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L'ONUSIDA se félicite de nouveaux résultats confirmant que le démarrage du traitement antirétroviral à un stade précoce permet de sauver des vies
27 mai 2015 27 mai 2015GENÈVE, 27 mai 2015 — L'ONUSIDA se félicite de nouveaux résultats confirmant que le démarrage du traitement antirétroviral à un taux de CD4 (une mesure de la vigueur du système immunitaire) plus élevé a un effet positif sur la santé et le bien-être des personnes vivant avec le VIH.
« Toute personne vivant avec le VIH doit avoir un accès immédiat au traitement antirétroviral salvateur », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Retarder l'accès au traitement du VIH sous quelque prétexte que ce soit c'est refuser le droit à la santé. »
L'étude clinique randomisée internationale START (Strategic Timing of Antiretroviral Treatment), financée par le NIH, a abouti à des résultats probants selon lesquels les avantages de commencer un traitement antirétroviral le plus tôt surpassent les risques. Les données de l'étude ont montré que le risque de sida, d'autres maladies graves ou de décès était réduit de 53% chez les personnes ayant commencé leur traitement à un taux de CD4 de 500 ou plus comparé au groupe de patients dont le traitement a été reporté jusqu'au moment où leurs taux de CD4 avaient chuté à 350.
La publication de l'étude START fait suite à une série de résultats des recherches menées au cours des dernières années indiquant les avantages pour la santé de commencer le traitement du VIH au plus tôt. Les résultats de ces études vont jouer un rôle important dans l'élaboration de la nouvelle orientation en matière de traitement de l'Organisation mondiale de la Santé qui devrait être publiée plus tard en 2015.
« C'est une nouvelle preuve de l'importance de la science et de la recherche qui favorise une lutte contre le VIH fondée sur des preuves et centrée sur les individus qui ne laisse personne pour compte », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Les résultats de cette étude appuient fortement l'approche accélérée de l'ONUSIDA visant à atteindre les objectifs de traitement du VIH 90-90-90 et à mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. »
L'ONUSIDA réaffirme l'importance de respecter le droit des personnes de connaître leur statut sérologique quant au VIH et de décider si et quand il convient de commencer le traitement antirétroviral. Les décisions de traitement du VIH doivent être éclairées et volontaires. Un accès plus large et plus équitable aux antirétroviraux requiert des efforts accrus pour surmonter les obstacles sociaux et juridiques qui empêchent les personnes vivant avec le VIH, en particulier les populations marginalisées, d'accéder aux services de santé.
La preuve des bienfaits pour la santé de commencer le traitement au plus tôt combinée à des résultats antérieurs sur l'impact des antirétroviraux sur la réduction de la transmission du VIH confirment que le traitement antirétroviral est la pierre angulaire des efforts déployés pour sauver et améliorer des vies et pour prévenir de nouvelles infections par le VIH, conjointement avec toutes les autres options de prévention du VIH actuellement disponibles.
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Les travailleurs sociaux joignent leurs efforts pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030
17 mars 2015
17 mars 2015 17 mars 2015Lors d'un événement organisé pour célébrer la Journée internationale des travailleurs sociaux le 17 mars, des participants représentant des écoles de travail social, des organisations non gouvernementales, les Nations Unies et différents pays, se sont penchés sur les façons dont les travailleurs sociaux pouvaient joindre leurs efforts pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.
Cette rencontre, qui était organisée par l'Association internationale des écoles de travail social et la Fédération internationale des travailleurs sociaux, avec l'appui de l'ONUSIDA, a rendu hommage aux contributions des travailleurs sociaux dans la fourniture de services sociaux et de santé aux populations vulnérables et étudié comment collaborer au mieux à la riposte au sida.
Lors de la réunion qui s'est tenue au siège de l'ONUSIDA à Genève, en Suisse, les participants ont appelé à la dignité et au respect pour tous, y compris les personnes pauvres et marginalisées avec lesquelles les travailleurs sociaux interagissent souvent. Étant donné que le VIH n'existe pas de manière isolée et n'est pas uniquement une question de santé, une approche intégrée a été recommandée pour répondre aux besoins psychologiques, physiques et sociaux.
Les participants ont reconnu qu'il existe des lacunes dans la riposte au sida et souligné que les travailleurs sociaux peuvent contribuer de manière significative à veiller à ce que personne ne soit laissé de côté.
Les travailleurs sociaux peuvent faire la différence en élargissant les politiques sociales et les programmes de protection sociale qui ont fait leurs preuves et se concentrent sur les principales populations concernées, en étendant leurs services dans les endroits où ils sont le plus nécessaires.
L'Association internationale des écoles de travail social et la Fédération internationale des travailleurs sociaux se sont engagées à intensifier leur partenariat avec l'ONUSIDA et à appliquer les principes du travail social à la riposte au sida, en défendant les droits et la dignité des personnes qui accèdent aux services de lutte contre le VIH.
Quotes
« Les personnes vivant avec le VIH et les personnes les plus touchées par le virus présentent des besoins multiples et souvent insurmontables auxquels aucun secteur ne peut répondre efficacement à lui tout seul. La profession de travailleur social et les programmes de protection sociale permettent de mettre en contact les personnes et les services et de faire fonctionner ces services pour les personnes. »
« Les travailleurs sociaux accompagnent les personnes tout au long du parcours émotionnel et psychologique associé à l'infection à VIH. C'est une expérience très intime qui impacte l'avenir et l'expérience de vie des personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus. Ignorer l'investissement dans cette partie de la matrice complexe du VIH revient à « mettre un cautère sur une jambe de bois » au lieu de favoriser une récupération durable sur le long terme. »
« Les personnes les plus vulnérables, à savoir les professionnel(le)s du sexe, les consommateurs de drogues injectables, les personnes transsexuelles, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les femmes et les enfants touchés par le VIH, nécessitent une plus grande attention de la part des travailleurs sociaux et des employés des services sociaux, qui peuvent veiller à ce que les programmes de protection sociale les atteignent et à ce qu'ils soient traités avec dignité et respect. »
« Selon moi, la divulgation d'une séropositivité au VIH est un processus en deux volets : c'est d'abord à moi, en tant que personne vivant avec le VIH, d'en parler, puis à ma communauté de m'accepter. Pour parvenir à zéro discrimination, nous devons soutenir plus activement le processus complexe de divulgation. Autrement dit, il s'agit d'accompagner ceux qui vivent dans la crainte, d'évaluer les obstacles qu'ils doivent surmonter et de donner les moyens à ceux qui révèlent leur état de faire marcher la solidarité au sein de leurs communautés. »
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Des centaines de personnes vivant avec le VIH reprennent leur traitement en République centrafricaine
17 mars 2015
17 mars 2015 17 mars 2015Plus de 540 personnes vivant avec le VIH à Bangui, capitale de la République centrafricaine, ont pu reprendre leur traitement antirétroviral grâce à un projet commun mené par l'ONUSIDA et le gouvernement de la République de Corée.
L'instabilité récente dans le pays a obligé de nombreuses personnes à quitter leurs foyers pour gagner des camps de personnes déplacées où les services de santé sont limités. En outre, de nombreux établissements de santé ont été détruits, sont devenus inaccessibles ou manquent de personnel à cause de la crise. Près d'un tiers des personnes sous traitement antirétroviral dans le pays ont dû interrompre leur traitement.
Les services sociaux et les volontaires des communautés ont localisé 544 personnes sur les 1 500 qui ont abandonné leur programme de traitement à Bangui, en leur permettant d'avoir à nouveau accès aux médicaments qui leur sauvent la vie. L'ONUSIDA et le gouvernement de la République de Corée ont l'intention d'étendre le projet à d'autres provinces et de reconstruire certaines des infrastructures de santé du pays qui ont été détruites.
Au total, 120 000 personnes vivaient avec le VIH en Centrafrique en 2013, dont environ 16 500 sous traitement antirétroviral.
Quotes
« La reprise du traitement antirétroviral pour les personnes vivant avec le VIH va certainement faciliter l'accomplissement des objectifs 90-90-90 d'ici 2020. »
« Cette action s'inscrit totalement dans la stratégie de l'ONUSIDA visant à accélérer la riposte au sida dans les villes et à mobiliser les communautés locales pour accélérer la riposte au VIH et mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. »
« Quand la guerre a commencé, j'ai fui vers un camp de réfugiés. Là-bas, je n'ai pas pu avoir mes médicaments et mon état de santé s'est aggravé. J'ai cru que j'allais mourir. Quand les travailleurs sociaux sont venus dans le camp pour nous dire que nous pouvions aller au dispensaire pour reprendre le traitement, je n'ai pas hésité. Aujourd'hui, j'ai retrouvé mes forces et j'ai repris espoir. »
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En Nouvelle-Zélande, les femmes vivant avec le VIH parlent de la stigmatisation
09 mars 2015
09 mars 2015 09 mars 2015À la veille de la Journée internationale de la Femme, Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, a rendu visite à un groupe de femmes vivant avec le VIH à Auckland, en Nouvelle-Zélande, pour entendre leurs expériences. Cette rencontre s'est faite dans le cadre de l'une des réunions régulières de Positive Women, une organisation de soutien aux femmes vivant avec le VIH et leurs familles. Ce groupe œuvre pour sensibiliser la communauté au VIH à travers des programmes d'éducation et de lutte contre la stigmatisation.
Jane Bruning, Coordonnatrice nationale de Positive Women Inc., estime que « vivre avec le VIH peut être un facteur d'isolement extrême car beaucoup de femmes ne veulent parler à personne de leur état sérologique. Il est donc très important d'avoir un espace sécurisant où ces femmes peuvent se réunir et parler ouvertement sans craindre d'être jugées ».
Mme Beagle, elle-même originaire d'Auckland, s'est dite touchée par les histoires de ces femmes. « J'ai rencontré des femmes vivant avec le VIH dans de nombreux pays, mais c'est particulier d'entendre s'exprimer des femmes vivant avec le VIH dans mon propre pays. Je suis émue par leurs histoires et je m'engage à travailler avec elles pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination qui occupent une si grande place dans leur vie quotidienne ».
Les femmes ont parlé à Mme Beagle de leur crainte de dévoiler publiquement leur état. Les raisons en sont très diverses. Certaines ont peur de perdre leur emploi, tandis que d'autres craignent que leurs enfants ne soient rejetés parce que leur mère vit avec le VIH.
Judith Mukakayange, aujourd'hui plus à l'aise avec son état, explique qu'elle a rejoint la Nouvelle-Zélande il y a 15 ans, en tant que réfugiée fuyant la guerre civile au Rwanda. À son arrivée, elle était enchantée de démarrer une nouvelle vie. Toutefois, ce rêve s'est vite écroulé lorsque, dans le cadre de la procédure de demande d'émigration, elle a subi un test de dépistage et appris qu'elle était séropositive au VIH. « Quand vous apprenez que vous avez le VIH, vous vous sentez si seul qu'il est important de créer des liens avec d'autres personnes qui vous comprennent », raconte Mme Mukakayange.
« C'est mon histoire mais je ne la raconte à personne. Même mes amis proches ne savent pas. Il m'est tout simplement impossible de dire que j'ai le sida. C'est embarrassant, tellement embarrassant. Venir ici chez Positive Women est formidable. Je ne peux pas imaginer ma vie sans Positive Women », explique une autre participante.
Dès les premiers temps de l'épidémie de sida, la Nouvelle-Zélande a pris la tête de la riposte. Le pays a mis en œuvre des programmes basés sur des faits probants pour s'assurer que les populations les plus exposées au risque d'infection à VIH bénéficient d'une attention prioritaire. Dès 1987, la Nouvelle-Zélande compte parmi les premiers pays à mettre en place des programmes d'échange d'aiguilles pour les consommateurs de drogues. Le pays est aussi un pionnier de cette région du globe pour la dépénalisation du commerce du sexe et des rapports sexuels entre hommes.
Le recul de l'épidémie dans le pays est largement imputable à ces initiatives. La Nouvelle-Zélande présente une très faible prévalence du VIH, le Ministère de la Santé faisant état d'environ 0,1 % des adultes âgés de 15 à 49 ans vivant avec le VIH. En 2013, environ 180 personnes ont été nouvellement diagnostiquées séropositives au virus.
Néanmoins, malgré ces progrès, les personnes vivant avec le VIH sont encore victimes de stigmatisation et de discrimination. Une étude récente menée par des organisations locales de lutte contre le sida a révélé que 50 % des personnes interrogées seraient gênées de voir leur repas préparé par quelqu'un vivant avec le VIH.
Parlant de Positive Women, Mme Bruning déclare : « Nous sommes peut-être une petite organisation mais nous sommes très influents. Je suis fière de ce que nous faisons ».
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Vera Brezhneva s'engage pour la discrimination zéro à Saint-Pétersbourg
02 mars 2015
02 mars 2015 02 mars 2015Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale, a lancé un appel en faveur de la discrimination zéro à l'occasion d'une visite dans un centre de services pour les personnes vivant avec le VIH à Saint-Pétersbourg, en Russie.
Mme Vera Brezhneva s'est rendue dans le Centre de services sociaux pour les familles et les enfants, situé dans le quartier Krasnoselsky de la ville, à la veille de la Journée Zéro discrimination prévue le 1er mars. L'un des principaux objectifs de ce centre est d'apporter un soutien social aux femmes vivant avec le VIH, ainsi qu'à leurs enfants et aux autres membres de leur famille.
Le centre fait partie d'un projet pilote lancé par la ville de Saint-Pétersbourg qui vise à élargir l'appui aux personnes vivant avec le VIH. Plus de 260 personnes, notamment des femmes enceintes, d'anciens détenus et des consommateurs de drogues, bénéficient des services du centre, qui incluent des conseils, des soins et un appui dispensés par des pairs.
Quotes
« Les gens que j'ai rencontrés et leurs histoires émouvantes m'ont fortement inspirée. C'est un centre exemplaire qui traite les clients comme des êtres humains et examine leur situation sans les juger en leur apportant un soutien pratique. Je sais que chacun peut être confronté à des difficultés dans sa vie. Nous ne devrions jamais discriminer qui que ce soit. Nous devons être plus tolérants et compréhensifs face aux difficultés des autres. J'encourage tout le monde à montrer de la compassion et du soutien, en particulier envers ceux qui vivent avec le VIH. »
« Les personnes vivant avec le VIH peuvent désormais vivre une vie longue et épanouie. Les femmes enceintes séropositives au VIH qui bénéficient d'un diagnostic et d'un traitement précoces peuvent et doivent donner naissance à des enfants en bonne santé. Nous devons créer les conditions pour que personne n'ait peur de se faire dépister, d'être condamné et de se retrouver isolé à cause de sa séropositivité au VIH, et pour que toutes les personnes infectées par le virus puissent accéder à un traitement vital aussitôt que possible. »
« Mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination est essentiel pour que les personnes vivant avec le VIH puissent rester en bonne santé et assurer l'avenir de leurs enfants. »
« Je vis avec le VIH depuis 15 ans. Mon mari est séronégatif au VIH et nous avons un bébé en bonne santé. Cela a été possible parce que je n'ai pas eu peur de faire les démarches pour accéder à un traitement antirétroviral, travailler avec les professionnels de santé et prendre soin de ma propre santé. »
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Le Nigéria adopte une loi pour mettre fin à la discrimination liée au VIH
11 février 2015
11 février 2015 11 février 2015Le Président du Nigéria, Goodluck Jonathan, a entériné un nouveau projet de loi antidiscrimination qui protège les droits et la dignité des personnes vivant avec le VIH.
La loi antidiscrimination sur le VIH/sida de 2014 rend illégale la discrimination envers les personnes en raison de leur séropositivité au VIH. Elle interdit également à tout employeur, individu ou organisation de demander à une personne de passer un test de dépistage du VIH comme condition préalable à l'accès à un emploi ou à des services.
L'espoir est que cette nouvelle loi crée un environnement plus propice qui permette aux personnes vivant avec le VIH de mener une vie aussi normale que possible. Plus de trois millions de personnes vivent avec le VIH au Nigéria.
Quotes
« Le Président envoie ainsi un signal positif aux Nigérians vivant avec le VIH. Nous sommes heureux de cette évolution sans précédent, car elle va contribuer à mettre un coup d'arrêt à la stigmatisation et à la discrimination dans le pays et améliorer la riposte nationale. »
« La signature de la loi antidiscrimination par le Président de la République fédérale du Nigéria est un acte vraiment bienvenu dans la lutte contre le sida. Grâce à elle, davantage de Nigérians pourront accéder au dépistage, au traitement et aux soins sans craindre d'être confrontés à la stigmatisation et la discrimination. »
« En entérinant la loi anti-stigmatisation, le gouvernement du Nigéria, sous le leadership du Président Jonathan, a donné à tous les Nigérians vivant avec le VIH ou touchés par le virus la garantie d'accéder à la justice et de recouvrer leurs droits humains et leur dignité au sein de la société en vivant une vie productive. Zéro discrimination est le seul environnement propice pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. »
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« All In » : tous présents pour les adolescents
05 décembre 2014
05 décembre 2014 05 décembre 2014Les adolescents sont laissés de côté dans la riposte mondiale au sida. Le VIH est la première cause de mortalité chez les adolescents en Afrique subsaharienne et la deuxième cause au niveau mondial. Souvent, les adolescents n'ont pas accès aux services efficaces qui leur sauvent la vie, comme le traitement anti-VIH. Pour remédier à cette situation, une réunion s'est tenue à Genève, en Suisse, du 3 au 5 décembre, afin de concevoir une stratégie de résolution des problèmes auxquels sont confrontés les adolescents.
Cette consultation sur la stratégie mondiale a réuni une cinquantaine d'activistes issus de réseaux de jeunes, des représentants des gouvernements, des chargés de mise en œuvre, des bailleurs de fonds et des organismes coparrainants de l'ONUSIDA, tous engagés pour accomplir de réels progrès grâce à l'amélioration des programmes, l'incitation à l'innovation et l'intensification de la sensibilisation.
Les participants ont fait le bilan des actions en cours et examiné un cadre de résultats pour créer une responsabilisation vis-à-vis de cette population souvent négligée, et suivre les progrès qui la concernent. Ils ont réfléchi aux étapes pour mesurer ces progrès et à ce qui pouvait être fait pour accélérer le changement pour les adolescents au moyen d'approches innovantes et de bases de données plus performantes. Autre aspect important, tous les partenaires sont tombés d'accord pour dire qu'il fallait en faire bien plus pour exploiter le potentiel propre aux adolescents et aux jeunes pour un changement social progressif.
Un plan d'action a été élaboré, décrivant les actions catalytiques pour lesquelles les partenaires peuvent joindre leurs efforts pour obtenir des résultats. Les partenaires vont maintenant travailler ensemble pour finaliser l'agenda « All In », qui sera lancé en février 2015.
La consultation était organisée par l'ONUSIDA et le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance. Le Fonds des Nations Unies pour la population et l'Organisation mondiale de la Santé étaient coorganisateurs, en collaboration avec les réseaux de jeunes et d'autres membres éminents du groupe de leadership All In : le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida et la MTV Staying Alive Foundation.
Quotes
« Nous ne pouvons pas agir seuls, ce n'est pas un projet : All In doit se traduire par une force qui soutient et fait émerger toutes les initiatives et réunit les gens autour de la mission commune de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. »
« En tant qu'organisations de la jeunesse, nous avons accepté de participer, d'accélérer la mise en œuvre de l'agenda All In, en particulier pour les populations adolescentes les plus touchées et les adolescents vivant avec le VIH. »
« Nous devons changer nos mentalités : All In est une opportunité qui doit nous faire penser plus loin ! »
« All In! est conçu pour sortir des sentiers battus, afin de transformer totalement l'avenir des adolescents. »
« All In! est un calendrier d'action et une plate-forme de collaboration pour accélérer l'obtention des résultats sur le VIH avec et pour les adolescents, dans lesquels les adolescents doivent être impliqués avec bon sens sur chacun des aspects. »
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21 juillet 2024



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Les populations les plus exposées au risque d'infection à VIH se réunissent pour appeler à une riposte au sida équitable
18 novembre 2014
18 novembre 2014 18 novembre 2014Près d'une centaine de représentants des populations les plus exposées au risque d'infection à VIH venus de 18 pays d'Afrique australe et orientale se sont réunis à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 17 au 19 novembre, pour discuter de l'amélioration de l'accès aux services anti-VIH.
Sur le thème Combler l'écart – Ne laisser personne de côté, professionnel(le)s du sexe, gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, personnes transsexuelles et consommateurs de drogues injectables ont participé à la première consultation régionale à destination des populations les plus exposées dans la région. Durant la réunion, les participants ont échangé leurs expériences et fait le point sur les défis restant à relever.
Depuis 30 ans que dure l'épidémie de sida, il est devenu évident que des investissements judicieux et des systèmes centrés sur les communautés qui ne laissent personne de côté permettent d'obtenir de meilleurs résultats, et plus rapidement, a fait remarquer Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA.
Les populations les plus exposées au risque d'infection à VIH représentent une part importante des nouvelles infections à VIH dans certains pays de la région. Selon la dernière étude sur les modes de transmission menée entre 2008 et 2010, les professionnel(le)s du sexe et leurs clients, les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les consommateurs de drogues injectables représentent environ 33 % du nombre total de nouvelles infections à VIH au Kenya, 26 % en Afrique du Sud et 18 % au Mozambique.
Daughtie Ogutu, Coordonnatrice de l'African Sex Workers Alliance et professionnelle du sexe originaire du Kenya, a fait remarquer que les pays pouvaient contrôler l'épidémie de VIH uniquement si tous leurs citoyens, y compris les personnes vulnérables à l'infection à VIH, se voyaient garantir l'accès à des services complets de prévention, de traitement et de soins anti-VIH.
Durant les trois jours de réunion, les communautés et les partenaires de développement se sont penchés sur l'accès aux services de prévention et de traitement du VIH, la stigmatisation et la discrimination liées au VIH et l'information stratégique à destination des personnes les plus exposées au risque d'infection à VIH.
Quotes
« Nous avons les solutions scientifiques pour surmonter l'épidémie de VIH, mais ce qui nous freine ce sont la stigmatisation et la discrimination qui excluent les populations les plus exposées. Le mouvement de lutte contre le VIH sera plus fort uniquement avec l'inclusion et la participation active des populations vulnérables. »
« Nous ne devrions pas seulement nous focaliser sur les difficultés, nous devrions aussi célébrer les succès obtenus de haute lutte jusqu'ici en tant que populations les plus exposées. Cependant, nous devons garder à l'esprit que nous continuons d'assister à des meurtres perpétrés à l'encontre des professionnel(le)s du sexe et des lesbiennes, ainsi qu'à des agressions homophobes à l'encontre des gays. Les personnes transsexuelles n'ont toujours pas accès à des services répondant à leurs besoins spécifiques et les consommateurs de drogues sont toujours considérés comme des criminels. »
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La Cour suprême de Namibie défend la dignité des femmes vivant avec le VIH
06 novembre 2014 06 novembre 2014GENÈVE, 6 novembre 2014 – L’ONUSIDA salue la décision de la Cour suprême de Namibie de défendre les conclusions de la Haute Cour de Namibie selon lesquelles trois femmes vivant avec le VIH ont été stérilisées sous la contrainte dans des hôpitaux publics sans avoir donné leur consentement éclairé.
« C’est une grande victoire pour toutes les femmes de Namibie et du monde. Cette décision renforce les droits à la santé sexuelle et reproductive de toutes les femmes, quel que soit leur statut VIH » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.
Le rejet du recours par la Cour suprême fait suite à la décision du 30 juillet 2012 de la Haute Cour de Namibie – à l’issue du premier procès officiel de ce type en Afrique – selon laquelle des médecins ont « l’obligation juridique d’obtenir le consentement éclairé d’un patient » et le prestataire de santé ne peut obtenir ce consentement durant un accouchement.
L’ONUSIDA a travaillé en étroite collaboration avec des partenaires de la société civile et d’autres partenaires clés de la riposte au sida en Namibie pour faire entendre les voix des femmes victimes de telles pratiques. L’ONUSIDA appelle les pays à enquêter, à s’intéresser à tous les cas déclarés de stérilisation forcée et à lutter contre d’autres pratiques sociales et légales qui enfreignent les droits fondamentaux des personnes dans les systèmes de santé.
Quel que soit leur statut sérologique VIH, les femmes et les filles doivent avoir accès à l’information et être dotées des moyens nécessaires pour exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive. L’ONUSIDA entend continuer de mobiliser les gouvernements et les communautés pour faire en sorte que chacun ait accès aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en matière de VIH.
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