National responses

Mettre à jour

L’initiative chinoise « Route et ceinture » a un rôle clé à jouer dans les grands défis de la santé mondiale

21 août 2017

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a appelé les responsables internationaux de la santé à donner la priorité au développement de la santé dans son discours inaugural prononcé lors de la cérémonie d’ouverture de la Réunion de haut niveau pour la coopération en matière de santé dans le cadre de l’initiative « Route et ceinture », intitulée Towards a Health Silk Road (Vers une Route de la Soie de la santé) ; il a également félicité la Vice-Première ministre chinoise Liu Yandong pour les efforts menés par la Chine à travers l’initiative Route et ceinture, qui vise à favoriser une plus grande coopération pour une meilleure santé, et a souligné le travail constant en faveur du renforcement des connexions sanitaires entre la Chine et l’Afrique.

Plus d’une vingtaine de ministres et ministres délégués de la Santé ont assisté à la réunion organisée en Chine, à Pékin, les 18 et 19 août, aux côtés du Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Les participants se sont penchés sur les moyens de collaborer sur des objectifs de santé communs, notamment l’innovation et la technologie, la sûreté des vaccins, la nutrition, la santé maternelle et infantile et les ressources humaines dans le domaine de la santé.

Un communiqué publié à l’issue de la réunion affirme l’engagement de la Chine à soutenir l’ONUSIDA dans son travail dans les domaines correspondants et inclut des actions et des objectifs concrets, notamment la création d’un réseau de coopération sur la santé publique et une alliance en faveur d’un développement durable de la santé. 

Wang Shouwen, Vice-Ministre chinois du Commerce, a félicité l’ONUSIDA pour sa contribution à l’engagement de la Chine auprès de l’Afrique et s’est engagé à renforcer la coopération avec l’ONUSIDA.

L’ONUSIDA et la Commission nationale chinoise de la Santé et du Planning familial ont adopté un protocole d’accord qui renforce la coopération sur la mise en œuvre de l’initiative « Route et ceinture » et de l’Agenda 2030 pour le développement durable, et vise à améliorer l’efficacité de la riposte mondiale à l’épidémie de sida. Les deux parties se sont entendues pour utiliser l’initiative « Route et ceinture » comme un catalyseur et un accélérateur en faveur des Objectifs de développement durable et des objectifs de la stratégie mondiale d’Accélération d’ici à 2020, notamment la réduction du nombre de nouvelles infections à VIH et de décès dus au sida à moins de 500 000 à l’échelle mondiale et l’élimination de la stigmatisation et de la discrimination liées au VIH. Cet accord quinquennal inclut une contribution annuelle à l’ONUSIDA à hauteur de 1 million de dollars.

Quotes

« La santé représente la quête commune de toute l’humanité et un thème éternel qui se fait entendre sur l’ancienne Route de la Soie depuis des milliers d’années. Nous espérons renforcer la coopération avec la communauté internationale et apporter davantage de la sagesse chinoise en matière de développement de la santé humaine. »

Liu Yandong Vice-Première ministre chinoise

« L’initiative Route et ceinture porte sur l’inclusivité et la connexion entre différents points par-delà les frontières, les problèmes et les programmes politiques, pour le bien commun et le développement mutuel. C’est une approche centrée sur les individus. Sans cela, il ne pourra pas y avoir de transformation dans la santé. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« L’initiative Route et ceinture contient les éléments fondamentaux permettant de parvenir à une couverture santé universelle, l’accès aux médicaments pour tous, ainsi que des ressources humaines et une plate-forme de partage des expériences et de promotion des meilleures pratiques. »

Tedros Adhanom Ghebreyesus Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé

Mettre à jour

Promouvoir la prévention du VIH chez les jeunes au Salvador

16 août 2017

Alejandra Oraa, Ambassadrice itinérante régionale de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine et les Caraïbes et présentatrice sur CNN, s’est rendue au Salvador du 9 au 11 août afin de plaider pour le renforcement des efforts de prévention du VIH envers les adolescents et les jeunes.

Au Salvador, on s’inquiète de plus en plus de l’augmentation des nouvelles infections à VIH signalées depuis 2011 chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans. Les jeunes ne reçoivent pas les informations dont ils ont besoin pour se protéger du VIH : seulement 36,5 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans savent comment se prémunir contre la transmission du VIH.

Au cours de sa visite, Mme Oraa a rencontré les leaders de la jeunesse afin d’analyser les lacunes existantes dans l’accès des adolescents et des jeunes aux services de santé sexuelle et reproductive et aux services en lien avec le VIH, ainsi qu’à une éducation sexuelle complète. Les jeunes gens ont mis en avant la nécessité d’accélérer rapidement les efforts en vue de donner à la jeunesse les outils qu’il lui faut pour prendre des décisions éclairées et protéger sa santé, ses droits et sa dignité.

Les jeunes ont également évoqué les initiatives en place pour contribuer à la riposte au sida de leur point de vue. Par exemple, afin d’améliorer l’accès à l’information et à l’éducation sur le VIH et la santé sexuelle et reproductive, le Réseau national des Jeunes positifs, en coordination avec l’ONUSIDA, le Fonds des Nations Unies pour la Population et l’Institut national pour la Jeunesse, organise des initiatives de sensibilisation de proximité dans les lieux publics et les établissements scolaires. Entre Amis (Entre Amigos), une organisation à base communautaire, se sert d’approches en tête-à-tête et propose des mesures de prévention combinée pour les populations clés, notamment pour les jeunes hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les jeunes transgenres.

Au Salvador, Mme Oraa a utilisé sa popularité sur les réseaux sociaux pour lancer un nouveau sondage en ligne visant à évaluer les connaissances des jeunes en matière de prévention et de transmission du VIH. Les conclusions de cette initiative conjointe du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance et de l’ONUSIDA serviront à éclairer les politiques et stratégies publiques nationales pour prévenir et faire baisser les nouvelles infections à VIH chez les jeunes. 

Quotes

« Personne ne peut dire à un père ou une mère de parler ou pas de sexe avec ses enfants ; cette décision leur appartient. En revanche, l’État doit garantir une éducation sexuelle complète. Si l’État prépare un enfant à affronter le monde en lui apprenant les maths et la littérature, l’orthographe et les sciences, pourquoi ne pas le préparer à quelque chose d’aussi important que sa sexualité ? Il ne s’agit pas de les inciter à avoir des relations sexuelles, il s’agit de leur expliquer ce que cela implique, quels sont les risques et les conséquences. »

Alejandra Oraa Ambassadrice itinérante régionale de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine et les Caraïbes et présentatrice sur CNN

« Pour en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030, nous n’avons pas le droit d’échouer avec les jeunes et nous ne devons en laisser aucun de côté. Il est urgent de supprimer tous les obstacles qui limitent leur accès aux services de santé sexuelle et reproductive et anti-VIH. »

Celina Miranda Directrice nationale de l’ONUSIDA, El Salvador

Mettre à jour

Les ministres de la Santé des BRICS s’engagent à renforcer les systèmes de santé pour la riposte au VIH

06 juillet 2017

Les ministres de la Santé des pays BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) se sont mis d’accord pour renforcer leur capacité de surveillance et leurs services de santé afin de lutter contre les maladies infectieuses, comme le VIH, la tuberculose et le paludisme. Ils ont adopté un communiqué conjoint lors de la cérémonie d’ouverture de la réunion de haut niveau des BRICS sur la médecine traditionnelle, organisée à Tianjin, en Chine, les 6 et 7 juillet.

Les participants ont souligné que malgré les progrès significatifs réalisés dans la riposte mondiale au sida, l’épidémie n’était pas encore terminée. Ils se sont engagés en faveur d’une action collective et d’un leadership soutenu afin de mettre pleinement en œuvre la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida, pour atteindre les objectifs 90-90-90 d’ici à 2020 et en finir avec le sida d’ici 2030.

Les pays BRICS recensent un tiers des 36,7 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde, et ont représenté un tiers des 2,1 millions de nouvelles infections à VIH en 2015. Ces pays sont en train d’endosser la responsabilité du financement de leur riposte au sida, avec des contributions allant de 75 à 95 % de toutes les ressources disponibles pour la lutte contre le VIH dans leur pays respectif. Toutefois, les ressources disponibles pour la riposte au sida dans les pays BRICS ne représentent que la moitié des ressources dont ils ont besoin pour atteindre les objectifs 90-90-90 et les autres engagements de la stratégie d’accélération. 

Quotes

« Les BRICS vont renforcer leur coopération sur l’innovation dans les domaines de la recherche et du développement de technologies et de médicaments, ainsi que sur les politiques d’intervention concernant les principaux problèmes sanitaires, comme la tuberculose, le sida et les maladies émergentes. »

Liu Yandong Vice-Première ministre chinoise

« Les BRICS vont renforcer leur collaboration sur les plates-formes de santé mondiales afin de partager leurs connaissances et leurs solutions pour relever les nouveaux défis sanitaires. »

Li Bin Ministre chinoise de la Santé et de la Commission du planning familial

« Les BRICS ont fait preuve d’un leadership fort dans le financement de la riposte au sida dans leurs pays respectifs. Toutefois, le sida n’est pas encore vaincu et les pays doivent garder le rythme en augmentant leurs investissements, tout en veillant à ce que les fonds soient dépensés intelligemment dans des programmes qui auront un impact maximal. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA

Mettre à jour

Inauguration d’un institut de recherche sur les pandémies au Sénégal

28 juin 2017

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a effectué mi-juin une visite de travail à Dakar au cours de laquelle il a participé à l’inauguration de l’Institut de Recherche, de Surveillance épidémiologique et de Formation (IRESSEF) aux côtés du président du Sénégal et le fondateur de l’institut.

L'IRESSEF a été fondé par le Professeur Souleymane Mboup qui est codécouvreur en 1985 du VIH-2 (un virus du sida différent de celui connu jusqu’alors). M. Mboup est un pharmacien militaire (il est colonel de l’armée sénégalaise) passionné de recherche et souhaite développer la recherche scientifique et médicale en Afrique ainsi que renforcer la capacité des scientifiques. Son institut combat des pandémies comme le sida, le virus Ebola, la tuberculose et le cancer.

Pour M. Mboup, l’institut sera aussi une plateforme de pointe pour les étudiants, le personnel de santé, les biologistes et les chercheurs. L’IRESSEF est aussi une manière de renforcer le réseau de partenaires pour la surveillance épidémiologique afin d’éviter toute crise.

Quotes

La santé, l’éducation et l’innovation sont les leviers pour le développement inclusif et durable auquel nous aspirons.

Macky Sall Président du Sénégal

L’Afrique a 25% du poids de la maladie mondial, 3% des travailleurs de la santé et 1% des chercheurs. L’IRESSEF va donc permettre à l’Afrique et aux Africains de commencer à combler l’écart en matière de recherche et de formation sur les défis qui les concernent.

Michel Sidibé Directeur Exécutif d’ONUSIDA

Grâce au soutien de l’Etat du Sénégal et de la Fondation Gilead Science, l’IRESSEF contribuera sans aucun doute à l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs sénégalais et étrangers enracinés dans nos réalités socio culturelles et très ouverts à la collaboration avec le monde.

Professeur Souleymane Mboup Fondateur de l’Institut de Recherche, de Surveillance épidémiologique et de Formation (IRESSEF)

Feature Story

C’est parti !

07 mars 2017

La première chose que l’on remarque chez le Colonel Alain Azondékon, c’est qu’il est toujours en train de bouger. Grand, la tête et les épaules dépassant la plupart des gens, il utilise tout son corps pour exprimer ce qu’il ressent. Pas étonnant qu’il termine toutes ses phrases par « C’est parti ! ».

À son poste de Directeur de Camp Guezo, l’hôpital spécialisé dans le VIH chez l’enfant à Cotonou, au Bénin, le Colonel a initié un nouveau mouvement qui place les jeunes et leur famille au centre des soins.

Après avoir observé les visites de contrôle traditionnelles, il a remarqué que les enfants étaient séparés de leur mère par un rideau pendant l’auscultation. Il a réagencé le mobilier, de manière à ce que la table d’examen soit parallèle à l’endroit où s’assoient les parents, afin que ces derniers soient en contact visuel permanent avec leur enfant et avec les médecins et les infirmières.

Ce n’était que le début. Il a ensuite constaté que les jeunes dont il avait la charge n’avaient pas seulement besoin de médicaments pour vivre en bonne santé. Il a mis en place un soutien psychologique pour lutter contre le stress de la vie avec le VIH pendant l’adolescence et créé un réseau de jeunes vivant avec le VIH, géré par un jeune homme vivant également avec le virus.

En parlant avec le Colonel, on se rend compte qu’il a essayé de penser à tout. « Une mère ne vient jamais seule », explique-t-il. « Elle vient avec ses enfants, parfois avec le père, et avec son sac à main, qui contient toute sa « vie » ».

Le Colonel a fait installer de petits canapés à la place des chaises dans les salles d’auscultation et de traitement : il y a désormais assez de place pour la famille, la mère et son sac à main.

Ce sont ces petits détails, aussi bien que sa grande mission, qui ont fait le succès de Camp Guezo. Les enfants nés avec le VIH y reçoivent des soins dès la naissance. L’hôpital pédiatrique a réussi à faire passer le taux de mortalité chez les enfants vivant avec le VIH de 30 % à moins de 5 %.

Certains patients, devenus aujourd’hui des adultes ayant eux-mêmes des enfants, n’ont pas vraiment d’intérêt à se tourner vers le système de soins général.

« Parfois ils m’appellent Papa, et ils demandent à Papa pourquoi ils devraient aller dans une autre clinique où on ne les connaît pas », raconte-t-il.

Bientôt, les patients de Camp Guezo devraient trouver moins difficile de passer aux autres établissements de soins. Le Colonel a été encouragé à reproduire ce modèle dans d’autres cliniques du Bénin.  

« C’est le genre d’approche centrée sur les individus que l’Afrique et le reste du monde recherchent », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, lors de sa visite dans ce centre. « Des ressources précieuses ont été employées avec intelligence pour offrir aux familles un environnement sûr où elles peuvent recevoir les soins et l’appui dont elles ont besoin ». 

Selon les estimations, il y aurait 69 000 personnes vivant avec le VIH au Bénin. Le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants continue de baisser à mesure que les femmes enceintes vivant avec le VIH accèdent aux médicaments antirétroviraux vitaux pour éviter que les bébés ne soient infectés à la naissance et lors de l’allaitement. 

Documents

Suivi mondial de la lutte contre le sida 2025 — Indicateurs et questions pour le suivi des progrès de la Déclaration politique sur le VIH et le sida de 2021

17 décembre 2024

Les indicateurs et les questions contenus dans ce document sont conçus pour être utilisés par les programmes nationaux de lutte contre le sida et les partenaires afin d’évaluer l’état de la réponse d’un pays au VIH et au sida, et de mesurer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs nationaux en matière de VIH. Les pays sont encouragés à intégrer ces indicateurs et ces questions dans leurs efforts de suivi en cours et à communiquer des données nationales complètes par le biais du processus du Suivi mondial de la lutte contre le sida (GAM). Ils contribueront ainsi à améliorer la compréhension de la réponse mondiale à l’épidémie de VIH, y compris les progrès réalisés en vue d’atteindre les engagements et les objectifs mondiaux énoncés dans la nouvelle Déclaration politique des Nations Unies sur le VIH et le sida: Mettre fin aux inégalités et se mettre sur la voie de l’élimination du sida d’ici à 2030, adopté en juin 2021, et les Objectifs de développement durable.

Press Release

L’ONUSIDA décerne son Prix des réalisations exceptionnelles à Mme Peng Liyuan, Première dame de Chine

GENÈVE, le 18 janvier 2017—L’ONUSIDA a décerné son Prix des réalisations exceptionnelles à Mme Peng Liyuan, Première dame de Chine, en reconnaissance de sa contribution remarquable à la riposte mondiale au VIH. M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a remis ce prix à Mme Peng Liyuan lors d’une cérémonie spéciale organisée en son honneur par l’ONUSIDA et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Genève.

Chanteuse soprano renommée, Mme Peng Liyuan œuvre sur le VIH et la tuberculose depuis plus de 10 ans et a plaidé en faveur d’une riposte plus forte à ces deux maladies lors de grands événements internationaux, notamment lors de réunions du G20 et à l’Assemblée générale des Nations Unies.   

« C’est un grand honneur que je reçois avec beaucoup d’humilité », a déclaré Mme Peng Liyuan en acceptant cette distinction. « La bienveillance est notre meilleure arme pour lutter contre le sida. Nous pouvons sauver des vies si nous agissons.. Nous devons réussir et nous réussirons ».

Les efforts de Mme Peng Liyuan visant à lever les obstacles que représentent la stigmatisation et la discrimination permettent à un plus grand nombre de personnes d’accéder à des services essentiels liés au VIH. Grâce ses actions menées auprès des enfants et des jeunes, notamment auprès des enfants que le sida a rendu orphelins, elle a permis de mieux comprendre comment aider les enfants touchés par le VIH à vivre une vie saine avec dignité et sans discrimination.

« Mme Peng Liyuan a facilité l’ouverture d’un débat national sur le VIH en Chine qui a suscité de l’empathie et de la compassion à l’égard des personnes touchées par le VIH », a déclaré M. Sidibé. « Elle apporte un réel soutien aux plus vulnérables, notamment aux enfants touchés par le VIH, et a contribué à la création d’un environnement permettant aux enfants non seulement de survivre, mais de s’épanouir ».

Les efforts de Mme Peng Liyuan et d’autres éminents porte-paroles ont fortement contribué au développement et à l’amélioration des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant dans le monde. Ces efforts ont permis de réduire de plus de 50 % le nombre de nouvelles infections à VIH par an chez les enfants à l’échelle mondiale depuis 2010. 

Des progrès ont également été accomplis pour assurer l’accès des enfants vivant avec le VIH au traitement antirétroviral. En 2005, moins de 10 % des enfants vivant avec le VIH avaient accès aux médicaments antirétroviraux. En 2015, grâce à une plus forte sensibilisation et aux améliorations relatives au diagnostic et à la disponibilité des traitements, près de 50 % (870 000) des enfants vivant avec le VIH (1,8 million) ont eu accès à ces médicaments vitaux.

Toutefois, pour atteindre l’objectif à l’égard duquel les pays se sont engagés dans la Déclaration politique de 2016 sur la fin du sida, le nombre d’enfants ayant accès au traitement antirétroviral doit augmenter de manière significative pour atteindre 1,6 million d’enfants d’ici à 2018. « Le monde a bien progressé, mais il reste encore beaucoup à faire et nous avons besoin de personnes telles que Mme Peng Liyuan pour continuer à nous faire entendre et à montrer la voie à suivre pour mettre fin au sida et à la tuberculose », a déclaré M. Sidibé.

En 2015, Mme Peng Liyuan a collaboré avec l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/sida à Johannesburg, Afrique du Sud, s’exprimant alors sur des questions clés à traiter pour mettre fin au sida à l’horizon 2030. En 2011, elle a été nommée Ambassadrice de bonne volonté pour la tuberculose et le VIH/sida par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Son titre a été renouvelé pour une période supplémentaire par l’OMS lors d'une cérémonie spéciale. 

Contact

ONUSIDA
Sophie Barton-Knott
tel. +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Press centre

Download the printable version (PDF)

Region/country

Mettre à jour

Investir dans une prévention efficace

28 novembre 2016

Un engagement politique mondial renforcé envers la prévention du VIH doit s'accompagner d'un engagement financier également renforcé. Les succès de la riposte mondiale au sida enregistrés à ce jour ont été nourris par d'extraordinaires investissements. Le montant total des ressources financières pour les ripostes au sida dans les pays à revenu faible et intermédiaire a atteint 19 milliards de dollars en 2015, selon les estimations, soit le double des ressources disponibles en 2006. Toutefois, le financement international des services internes aux pays a reculé en 2015 pour la deuxième année consécutive, pour atteindre 8,2 milliards de dollars, soit une baisse de 7 % par rapport aux 8,7 milliards de dollars de 2014. L'investissement national public et privé a augmenté de 0,4 milliard de dollars sur la même période : par conséquent, les ressources totales disponibles ont à peu près atteint les chiffres de 2014 et 2015.

Les données disponibles montrent que les investissements dans la prévention du VIH ont légèrement augmenté au fil du temps dans plusieurs pays. Pourtant, des hausses plus rapides des dépenses pour le traitement du VIH se traduisent par une tendance à la baisse dans le pourcentage des ressources totales dédiées à toute une série de services de prévention, notamment la prévention de la transmission de la mère à l'enfant, qui s'est élevé à environ 20 % ces dernières années, loin de l'engagement pris dans la Déclaration politique de 2016 sur le VIH et le sida visant à s'assurer que les ressources financières allouées à la prévention du VIH soient adéquates et représentent au moins un quart des dépenses mondiales destinées à la lutte contre le sida.

Journée mondiale du sida 2016

Documents

Investir dans la prévention du VIH

15 novembre 2015

Quarter for HIV Prevention - Le quart pour la prévention du VIH (#quarter4HIVprevention) est une campagne qui a pour but de se réapproprier l'imagination et l'espoir dans la prévention du VIH. Elle apporte des options de prévention pour les populations clés, et, plus important, leur permet de se protéger de l'infection à VIH. Mais surtout, elle veille à ce que personne ne soit laissé-pour-compte. Permettez-nous d’investir dans la Prévention du VIH, permettez-nous d’obtenir zéro nouvelles infections à VIH.

Debrief

Des actions concrètes sont nécessaires pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici à 2030

10 octobre 2016

Les parlementaires du monde entier devraient collaborer pour mettre fin à l'épidémie de sida : telle est la conclusion des participants à un atelier intitulé Mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici à 2030, qui s'est tenu lors de la journée d'ouverture du Sommet mondial de la Santé à Berlin, en Allemagne.

Cet atelier était organisé par l'ONUSIDA et le Partenariat allemand pour la santé (German Healthcare Partnership), afin de réunir des législateurs, la société civile, le secteur privé et des universitaires de renom pour étudier les moyens d'atteindre les objectifs de la stratégie Accélérer pour en finir avec l'épidémie de sida, en renouvelant, en intensifiant et en ciblant davantage les programmes et les politiques sur le VIH.

Outre le leadership politique, les participants ont recensé d'autres facteurs essentiels nécessaires pour atteindre les objectifs politiques adoptés par les États membres des Nations Unies lors de la Réunion de haut niveau 2016 de l’Assemblée générale sur la fin du sida ; ils ont également passé en revue les dernières avancées en matière de diagnostic et de traitement du VIH, d'investissement et d'engagement social.

Les participants ont également évoqué comment les pays, les villes et les communautés devraient établir les priorités dans leurs efforts pour en finir avec le sida, les cadres politiques et les sources d'investissement innovantes et alternatives pouvant être développés et utilisés et la manière dont les systèmes de santé peuvent être renforcés pour mettre fin au sida et atteindre les Objectifs de développement durable sans laisser personne de côté.

Participants

Un large panel de représentants du secteur privé, des communautés, ainsi que des milieux scientifiques et politiques étaient présents lors de cet événement, notamment Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA.

Principaux messages

Les participants ont appelé à créer un nouveau réseau de responsables politiques de tous bords qui partagent les mêmes idées pour agir sur la santé et le VIH. Ils ont mis l'accent sur la nécessité de tenir compte des réalités locales tout en faisant le meilleur usage des connaissances scientifiques et des outils de prévention des nouvelles infections à VIH.

Les participants ont souligné l'importance de scolariser durablement les jeunes femmes afin de leur éviter de contracter une infection à VIH dans une relation avec des hommes plus âgés et ont fait remarquer que les populations clés, en particulier les détenus, devaient avoir un accès illimité aux outils de prévention du VIH.

Les participants ont appelé les gouvernements à impliquer activement le secteur privé dans la riposte au VIH et insisté sur la nécessité de donner des moyens à l'ONUSIDA en tant que coordonnateur et communicateur. Ils ont prévenu que sans investissement suffisant, il y aurait une recrudescence de l'épidémie avec un VIH résistant.

Les participants ont noté l'importance de bâtir une plus grande relation de confiance avec les communautés et d'étudier les moyens d'inciter les gens à suivre leur traitement ; ils ont également observé que les nouvelles technologies, comme l'auto-dépistage, le dépistage à base communautaire et la prophylaxie préexposition, se révèlent très prometteuses.

Ils ont également indiqué qu'il fallait améliorer les infrastructures et renforcer les systèmes de santé pour veiller à ce que les personnes qui en ont besoin soient soutenues et suivies.

Quotes

« LE VIH EST UN TEST. NOUS AVONS LES OUTILS, MAIS NOUS NE TOUCHONS PAS ASSEZ DE GENS. SI NOUS ÉCHOUONS, CELA REMETTRA EN CAUSE NOTRE CAPACITÉ À RÉUSSIR AVEC D'AUTRES MALADIES. »

Roland Göhde Président du Conseil d'administration du German Healthcare Partnership, Allemagne

« LE SIDA EST TOUJOURS LÀ. NOUS VIVONS UN PARADOXE ENTRE LES AVANCÉES DU TRAITEMENT ET LES OUTILS D'UNE PART ET LA RÉÉMERGENCE DES NOUVELLES INFECTIONS DE L'AUTRE. NOUS NOUS ADRESSONS À TOUTES LES PERSONNES IMPLIQUÉES POUR AIDER À TROUVER UN MOYEN DE RÉSOUDRE CES PROBLÈMES. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« IL EST IMPOSSIBLE DE SÉPARER LES DROITS DE L'HOMME DES AUTRES THÉMATIQUES. ILS FONT PARTIE INTÉGRANTE DE LA SANTÉ PUBLIQUE. »

Bernard Haufiku Ministre de la Santé, Namibie

« L'HEURE EST AUX ACTIONS CONCRÈTES. NOUS AVONS ASSEZ LONGTEMPS PARLÉ. LES COMMUNAUTÉS ATTENDENT DES ACTIONS SI VOUS VOULONS VRAIMENT METTRE FIN AU SIDA COMME MENACE DE SANTÉ PUBLIQUE D'ICI À 2030. »

Xavier Crespin Directeur général de l'Organisation ouest-africaine de la Santé

« NOUS DEVONS ÉTUDIER COMMENT REPENSER LE SYSTÈME DE SANTÉ ET ALLOUER DES FONDS EN FONCTION DES OBJECTIFS, NOTAMMENT LES OBJECTIFS 90-90-90. NOUS DEVONS NOUS CONCENTRER SUR LA QUALITÉ DES RÉSULTATS POUR LA VIE DES GENS. »

Ricardo B. Leite Parlementaire, Portugal

« NOUS DEVONS METTRE L'ACCENT SUR LA PRÉVENTION ET LA RESPONSABILITÉ POUR LA PROTECTION DES PARTENAIRES SEXUELS. »

Elisabeth Pott Présidente de la Fondation allemande contre le sida

« SI LE MONDE N'EST PAS À LA HAUTEUR DES INVESTISSEMENTS SUR LES DIX PROCHAINES ANNÉES, NOUS AURONS UNE RÉSURGENCE DE L'ÉPIDÉMIE ET ELLE SERA RÉSISTANTE. »

Till Bärnighausen Professeur adjoint, Santé mondiale et Population, Harvard T.H. Chan School of Public Health, États-Unis d'Amérique

« NOUS AVONS TOUJOURS PENSÉ QUE MÊME SI NOUS NE RISQUONS PAS D'ÊTRE INFECTÉS PAR LE VIH, NOUS SOMMES TOUCHÉS PAR LE VIH. »

Rajedran Bhimaraj Directeur national de Roche, Afrique du Sud

S'abonner à National responses