires était environ la moitié de celle des filles qui ne l’avaient pas fait (8,6 % contre 16,9 %). Les résultats se sont avérés similaires pour des enfants qui ont accès à l'enseignement primaire universel au Botswana, au Malawi et en Ouganda.

Investir dans l'éducation. Investir dans le VIH et d’autres services de santé. Prévenir et protéger les femmes et les filles contre la violence. Éradiquer les pratiques néfastes telles que les mariages précoces, forcés et les mariages d'enfants. Promouvoir les droits des femmes. Grâce à ces actions, les jeunes femmes et les adolescentes peuvent être protégées du VIH et le monde peut contribuer à éliminer le sida d’ici 2030.

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Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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L'ONUSIDA demande que des mesures soient prises pour modifier les lois discriminatoires afin de rétablir la dignité, le respect et sauver des vies

01 mars 2019

À l'occasion de la Journée zéro discrimination, l'ONUSIDA appelle les pays à examiner les dispositions discriminatoires de leurs lois et politiques et à apporter des changements positifs pour garantir l'égalité, l'inclusion et la protection de tous

GENÈVE, 1er mars 2019—En 2018, un certain nombre de pays ont pris la décision historique de modifier les lois et projets de loi discriminatoires. La Cour suprême de l'Inde a invalidé l'article 377 du Code pénal, qui pénalisait les relations sexuelles entre personnes de même sexe, les Philippines ont abaissé l'âge du consentement au test volontaire de dépistage du VIH sans qu'il soit nécessaire d'obtenir le consentement d'un parent ou d'un tuteur légal et le Malawi a écarté les dispositions d'un projet de loi qui aurait pénalisé la non-divulgation, l'exposition et la transmission du VIH.

La Journée zéro discrimination donne à l'ONUSIDA l'occasion de rappeler l'égalité de toutes les personnes, en matière de dignité et de valeur, consacrées dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme ; et appelle à agir pour modifier les lois et pratiques discriminatoires, qui constituent un obstacle d'envergure à l'accès à la santé et à d'autres services. .

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé a déclaré, « Des violations des droits de l'homme se produisent dans le monde entier à cause de lois et de pratiques discriminatoires. Les lois doivent protéger et non causer du préjudice. Tous les pays doivent examiner attentivement leurs lois et leurs politiques afin de garantir l'égalité et la protection de tous, sans exception ».

La sensibilisation, la mobilisation et des actions concrètes sont essentielles. Lors de la Journée zéro discrimination, l'ONUSIDA propose des actions spécifiques que les individua, les organisations de la société civile, les parlementaires et les organisations de donateurs peuvent entreprendre pour modifier les lois discriminatoires. Celles-ci vont du soutien aux personnes touchées par une loi discriminatoire, à l'adhésion à une organisation non gouvernementale en passant par le dépôt d'amendements à la loi et l'appel à un réexamen de la législation.

Faire un changement positif est possible et une loi peut être modifiée ou abolie à travers différentes approches. Parmi celles-ci :

  • La réforme ou la suppression des lois par le biais de processus et vote des parlementaires.
    • Il est donc essentiel de sensibiliser les parlementaires, comme cela a été fait lors de la révision des lois sur le VIH aux Philippines et des projets de loi au Malawi.
  • Dans de nombreux pays, les tribunaux ont le pouvoir d’annuler des lois discriminatoires. Cette annulation peut être faite si une personne ou une organisation touchée par la loi intente une action en justice et gagne grâce à des arguments en faveur du changement.
    • L'affaire de la Cour suprême de l'Inde, qui a supprimé l'article 377 en 2018, en est un exemple frappant.
  • Dans certains pays, les citoyens ou les politiciens peuvent proposer une réforme législative par le biais d'une pétition et demander un vote ou un référendum national.
    • C'est une méthode standard de législation en Suisse.

L'ONUSIDA a recensé une série de lois discriminatoires, qui entravent l'accès aux services de santé et aux services sociaux, limitent la liberté de mouvement et violent les droits de l'homme.

En 2018 :

  • Au moins 20 pays ont imposé des restrictions de voyage d'une certaine forme aux personnes vivant avec le VIH.
  • Environ 29 pays ont déclaré exiger le consentement du mari ou du partenaire de la femme pour son accès aux services de santé sexuelle et reproductive.
  • Cinquante-neuf pays ont indiqué que la loi, les règlements ou les politiques prévoyaient un test de dépistage obligatoire du VIH pour les permis de mariage, de travail ou de résidence ou pour certains groupes de personnes.
  • Dix-sept pays ont incriminé les personnes transgenres.
  • Quarante-cinq pays avaient des lois imposant le consentement des parents aux adolescents et aux jeunes de moins de 18 ans pour accéder aux services de dépistage du VIH.
  • Trente-trois pays ont légalement imposé la peine de mort pour des infractions liées à la drogue.
  • Les relations sexuelles entre personnes de même sexe ont été pénalisées dans au moins 67 pays et territoires du monde entier.

L’ONUSIDA collabore activement avec les partenaires des Nations Unies, les gouvernements et les organisations de la société civile pour modifier ces lois dans le cadre du Partenariat mondial pour l’élimination de toutes les formes de stigmatisation et de discrimination liées au VIH.

Campagne zéro discrimination, 2019 - Agir pour changer les lois discriminatoires.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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