PLHIV


Debrief
Succès de la prophylaxie préexposition : prochaines étapes pour soutenir les décisions politiques en Afrique orientale et australe
29 octobre 2014
29 octobre 2014 29 octobre 2014La prophylaxie préexposition (PrEP) du VIH par voie orale a montré une efficacité jusqu'à 90 % dans la prévention des infections à VIH chez les personnes qui suivent le traitement de manière régulière. Cependant, les États-Unis sont le seul pays où la PrEP est agréée et recommandée dans le cadre des programmes de prévention du VIH.
Afin de trouver des moyens de combler le fossé entre les preuves et les processus de décision politique, l'ONUSIDA, l'AVAC et l'OMS ont organisé une réunion à l'occasion de la Conférence 2014 sur la recherche pour la prévention du VIH (R4P), qui a eu lieu au Cap, en Afrique du Sud, du 28 au 31 octobre. La conférence R4P est le premier rassemblement scientifique au monde consacré exclusivement à la recherche biomédicale pour la prévention du VIH.
Participants
La conférence a réuni des représentants des Ministères de la Santé et des Conseils nationaux sur le sida du Kenya, du Mozambique, d'Afrique du Sud, d'Ouganda et du Zimbabwe, des chercheurs travaillant sur la PrEP, ainsi que des représentants d'établissements de recherche et de démonstration où la PrEP est actuellement délivrée, des bailleurs de fonds, des fabricants de médicaments et des militants de la lutte contre le VIH.
Principaux messages
- La PrEP est utilisée dans plusieurs projets de démonstration dans les pays d'Afrique orientale et australe, couvrant une large variété de populations, notamment des couples sérodifférents au Kenya et en Ouganda, des professionnel(le)s du sexe au Zimbabwe et des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes au Kenya et en Afrique du Sud.
- Pour être utilisée à plus grande échelle, la PrEP doit être intégrée dans une stratégie de prévention complète, avec des étapes correspondantes et des indicateurs de réussite définis avec les décideurs politiques. La Feuille de route pour la prévention au Kenya inclut d'ores et déjà la possibilité de recours à la PrEP.
- Les coûts et les modèles de rentabilité restent des éléments clés, tout comme la sélection des personnes auxquelles la PrEP devrait être proposée et le choix d'un modèle de délivrance approprié. Les cliniques des Sœurs, qui proposent un service dédié aux professionnel(le)s du sexe au Zimbabwe, accueillent de nombreux professionnel(le)s du sexe et s'intègrent dans une stratégie gouvernementale.
- L'arrêt prématuré de l'étude PROUD sur la PrEP démontre qu'au sein des services de santé sexuelle du Royaume-Uni (Grande-Bretagne et Irlande du Nord), il existe une forte demande en faveur de la PrEP et qu'il est possible d'identifier les personnes les plus exposées au risque.
- La demande est en train d'augmenter au sein des communautés africaines et doit être stimulée auprès de ceux qui en bénéficieraient le plus et seraient le plus susceptibles de recourir à la PrEP.
- Les décideurs politiques des services de santé et d'autres administrations publiques ont besoin de plus d'informations sur la PrEP, présentées d'une manière exploitable pour eux, ainsi que d'opportunités de discuter de leurs préoccupations spécifiques, par exemple sur les études d'innocuité de la PrEP ou les mesures d'amélioration de l'observance.
- Une meilleure compréhension du coût de la PrEP est également nécessaire. Cela exige une plus grande compréhension des questions suivantes : qui utiliserait la PrEP, de quelle façon, et où pourrait-on y accéder.
Quotes
« En tant que femme vivant avec le VIH, comme je regrette de ne pas avoir su ce qu'était la PrEP à l'époque. Nous savions comment évaluer le risque et nous savions que le risque d'attraper le VIH était élevé pour nous ; nous aurions choisi la PrEP. »
« Les coûts d'opportunité de l'élargissement [de la délivrance de la PrEP] sont élevés mais peuvent apporter des bénéfices encore plus importants, au-delà des infections à VIH et des traitements à vie ainsi évités. Il nous faut une stratégie cohérente pour être sûrs que l'investissement sera rentable. »
« L'expérience de la circoncision masculine médicalisée et volontaire peut éclairer la progression de la PrEP. »
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31 octobre 2024





Feature Story
Grâce à l'intégration des services anti-VIH, le Vietnam s'assure une plus grande rentabilité des investissements
24 octobre 2014
24 octobre 2014 24 octobre 2014Un centre de santé « tout en un » à Hanoï propose des services intégrés anti-VIH et d'autres soins de santé qui permettent de progresser et de maximiser les investissements dans la riposte au sida au Vietnam. Le centre de santé local Tu Liem des quartiers sud de Hanoï est un modèle que l'Autorité vietnamienne de contrôle du VIH/sida prévoit de reproduire dans les zones du pays qui payent le plus lourd tribut au virus.
« Aujourd'hui, j'ai vu trois choses qui aideront non seulement le Vietnam, mais aussi d'autres pays : l'intégration et la décentralisation des services, une approche centrée sur le patient et le soutien par les pairs », a déclaré le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé lors d'une visite au centre de santé. « Il est important de rassembler les personnes venant de milieux sociaux différents et de les soutenir pour qu'elles deviennent des acteurs du changement pour la lutte contre le VIH ».
Le centre de santé propose toute une gamme de services anti-VIH aux populations les plus touchées, notamment les consommateurs de drogues injectables, les professionnel(le)s du sexe et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. C'est aussi le principal établissement de santé pour la population générale du quartier. Plus de 500 personnes y reçoivent un traitement antirétroviral et plus de 300 consommateurs de drogues injectables y sont sous traitement d'entretien à la méthadone. Le centre de santé fournit également des services de proximité, notamment la distribution d'aiguilles et de seringues, des conseils et des tests de dépistage du VIH, le diagnostic et le traitement de la tuberculose, la prévention de la transmission de la mère à l'enfant, ainsi que des soins à domicile et le soutien par les pairs pour l'observance des traitements.
L'intégration et la décentralisation des systèmes de prestation de services anti-VIH, notamment le renforcement des systèmes de santé, sont l'une des priorités stratégiques mises en avant par le nouveau programme d'investissement du Vietnam pour une riposte optimisée au VIH. Le programme d'investissement, élaboré par la Ministre de la Santé avec l'appui de l'ONUSIDA et d'autres partenaires de développement, a pour but d'améliorer l'efficacité, l'efficience et la durabilité de la riposte nationale alors que les bailleurs de fonds internationaux réduisent leur soutien à un Vietnam qui connaît un développement rapide.
Lors d'une rencontre avec M. Sidibé, la Ministre de la Santé Nguyen Thi Kim Tien a déclaré que le Vietnam s'engageait à suivre le programme d'investissement et à augmenter son budget national consacré à la riposte au VIH. Cependant, elle a ajouté que le Vietnam avait besoin du soutien permanent de la communauté internationale pour parvenir aux objectifs mondiaux en matière de VIH. « Nous sommes confrontés à des problèmes et des difficultés, mais nous allons faire de notre mieux et œuvrer à la pérennité de la riposte au VIH pour accomplir de grandes choses », a déclaré Mme Nguyen Thi Kim Tien.
Le programme d'investissement part du principe que l'intégration et la décentralisation vont permettre d'économiser de l'argent et d'aider à soutenir les services anti-VIH en évitant les dépenses parallèles en infrastructures, ressources humaines et produits de base, en profitant de l'efficacité existante en termes de coûts du système de santé, en créant des liens entre les services connexes et en facilitant l'orientation.
Cette approche permettra également de s'attaquer à certains problèmes de la société civile au Vietnam. Les personnes vivant avec le VIH et les populations les plus exposées au risque d'infection à VIH s'inquiètent de la baisse des fonds des donateurs qui pourrait conduire à la limitation de l'accès à des services abordables.
« Je suis sous traitement antirétroviral depuis 10 ans et je me sens très bien, comme beaucoup d'autres personnes », raconte Nguyen Xuan Quynh, 41 ans. « J'ai entendu que l'aide internationale allait bientôt s'arrêter et que peut-être nous devrons payer. Mais nous sommes presque tous très pauvres ».
Dans le cadre de sa visite officielle de deux jours dans le pays, M. Sidibé a également rencontré des leaders de réseaux de la société civile. Il les a encouragés à continuer de faire entendre leur voix sur les questions les plus importantes et à collaborer étroitement avec le système de santé public afin de jouer un plus grand rôle dans la fourniture de services anti-VIH peu coûteux et à fort impact.


Feature Story
Malgré des progrès dans la lutte contre la tuberculose liée au VIH, il faut aller plus vite, selon un rapport de l'OMS
22 octobre 2014
22 octobre 2014 22 octobre 2014Un nouveau rapport sur la tuberculose, publié le 22 octobre par l'Organisation mondiale de la Santé, montre que 9 millions de personnes ont développé la tuberculose en 2013, et que 1,5 million en sont mortes, dont 360 000 personnes qui vivaient avec le VIH.
Le Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose souligne que, bien que le nombre de décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH ait chuté depuis près de dix ans, passant de 540 000 en 2004 à 360 000 en 2013, le dépistage précoce, le traitement antirétroviral, le traitement préventif et d'autres mesures clés doivent être étendus davantage.
Selon l'OMS, l'une des clés pour la réduction du nombre de décès dus à une tuberculose liée au VIH est le dépistage précoce des cas grâce à la conduite d'un dépistage du VIH chez tous les patients atteints de tuberculose et un dépistage de routine de la tuberculose chez les personnes qui suivent un traitement contre le VIH. En 2013, 48 % des patients atteints de tuberculose pouvaient présenter un résultat de dépistage du VIH et seulement la moitié des co-infections VIH/tuberculose estimées étaient identifiées. Depuis 2012, l'OMS recommande un traitement antirétroviral pour tous les patients atteints de tuberculose testés positifs au VIH durant les 8 premières semaines du traitement anti-tuberculeux (et dans les 2 premières semaines de traitement anti-tuberculeux pour les patients atteints de tuberculose et présentant une immunodépression grave). Entre 2012 et 2013, la couverture du traitement anti-VIH chez les patients tuberculeux répertoriés a augmenté de façon encourageante de 60 à 70 %, mais ce chiffre représente toujours moins d'un tiers du nombre estimé de personnes vivant à la fois avec la tuberculose et le VIH.
Selon le rapport, le recours au traitement préventif par isoniazide, qui évite aux personnes vivant avec le VIH de développer une tuberculose active, augmente lentement. Cependant, si la fourniture d'un tel traitement s'étend en Afrique, seulement 21 % des pays dans le monde et 14 sur les 41 pays présentant la plus forte prévalence tuberculose/VIH ont fait part de la fourniture d'un traitement préventif par isoniazide aux personnes séropositives au VIH en 2013.
La mise en œuvre des actions conjointes de lutte contre la tuberculose et le VIH n'a pas évolué de manière uniforme entre les pays. Le rapport souligne qu'un nouvel élargissement des actions conjointes de lutte contre la tuberculose et le VIH pourrait être facilité par des programmes conjoints de lutte contre la tuberculose et le VIH, qui permettraient de surmonter les contraintes, de promouvoir les synergies et d'obtenir des gains d'efficacité, notamment entre les programmes de lutte contre la tuberculose et le VIH.
Les recommandations de l'OMS sur les activités nécessaires pour prévenir la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH et réduire l'impact de la co-infection par le VIH chez les patients atteints de tuberculose et séropositives au VIH sont disponibles depuis 2004. Elles comprennent la mise en place et le renforcement de mécanismes de coordination pour la fourniture de services intégrés de lutte contre la tuberculose et le VIH ; le dépistage du VIH pour tous les patients présentant une tuberculose présumée ou diagnostiquée ; la fourniture d'un traitement antirétroviral et d'un traitement préventif au co-trimoxazole à tous les patients tuberculeux et séropositifs au VIH ; la fourniture de services de prévention du VIH aux patients tuberculeux ; l'intensification du dépistage de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH ; la fourniture d'un traitement préventif par isoniazide aux personnes vivant avec le VIH qui ne présentent pas de tuberculose active ; et la prévention de la transmission de la tuberculose au sein des structures de soins et dans les lieux de vie en collectivité.
Le rapport conclut que malgré des progrès encourageants, atteindre l'objectif mondial d'une réduction de moitié des décès dus à la tuberculose liée au VIH ne sera pas possible si les pays n'intensifient pas les actions conjointes de lutte contre le VIH et la tuberculose.


Mettre à jour
Les personnes vivant avec le VIH s'unissent pour riposter à l'épidémie de VIH dans les îles de l'Océan Indien
16 octobre 2014
16 octobre 2014 16 octobre 2014Deux des principaux réseaux de personnes vivant avec le VIH dans la région de l'Océan Indien ont fusionné. Cette décision, qui vise à renforcer la participation de la société civile à la riposte au sida dans les îles de l'Océan Indien, a été annoncée à l'occasion du 13e Colloque VIH/Hépatites Océan Indien, qui s'est achevé ce 10 octobre à Saint-Gilles-les-Bains, à la Réunion.
Ravane+, qui signifie union des personnes vivant avec le VIH, et Femmes Positives Océan Indien travailleront ensemble dans le cadre d'un réseau unique, Ravane Océan Indien, pour défendre les droits des personnes vivant avec le VIH et ceux qui sont les plus vulnérables à l'infection à VIH. Le réseau se concentrera sur l'action en faveur d'un accès équitable aux services publics de santé pour les personnes vivant avec le VIH et la création d'un environnement politique et juridique propice pour les populations les plus exposées au risque d'infection à VIH, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues injectables.
Le nouveau président désigné de Ravane Océan Indien, Ronny Arnephy, a mis en avant le fait que, bien que chaque île soit confrontée à des problèmes spécifiques dans l'épidémie de sida, avoir un objectif commun apportera davantage d'opportunités de mobilisation et de représentation de la société civile.
Au cours des 12 derniers mois, les deux réseaux, avec le soutien technique et financier de l'ONUSIDA et d'autres partenaires, ont travaillé ensemble pour affiner les détails de la fusion, notamment la définition de la vision, les modalités de fonctionnement et le plan de travail pour 2015.
Quotes
« En tant que Ministre de la Santé, je crois fortement au rôle central de la société civile dans le renforcement des programmes gouvernementaux sur le VIH et le sida et dans notre quête vers l'objectif zéro. »
« L'ONUSIDA salue la naissance d'un réseau de la société civile fort dans les îles de l'Océan Indien. Le VIH reste un problème important de santé publique, et un défi social encore plus important dans ces îles, en raison de la stigmatisation et de la discrimination. Je suis fière d'avoir participé à cet événement majeur et l'ONUSIDA va poursuivre son soutien à Ravane Océan Indien. »
« La riposte au VIH ne mènera nulle part sans un engagement judicieux de la société civile et une mobilisation de la communauté. Ce sont des éléments essentiels pour garantir que nos avancées scientifiques profitent à tous. »
« Le nouveau réseau de personnes vivant avec le VIH a un objectif unique : une riposte au sida qui soit forte, sauve des vies et ne laisse personne de côté. »
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31 octobre 2024


Mettre à jour
Le président des Comores réaffirme son engagement pour renforcer la protection des personnes vivant avec le VIH
30 juillet 2014
30 juillet 2014 30 juillet 2014Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a félicité le président des Comores, Ikililou Dhoinine, pour le leadership dont il a fait preuve dans la riposte au sida et sur une nouvelle loi que son pays a récemment adoptée qui protège davantage les personnes vivant avec le VIH. Leur rencontre a eu lieu à Moroni le 24 Juillet 2014.
Le président Dhoinine a souligné que la nouvelle loi confirme qu'il n'y a pas de restrictions à l'entrée, au séjour ou à la résidence des personnes vivant avec le VIH et garantit l'accès au traitement antirétroviral pour tous, montrant son engagement et celui de son pays pour renforcer la protection des personnes vivant avec le VIH.
Le président Dhoinine et M. Sidibé ont également discuté le rôle que les Comores peuvent jouer dans la riposte régionale au VIH comme un Etat membre de la Commission de l'Océan Indien. M. Sidibé a encouragé le président Dhoinine à préconiser l'appropriation nationale, la solidarité régionale et une intensification de l'investissement intérieur pour soutenir la riposte au sida.
Au cours de sa visite de trois jours dans le pays, M. Sidibé a rencontré le vice-président, le président de l'Assemblée nationale et la Première dame. M. Sidibé a également visité un centre de soins prénatals et a rencontré des représentants de la société civile.
Quotes
« Je réaffirme mon engagement pour renforcer la protection des personnes vivant avec le VIH. »
« Avec une sensibilisation durable et une participation plus active des partenaires, les Comores peuvent être un modèle de réussite dans la riposte au sida. »
Region/country














Press Release
Dix organisations ont reçu le Prix Ruban Rouge pour leur leadership exceptionnel en matière de sida
21 juillet 2014 21 juillet 2014MELBOURNE, 21 juillet 2014—Dix organisations communautaires exceptionnelles se sont vu décerner le Prix Ruban Rouge 2014 pour le travail mobilisateur qu'elles ont accompli en vue de réduire les effets de l'épidémie de sida. Elles ont été présentées à l'occasion de la remise du prix prestigieux au cours d'une session spéciale de la 20ème Conférence internationale sur le sida (AIDS 2014) qui s'est tenue à Melbourne, en Australie. Le Prix Ruban Rouge est la plus importante distinction internationale attribuée pour le travail communautaire innovant et exceptionnel effectué en faveur de la riposte à l'épidémie de sida.
Les organisations communautaires ont montré au monde entier comment se mobiliser pour faire bouger les choses en matière de riposte au sida et le Prix Ruban Rouge vient souligner les changements auxquels elles sont parvenues.
«Dans des villages et communes du monde entier, les communautés ont pris les choses en main et élaboré des solutions innovantes pour faire face à des problèmes, souvent considérés comme insurmontables, en matière de riposte au sida», a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. «Je félicite les lauréats du Prix Ruban Rouge 2014 pour leur courage, leur détermination et leur dévouement. Leur leadership et leurs idées innovantes nous ont permis d'être là où nous en sommes aujourd'hui».
Les organisations primées en 2014 proviennent de la République démocratique du Congo, de la Guyane, d'Indonésie, d'Iran (République islamique), du Kenya, du Liban, du Malawi, de l'Ukraine et du Vénézuela (République bolivarienne du). Le secrétariat du Prix Ruban Rouge, hébergé par l'ONUSIDA en partenariat avec d'autres organisations des Nations Unies telles que AIDS 2014, le Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH, la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH, le Conseil international des ONG de lutte contre le sida et Irish Aid, a reçu près de 1000 nominations issues de plus de 120 pays. Un panel international, composé de membres de la société civile, a sélectionné les finalistes parmi une liste établie par des comités régionaux. Chaque organisation récompensée, invitée à participer à AIDS 2014, recevra 10 000 US$.
Au cours de la session spéciale de remise du Prix Ruban Rouge, les organisations lauréates ont été félicitées par de nombreuses personnalités éminentes et notamment par M. Epeli Nailatikau, Président de la République des Fidji, Mme Nafsiah Mboi, ministre de la santé d'Indonésie, Jarbas Barbosa, Vice-ministre de la santé du Brésil, Mme Dame Carol Kidu, ancienne membre du parlement de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et Mme Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe, Gestion et gouvernance de l'ONUSIDA.
Le Président Nailatikau a précisé : «Ce prix récompense les innovations incroyables qui sont mises en œuvre sur le terrain. Je suis fier de décerner ce prix à des organisations qui mènent des actions au sein de leur communautés, actions qui font une réelle différence pour les personnes touchées par le VIH».
La première édition du Prix Ruban Rouge a été décernée en 2006 et le prix est depuis lors remis tous les deux ans durant la Conférence internationale sur le sida. Cette année, cinq catégories ont été établies. Les 10 lauréats sont listés ci-dessous par catégorie.
Première catégorie : Prévention de la transmission sexuelle
Action pour la Lutte contre l'ignorance du SIDA (ALCIS) est une organisation communautaire fondée en 1999 ayant comme objet la prévention de la transmission sexuelle du VIH parmi les jeunes et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes dans le cadre du commerce du sexe. C'est la seule organisation qui, en République démocratique du Congo, regroupe les professionnels du sexe et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes au sein de comités de solidarité qui forment ainsi des entités collectives et de coopération.
Marsa Sexual Health Centre offre un accès intégral à des services de santé sexuelle et reproductive aux jeunes sexuellement actifs marginalisés, aux femmes, aux lesbiennes, aux gays, aux personnes bisexuelles, transsexuelles, transgenres, intersexes (LGBTI) ainsi qu'aux personnes vivant avec le VIH.
Deuxième catégorie : Prévention parmi/par les consommateurs de drogues
Ehyaye Hayyate Sarmad est plus connue pour sa prison Ruban Rouge au sein de laquelle on propose un traitement aux consommateurs de drogues et l'on organise des ateliers sur la santé sexuelle et reproductive. Ehyaye Hayyate Sarmad est l'une des premières organisations au sein de la République islamique d'Iran qui travaille sur la réduction des risques et le VIH dans le système pénitentiaire.
Dristi fournit des services et soutient les femmes consommatrices de drogues au Népal. L'organisation, menée par des anciennes consommatrices de drogues, a vocation à réduire les effets néfastes de la consommation de drogues via des actions de sensibilisation, l'administration de traitement et le soutien.
Troisième catégorie : Traitement, soins et appui
Life Concern Organization (LICO) aide à améliorer la santé et le développement des personnes vulnérables et marginalisées au Malawi. Depuis février 2009, LICO a œuvré pour émanciper et conduire une communauté engagée susceptible de prendre des décisions éclairées dans le district de Rumphi, au nord du Malawi.
Cherkassy Regional Branch of All-Ukrainian Network of PLWHA a d'abord commencé comme un groupe d'entraide destiné à soutenir la communauté des personnes vivant avec le VIH. Au cours des 12 dernières années, l'organisation a agi pour générer un changement systématique au niveau régional et améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH, grâce au traitement, au diagnostic et à l'accompagnement.
Quatrième catégorie : Sensibilisation et droits de l'homme
Society against Sexual Orientation Discrimination (SASOD) a comme objet l'éradication de l'homophobie au Guyana et dans les Caraïbes. SASOD a œuvré pour l'abrogation de lois guyaniennes discriminatoires, le changement d'attitude au niveau local sur la communauté LGBTI et la fin de la discrimination au niveau gouvernemental, communautaire et sur le lieu de travail.
Perssaudaraan Korban Napza Indonesia (PKNI) est un réseau national leader, porte parole des priorités communes à 25 groupes de consommateurs de drogues auto-gérés provenant de 19 provinces indonésiennes. PKNI a été créée en 2006 pour faire face à la stigmatisation, la violence, la discrimination et les violations des droits de l'homme subies par les consommateurs de drogues.
Cinquième catégorie : Stopper les nouvelles infection à VIH parmi les enfants, maintenir les mères en vie, s'occuper de la santé des mères
Girl Child Counseling Women’s Group est un groupe de femmes qui travaille sur le terrain et axe son action sur le regroupement de l'ensemble des membres de la communauté pour faire face au taux élevé de nouvelles infections à VIH parmi les femmes en âge de procréer à Matunda au Kenya. Leur objectif est de parvenir à «une génération sans sida à Matunda».
AC Mujeres Unidas por la Salud est une organisation non gouvernementale crée au sein de la République bolivarienne du Vénézuela en 2003. Elle est menées par 35 femmes. Compte tenu des efforts qu'elle a accomplis, cette organisation est devenue une référence au niveau national pour les femmes vivant avec le VIH. Elle leur propose des lieux où elles peuvent bénéficier de conseils, informations et soutien.
Pour en savoir plus au sujet des lauréats du Prix Ruban Rouge de cette année, veuillez consulter le site internet du Prix Ruban Rouge sur www.redribbonaward.org.
Le Prix Ruban Rouge 2014 sur les réseaux sociaux
Facebook : https://www.facebook.com/redribbon2014/timeline
Twitter : https://twitter.com/2014RedRibbon
À propos des sponsors
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, le FNUAP, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Rendez-vous surunaids.org pour en savoir plus et restez connecté avec nous sur Facebook et Twitter.
Partenaires des Nations Unies
Les partenaires des Nations Unies engagés dans le Prix Ruban Rouge ont réuni les efforts et les ressources de dix organisations du système des Nations Unies et de la Banque mondiale. Parmi ces partenaires on trouve le HCR, l'UNICEF, le PAM, le PNUD, le FNUAP, l'ONUDC, l'OIT, l'UNESCO, l'OMS et ONU Femmes.
AIDS 2014
La XXème Conférence internationale sur le sida (AIDS 2014) est le forum principal rassemblant tous ceux qui travaillent dans le domaine du VIH, les décideurs, les personnes vivant avec le VIH et toutes les autres personnes engagées en faveur de la fin de la pandémie. C'est l'occasion pour les parties prenantes de faire le point sur l'état de l'épidémie, évaluer les derniers progrès scientifiques et les leçons apprises et tracer ensemble la voie pour aller de l'avant. AIDS 2014 se tiendra à Melbourne, en Australie, du 20 au 25 juillet 2014. (www.aids2014.org). La Société internationale sur le sida est organisatrice et hôte de la conférence.
Réseau international de personnes vivant avec le VIH (GNP +)
GNP+ est le réseau international de et pour les personnes vivant avec le VIH. GNP+ plaide pour l'amélioration de la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH. Conduite en fonction des besoins des personnes vivant avec le VIH partout dans le monde, GNP+ soutient les personnes vivant avec le VIH via leurs réseaux et organisations. GNP+ travaille en vue d'assurer un accès équitable aux services sociaux et de santé en mettant l'accent sur la justice sociale, les droits et davantage de participation significative des personnes vivant avec le VIH dans le développement des programmes et des politiques - soit l'application du principe GIPA. (www.gnpplus.net)
Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida (ICW)
ICW international est né pour trouver des réponses à l'absence désespérante de soutien, d'informations et de services destinés aux femmes vivant avec le VIH. L'organisation promeut le leadership et la participation des femmes vivant avec le VIH au sein des instances de développement et de mise en œuvre des politiques et des programmes et au sein des instances de prise de décisions qui affectent la vie de milliers de personnes vivant avec le virus. Son objectif est de parvenir à l'avènement d'un monde juste où les femmes vivant avec le VIH soient leaders dans l'élaboration des programmes et des politiques et puissent exercer leurs droits universels. L'organisation rêve d'un monde où les femmes, les jeunes femmes, les filles et les adolescentes vivant avec le VIH bénéficieraient d'un accès intégral aux soins et au traitement et jouiraient de l'ensemble de leurs droits : sexuels, reproductifs, reconnus par la loi, économiques, en matière de santé, indépendamment de leur culture, religion, sexualité, race ou situation socio-économique. (www.icwglobal.org)
Conseil international des ONG de lutte contre le sida
Le Conseil international des ONG de lutte contre le sida (ICASO), fondé en 1991, a pour mission de mobiliser et soutenir diverses organisations communautaires afin d'élaborer, à l'échelle mondiale, une riposte efficace pour mettre fin au sida. Son travail se réalise autour de la vision d'un monde où les personnes vivant avec et touchées par le VIH peuvent profiter d'une vie sans stigmatisation, discrimination et persécution et avoir accès à la prévention, au traitement et aux soins. Le réseau de l'ICASO intervient à l'échelle mondiale, régionale et locale et étend son action dans près de 100 pays. (www.icaso.org)
Irish Aid
Irish Aid est le nom du programme gouvernemental irlandais d'aide aux pays en développement. La philosophie de l'aide apportée trouve ses racines dans la politique étrangère de l'Irlande, en particulier la poursuite d'objectifs de paix et de justice. La politique de développement international «un monde, un futur» reflète l'engagement de longue date de l'Irlande en faveur des droits de l'homme et de l'équité dans les relations internationales. Elle est indissociable de la politique étrangère irlandaise avec laquelle elle forme un tout. Le programme Irish Aid a comme priorité absolue la réduction de la pauvreté, de l'inégalité et de l'exclusion dans les pays en développement, privilégiant fortement l'Afrique subsaharienne. L'amélioration de l'accès à des services sociaux essentiels de qualité tels que la santé, l'éducation, les services liés au VIH et au sida et la protection sociale est considérée comme essentielle au respect des droits de l'homme, la réduction de la pauvreté, la faim et l'inégalité ainsi que pour la promotion du développement économique inclusif. (http://www.irishaid.gov.ie)
À propos du Prix Ruban Rouge
Le ruban rouge est un symbole international du mouvement de lutte contre le sida. Le Prix Ruban Rouge, décerné tous les deux ans lors de la Conférence internationale sur le sida, a été créé pour distinguer et célébrer les organisations communautaires dans leurs remarquables initiatives en faveur de la réduction de la propagation et des effets du sida. Ce prix représente l'effort conjoint des membres de la famille de l'ONUSIDA et en tant que tel il portera en particulier cette année sur les domaines d'action prioritaires à l'échelle mondiale récemment approuvés par l'organisation.
Le Prix Ruban Rouge a été décerné pour la première fois en 2006. À ce jour, 85 organisations communautaires provenant de 50 pays différents ont été distinguées pour les réponses innovantes qu'elles ont apportées à la lutte contre le sida. De telles organisations se trouvent au cœur de la riposte à l'épidémie de sida - elles déploient une force et un courage extraordinaires et font preuve de résilience en s'attaquant à l'un des défis majeurs de notre époque. En mettant en œuvre des moyens durables pour promouvoir la prévention de la transmission sexuelle et la prévention parmi les consommateurs de drogues, en proposant des traitements, des soins et du soutien aux personnes vivant avec le VIH, en démontrant que l'on peut faire preuve d'innovation pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination grâce à des actions de persuasion et l'invocation des droits de l'homme, en stoppant les nouvelles infection à VIH parmi les enfants, en maintenant en vie les mères et en s'occupant de leur santé, ces organisations communautaires nous montrent de manière très concrète la façon dont on peut inverser la tendance d'une épidémie à l'échelle mondiale, en s'attelant à une communauté à la fois.
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Press Statement
Aux Comores, une nouvelle loi renforce la protection des personnes vivant avec le VIH
24 juillet 2014 24 juillet 2014La loi confirme l’absence de restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence et garantit l’accès au traitement pour tous.
GENÈVE, 24 juillet 2014—L’ONUSIDA salue la nouvelle législation relative au VIH aux Comores qui protège les personnes vivant avec le VIH contre toutes formes de discrimination et renforce un environnement juridique propice aux programmes de prévention, de traitement, de soins et d’appui.
La nouvelle loi, qui est entrée en vigueur en juin 2014, protège explicitement la libre circulation des personnes vivant avec le VIH et interdit toute restriction à l’entrée, au séjour et à la résidence sur la base du statut sérologique.
Parmi d’autres dispositions, la loi garantit la disponibilité du traitement contre le VIH aux ressortissants nationaux et aux étrangers vivant avec le VIH. Elle veille également à ce que les personnes détenues dans des prisons ou se trouvant dans d’autres espaces fermés aient accès aux services de prévention et de traitement du VIH. Le test de dépistage obligatoire du VIH comme condition d’emploi et le licenciement pour cause de séropositivité au VIH sont interdits.
« Davantage de pays doivent suivre l’exemple courageux et inclusif des Comores, et faire en sorte que personne ne se voie refuser des opportunités du fait de son statut VIH, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Des programmes complets de prévention et de traitement du VIH, étayés par un environnement juridique favorable, contribueront à rendre possible la fin de l’épidémie à l’horizon 2030, » a-t-il ajouté.
Avec la clarification récente reçue du Gouvernement des Comores, l’ONUSIDA dénombre 38 pays, territoires et zones qui appliquent toujours des restrictions liées au VIH à l’entrée, au séjour et à la résidence.
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Press Release
L'ONUSIDA félicite l'Australie pour son engagement en faveur d'un traitement équitable des personnes vivant avec le VIH dans le cadre de ses politiques d'immigration
10 juillet 2014 10 juillet 2014Le VIH placé au même rang que les autres maladies chroniques dans le cadre de l'évaluation sanitaire associée aux procédures d'immigration.
GENÈVE, 10 juillet 2014—L'ONUSIDA félicite le gouvernement australien pour avoir confirmé que les personnes vivant avec le VIH ne sont pas automatiquement exclues, ou traitées de manière inégale, lorsqu'elles sollicitent un visa d'entrée, de séjour ou de résidence. Au cours du processus d'évaluations sanitaires effectué dans le pays dans le cadre des procédures d'immigration, les personnes vivant avec le VIH sont traitées comme les autres personnes souffrant de maladies et handicaps chroniques. Les demandes de visas émanant de personnes vivant avec le VIH seront traitées sur la base des mêmes critères appliqués à toute personne souffrant d'une maladie chronique.
Cette annonce a été faite dans le cadre de la 20ème Conférence internationale sur le sidaqui se tiendra du 20 au 25 juillet 2014.
« Les personnes vivant avec le VIH doivent disposer des mêmes opportunités que les autres de contribuer à et profiter du monde globalisé actuel qui se caractérise par une immigration de plus en plus importante. La suppression des restrictions en matière de voyage n'est pas seulement un droit fondamental pour les individus, elle améliore également les perspectives commerciales pour les communautés », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
L'ONUSIDA plaide en faveur de la liberté de circulation égale pour tous, indépendamment du statut sérologique. Il n'existe pas d'élément prouvant que les restrictions associées à l'entrée, au séjour ou à la résidence des personnes vivant avec le VIH permettent de préserver la santé publique. En 2012, plus de 40 dirigeants des plus grandes entreprises mondiales ont signé un manifeste contre les restrictions liées au VIH, les qualifiant de discriminatoires et de nuisibles au commerce.
Dans le cadre du dialogue permanent entretenu avec les pays sur cette question, l'ONUSIDA a adressé une série de communications à l'ensemble des pays, territoires et zones qui semblent appliquer des restrictions en matière d'entrée, de séjour et de résidence, et a également soulevé cette problématique lors de visites officielles de haut niveau. L'Australie a réformé de manière substantielle les procédures et les conditions d'application du système d'évaluation sanitaire dans le contexte migratoire depuis la publication des conclusions de l'enquête parlementaire réalisée en 2010 sur l'immigration et le handicap. Ce rapport incluait une augmentation annuelle du «seuil de coût significatif», la suppression de l'évaluation des coûts relatifs aux services de santé associée aux demandeurs de visa pour raisons humanitaires et des améliorations visant à accroître la transparence des procédures d'évaluation sanitaire. Ces réformes ont été évaluées au regard des critères posés par la Cellule internationale de réflexion sur les restrictions au voyage liées au VIH, co-présidée par le gouvernement norvégien et l'ONUSIDA, et l'on a pu ainsi déterminer que l'Australie répondait aux normes posées par la Cellule.


Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé et la présidente de l'ANSS, Jeanne Gapiya.
Mettre à jour
ANSS : 20 ans de riposte à l'épidémie de VIH au Burundi
08 juillet 2014
08 juillet 2014 08 juillet 2014L'Association nationale burundaise de soutien pour les personnes vivant avec le VIH et les malades du sida (ANSS) a marqué le vingtième anniversaire de sa création le 4 juillet lors d'une soirée de gala qui a eu lieu à Bujumbura, Burundi.
Créé en 1993, la mission de l'ANSS est de promouvoir la prévention de la transmission du VIH et d'améliorer le bien-être des personnes vivant avec et affectées par le VIH. L'ANSS a été la première organisation de la société civile dans le pays à fournir des services anti-VIH pour les personnes vivant avec le VIH, y compris la distribution du traitement antirétroviral. A la fin 2013, l'ANSS fournissait un traitement à plus de 6 000 personnes au Burundi. De 2007 à 2013, l'association a fourni des conseils et des dépistages du VIH à plus de 56 000 personnes dans le cadre de ses efforts de prévention du VIH.
Pendant l'événement, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a salué le leadership de l'association et son rôle clé dans la prestation des services aux personnes vivant avec le VIH dans le pays. La présidente de l'ANSS, Jeanne Gapiya, s'est engagée à augmenter l'accès au traitement antirétroviral au Burundi mais également de continuer à travailler pour garantir que les droits des personnes vivant avec le VIH soient respectés.
Quotes
« C'est une journée remarquable pour nous. Nous pouvons aujourd'hui regarder en arrière et être fiers de ce que l'ANSS a réalisé au cours des 20 dernières années en termes de lutte contre le VIH au Burundi. Dans l'avenir, nous veillerons à ce que plus de personnes aient accès au traitement antirétroviral. »
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