People

Feature Story

Entretien avec Toumani et Sidiki Diabaté

19 juillet 2017

À une heure de leur entrée en scène au Festival de Jazz de Montreux, Toumani Diabaté, joueur de kora et double lauréat d’un Grammy Award, Ambassadeur itinérant international de l’ONUSIDA, et Sidiki, son fils tout aussi talentueux, nous ont accordé quelques instants pour parler musique, diversité, zéro discrimination et fin du sida en Afrique occidentale et centrale. 

Doux et prévenant, Toumani a répondu aux questions avec chaleur et bonne humeur, mêlant anglais, français et bambara, dans un véritable esprit multiculturel. Le respect est palpable entre le père et le fils, tandis que les traditions se perpétuent tout en encourageant l’innovation. Joyeux et taquin, Toumani a conseillé à Sidiki de s’asseoir bien droit face à l’objectif, tandis que Sidiki a donné une interprétation plus moderne des réponses de son père.

ONUSIDA : Vous êtes ici pour vous produire avec Lamomali, une collaboration musicale avec l’artiste français Matthieu Chedid. Vous aurez avec vous sur scène plus de 15 autres personnes, dont la chanteuse malienne Fatoumata Diawara. Comment est née cette aventure ?

Toumani : Fidèle à la tradition des griots, historiens, conteurs et musiciens, j’ai toujours voulu participer à ce genre d’aventure. Mes pères, comme l’ensemble de ma famille issue d’une dynastie vieille de 700 ans, viennent de cette atmosphère, nous y sommes nés et nous sommes les archives culturelles de notre pays.

La belle musique rassemble les gens et fait tomber les barrières comme dans Lamomali. Le monde doit se montrer plus ouvert et plus généreux et nous avons besoin de plus de communication. C’est le seul moyen pour que les choses aillent mieux dans le futur.

ONUSIDA : Récemment, l’Union africaine a adopté un plan de rattrapage pour l’Afrique centrale et occidentale, afin d’accélérer l’accès aux services anti-VIH.  Quels sont vos espoirs pour la région ? 

Toumani : Il est évident que nous ne pouvons pas accepter une approche à deux vitesses dans la lutte contre le sida en Afrique.  Nous n’avons pas un instant à perdre, nous avons les outils et nous devons travailler ensemble pour en finir avec le sida.

ONUSIDA : Ce soir, vous porterez un ruban rouge pendant le concert. Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?

Toumani : La vie, c’est simplement la vie, l’amour et la solidarité.

Durant ce spectacle plein d’énergie, qui célèbre à la fois les traditions et la nouveauté, Toumani a parlé de son rôle d’Ambassadeur itinérant international de l’ONUSIDA, en insistant sur l’importance de zéro discrimination. Il a évoqué un proverbe de son Mali natal :

Si tu sais que tu ne sais pas, tu sauras.

Si tu ne sais pas que tu ne sais pas, tu ne sauras jamais.

Si tu sais, fais-le savoir.

Cette maxime fait écho au rôle de Toumani aussi bien en tant que griot qu’ambassadeur. Il connaît l’importance de célébrer la diversité et la dignité et de faire de la discrimination zéro une réalité pour tous. À travers sa musique et ses messages pleins de vie, il le fait savoir.

Mettre à jour

La participation des communautés au processus de décision : une donnée cruciale pour l’Agenda 2030

19 juillet 2017

L’autonomisation et la participation intelligente des communautés les plus touchées par les questions de développement durable sont indispensables pour atteindre les objectifs en matière de santé mondiale, de développement, de droits et d’égalité des genres d’ici à 2030, y compris pour le sida. Ce message a été mis en avant par les partenaires du développement mondial lors de l’événement intitulé « Leaving No-One Behind in Decision-making: Setting the Example in the Sustainable Development Goal (SDG) Era » (Ne laisser personne pour compte dans la prise de décision : donner l’exemple à l’ère des Objectifs de développement durable (ODD)), organisé le 18 juillet, date de la Journée internationale Nelson Mandela, dans le cadre du Forum politique de haut niveau des Nations Unies à New York.

Organisée par l’ONUSIDA, la délégation des ONG au CCP de l’ONUSIDA, le gouvernement du Botswana et le gouvernement portugais, la manifestation s’est ouverte sur les interventions de Musah Lumumbah, jeune activiste ougandais et délégué des ONG au CCP de l’ONUSIDA, et Jenna Ortega, actrice et militante. Les participants à la table ronde, Slumber Tsogwane, Ministre des Collectivités locales et du Développement rural du Botswana, François Delattre, Ambassadeur de France auprès des Nations Unies à New York, Alessandra Nilo Gestos, déléguée brésilienne des ONG au CCP de l’ONUSIDA, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, se sont engagés dans un débat dynamique, sous la baguette de l’animatrice Ebony Johnson, activiste de l’égalité des genres et de la mobilisation communautaire. Le débat a porté sur les enseignements de la riposte au sida, dans laquelle les partenariats multisectoriels et multipartites, la mobilisation communautaire, le leadership et l’inclusion ont été critiques pour avancer, ainsi que sur les moyens de consolider ces types de partenariats inclusifs pour contribuer à élargir l’impact entre tous les ODD.

Les interventions ont ciblé des exemples de la manière dont une participation intelligente des communautés dans la planification, le développement des programmes, la prise de décision et la mise en œuvre dans le cadre de la riposte au sida permettait non seulement de faire entendre la voix des personnes les plus touchées, mais aussi d’accroître l’efficacité dans l’application de politiques et de programmes appropriés, adaptés aux réalités et aux besoins.

L’exercice a mis en lumière le fait que l’inclusion des représentants communautaires dans les processus de gouvernance, au niveau national, régional et mondial, constitue un mécanisme puissant pour favoriser les solutions qui ont un véritable impact. Le modèle de gouvernance inclusif de l’ONUSIDA, dans lequel la société civile est représentée parmi les membres du Conseil de coordination du Programme, a été cité en tant qu’exemple unique de la façon dont les systèmes de gouvernance des Nations Unies peuvent faire avancer les ODD selon un processus de redevabilité envers les personnes qu’ils servent et d’appropriation par ces personnes, permettant ainsi réellement de ne laisser personne pour compte.

Quotes

« Le fait d’organiser cette réunion en cette journée internationale Nelson Mandela n’est pas anodin. Il était convaincu qu’il était impossible de l’emporter sans tendre la main, se montrer inclusif, créer un espace démocratique. Le seul moyen efficace d’atteindre les ODD nécessitera une approche multisectorielle, avec une participation pleine et intelligente des communautés, comme nous le faisons pour la riposte au sida. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« L’autonomisation revêt une importance vitale, car la voix de la jeunesse doit se faire entendre. Les jeunes devraient pouvoir influer sur les politiques et les pratiques qui touchent notre santé. Les jeunes sont créatifs, ils sont une source d’inspiration et d’idées souvent neuves : nous pouvons être la génération qui en finira avec le sida. »

Jenna Ortega Actrice et militante

« Quand les premiers cas de VIH sont apparus au Botswana, nous n’avions pas d’infrastructure en place pour gérer cette épidémie. Nous avons dû travailler avec des partenaires pour lutter contre l’impact de l’épidémie. Nous savons ce qui fonctionne, et aujourd’hui notre riposte au VIH est conforme aux ODD et à la vision nationale de l’avenir du pays. »

Slumber Tsogwane Ministre des Collectivités locales et du Développement rural du Botswana

« En cette heure de bilan sur les ODD, nous devons continuer, en tant que communautés, de lutter contre les lois discriminatoires, la discrimination et la stigmatisation, et de faire avancer les notions de santé positive et de dignité. Nous ne pouvons pas atteindre les cibles des ODD si les communautés sont isolées. L’organe directeur de l’ONUSIDA est le seul au sein du système des Nations Unies qui intègre des membres de la société civile : nous lançons un appel pour étendre cette approche, nous appelons le système des Nations Unies, les États membres et les acteurs concernés à soutenir les communautés à tous les niveaux. »

Musah Lumumbah Jeune activiste ougandais et délégué des ONG au CCP de l’ONUSIDA

« La riposte au VIH a été marquée par la participation des ONG et cet aspect a joué un rôle essentiel pour faire en sorte que les programmes atteignent les bonnes personnes, mobilisent les populations et génèrent des mécanismes de financement. La France va continuer de promouvoir la participation de la société civile à la prise de décision, au développement et aux programmes de lutte contre le VIH. »

François Delattre Ambassadeur de France auprès des Nations Unies à New York

Mettre à jour

La 9e Conférence internationale de recherche sur le sida s’est ouverte à Paris

24 juillet 2017

Plus de 6 000 professionnels du VIH venus du monde entier sont réunis à Paris pour la 9e Conférence de l’IAS de recherche sur le sida. D’une durée de quatre jours, cette conférence est l’une des plus grandes rencontres scientifiques ouvertes sur le VIH ; elle est organisée par la Société internationale du sida (IAS), en partenariat avec l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS – France Recherche Nord & Sud Sida-hiv Hépatites).

Cette année, la conférence va mettre l’accent sur la recherche fondamentale, une étape indispensable pour en finir avec l’épidémie de VIH, et présenter des études qui mettent en lumière les besoins spécifiques des populations clés, notamment les jeunes, les personnes transgenres, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues injectables.

La conférence a été ouverte officiellement dimanche soir par la Ministre française de la Santé Agnès Buzyn, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé, l’économiste française Esther Duflo, et Giovanna Rincon, Présidente de l’association ACCEPTESS-T. Elle est présidée par Linda-Gail Bekker, Présidente de l’IAS et Directrice scientifique internationale de l’IAS 2017, et Jean-François Delfraissy, Directeur scientifique local de l’IAS 2017 et ancien Directeur de l’ANRS.

L’inquiétude de nombreux participants à la conférence de Paris porte sur le financement mondial de la lutte contre le VIH. Les coupes budgétaires seraient dévastatrices pour les programmes de recherche et de traitement sur le VIH, en faisant stagner voire régresser les avancées récentes mises en avant dans le dernier rapport de l’ONUSIDA, publié le 20 juillet (lien vers le rapport). L’IAS a réaffirmé son objectif partagé de faire en sorte que la recherche reste la colonne vertébrale des ripostes mondiales au sida, en insistant sur le fait que le financement est essentiel pour en finir avec l’épidémie de VIH.

La conférence se tient du 23 au 26 juillet.

Quotes

« Sans la société civile, sans la science et l’innovation, nous ne serions pas là où nous en sommes aujourd’hui dans la riposte au sida. C’est maintenant ou jamais, nous devons saisir la fenêtre d’opportunité qui se présente pour en finir avec l’épidémie de sida. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« Grâce à la recherche et aux efforts collectifs, nous nous rapprochons de la fin de l’épidémie mais, à côté de la recherche, nous ne devons pas sous-estimer le rôle clé de la prévention. La prévention doit être renforcée, surtout chez les jeunes. »

Agnès Buzyn Ministre française de la Santé

« Les sciences sociales sont importantes pour élargir la boîte à outils dans la lutte contre le VIH. D’énormes progrès ont été réalisés, mais nous stagnons collectivement parce qu’on ne fait pas assez attention sur le terrain. »

Esther Duflo Professeure d’économie au Massachusetts Institute of Technology

« Bien que la recherche sur le VIH ait déjà donné lieu à des avancées majeures qui ont sauvé des millions de vies, nous avons encore beaucoup à apprendre et à découvrir, notamment un vaccin et un traitement curatif. »

Linda-Gail Bekker Présidente de la Société internationale du sida (IAS) et Directrice scientifique internationale de l’IAS pour 2017

« Chaque étude ouvre de nouvelles portes, en ferme d’autres et affine davantage nos objectifs. Le pouvoir collectif d’une recherche de pointe qui va être présenté à l’occasion de l’édition 2017 de la conférence de l’IAS va nous faire avancer d’un pas de géant vers la fin de l’épidémie de VIH. »

Jean-François Delfraissy Directeur scientifique local de l’IAS 2017 et ancien Directeur de l’ANRS

« La science va peut-être nous permettre d’en finir avec le VIH, mais il ne faut pas oublier notre qualité de vie et notre accès à la santé. »

Giovanna Rincon Présidente de l’association ACCEPTESS-T, activiste transgenre

Mettre à jour

Naomi Watts en visite au foyer pour enfants de Nyumbani pour en savoir plus sur le traitement pédiatrique du VIH

12 juillet 2017

Naomi Watts, Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, a visité le foyer pour enfants de Nyumbani au Kenya le 11 juillet dernier afin d’en apprendre davantage sur le programme de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant mené au Kenya, ainsi que sur le travail réalisé dans ce foyer pour soigner les enfants vivant avec le VIH.

En l’espace de quelques années seulement, grâce à un partenariat solide entre le leadership politique, les responsables de la mise en œuvre du programme et la communauté, les nouvelles infections à VIH chez les enfants âgés de 0 à 14 ans au Kenya sont passées de 12 000 en 2013 à 6 600 en 2015. En juin, sous la houlette de sa Première dame, Margaret Kenyatta, le Kenya a lancé un nouveau cadre pour accélérer les efforts du pays en faveur de l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et de la syphilis d’ici à 2021. Ce cadre appelle à l’élimination de la stigmatisation et de la discrimination, ainsi qu’à la création d’un environnement propice à l’autonomisation des femmes vivant avec le VIH.

Le foyer pour enfants de Nyumbani a ouvert ses portes en 1992 et accueille actuellement 124 enfants vivant avec le VIH. Le foyer apporte une aide nutritionnelle, médicale, psychosociale et spirituelle aux enfants et à la communauté environnante, en offrant un refuge sûr aux enfants abandonnés vivant avec le VIH à Nairobi. De plus, l’organisation dispose d’un programme à base communautaire qui vient en aide à plus de 3 100 enfants vivant avec le VIH qui résident dans les bidonvilles de Nairobi, ainsi qu’à un millier d’orphelins dans les villages de Nyumbani.

Mme Watts et ses deux fils ont visité plusieurs installations du foyer, notamment son laboratoire de pointe équipé pour prendre en charge le diagnostic précoce chez les nourrissons et les tests de charge virale. Mme Watts a félicité le foyer de Nyumbani pour l’impact qu’il exerce au quotidien dans la vie d’autant d’enfants aussi exceptionnels et indépendants. Elle s’est engagée à poursuivre son travail de sensibilisation sur la nécessité de veiller à ce que les enfants vivant avec le VIH ne développent pas le sida.

Quotes

« Aujourd’hui, j’ai été témoin de réussites incroyables. Les enfants de Nyumbani sont un exemple vivant de l’impact du traitement antirétroviral sur la santé et le bien-être des enfants vivant avec le VIH. »

Naomi Watts Ambassadrice itinérante internationale de l’ONUSIDA

« Nous devons lutter contre la stigmatisation et la discrimination, en particulier envers les enfants vivant avec le VIH. Ils méritent notre amour et notre compassion pour que le sida ne les atteigne pas. »

Jantine Jacobi Directrice nationale de l’ONUSIDA au Kenya

« Tous les jours, je constate la puissance du traitement antirétroviral. Nos enfants sont heureux, en bonne santé, et ils vont à l’école. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que les enfants vivant avec le VIH déploient tout leur potentiel. »

Protus Lumiti Responsable en chef, Foyer pour enfants de Nyumbani

Feature Story

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA devant l’Assemblée parlementaire de la Francophonie

11 juillet 2017

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, s’est exprimé devant l’Assemblée parlementaire de la Francophonie lors de sa 43e assemblée plénière sur le rôle central de la francophonie dans les progrès vers la fin du sida.

Réunissant chaque année des parlementaires francophones afin d’échanger des points de vue, d’en savoir plus sur les bonnes pratiques et de prendre position sur des questions transversales concernant le monde francophone, l’Assemblée s’est retrouvée le 10 juillet à Luxembourg.

Près de 600 membres de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie et plus d’une vingtaine de présidents d’assemblées parlementaires étaient présents pour cette rencontre, sur le thème de la diversité linguistique et culturelle et des identités. 

Quotes

« Plus qu’un outil linguistique, la francophonie constitue un espace politique et scientifique, construit autour de valeurs communes. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« Il me paraît primordial d’insister sur la dimension culturelle qui régit les rapports humains, à l’intérieur d’une même société, comme dans les relations entre les peuples. »

SAR Henri Grand-Duc de Luxembourg

« Je salue l’attribution de 1 % du budget du Grand-Duché à la coopération au développement. Il faut chérir, préserver et promouvoir la diversité. »

Xavier Bettel Premier ministre du Luxembourg

« Alors oui, nous de la Francophonie constituons autant d’acteurs de construction massive pour la paix et la stabilité, pour l’éradication des discriminations et des violences faites aux femmes, le plein respect de leurs droits et leur autonomisation économique, pour l’accès de toutes et de tous à une éducation et à une formation de qualité, pour la création d’emplois décents et pérennes, notamment pour les jeunes, pour une croissance partagée, un développement durable et responsable, pour un plein épanouissement de la diversité linguistique et culturelle. »

Michaëlle Jean Secrétaire générale, Organisation internationale de la Francophonie

« Notre identité à nous repose également sur les valeurs francophones que nous nous sommes engagés à défendre. »

Aubin Minaku Ndjalandjoko Président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie et Président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo

Region/country

Press Release

Le Conseil de l'ONUSIDA tire parti des ouvertures qu’offrent les mutations en cours pour produire des résultats

 

Les membres du conseil approuvent à l'unanimité un budget de 484 millions de dollars US pour 2018 - 2019

GENÈVE, 30 juin 2017  La 40ème réunion du Conseil de coordination du programme de l'ONUSIDA s'est terminée à Genève, en Suisse. Des décisions importantes ont été prises pour redéfinir les démarches à travers lesquelles le Programme commun doit fonctionner pour produire des résultats de manière efficiente et effective et continuer de concourir à faire avancer les efforts mondiaux visant à mettre fin à l'épidémie de sida dans le cadre des Objectifs de développement durable.

Le Conseil a affirmé le Plan d'action commun du Programme de l'ONUSIDA comme moyen de progresser étape par étape vers un modèle opérationnel plus affiné. Le plan d'action renforce la cohérence et l'efficacité du soutien offert par l'ONUSIDA aux pays et présente clairement les résultats et extrants sur le travail, le financement, la responsabilité et la gouvernance communs. Les membres du Conseil se sont également félicités du rapport final du Groupe d'étude mondial sur l'avenir du modèle de programme commun de l'ONUSIDA.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a présenté son rapport au Conseil. Dans son exposé il était surtout question de tirer parti des ouvertures qu’offrent les mutations en cours pour produire des résultats. Il a parlé de l'importance de comprendre un monde en évolution rapide, les menaces pour la sécurité sanitaire mondiale et la nécessité de mettre fin au SIDA d'ici 2030.

« Mettre fin au SIDA est notre impératif. Nous ne devons pas laisser les mutations en cours autour de nous modifier notre trajectoire ou nous ralentir », a déclaré M. Sidibé. « Nous devons rechercher le lien entre les enjeux, les mandats et les organisations à travers de nouvelles démarches, affronter les obstacles à l'innovation et la transformation, renforcer la centralité de l'engagement de la communauté, accélérer nos efforts pour atteindre toutes les personnes dans le besoin et éviter d’en laisser pour compte ».

M. Sidibé a également entretenu les membres du Conseil d'administration sur le programme de réforme qu'il a mené au cours des 12 derniers mois en vue de repositionner le Secrétariat de l'ONUSIDA et de le réorienter pour soutenir les pays dans un environnement politique et financier en mutation, tout en continuant à assurer un soutien maximal pour le travail de l'ensemble du Programme commun.

Au cours de la réunion, M. Sidibé a invité le Conseil à envisager l'égalité des sexes dans la gouvernance de l'ONUSIDA. Le Conseil a invité toutes les délégations à continuer d'encourager et de soutenir une représentation égale des femmes et des hommes au sein du Conseil.

L'ONUSIDA a augmenté le pourcentage de femmes pour les postes de directeur de pays de 27 % en 2013 à 48 % en 2017 par le biais du Plan d'action pour l'égalité des sexes, une initiative défendue par le Directeur exécutif adjoint, Jan Beagle, qui a été nommé nouveau Sous- Secrétaire général pour la gestion, poste qu'il occupera à partir de juillet 2017 après huit ans avec l'ONUSIDA.

Le Conseil a approuvé le budget de base de l'ONUSIDA pour 2018 - 2019 de 484 millions de dollars US. Attentif à l'importance cruciale d'un meilleur financement du programme commun et du Secrétariat ainsi que des coparrainants, le Conseil a également encouragé les gouvernements donateurs à verser des contributions pluriannuelles et à publier leurs contributions pour le Cadre unifié du budget, des résultats et des responsabilités (UBRAF) 2016 - 2021 dès que possible. Le Conseil a également exhorté l'ONUSIDA à continuer d'élargir sa base de donateurs et à encourager les nouveaux donateurs à contribuer au financement total de l'UBRAF  2016 - 2021.

Au cours de la réunion, des annonces importantes de financement à l'ONUSIDA ont été faites par l'Allemagne, qui a promis de doubler ses contributions à l'ONUSIDA à 5 millions d'euros en 2017 et 2018 et par le président du Conseil, qui a également annoncé que le Ghana doublerait ses contributions à 200 000 de dollars US, démontrant l'engagement du Ghana à faire progresser les efforts mondiaux visant à mettre fin au sida.

Le Ghana a également annoncé que, malgré les défis persistants, notamment les lacunes dans le financement et les approvisionnements, le pays adoptera les lignes directrices de l'Organisation mondiale de la santé de 2015 pour dépister toutes les personnes vivant avec le VIH au Ghana et leur offrir un traitement immédiat dans le cadre des efforts visant à atteindre les cibles 90-90 -90. Le Ghana intensifie également ses efforts de prévention du VIH et a formé plus de 150 000 enseignants des écoles publiques pour intégrer l'éducation au VIH dans leurs leçons et a formé 300 000 enfants en tant qu'éducateurs de pairs dans tout le pays.

Le Conseil a consacré la dernière journée à une session thématique sur la nécessité urgente d'intensifier la prévention du VIH. Les participants ont fait des échanges sur les meilleures pratiques en cours à travers le monde, cerné les lacunes et opportunités dans la programmation et le financement de la prévention du VIH et ; examiné les moyens d'étendre les services aux personnes à haut risque de VIH en intensifiant les programmes primaires de prévention du VIH aux niveaux national et local.

Des représentants des États Membres des Nations Unies, des organisations internationales, de la société civile et des organisations non gouvernementales ont assisté à la réunion de trois jours, présidée par le ministre de la Santé du Ghana, Kwaku Agyemang-Manu, avec le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord servant de Vice-président et le Japon en tant que rapporteur.

À l'invitation du Directeur exécutif, Lorena Castillo de Varela, la Première Dame du Panama et Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA pour le sida en Amérique latine, a entretenu le Conseil sur son travail concernant le VIH en Amérique latine et la lutte contre la discrimination à l'échelle mondiale.

L’exposé sur le leadership dans la riposte au sida était présenté par le Président du Conseil d'administration de l'UNITAID, M. Celso Amorim qui a mis l'accent sur l'innovation comme élément clé du progrès de la santé mondiale.

Consulter le rapport du Directeur exécutif de l'ONUSIDA au Conseil et les décisions du Conseil  à unids.org 

Contact

UNAIDS Geneva
Sophie Barton-Knott
tel. +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Press centre

Download the printable version (PDF)

Mettre à jour

La Première dame du Panama s’engage en faveur de zéro discrimination

27 juin 2017

Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama, a prononcé un discours enthousiaste en faveur de l’agenda pour zéro discrimination lors de l’ouverture de la 40e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA à Genève, en Suisse.

Mme Castillo, Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour la lutte contre le sida en Amérique latine, a déclaré que tout le monde devait avoir accès aux services essentiels de santé et d’éducation sans craindre d’être harcelé, maltraité ou rejeté. Sans fin de la discrimination, il n’y aura pas de fin de l’épidémie de sida, a-t-elle affirmé.

« La discrimination est une grave violation des droits de l’homme. Elle est illégale, immorale et inhumaine. Nous méritons tous de vivre dans la dignité », a déclaré Mme Castillo.

Dans son discours, la Première dame a également souligné les progrès accomplis par le Panama dans l’élargissement des services de dépistage du VIH pour les jeunes et les populations clés comme les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transsexuelles et les professionnel(le)s du sexe. 

Mme Castillo a également parlé aux membres du Conseil de l’initiative Love on Wheels (De l’amour sur roues), qui gère un dispensaire mobile proposant des services de dépistage du VIH et du cancer du sein aux groupes de personnes marginalisés dans les zones rurales du Panama.

Lors de son discours, elle a aussi évoqué les avancées dans la protection des droits des femmes et des filles au Panama, avec le passage à 18 ans de l’âge minimum pour se marier.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a remercié Mme Castillo pour son engagement fort en faveur de la fin de la stigmatisation et de la discrimination, en particulier pour les personnes vivant avec le VIH.

« Ma sœur, la Première dame du Panama, est une défenseuse passionnée de la discrimination zéro et elle s’est engagée à soutenir le travail de l’ONUSIDA pour en finir avec l’épidémie de sida. Je la remercie pour sa compassion et son engagement à ne laisser personne pour compte ».

Mme Castillo est en visite à Genève pour quatre jours, durant lesquels elle a prévu de rencontrer le personnel de l’ONUSIDA, du Bureau du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et du Centre du commerce international. 

Press Release

Le gala de l'ONUSIDA réunit le monde de l'art et du design afin de sensibiliser et soutenir les efforts de l'ONUSIDA pour mettre fin à l’épidémie de sida d'ici 2030

Soirée organisée par Son Altesse Royale, la Princesse Eugénie d'York, Caroline Rupert et Ndaba Mandela. Les invités ont rendu hommage à l'héritage de l'activiste de la lutte contre l’épidémie de sida, Dame Elizabeth Taylor, et ont pu apprécier les spectacles des stars Nico & Vinz et la vente aux enchères en tenue par le commissaire-priseur Simon de Pury

BÂLE/GENÈVE, 13 juin 2017 - Les partisans de l'ONUSIDA ont assisté à son gala annuel le 12 juin, organisé par Son Altesse Royale, la Princesse Eugénie d'York, Caroline Rupert et le petit-fils de Nelson Mandela, Ndaba Mandela. Lors du Design Miami/Basel à la veille du festival d’art Art Basel, les invités ont apporté leur soutien au travail de l'ONUSIDA visant à accroître l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH dans le monde entier.

« Nous avons réussi à répondre à l’épidémie de VIH et des millions de vies ont été sauvées, mais le sida n’a pas disparu. Chaque heure, 125 personnes meurent du sida et 240 personnes sont infectées par le virus », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Selon Dame Elizabeth Taylor, nous devons « gagner au nom de l'humanité entière. » Laissons à ce gala avec son sens de l'urgence, sa compassion et son engagement. Parce que, ensemble, nous pouvons atteindre notre rêve qui tend à mettre fin au sida. »

Les hôtes ont accueilli autour de 270 invités internationaux du monde de l'art, du design, de l'architecture, de la mode, du cinéma et de la musique. Le gala a été rendu possible grâce à Cartier et l'hôtel InterContinental Geneva, avec le soutien de Design Miami/.

La soirée a honoré l'héritage de l'activiste de longue date contre le sida Dame Elizabeth Taylor, dont le petit-fils Quinn Tivey était présent au gala. Un hommage spécial a été rendu en reconnaissance des contributions remarquables de Dame Elizabeth visant à améliorer la vie des personnes infectées par le VIH.

La soirée a débuté par un vernissage exclusif de Design Miami/Basel, présentant le travail de certains des designers de collection les plus importants au monde des XXe et XXIe siècles.

Après la réception et la présentation, Son Altesse Royale, la Princesse Eugénie d'York et Caroline Rupert ont accueilli les invités. Le commissaire-priseur Simon de Pury a ensuite ouvert une vente aux enchères, avec de nombreux designers dont Catherine Opie, Cartier, Dustin Yellin, Haas Brothers et Pierre Jeanneret.

Le gala s’est conclu par un spectacle musical spécial de Nico & Vinz, qui ont diverti les invités avec leurs tous derniers morceaux, ainsi que des succès populaires tels que Am I Wrong? Le DJ Bas Ibellini s’est emparé de la scène après la fête pour clôturer la soirée.

Site internet et social

www.unaids.org

www.designmiami.com

#AIDSisnotover #UNAIDSgala

Contacts médias

ONUSIDA | Sophie Barton-Knott | tél. +41 22 791 1697 | bartonknotts@unaids.org

Camron PR | Hannah Perry | Hannah.Perry@camronpr.com

Camron PR | Max Tobias | Max.Tobias@camronpr.com

ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise le monde pour réaliser sa vision partagée de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida. L'ONUSIDA conjugue les efforts de 11 agences des Nations Unies – HCR, UNICEF, PAM, PNUD, UNFPA, l'ONUDC, ONU Femmes, OIT, UNESCO, OMS et Banque mondiale – et travaille en étroite collaboration avec des partenaires internationaux et nationaux afin de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 dans le cadre des objectifs de développement durable. Obtenez de plus amples informations sur le site unaids.orget connectez-vous avec Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Hôtel InterContinental Geneva
L'hôtel a ouvert ses portes en 1964 et a été rénové par le célèbre designer Tony Chi. Sa discrétion et sa sécurité légendaires ont fait de lui une personne de confiance et attitrée de nombreux événements d'importance internationale. La résidence au dernier étage est la plus grande et prestigieuse Suite à Genève et offre une vue imprenable à 360° sur les montagnes, le lac, la ville et son cadre spectaculaire (1 000 m²). Situé au cœur du quartier diplomatique, l'hôtel se transforme en destination de détente pendant l'été, avec la plus grande piscine extérieure de Genève. En 2013, l'hôtel et l'ONUSIDA ont conclu un partenariat public-privé invitant les invités à « entrer dans l'histoire » et à s'engager pour une génération sans sida. www.geneva-intercontinental.com

Design Miami/
Le Design Miami/ est le forum mondial du design. Chaque salon rassemble les collectionneurs, les galeristes, les designers, les conservateurs et les critiques du monde entier les plus influents pour célébrer la culture et le commerce du design. Au cours des salons Art Basel à Miami, aux États-Unis, en décembre et à Bâle, en Suisse, chaque mois de juin, Design Miami/est devenu le premier lieu de collecte, d'exposition, de discussion et de création de design de collection. www.designmiami.com

Cartier
La Cartier Charitable Foundation a été créée en 2012 pour catalyser l'engagement philanthropique de la Maison Cartier visant à améliorer les moyens de subsistance des plus vulnérables. La fondation se concentre sur les plus exclus et marginalisés, en particulier les femmes et les enfants vivant dans les régions les moins développées du monde. Les efforts visent à éliminer les obstacles qui empêchent les gens d'agir et de prospérer, ce qui leur permet de vivre une vie équilibrée et épanouissante dans un environnement inclusif, équitable et sécurisé. La fondation supporte actuellement 20 partenaires dans 30 pays en développement. Pour de plus amples informations, accédez au site http://www.cartiercharitablefoundation.org/en

 

Contact

UNAIDS
Sophie Barton-Knott
tel. +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
Camron PR
Hannah Perry
Hannah.Perry@camronpr.com
Camron PR
Max Tobias
Max.Tobias@camronpr.com

Press centre

Download the printable version (PDF)

Mettre à jour

Le Président Museveni contre l’autosatisfaction

07 juin 2017

Entre la fin des années 1980 et le début des années 1990, le Président ougandais Yoweri Museveni a montré au monde que grâce à un leadership politique innovant de haut niveau, il était possible d’inverser la tendance dans l’épidémie de sida, et pendant de nombreuses années les nouvelles infections à VIH ont diminué en Ouganda. Les nouvelles infections à VIH sont passées de 150 000 en 1990 à 66 000 en 1998, soit une baisse spectaculaire de 56 %. Pourtant, au début des années 2000, l’épidémie de sida a regagné du terrain, et en 2009 les nouvelles infections à VIH avaient à nouveau atteint un chiffre annuel de 130 000, un coup dévastateur porté aux efforts du pays pour faire reculer durablement l’épidémie.

Ces dernières années, des mesures ont été prises pour lutter à nouveau contre la propagation de l’épidémie, et en 2015 les nouvelles infections à VIH sont retombées à 83 000. Toutefois, un nombre disproportionné d’adolescentes et de jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans sont touchées par le virus et près de 360 d’entre elles sont nouvellement infectées chaque semaine.

Le Président Museveni est prêt à reprendre son rôle de leadership dans la riposte au sida : le 6 juin, à l’occasion d’un événement en présence du Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé, il a lancé à Kampala, en Ouganda, l’Initiative présidentielle d’accélération vers la fin du sida comme menace de santé publique en Ouganda d’ici à 2030. Baptisée « Kisanjahakunamchezo » (ce n’est pas un jeu), l’initiative comporte un plan en cinq volets pour une action urgente et plus ciblée afin d’accélérer la prise de contrôle de l’épidémie de VIH en Ouganda.

Ce plan a pour but de redynamiser la prévention du VIH, en particulier chez les adolescentes et les jeunes femmes, et de consolider les progrès dans l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Il va également permettre d’accélérer la mise en œuvre du dépistage et du traitement du VIH chez les hommes, notamment pour faire en sorte d’atteindre les objectifs 90-90-90, assurer la pérennité financière de la riposte au sida et veiller à l’efficacité institutionnelle pour une riposte multisectorielle.

Esther Lungu, Première dame de Zambie, a également assisté à ce lancement et réaffirmé son engagement en faveur de la riposte au sida, ainsi que celui de l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida.

M. Sidibé s’est aussi entretenu avec la Première dame de l’Ouganda, Janet Museveni, qui est également Ministre de l’Éducation, et l’a félicitée pour son engagement envers l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Grâce à sa détermination, l’Ouganda a enregistré une baisse de 90 % (entre 2009 et 2015) du taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant, la plus élevée parmi les 21 pays prioritaires du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie.

Quotes

« J’appelle les hommes à aller se faire conseiller et dépister volontairement. Si vous découvrez que vous êtes séropositif au VIH, suivez un traitement anti-VIH. Il ne vous guérira pas, mais lorsque le virus sera indétectable, votre vie sera prolongée. Et vous n’infecterez pas les autres. Voilà ce que vous devez faire. »

Yoweri Museveni Président de l’Ouganda

« Pour les millions de personnes qui ne sont pas là aujourd’hui, elles seront contentes de savoir que leur Président est de retour aux commandes de la riposte au VIH, avec le lancement de la première initiative présidentielle d’accélération au monde. Une fois de plus, l’Ouganda montre la voie à l’Afrique et au monde pour prouver que nous pouvons en finir avec l’épidémie de sida. Sous son leadership, après avoir brisé la loi du silence, l’Ouganda s’oppose à l’autosatisfaction. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« En Ouganda, les nouvelles infections à VIH chez les bébés ont été divisées par plus de 10 depuis 2010. Je suis heureuse d’apprendre que le pays est en progression constante vers l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. C’est la preuve que nous nous engageons à mettre fin au sida comme menace de santé publique d’ici à 2030. »

Janet Museveni Première dame de l’Ouganda

« Les Premières dames d’Afrique ont travaillé très dur au niveau africain et mondial pour défendre la riposte au sida. Nous avons attiré l’attention sur le VIH et lutté contre la stigmatisation et la discrimination, en exigeant que les orphelins soient traités avec dignité, que les enfants à naître soient sauvés et que tout le monde ait accès au traitement antirétroviral. Pour l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida, aucun retour en arrière ne sera toléré. »

Esther Lungu Première dame de Zambie

Mettre à jour

Des partenaires ensemble pour gérer les changements liés à la dimension de genre

08 juin 2017

Des partenaires de tout le système des Nations Unies se sont réunis le 30 mai au siège de l’ONUSIDA à Genève, en Suisse, afin de discuter de quelle manière les changements comportementaux, institutionnels et culturels peuvent accélérer les progrès vers l’égalité des genres.

Dans son discours d’ouverture, Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA, a souligné que si la gestion du changement s’effectue d’une manière qui tienne compte de la dimension de genre, les obstacles à l’égalité entre les sexes sur le lieu de travail pourront être abordés et surmontés. Elle a présenté les avancées réalisées par l’ONUSIDA en matière d’égalité des genres, avec notamment la quasi-parité au sein du personnel, 40 % de directeurs nationaux de l’ONUSIDA qui sont des directrices et 100 % de conformité avec les indicateurs de performance du Plan d’action à l’échelle du système des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Elle a également insisté sur la nécessité de faire bouger les cultures des organisations pour autonomiser le personnel dans tous les pays. L’ONUSIDA fait sortir la dimension de genre de l’isolement tout en intégrant l’égalité et l’inclusion dans l’ensemble du Secrétariat.

Julian Braithwaite, Ambassadeur et Représentant permanent du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord auprès du Bureau des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève, a quant à lui tenu un discours visant à réaffirmer l’engagement du Royaume-Uni en faveur de l’autonomisation des femmes et des filles, tout en soulignant l’importance de la création de cultures d’organisation qui défendent l’égalité des genres. Il a évoqué le potentiel de la ville de Genève en tant que plate-forme internationale des droits de l’homme, du commerce et du travail humanitaire qui réunit le pouvoir collectif des Nations Unies et de leurs États membres.

Les participants représentaient toute la palette des entités des Nations Unies présentes à Genève, notamment des conseillers de haut niveau dans les domaines des ressources humaines, de la gestion des changements et des questions de genre. La rencontre était organisée par International Gender Champions Geneva, l’ONUSIDA et la Mission permanente du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord auprès du Bureau des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève.

Cet atelier est le premier d’une série d’initiatives qui doivent être entreprises par l’ONUSIDA et la Mission permanente du Royaume-Uni, qui co-président le groupe d’impact pour la gestion du changement d’International Gender Champions. À travers ce groupe d’impact, les Co-présidents ont pour objectif d’identifier et de lever les obstacles institutionnels qui entravent l’influence des femmes et leur progression au sein des organisations internationales basées à Genève.

Quotes

« Si nous sommes capables d’exploiter notre pouvoir collectif pour mettre en œuvre un changement qui place l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes au cœur des choses, nous représenterons une immense force. »

Julian Braithwaite Mission permanente du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord auprès du Bureau des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève

« Il relève de notre responsabilité collective de transformer nos organisations de manière à ce que l’égalité des genres soit incarnée dans toutes les structures et les processus et à tous les niveaux. Nous avons besoin de votre engagement et de votre leadership et nous avons aussi besoin d’embarquer d’autres partenaires avec nous. »

Jan Beagle Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA

« Il est temps de faire évoluer l’ADN de nos institutions et de créer des environnements propices à une véritable égalité des genres. »

Caitlin Kraft-Buchman Co-fondatrice d’International Gender Champions et Directrice exécutive de Women@TheTable

S'abonner à People