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L'ONUSIDA exhorte chacun d'entre nous à promouvoir la zéro discrimination
23 février 2017 23 février 2017GENÈVE, 23 février 2017—Bien que la non-discrimination soit un droit fondamental, tout le monde a déjà été victime de discrimination au cours de sa vie. Tant les États que les citoyens sont juridiquement tenus de ne pratiquer aucune discrimination. Cette année, le 1er mars, à l'occasion de la Journée Zéro Discrimination, l'ONUSIDA exhorte la population à promouvoir la zéro discrimination, à faire entendre sa voix et à empêcher que la discrimination ne nuise à la réalisation des ambitions, des objectifs et des rêves.
La discrimination revêt plusieurs formes : de la discrimination raciale ou religieuse à la discrimination fondée sur le genre, l'orientation sexuelle ou l'âge, en passant par l'intimidation à l'école ou au travail. Seuls trois pays sur dix accueillent autant de filles que de garçons dans leurs écoles secondaires et les personnes vivant avec un handicap sont près de trois fois plus susceptibles que les autres de se voir refuser des soins de santé.
« Tout le monde a le droit d'être traité avec respect et de mener une vie sans discrimination, coercition ni abus », a indiqué Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « La discrimination ne nuit pas seulement à quelques individus, elle touche tout le monde, alors qu'il serait bénéfique pour tous les citoyens de célébrer et de soutenir la diversité sous toutes ses formes. »
La zéro discrimination fait partie intégrante de la vision de l'ONUSIDA et cette année, à l'occasion de la Journée Zéro Discrimination, l'ONUSIDA plaide pour une zéro discrimination dans les établissements de soins de santé. Le droit aux soins de santé est un droit fondamental qui inclut l'accès rapide pour tous à des services médicaux de qualité et à des prix abordables. Or, la discrimination reste largement répandue dans les établissements de soins de santé, ce qui crée un obstacle de taille à l'accès aux services de prévention du VIH.
« Les établissements de soins de santé sont censés être des environnements sûrs et accueillants. Il est inacceptable, à notre époque, que la discrimination entrave l'accès aux soins », explique M. Sidibé. « Il est essentiel d'éliminer la discrimination dans les établissements de soins de santé et nous devons en faire une exigence. »
Selon les données tirées de l'indicateur de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH pour 50 pays, une personne sur huit vivant avec le VIH déclare se voir refuser l'accès aux soins de santé. Environ 60 % des pays de l'Union européenne/Espace économique européen déclarent que la stigmatisation et la discrimination parmi les professionnels des soins de santé restent un obstacle à la fourniture de services de prévention du VIH adéquats pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et pour les usagers de drogues par injection.
Cette année, l'ONUSIDA demande à chacun de promouvoir la #zérodiscrimination. Le Journée Zéro Discrimination est l'occasion de rappeler que chacun peut jouer un rôle dans la transformation et s'engager en faveur d'une société juste et équitable.

Press Statement
L’ONUSIDA salue l’annonce de la nomination de Gilbert Fossoun Houngbo au poste de Président du Fonds international de développement agricole
20 février 2017 20 février 2017GENÈVE, 20 février 2017 – L’ONUSIDA adresse ses félicitations à Gilbert Fossoun Houngbo, ancien Premier ministre du Togo, qui vient d’être nommé au poste de Président du Fonds international de développement agricole (FIDA).
« L’approche de leadership dynamique de M. Houngbo et la richesse de son expérience auront une importance critique dans le renforcement du lien entre alimentation et santé, qui est absolument fondamental pour les personnes vivant avec le VIH », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « L’engagement de M. Houngbo en faveur de l’égalité et de la création d’opportunités est une valeur que nous partageons et nous nous réjouissons de travailler ensemble en étroite collaboration pour atteindre les Objectifs de développement durable ».
Dans le cadre des nombreuses fonctions de haut niveau qu’il a occupées au sein du gouvernement et du système des Nations Unies, M. Houngbo a œuvré pour veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte en apportant son soutien dans des domaines allant de la bonne gouvernance à la consolidation de la paix, en passant par l’éradication de la pauvreté et la riposte au VIH.
L’ONUSIDA est impatient de travailler avec M. Houngbo à ce nouveau poste, dans lequel il aura pour mission d’appuyer les populations rurales et de favoriser leur autonomisation, dans le but de réduire la pauvreté, accroître la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et renforcer la résilience, qui sont tous des aspects essentiels pour une riposte efficace au VIH.




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La Côte d’Ivoire augmente de 400 % son budget national pour le VIH
15 février 2017
15 février 2017 15 février 2017Alassane Dramane Ouattara, le Président de la Côte d’Ivoire, a rencontré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, à l’occasion de la visite de ce dernier dans le pays pour intervenir en tant qu’invité spécial de la septième session du Conseil national de lutte contre le sida.
Lors de cette rencontre, le Président et M. Sidibé ont discuté des avancées récentes dans la riposte nationale au VIH, notamment la baisse des nouvelles infections à VIH, la baisse des décès dus au sida et la hausse de 25 % du nombre de personnes vivant avec le VIH sous traitement, en une année seulement. Ils ont également parlé des nombreux défis qui restent à relever, notamment l’élargissement du dépistage du VIH, l’accès au traitement et les moyens d’éviter les défauts de suivi, en particulier pour les enfants.
M. Sidibé a remercié le Président pour la contribution d’un million de dollars à l’ONUSIDA et salué les efforts considérables menés par la Côte d’Ivoire pour augmenter de 400 % son budget national consacré à sa riposte au VIH.
La production locale de médicaments a également été évoquée, surtout dans le contexte de l’Afrique occidentale et centrale, où une seule personne sur quatre a actuellement accès au traitement.
Le Président a remercié l’ONUSIDA pour son soutien durable à la riposte au VIH en Côte d’Ivoire et accepté de devenir l’un des champions du plan de rattrapage de l’ONUSIDA pour l’Afrique occidentale et centrale, qui permettra de garantir à davantage de personnes dans la région l’accès aux services essentiels de prévention et de traitement du VIH.
Quotes
« Nous avons réalisé des efforts importants au niveau national en augmentant le budget alloué à la lutte contre le sida. Solidarité mondiale et responsabilité partagée doivent aller de pair. »
« La hausse de 400 % des ressources consacrées à la riposte au sida en Côte d’Ivoire reflète très clairement l’engagement du Président Ouattara de veiller à ne laisser personne pour compte. Il s’agit d’une nette avancée vers la responsabilité partagée et l’assurance de la pérennité des programmes en Côte d’Ivoire. »
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Africa Gender Breakfast : insister sur l’importance d’une action en faveur des adolescentes et des jeunes femmes en Afrique
30 janvier 2017
30 janvier 2017 30 janvier 2017En 2015 en Afrique, 310 000 nouvelles infections à VIH se sont produites chez les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans, soit environ 6000 nouvelles infections par semaine. En Afrique australe et orientale, sur les 19 millions de personnes vivant avec le VIH, les femmes représentent plus de la moitié (59 %), tandis qu’en Afrique centrale et occidentale, 58 % des 6,5 millions de personnes vivant avec le VIH sont des femmes.
Ces statistiques, ainsi que la riposte appropriée qu’elles appellent, ont été évoquées lors de la réunion Africa Gender Breakfast, qui s’est tenue dans le cadre des préparatifs du 28e Sommet des chefs d’État de l’Union africaine. La rencontre était organisée par les Ambassadeurs en Éthiopie d’Australie, du Canada et de Suède, avec le concours de la mission des États-Unis d’Amérique auprès de l’Union africaine ; Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, y a assisté aux côtés de ministres africains chargés des questions de genre et de représentants de la société civile et du secteur privé. Le but de la réunion était de mobiliser la communauté du développement international pour engager plus rapidement des actions en faveur des adolescentes et des jeunes femmes.
À cette occasion, la Ministre australienne du Développement international et de la Région Pacifique, Concetta Fierravanti-Wells, a lancé un partenariat à hauteur d’un million de dollars avec la Direction Femmes, Genre et Développement de l’Union africaine. La moitié de ces fonds ira à la création d’un observatoire des genres qui délivrera des informations stratégiques annuelles sur la situation des femmes en Afrique.
Philip Baker, Ambassadeur du Canada en Éthiopie, a affirmé que l’agenda international du Canada allait se focaliser davantage sur l’égalité des genres, à la lumière de sa récente élection à la Commission sur le statut de la femme.
Quotes
« Après plus de 35 ans de chartes, de déclarations et d’outils, un important fossé demeure entre les paroles et la mise en œuvre effective des programmes sur les questions de genre. » Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
« Je félicite le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé pour son leadership dans la mobilisation de l’attention et des discussions mondiales sur le VIH et les adolescentes et les jeunes femmes. »
« Nous devons tous poursuivre la lutte pour lever tous les obstacles à l’égalité des genres et à l’autonomisation des femmes. Il s’agit d’une obligation économique, politique et morale. »
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Gervinho à la rencontre de jeunes touchés par le VIH au Gabon à la veille de la CAN 2017
19 janvier 2017
19 janvier 2017 19 janvier 2017En visite au Gabon à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2017), Gervais Yao Kouassi (Gervinho), Ambassadeur spécial de l’ONUSIDA pour la jeunesse et la collaboration Chine-Afrique, s’est rendu au bureau de l’ONUSIDA de Libreville pour rencontrer une cinquantaine d’enfants et de jeunes gens vivant avec le VIH ou touchés par le virus.
Accompagné de jeunes ambassadeurs gabonais pour le VIH et de l’artiste Charly Tchatch, animateur de la cérémonie d’ouverture de la CAN 2017 et militant de la lutte contre le sida, la star internationale de football a parlé avec les enfants et les jeunes et écouté leurs histoires et leurs inquiétudes. Les enfants et les jeunes ont parlé des problèmes d’acceptation de leur statut, de stigmatisation et de dépression, mais aussi de joie, d’amour et de la manière dont ils gèrent leur quotidien.
« Je suis très touché. C’est la première fois que j’entends des témoignages aussi poignants », leur a dit Gervinho. « Comme vous le savez, je voulais jouer ici avec mon équipe, mais je suis blessé. Votre force mentale et votre joie de vivre m’encouragent à faire face aux défis de la vie ». Gervinho a signé le ballon de la campagne Protect the Goal de la CAN 2017 en soutien à la vision de l’ONUSIDA de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.
Inge Tack, Directrice nationale de l’ONUSIDA, a expliqué à Gervinho que malgré la baisse de 60 % des budgets consacrés au sida au Gabon depuis 2012, les taux de couverture du traitement ont doublé et les nouvelles infections à VIH ont diminué de 30 %, tandis que les taux de traitement pédiatrique ont triplé et que la couverture de la prévention de la transmission de la mère à l’enfant atteint 78 %. Elle a toutefois évoqué la nécessité d’améliorer la gestion de la délivrance du traitement anti-VIH pour atteindre les objectifs 90-90-90. « Un changement radical dans l’organisation et la gestion des services de délivrance des traitements est nécessaire pour atteindre les objectifs 90-90-90 au Gabon. Les centres doivent disposer de médicaments à tout moment et les services doivent être réorientés afin de mieux répondre aux besoins des patients », a expliqué Mme Tack.
Le Gabon connaît des ruptures de stock persistantes et les mauvaises performances des services de soins ont pour conséquence une absence de suivi de l’observance du traitement, de surveillance de la résistance aux médicaments et de mesure de la charge virale. Mme Tack a insisté sur la nécessité d’une approche décentralisée pour la délivrance des traitements antirétroviraux et d’une augmentation des services pilotés par les communautés.
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L’ONUSIDA au Sommet Afrique-France 2017
13 janvier 2017
13 janvier 2017 13 janvier 2017Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA a été désigné par le nouveau Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, pour le représenter lors du Sommet Afrique-France 2017 à Bamako, au Mali. Co-organisé par la France et le Mali, ce sommet a eu lieu les 13 et 14 janvier. Près de 2 000 participants ont été accueillis au cours des deux journées. Parmi eux, une trentaine de chefs d’État et de gouvernement étaient présents, notamment le Président français François Hollande et le Président malien Ibrahim Boubacar Keïta.
Ce sommet avait pour thème les partenariats, la paix et la sécurité. Outre le renforcement de la coopération entre l’Afrique et la France, les discussions ont porté sur les menaces actuelles et émergentes pesant sur la paix et la sécurité et les moyens de les combattre, notamment par l’amélioration de l’éducation et de la formation, l’accroissement des investissements et le soutien aux efforts de développement.
Les chefs d’État se sont rencontrés dans le cadre de sessions à huis clos consacrées à deux thèmes principaux : d’une part la sécurité, y compris la lutte contre le terrorisme, et d’autre part l’économie et le développement.
À la veille de l’événement, M. Sidibé avait prononcé le discours d’ouverture du Forum des jeunes, soutenu par le Fonds des Nations Unies pour la population, dans lequel il a lancé un appel à l’autonomisation des jeunes et à la création de dispositifs de protection sociale visant à assurer un avenir plus sûr à la jeunesse africaine. Les jeunes ont préparé une déclaration dans laquelle ils appellent à une hausse des investissements en faveur des jeunes afin de leur permettre de développer tout leur potentiel.
En plus de sa participation au programme officiel du Sommet Afrique-France et de ses rencontres individuelles avec des représentants de haut niveau, M. Sidibé a assisté à une manifestation destinée aux Premières dames organisée par la Première dame du Mali, Keita Aminata Maiga, dont le but était de faire avancer l’agenda sur la santé reproductive pour les jeunes de tout le continent africain. À l’issue de cette session, les Premières dames devaient adopter une déclaration d’engagement à agir pour la santé et la jeunesse.
Quotes
LA PAIX ET LA SÉCURITÉ SONT ESSENTIELLES AU DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES ET À LA CRÉATION DE RICHESSE. LE DÉVELOPPEMENT NE SERA PAS POSSIBLE SANS LA PAIX. IL EST VITAL QUE LES JEUNES S’ENGAGENT ET S’EMPARENT DE LA NOTION DE PAIX. JEUNES GENS D’AFRIQUE, DE FRANCE ET DE LA DIASPORA, VOUS DEVEZ DEVENIR LES AGENTS DE LA PAIX POUR POUVOIR DEVENIR LES ENTREPRENEURS DU FUTUR.
INVESTIR DANS LES JEUNES, C’EST UNE ASSURANCE POUR LE PRÉSENT ET UNE ÉPARGNE POUR L’AVENIR.
LES PROBLÈMES DE GOUVERNANCE ONT UN GRAVE IMPACT SUR LA VIE DES JEUNES, QUI LES POUSSE À PARTIR OU MÊME À SE RETROUVER EMBRIGADÉS PAR DES GROUPES TERRORISTES. LOIN D’ÊTRE UN PONT ENTRE DEUX CONTINENTS, LA MER MÉDITERRANÉE EST UN POINT DE RUPTURE ENTRE ESPOIR ET DÉSESPOIR.
DANS TOUTE L’AFRIQUE, LES JEUNES DEMANDENT LA PAIX ET NOUS DEVONS VEILLER À CE QUE LES 200 MILLIONS DE JEUNES AFRICAINS PUISSENT VIVRE EN PAIX ET PARTICIPER AU DÉVELOPPEMENT DU CONTINENT AFRICAIN ET DU MONDE ENTIER.
JE SOUHAITE UNE PLUS GRANDE IMPLICATION DES JEUNES DANS LES PROGRAMMES DE DÉVELOPPEMENT AFIN DE NOUS PERMETTRE DE BÉNÉFICIER DE LEUR CRÉATIVITÉ, DE LEUR EXPERTISE ET DE LEUR ATTITUDE PROACTIVE. J’APPELLE LES JEUNES À SE MOBILISER POUR FAIRE PRESSION SUR LES DIRIGEANTS AFRICAINS, DE MANIÈRE À CE QUE LE PROCHAIN SOMMET DE L’UNION AFRICAINE DISPOSE D’ACTIONS CONCRÈTES VISANT À PERMETTRE AUX JEUNES D’ATTEINDRE LEUR PLEIN POTENTIEL.
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Press Statement
Le CCP de l'ONUSIDA souligne la nécessité d'une riposte au VIH intégralement financée afin de permettre à davantage de pays d'accélérer leur action pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030
12 décembre 2016 12 décembre 2016
GENÈVE, 12 décembre 2016—Lors de sa 39e réunion, le Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA a salué les progrès significatifs enregistrés dans la riposte au VIH et souligné la nécessité d'un investissement soutenu, d'un engagement renforcé, de partenariats et d'innovations visant à permettre à davantage de pays d'accélérer la réalisation de services pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030.
Dans son discours d'ouverture, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a fait le bilan d'une année capitale pour la riposte au sida, au cours de laquelle l'accès au traitement antirétroviral s'est étendu à plus de 18 millions de personnes et qui a vu augmenter le nombre de pays ayant adopté une riposte d'accélération pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030. Une riposte d'accélération inclut un ensemble d'objectifs quantifiables qui doivent être atteints d'ici à 2020 afin que le monde soit sur la bonne voie pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030.
M. Sidibé a souligné la nécessité de poursuivre la riposte aux problèmes sous-jacents qui accroissent la vulnérabilité des personnes à l'infection à VIH, notamment de groupes spécifiques de personnes comme les jeunes femmes, les adolescentes et les populations clés, en particulier les professionnel(le)s du sexe, les personnes transgenres, les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les détenus et les consommateurs de drogues injectables. Il a annoncé des plans pour une nouvelle coalition de prévention entre différentes initiatives et différents leaders, responsables de programmes et représentants communautaires engagés pour combler les lacunes en matière de prévention.
Malgré les progrès réalisés dans la riposte au VIH, M. Sidibé a mis en garde contre les défis mondiaux émergents qui menacent de mettre un coup d'arrêt à l'accélération de la riposte.
« Il est essentiel que les pays continuent d'avoir accès à des ressources à long terme qui soient prévisibles et durables », a déclaré M. Sidibé. « Dans le cas contraire, ils ne pourront pas pérenniser et accélérer leurs ripostes au VIH et l'on pourrait assister à une reprise de l'épidémie de sida dans les années à venir ».
Durant cette réunion sur trois jours, le Conseil a constaté le déficit des engagements de financement en faveur du travail de l'ONUSIDA et insisté sur la nécessité d'un financement intégral du Programme commun. Dans le même temps, le Conseil a appelé à l'intensification des efforts pour éliminer les nouvelles infections chez les enfants et maintenir leurs mères en vie, de manière à atteindre les objectifs définis dans la Déclaration politique de 2016 sur la fin du sida et le cadre Start Free Stay Free AIDS Free. Le Conseil a salué la réussite de la reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et appelé à une hausse des investissements dans les services de santé communautaires et les partenaires de la société civile impliqués dans la riposte au sida, ainsi que dans le renforcement des autres mesures conçues pour consolider l'engagement des communautés.
Le Conseil a souligné que le leadership communautaire allait encore gagner en importance dans le cadre des Objectifs de développement durable, ce qui nécessite des ripostes inclusives et le contact avec les personnes qui risquent le plus d'être laissées pour compte. Dès le départ, les ripostes communautaires ont toujours été à l'avant-garde de la riposte au sida, mais elles ne remplacent pas les ripostes nationales ; elles constituent plutôt une partie intégrante de plans nationaux de mise en œuvre éclairée par des données probantes, en particulier pour une riposte d'accélération.
Pendant cette journée thématique, le Conseil s'est penché sur la situation de l'épidémie chez les personnes de 50 ans et plus vivant avec le VIH et exposées au risque d'acquérir le VIH, l'impact du vieillissement avec le VIH et les réponses correspondantes du secteur de la santé et du secteur social. Un large consensus s'est dégagé en faveur de la nécessité de soutenir les programmes et les structures de systèmes de santé qui répondent de manière complète aux besoins d'un nombre croissant de personnes vivant avec le VIH âgées de 50 ans et plus.
Des représentants des États membres, des organisations internationales, de la société civile et des organisations non gouvernementales ont assisté à la réunion, qui était présidée par la Suisse. Le Ghana a fait office de Vice-président et l'Équateur de Rapporteur.
Le rapport du Directeur exécutif de l'ONUSIDA au Conseil et les décisions de Conseil peuvent être consultés sur unaids.org.

Press Statement
Pour la Journée internationale des droits de l'homme, l'ONUSIDA défend la protection et la promotion des droits humains pour tous
09 décembre 2016 09 décembre 2016Les communautés les plus touchées par le VIH doivent être impliquées avec intelligence dans la riposte au sida si nous voulons lutter contre la stigmatisation, la discrimination et le déni des droits qui continuent d'exposer les personnes au risque du VIH et les empêchent d'accéder aux services de prévention et de traitement anti-VIH.
GENÈVE, 10 décembre 2016—Nous n'arriverons jamais à en finir avec le sida sans des actions audacieuses pour faire progresser les droits des personnes les plus laissées pour compte. La stigmatisation et la discrimination en raison de l'état de santé, du sexe, de l'orientation sexuelle, de la dépendance aux drogues, d'un handicap et du statut de migrant ou de réfugié, entre autres, empêchent les personnes d'accéder à des services vitaux de prévention, de traitement, de soins et d'appui anti-VIH. Dans le monde entier, les inégalités et les injustices menacent le développement durable et perpétuent l'exclusion sociale.
« La riposte au sida a démontré à la fois l'importance et les résultats tangibles de la suppression des violations des droits de l'homme qui alimentent l'épidémie », déclare le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. « La voix et le leadership des personnes vivant avec le VIH et des populations clés restent essentiels pour en finir avec l'épidémie de sida. L'ONUSIDA défend leurs droits et la participation intelligente des communautés touchées ».
À l'occasion de la Journée internationale des droits de l'homme, l'ONUSIDA lance un appel au monde pour défendre les droits des plus discriminés et des plus marginalisés et pour en finir avec la stigmatisation, la discrimination et les violations des droits à l'égard de tous les individus.





Press Release
L'ONUSIDA remet le Prix du leadership au Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon pour son engagement dans la riposte au VIH
30 novembre 2016 30 novembre 2016L'ONUSIDA rend hommage à M. Ban pour ses efforts remarquables visant à assurer l'accès universel aux services anti-VIH et pour sa défense des plus marginalisés dans la société.
NEW YORK/GENÈVE, 30 novembre 2016—L'ONUSIDA a rendu hommage au Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, pour son engagement indéfectible envers la fin de l'épidémie de sida et pour avoir prêté sa voix à ceux qui n'en ont pas afin d'assurer l'accès aux services anti-VIH des populations clés les plus touchées par le virus.
Sous le leadership du Secrétaire général, le monde a atteint les cibles concernant le sida de l'Objectif du Millénaire pour le développement n° 6 et est passé à celle d'une fin de l'épidémie de sida d'ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Des progrès exceptionnels ont également été accomplis vers une vision commune de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.
« Ensemble, nous avons œuvré pour un monde où un nombre encore jamais atteint de personnes sont désormais sous traitement. Le nombre d'enfants infectés par transmission de la mère à l'enfant a été divisé par deux. Le nombre de personnes ayant accès aux médicaments a doublé. Je lance un appel à agir pour accélérer les choses vers notre objectif de 30 millions de personnes sous traitement d'ici à 2020 », a déclaré M. Ban.
M. Ban n'a cessé de s'exprimer au nom des hommes gays et des autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des professionnel(le)s du sexe, des consommateurs de drogues injectables, des détenus et des personnes transgenres, afin de veiller à ce qu'ils aient accès aux services vitaux de prévention et de traitement anti-VIH. Il défend depuis longtemps une approche de l'épidémie fondée sur des données probantes qui place les besoins des personnes au cœur de la riposte au VIH.
« Nous sommes motivés pour combattre le sida car nous savons que chaque enfant mérite des soins, chaque personne mérite un traitement et tous les groupes vulnérables méritent d'être protégés contre la stigmatisation et les abus », a expliqué M. Ban. « La tolérance et la sensibilisation contribuent à stopper le sida. S'exprimer, c'est protéger la vie ».
M. Ban a reçu le Prix du leadership des mains de Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, à l'occasion d'un événement spécial pour la Journée mondiale de lutte contre le sida organisé en son honneur au siège des Nations Unies à New York, aux États-Unis, à la veille de l'édition 2016 de cette journée mondiale.
« Les progrès accomplis par le monde dans la baisse de l'impact du VIH et l'élargissement de l'accès à la santé pour des millions de personnes n'auraient pas été possibles sans le leadership déterminé de mon ami, Ban Ki-moon », a déclaré M. Sidibé. « Il a fait preuve de constance dans son soutien en faveur des plus vulnérables dans ce monde et demeure un ardent défenseur des droits de l'homme pour les personnes les plus touchées par l'épidémie. Son sens du devoir, son engagement et sa compassion resteront une source d'inspiration ».
M. Ban a apporté un appui solide aux ambitieux objectifs fixés par l'ONUSIDA et ses partenaires. En 2011, il a participé au lancement du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, qui définissait 20 pays prioritaires représentant, en 2009, 90 % du nombre mondial de femmes enceintes vivant avec le VIH qui avaient besoin de services pour prévenir la transmission de la mère à l'enfant. Dans les 21 pays les plus touchés par l'épidémie en Afrique subsaharienne, les nouvelles infections à VIH chez les enfants sont passées de 270 000 [230 000–330 000] en 2009 à 110 000 [78 000–150 000] en 2015. Les décès dus au sida chez les enfants dans les pays prioritaires ont chuté de 53 % sur ces six années, tandis que leur accès au traitement a été multiplié par trois.
En juillet 2015, M. Ban a participé à un événement organisé dans la capitale éthiopienne, Addis Abeba, afin de marquer l'accomplissement de la cible de l'Objectif du Millénaire pour le développement n° 6 de 15 millions de personnes ayant accès aux médicaments antirétroviraux vitaux. La cible « 15 en 15 » fixée en 2011 et défendue par M. Ban a été atteinte plusieurs mois avant l'échéance. L'accès au traitement antirétroviral continue de s'étendre et avait atteint 18,2 millions de personnes [16,1 millions–19,0 millions] en juin 2016. L'accès au traitement a été multiplié par six depuis l'entrée en fonction de M. Ban en 2007.
Son leadership audacieux et visionnaire va continuer d'inspirer le monde pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable.
PRIX DU LEADERSHIP DE L'ONUSIDA
Le Prix du leadership de l'ONUSIDA est décerné à une personne ou une organisation ayant apporté une contribution majeure et durable pour redonner leur dignité aux personnes et améliorer leur vie. L'ONUSIDA reconnaît le rôle clé que joue le leadership dans la création d'un environnement propice au changement social positif et dans l'accélération des progrès dans la riposte au sida et au-delà.
L'objet en verre soufflé symbolisant ce prix est une création du célèbre artiste Jamie Harris. Il se compose d'un globe bleu représentant les Nations Unies et leur action unitaire et d'une flamme rouge incarnant la solidarité mondiale pour en finir avec l'épidémie de sida.
Contact
UNAIDS New YorkSophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896
bartonknotts@unaids.org
UNAIDS Geneva
Alasdair Reid
tel. +41 79 594 1923
reida@unaids.org














Press Release
L'ONUSIDA organise un événement spécial pour la Journée mondiale de lutte contre le sida et rend hommage au Secrétaire général des Nations Unies pour sa contribution remarquable à la riposte au sida
30 novembre 2016 30 novembre 2016Les intervenants ont encouragé les partenaires à avancer ensemble pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable
GENÈVE/NEW YORK, 30 novembre 2016—À la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida, l'ONUSIDA a organisé un événement spécial au siège des Nations Unies à New York, aux États-Unis, pour célébrer cette journée. Intitulé « Avancer ensemble, ne laisser personne pour compte », il a également fourni l'occasion de rendre hommage au leadership du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon pour sa remarquable contribution à la riposte au VIH, alors qu'il s'apprête à passer le relais au nouveau Secrétaire général, António Guterres, début 2017.
Après une minute de silence en mémoire des 35 millions de personnes qui ont perdu la vie à cause du sida, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a remis à M. Ban le Prix du leadership de l'ONUSIDA pour avoir prêté sa voix aux personnes les plus touchées par le VIH et pour son engagement envers ces personnes.
En recevant le prix, M. Ban s'est dit fier d'être un activiste qui défend les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes et a parlé de sa motivation. « Nous sommes motivés pour combattre le sida car nous savons que chaque enfant mérite des soins, chaque personne mérite un traitement et tous les groupes vulnérables méritent d'être protégés contre la stigmatisation et les abus. La tolérance et la sensibilisation contribuent à stopper le sida. S'exprimer, c'est protéger la vie », a-t-il déclaré.
M. Sidibé a rendu hommage au Secrétaire général et aux accomplissements exceptionnels réalisés dans la riposte au sida durant son mandat. « M. le Secrétaire général Ban Ki-moon, vous avez été un vrai défenseur des personnes vivant avec le VIH. Lors de votre entrée en fonction, seulement trois millions de personnes étaient sous traitement anti-VIH. Notre rapport de la Journée mondiale de lutte contre le sida indique que 18 millions de personnes sont désormais sous traitement. Il ne s'agit pas seulement de chiffres, mais de la vie de ces personnes. Vous avez montré au fil de ces années que la dignité des personnes est au cœur de votre travail », a-t-il déclaré.
Depuis l'arrivée de M. Ban au poste de Secrétaire général des Nations Unies en janvier 2007, le nombre de personnes vivant avec le VIH ayant accès à un traitement antirétroviral vital est passé de 2,9 millions fin 2006 à 18,2 millions [16,1 millions – 19,0 millions] en juin 2016. Le nombre de personnes décédées de maladies liées au sida a été divisé par deux, passant de 2 millions en 2006 à 1,1 million en 2015, et le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants a baissé de deux tiers, passant de 430 000 en 2006 à 150 000 en 2015.
À l'occasion de cet événement, M. Ban a retrouvé Rebecca Awiti, une femme vivant avec le VIH qui avait rencontré le Secrétaire général en 2011 lors d'une visite officielle au Kenya, pour le lancement du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. Mme Awiti est mère de triplés nés sans le VIH grâce aux médicaments antirétroviraux. « Vous nous avez donné l'espoir, à moi-même, à mes enfants et aux enfants de mes enfants, qu'une génération sans sida est possible de notre vivant », a-t-elle déclaré.
L'un des initiateurs du mouvement pour l'accès universel au traitement anti-VIH, Eric Sawyer, a félicité le Secrétaire général pour son engagement en faveur de zéro discrimination. « M. le Secrétaire général, en tant que survivant de longue date du VIH, membre de longue date de UN Plus et de l'ONU avec nous, et membre de la campagne Free and Equal, je vous remercie pour votre leadership, votre compassion et votre engagement dans la riposte au sida, ainsi que pour votre engagement en faveur de l'égalité et des droits humains pour tous », a-t-il déclaré.
Invitée spéciale de l'événement, la Première dame du Panama, Lorena Castillo de Varela, qui est aussi Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA en Amérique latine, a souligné l'importance de faire tomber la stigmatisation qui entoure encore le VIH et de tenir bon sur l'objectif zéro discrimination. « Nous devons tous prendre le relais du Secrétaire général et, en nos qualités de dirigeants, lutter contre la discrimination chaque jour de notre vie », a-t-elle lancé. « Nous devons célébrer la diversité qui nous unit et promouvoir la solidarité, le respect, l'inclusion et la paix ».
Kenneth Cole, Président de l'amfAR et grand styliste de mode, a mis en garde contre le nombre croissant de personnes désengagées et désensibilisées vis-à-vis du virus et expliqué que le moment était critique pour coordonner et accélérer les efforts en vue d'en finir avec le sida. « Nous pouvons contenir l'épidémie de sida et renverser la tendance au moyen d'une riposte coordonnée. Je suis persuadé que nous pouvons, que nous devons et que nous allons faire du sida une histoire du passé », a-t-il affirmé.
Peter Thomson, Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, a appelé le monde à en faire plus pour atteindre les objectifs clairs et assortis de délais fixés par les États membres dans la Déclaration politique de 2016 sur la fin du sida. « En cette Journée mondiale de lutte contre le sida, nous rendons hommage à ceux qui nous ont quittés en nous engageant à en finir avec l'épidémie de sida, à atteindre les Objectifs de développement durable et à construire un avenir sain, sûr, pacifique et durable pour nous tous », a-t-il déclaré.
Naomi Campbell, mannequin, actrice et philanthrope, a parlé de la triple menace qui pèse sur les jeunes femmes et les filles qui ne connaissent pas leur statut en matière de VIH, n'ont pas accès à un traitement vital et n'ont pas les moyens de se protéger du VIH. « Aujourd'hui, je suis solidaire des millions de jeunes femmes et d'adolescentes qui grandissent dans un monde où elles sont exposées au risque du VIH », a-t-elle dit. « Je veux faire changer les choses ; vous pouvez compter sur moi pour faire tout mon possible pour contribuer à en finir avec le sida ».
Laura Londén, Directrice exécutive adjointe du Fonds des Nations Unies pour la population, a souligné l'importance de travailler ensemble pour accélérer la riposte au VIH. « Nous ne pourrons atteindre l'objectif d'en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030 que si nous sommes sérieux sur la prévention du VIH. Nous devons mettre fin à l'isolement et à la peur auxquels sont confrontées les populations clés chaque jour », a-t-elle lancé.
L'événement s'est achevé sur une performance bouleversante et édifiante du Chœur des Nations Unies, qui a interprété Mae, un chant japonais invitant à aller de l'avant.
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