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Press Statement
Message du Directeur Exécutif de l'ONUSIDA pour la journée mondiale du sida 2016
30 novembre 2016 30 novembre 2016Le directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé reconnaît les énormes progrès en ce qui concerne le traitement mais évoque que les jeunes femmes sont confrontées à une triple menace.
1er décembre 2016
Michel Sidibé
Directeur exécutif de l’ONUSIDA
Secrétaire général adjoint des Nations unies
Aujourd’hui, nous commémorons la Journée mondiale de lutte contre le sida : nous sommes solidaires des 78 millions de personnes qui ont été infectées par le VIH et pensons aux 35 millions de personnes décédées de maladies liées au SIDA depuis que les premiers cas de VIH ont été déclarés.
Le monde s’est engagé à en finir avec l’épidémie du sida d’ici 2030 dans le cadre des objectifs de développement durable. Nous observons que des pays ont intensifié leurs interventions : plus de 18 millions de personnes sont désormais sous traitements antirétroviraux et de nombreux pays sont pour ainsi dire sur la bonne voie pour éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant.
Nous enregistrons des avancées notables dans la riposte au sida, mais nous ne constatons pas des progrès partout. Le nombre de nouvelles infections ne diminue pas chez les adultes et le risque d’infection par le VIH reste particulièrement élevé pour les jeunes femmes.
Nous savons que pour les filles en Afrique subsaharienne, le passage à l’âge adulte est un moment à très haut risque. Les jeunes femmes font face à de nombreux défis et concernant le VIH, la menace est triple : un risque élevé d'infection à VIH, de faibles taux de dépistage ainsi qu’une faible observance du traitement du VIH.
Les co-infections chez les personnes vivant avec le VIH, telles que la tuberculose (TB), le cancer du col de l'utérus et l’hépatite B et C, mettent en péril l’objectif de moins de 500 000 personnes décédées de maladies liées au sida d’ici 2020. En 2015, la tuberculose a été à l’origine d’un tiers des maladies associées au sida, sans compter que les femmes vivant avec le VIH encourent quatre à cinq fois plus de risque de cancer du col de l’utérus. Il est impératif de sortir le sida de l’isolement si le monde veut atteindre la cible 2020.
Un accès au traitement permet aux personnes vivant avec le VIH d’augmenter leur espérance de vie. Investir dans les traitements porte ses fruits, néanmoins les personnes de 50 ans et plus vivant avec le VIH, y compris celles qui suivent déjà un traitement, présentent un risque plus élevé de développer des maladies non transmissibles liées à l’âge, ayant des effets sur la progression de l’infection à VIH.
Quelle que soit notre situation personnelle, nous avons tous besoin d’avoir accès aux informations et aux outils pour nous protéger du VIH et aux traitements anti-rétroviraux si nécessaire. Parce qu’elle vise à trouver des solutions adaptées à chacun en fonction de chaque étape de la vie, l’approche fondée sur le cycle de la vie permet de répondre à la complexité du VIH. Les risques et les défis évoluent tout au long de la vie et il est donc nécessaire d'adapter les stratégies de prévention et de traitement du VIH de la naissance à la vieillesse.
Les résultats positifs obtenus jusqu’à présent nous permettent d’envisager l’avenir avec espoir mais pour autant, nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers. Le sida est loin d’être éliminé, mais il peut l’être. Des défis fondamentaux politiques, financiers et de mise en œuvre subsistent, mais nous ne devons pas nous arrêter maintenant. C’est le moment d’avancer ensemble afin de garantir aux enfants de naître sans le VIH, aux jeunes de grandir sans le VIH, aux adultes de vivre sans le VIH et de garantir à tous un meilleur accès aux traitements en vue d’un monde sans sida.




Mettre à jour
VIH, HPV et cancer du col de l'utérus : utiliser les synergies pour sauver la vie des femmes
01 novembre 2016
01 novembre 2016 01 novembre 2016Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, s'est exprimé à l'occasion d'un discours d'ouverture pour le Congrès mondial contre le cancer le 31 octobre dernier à Paris, en France. Cette année, ce sont plus de 3 500 responsables publics, cancérologues et activistes qui se sont réunis sur le thème « Mobilisons-nous pour agir — Accélérons le changement ».
S'appuyant sur plus de trente ans d'expérience et d'activisme innovant dans la riposte au sida, M. Sidibé a appelé à une mobilisation renforcée et à la rupture des silos entre les programmes et les services afin de fournir aux femmes et aux filles des services de santé sexuelle et reproductive complets. Il a insisté sur le fait que la Déclaration politique de 2016 sur la fin du sida et la Stratégie 2016-2021 de l'ONUSIDA reflétaient des engagements internationaux forts en faveur d'un élargissement des services de santé intégrés dans le but de lutter contre les co-infections et la co-morbidité, notamment par la prévention, le dépistage et le traitement des infections sexuellement transmissibles et du cancer du col de l'utérus.
Dans son discours, il a souligné que les femmes vivant avec le VIH sont jusqu'à cinq fois plus susceptibles de développer un cancer du col de l'utérus que les autres femmes. M. Sidibé a également fait remarquer que le cancer du col de l'utérus est facile à prévenir grâce au vaccin contre le papillomavirus humain (HPV) et généralement guérissable s'il est diagnostiqué et traité à temps. Pourtant, chaque année, 528 000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus sont diagnostiqués et plus de 266 000 femmes en meurent inutilement, dont 90 % dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
M. Sidibé a expliqué qu'à l'heure actuelle, seulement 1 fille sur 10 a accès au vaccin anti-HPV dans les pays à revenu faible et intermédiaire, contre 9 filles sur 10 dans les pays à revenu élevé. Selon lui, ce chiffre fait apparaître très nettement les liens entre maladie, inégalité des sexes, pauvreté, absence de droits et accès difficile aux services de santé essentiels.
M. Sidibé a félicité les organisateurs, l'Union internationale contre le cancer, la Ligue contre le cancer et l'Alliance des Ligues Francophones Africaines et Méditerranéennes contre le cancer, pour l'organisation du congrès et leur engagement actif au sein de la communauté de la lutte contre le VIH. Il a également salué l'engagement du Président français, François Hollande, en faveur de la lutte mondiale contre le cancer.
Quotes
« Sans laisser de côté le droit légitime des patients et de leurs familles aux soins et à une assistance, nous devons poursuivre la recherche scientifique. Les ressources consacrées à ces moyens sont indispensables en raison des coûts toujours plus élevés des nouveaux traitements ; des traitements qui devraient être abordables et accessibles, sur un pied d'égalité, pour tous les êtres humains. »
« (L)es femmes sont les premières victimes des cancers ; ensuite (...) les femmes sont victimes des inégalités d'accès à la prévention, au traitement et au dépistage. Enfin (...) les femmes sont les premiers relais des politiques de santé publique dans (...) (le) monde (...). Donc c'est une évidence que de mettre les femmes au cœur des stratégies de lutte contre le cancer. »
« Toutes les femmes et les filles n'ont pas accès de manière égale ou équitable au vaccin contre le papillomavirus humain (HPV), ainsi qu'au dépistage et au traitement du cancer du col de l'utérus. Des femmes meurent inutilement à cause du lieu où elles sont nées, parce qu'elles sont pauvres et parce que les systèmes de santé ne sont pas à la hauteur. L'activisme courageux et innovant du mouvement de lutte contre le sida a des leçons très fortes à offrir à la communauté de la lutte contre le cancer. Cassons les silos, unissons-nous et faisons en sorte que les services concernant le VIH, le HPV et le cancer du col de l'utérus soient intégrés et accessibles. »
Region/country
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Debrief
Partenariats, investissement et éducation sur le devant de la scène lors du Symposium germano-africain sur la santé
14 octobre 2016
14 octobre 2016 14 octobre 2016Une collaboration active entre gouvernements, société civile, institutions confessionnelles et entreprises privées est essentielle pour révolutionner et améliorer les soins de santé en Afrique : telle est la conclusion des participants au troisième Symposium germano-africain sur la santé organisé à Berlin, en Allemagne. Le symposium a pu entendre que ce travail nécessite une solide coordination et une sensibilisation active de la part d'institutions comme l'ONUSIDA.
Des représentants d'entreprises allemandes, des chefs religieux, des ministres de la santé et des universitaires se sont ainsi réunis pour étudier les moyens d'atteindre les Objectifs de développement durable en matière de santé, qui incluent la fin de l'épidémie de sida d'ici à 2030.
Les participants sont tombés d'accord sur la nécessité d'une innovation significative et d'un partenariat sur toute une série de thématiques, notamment le développement des capacités, l'accès aux services et le renforcement des systèmes de santé. Ils ont ensuite souligné le rôle actif joué par les organisations confessionnelles dans la prestation de services et insisté sur l'importance d'éduquer et de responsabiliser les jeunes, en particulier les femmes et les filles, tout en veillant à ce que personne ne soit laissé de côté dans la riposte au VIH et les autres besoins en matière de santé.
Thomas Silberhorn, Secrétaire d'État parlementaire du Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, a déclaré que son gouvernement étudiait activement des moyens d'encourager les entreprises allemandes à investir à l'étranger. Il a répété aux nombreuses entreprises présentes que le commerce ne suffisait pas à lui seul et qu'il était nécessaire d'investir activement dans le secteur de la santé en Afrique, notamment dans l'éducation et la formation professionnelle et dans le renforcement des services de santé de base. Tout en indiquant que l'Allemagne ne subventionnerait pas l'investissement, il a encouragé les pays africains à trouver des moyens pour augmenter leurs ressources nationales dans le domaine de la santé.
Roland Göhde, Président du German Healthcare Partnership, a également lancé un appel pour améliorer et étendre la formation, l'éducation et le développement des capacités en Afrique. M. Göhde a mis en avant cinq axes à cibler impérativement pour mettre fin à l'épidémie de sida et atteindre les Objectifs de développement durable : communication, coopération, cohérence, coordination et culture.
Le Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA Luiz Loures a qualifié la riposte au sida de pionnière susceptible d'aider les partenaires à améliorer les soins de santé de façon globale. Il a souligné la nécessité d'une amélioration de l'accès pour tous aux services essentiels, qui s'appuie sur l'équité et les droits de l'homme. Cela signifie trouver des moyens d'atteindre les gens pour leur proposer des soins là où ils vivent et travaillent.
Participants
L'événement a réuni les Ministres de la Santé du Burkina Faso, du Cameroun, de Mauritanie, de Namibie et du Rwanda, ainsi que le Vice-ministre de la Santé de Sierra Leone et de hauts représentants de la classe politique et du secteur privé d'Allemagne.
Matshidiso Moeti, Directrice régionale pour l'Afrique de l'Organisation mondiale de la Santé, a prononcé un discours à la suite des déclarations d'ouverture de Christoph Kannengießer, Directeur général de l'Association économique germano-africaine, et Roland Göhde, Président de German Healthcare Partnership.
Les organisations confessionnelles étaient représentées par le Cardinal Turkson, du Conseil pontifical pour la Justice et la Paix au Vatican, et El Hadj Cissé Djiguiba, Imam de la Grande Mosquée d'Abidjan.
Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a décrit une perspective de haut niveau pour le secteur de la santé en Afrique, tandis que les dirigeants des entreprises allemandes actives dans la prévention, le diagnostic, le traitement et les assurances se sont joints aux débats avec la société civile, les chercheurs et les organisations internationales.
Principaux messages
Les participants ont appelé à un dialogue actif et à une collaboration entre les différents acteurs.
Les entreprises privées ont tout un éventail de rôles à jouer, y compris dans la logistique. Par exemple, les chaînes d'approvisionnement des supermarchés peuvent aussi être utilisées pour améliorer la disponibilité et la pérennité des fournitures médicales, ainsi que pour éviter les vols.
Les gouvernements s'appuient sur les autres pour soutenir les services de dépistage et de conseil autour du VIH.
Il est important que les gouvernements adoptent une stratégie et déterminent d'abord leurs propres besoins avant de demander une aide, afin d'éviter d'être distraits par de nouvelles propositions.
Quotes
« L'ENGAGEMENT DE NOTRE ÉCONOMIE VA AU-DELÀ DES ÉCHANGES COMMERCIAUX. NOUS AVONS BESOIN D'INVESTISSEMENTS DANS NOS PAYS PARTENAIRES, CAR L'INVESTISSEMENT EST LA SEULE FAÇON DE CRÉER DES EMPLOIS ET D'IMPLIQUER LES JEUNES ET LES ADMINISTRATIONS DANS UNE STRATÉGIE COMMUNE. »
« LE PAYSAGE AFRICAIN EST EN TRAIN DE CHANGER ET IL NOUS FAUT UN NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE POUR L'ACCÈS AUX SOINS. NOUS DEVONS TRAVAILLER AVEC LES ORGANISATIONS CONFESSIONNELLES QUI DÉLIVRENT DES SERVICES. NOUS DEVONS TRAVAILLER AVEC LES COMMUNAUTÉS POUR COMPRENDRE LEURS BESOINS. ET NOUS DEVONS TRAVAILLER AVEC LE SECTEUR PRIVÉ POUR EXPLORER DE NOUVELLES FAÇONS D'INNOVER DANS LA SANTÉ. »
« UN VÉRITABLE DIALOGUE ENTRE POLITIQUE, SCIENCE ET ÉCONOMIE PEUT DONNER DES RÉSULTATS CONSIDÉRABLES, SUR LA BASE DE TROIS PRINCIPES : SOLIDARITÉ, SUBSIDIARITÉ ET SOUCI DU BIEN COMMUN UNIVERSEL. »
« NOUS DEVONS SOUTENIR NOS FEMMES, NOS SŒURS, NOS FILLES DANS LA LUTTE CONTRE LES MUTILATIONS GÉNITALES, LE MARIAGE DES ENFANTS ET LE MARIAGE FORCÉ, ET NOUS DEVONS IMPLIQUER LES JEUNES DANS LE DÉVELOPPEMENT DE NOS SOCIÉTÉS. NOUS DEVONS PARLER AVEC EUX ET LEUR DONNER DES INFORMATIONS SUR LES MALADIES. »
« LES GENS PEUVENT S'OFFRIR UN TÉLÉPHONE MOBILE MAIS IL FAUT LEUR EXPLIQUER POURQUOI ILS DOIVENT CONTRIBUER À UNE ASSURANCE SANTÉ. ACTUELLEMENT, MOINS DE 20 % DE NOTRE POPULATION EST COUVERTE PAR L'ASSURANCE MALADIE ET NOUS PROPOSONS DE COUVRIR LA MOITIÉ D'ICI CINQ ANS. »
« NOUS DEVONS REVOIR LA MANIÈRE DONT NOUS DÉPENSONS ET UTILISONS LES BUDGETS DISPONIBLES. NOUS DEVRIONS AVOIR NOS PROPRES SOURCES DE FINANCEMENT. QUAND QUELQU'UN T'AIDE À NETTOYER DERRIÈRE TOI, TU DOIS AUSSI NETTOYER DEVANT TOI. »
« NOUS AVONS RÉELLEMENT BESOIN DE COMMUNICATEURS ET DE COORDINATEURS AU NIVEAU INTERNATIONAL, COMME L'ONUSIDA, ET ILS DOIVENT ÊTRE DAVANTAGE SOUTENUS PAR NOS GOUVERNEMENTS. »
« LA SANTÉ EST UN MARCHÉ EN PLEINE CROISSANCE. LES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE SONT AMBITIEUX, MAIS ILS REPRÉSENTENT AUSSI UNE OPPORTUNITÉ DE COLLABORATION ENTRE LES GOUVERNEMENTS, LE SECTEUR PRIVÉ ET LA SOCIÉTÉ CIVILE. »
Partenaires
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Debrief
Des actions concrètes sont nécessaires pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici à 2030
10 octobre 2016
10 octobre 2016 10 octobre 2016Les parlementaires du monde entier devraient collaborer pour mettre fin à l'épidémie de sida : telle est la conclusion des participants à un atelier intitulé Mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici à 2030, qui s'est tenu lors de la journée d'ouverture du Sommet mondial de la Santé à Berlin, en Allemagne.
Cet atelier était organisé par l'ONUSIDA et le Partenariat allemand pour la santé (German Healthcare Partnership), afin de réunir des législateurs, la société civile, le secteur privé et des universitaires de renom pour étudier les moyens d'atteindre les objectifs de la stratégie Accélérer pour en finir avec l'épidémie de sida, en renouvelant, en intensifiant et en ciblant davantage les programmes et les politiques sur le VIH.
Outre le leadership politique, les participants ont recensé d'autres facteurs essentiels nécessaires pour atteindre les objectifs politiques adoptés par les États membres des Nations Unies lors de la Réunion de haut niveau 2016 de l’Assemblée générale sur la fin du sida ; ils ont également passé en revue les dernières avancées en matière de diagnostic et de traitement du VIH, d'investissement et d'engagement social.
Les participants ont également évoqué comment les pays, les villes et les communautés devraient établir les priorités dans leurs efforts pour en finir avec le sida, les cadres politiques et les sources d'investissement innovantes et alternatives pouvant être développés et utilisés et la manière dont les systèmes de santé peuvent être renforcés pour mettre fin au sida et atteindre les Objectifs de développement durable sans laisser personne de côté.
Participants
Un large panel de représentants du secteur privé, des communautés, ainsi que des milieux scientifiques et politiques étaient présents lors de cet événement, notamment Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA.
Principaux messages
Les participants ont appelé à créer un nouveau réseau de responsables politiques de tous bords qui partagent les mêmes idées pour agir sur la santé et le VIH. Ils ont mis l'accent sur la nécessité de tenir compte des réalités locales tout en faisant le meilleur usage des connaissances scientifiques et des outils de prévention des nouvelles infections à VIH.
Les participants ont souligné l'importance de scolariser durablement les jeunes femmes afin de leur éviter de contracter une infection à VIH dans une relation avec des hommes plus âgés et ont fait remarquer que les populations clés, en particulier les détenus, devaient avoir un accès illimité aux outils de prévention du VIH.
Les participants ont appelé les gouvernements à impliquer activement le secteur privé dans la riposte au VIH et insisté sur la nécessité de donner des moyens à l'ONUSIDA en tant que coordonnateur et communicateur. Ils ont prévenu que sans investissement suffisant, il y aurait une recrudescence de l'épidémie avec un VIH résistant.
Les participants ont noté l'importance de bâtir une plus grande relation de confiance avec les communautés et d'étudier les moyens d'inciter les gens à suivre leur traitement ; ils ont également observé que les nouvelles technologies, comme l'auto-dépistage, le dépistage à base communautaire et la prophylaxie préexposition, se révèlent très prometteuses.
Ils ont également indiqué qu'il fallait améliorer les infrastructures et renforcer les systèmes de santé pour veiller à ce que les personnes qui en ont besoin soient soutenues et suivies.
Quotes
« LE VIH EST UN TEST. NOUS AVONS LES OUTILS, MAIS NOUS NE TOUCHONS PAS ASSEZ DE GENS. SI NOUS ÉCHOUONS, CELA REMETTRA EN CAUSE NOTRE CAPACITÉ À RÉUSSIR AVEC D'AUTRES MALADIES. »
« LE SIDA EST TOUJOURS LÀ. NOUS VIVONS UN PARADOXE ENTRE LES AVANCÉES DU TRAITEMENT ET LES OUTILS D'UNE PART ET LA RÉÉMERGENCE DES NOUVELLES INFECTIONS DE L'AUTRE. NOUS NOUS ADRESSONS À TOUTES LES PERSONNES IMPLIQUÉES POUR AIDER À TROUVER UN MOYEN DE RÉSOUDRE CES PROBLÈMES. »
« IL EST IMPOSSIBLE DE SÉPARER LES DROITS DE L'HOMME DES AUTRES THÉMATIQUES. ILS FONT PARTIE INTÉGRANTE DE LA SANTÉ PUBLIQUE. »
« L'HEURE EST AUX ACTIONS CONCRÈTES. NOUS AVONS ASSEZ LONGTEMPS PARLÉ. LES COMMUNAUTÉS ATTENDENT DES ACTIONS SI VOUS VOULONS VRAIMENT METTRE FIN AU SIDA COMME MENACE DE SANTÉ PUBLIQUE D'ICI À 2030. »
« NOUS DEVONS ÉTUDIER COMMENT REPENSER LE SYSTÈME DE SANTÉ ET ALLOUER DES FONDS EN FONCTION DES OBJECTIFS, NOTAMMENT LES OBJECTIFS 90-90-90. NOUS DEVONS NOUS CONCENTRER SUR LA QUALITÉ DES RÉSULTATS POUR LA VIE DES GENS. »
« NOUS DEVONS METTRE L'ACCENT SUR LA PRÉVENTION ET LA RESPONSABILITÉ POUR LA PROTECTION DES PARTENAIRES SEXUELS. »
« SI LE MONDE N'EST PAS À LA HAUTEUR DES INVESTISSEMENTS SUR LES DIX PROCHAINES ANNÉES, NOUS AURONS UNE RÉSURGENCE DE L'ÉPIDÉMIE ET ELLE SERA RÉSISTANTE. »
« NOUS AVONS TOUJOURS PENSÉ QUE MÊME SI NOUS NE RISQUONS PAS D'ÊTRE INFECTÉS PAR LE VIH, NOUS SOMMES TOUCHÉS PAR LE VIH. »
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Press Release
Victoria Beckham et son fils Brooklyn en mission au Kenya avec Born Free Africa et l'ONUSIDA pour la sensibilisation au VIH
09 octobre 2016 09 octobre 2016En constatant directement sur le terrain les réussites et les défis de la riposte au VIH au Kenya, Victoria et Brooklyn Beckham ont appelé à plus d'engagement, d'action et de financement pour en finir avec l'épidémie de sida.
Nairobi, Kenya, 8 octobre 2016—Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, et son fils, Brooklyn Beckham, se sont rendus au Kenya dans le cadre d'une mission de trois jours avec Born Free Africa et l'ONUSIDA pour promouvoir la sensibilisation au VIH. Leur visite a porté sur la prévention des nouvelles infections à VIH chez les nouveaux-nés et le maintien de leurs mères en bonne santé, ainsi que sur l'urgence de promouvoir le dépistage, la prévention et le traitement du VIH chez les jeunes, en particulier les adolescentes et les jeunes femmes.
Au cours de cette mission, Victoria et Brooklyn Beckham ont voyagé à travers tout le pays pour découvrir des projets passionnants qui visent à réduire les effets du VIH au Kenya. Ils ont rencontré des agents de santé et des travailleurs communautaires pour comprendre les problèmes qu'ils rencontrent dans leur travail et en apprendre plus sur leurs nombreuses réussites. Victoria et Brooklyn ont passé du temps avec des enfants et parlé avec des jeunes et des adultes vivant avec le VIH ou touchés par le virus, pour entendre directement leurs histoires personnelles et leurs expériences du VIH.
Aux côtés de sa mère, Brooklyn a pris part à une campagne nationale de football baptisée « Maisha kick out HIV stigma » (Maisha chasse d'un coup de pied la stigmatisation liée au VIH), qui vise à motiver les jeunes à se faire dépister. Les services de dépistage, de prévention et de traitement du VIH sont fondamentaux pour mettre fin à l'épidémie de sida, mais les gens, en particulier les jeunes, n'y ont souvent pas accès en raison du manque d'information et de la stigmatisation et la discrimination liées au VIH. Brooklyn a participé au match de football et montré ses talents sur le terrain.
L'ONUSIDA estime à 1,5 million le nombre de personnes vivant avec le VIH au Kenya, avec environ 71 000 nouvelles infections à VIH chez les adultes en 2015. Un tiers de toutes ces nouvelles infections a concerné des jeunes femmes et des adolescentes âgées de 15 à 24 ans, qui sont particulièrement exposées au risque. Chez les enfants, on a recensé 6 600 nouvelles infections à VIH en 2015. Le gouvernement kenyan s'est engagé pour mettre fin au sida et, en plus du financement de son propre programme national de lutte contre le VIH, il a récemment promis de verser 5 millions de dollars au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et 500 000 dollars à l'ONUSIDA pour en finir avec le sida comme menace de santé publique d'ici à 2030.
Il y a eu de nombreuses réussites dans la riposte au sida, mais Mme Beckham a profité de l'occasion pour souligner que l'épidémie de sida est très loin d'être terminée. « Nous avons parcouru un si long chemin ensemble pour contrer le sida ; nous avons les connaissances, nous avons les outils, mais nous avons besoin d'engagement, d'action et de financement pour en venir à bout ! La fin du sida est possible, mais seulement si nous restons unis et que nous mettons un terme à toutes les formes de stigmatisation et de discrimination ».
« Avoir le soutien de notre Ambassadrice itinérante internationale est extrêmement important pour le Kenya dans son avancée vers la fin de l'épidémie de sida comme menace de santé publique », a déclaré la Directrice nationale de l'ONUSIDA, Jantine Jacobi.
La mission était organisée par le Ministère kenyan de la Santé, Born Free Africa et l'ONUSIDA.
Born Free Africa
Born Free Africa est une initiative philanthropique privée visant à éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Born Free travaille avec les gouvernements africains pour investir dans des projets très ciblés afin de mettre à l'épreuve l'hypothèse selon laquelle un talent catalytique peut amorcer un changement significatif au sein des systèmes de santé publique. Les investissements de Born Free au Nigéria et au Kenya démontrent qu'un talent catalytique peut être un levier capital pour le changement. Born Free a également conclu des partenariats avec le milieu de la mode afin d'utiliser sa voix, sa créativité et sa portée pour faire connaître l'urgence d'éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
Contact
Born Free AfricaTaylor Buonocore
tel. +1 973 723 7105
TBuonocore@healthenvoy.org
UNAIDS
Tina Bille
tel. +41 79 611 0031
billet@unaids.org
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Mettre à jour
Deux princesses sur le terrain pour en savoir plus sur la réalité de la vie des jeunes femmes qui grandissent en Afrique du Sud
05 octobre 2016
05 octobre 2016 05 octobre 2016Les adolescentes du Rise Young Women’s Club, vêtues de leurs beaux polos rouges, ont dansé et chanté pour accueillir la délégation en visite au centre communautaire du Ward 11, un petit bidonville de plus de 40 000 habitants situé dans les faubourgs de Durban, en Afrique du Sud. Ce centre communautaire fait partie de l'opération innovante menée par la province et baptisée Sukuma Sakhe, et sert de plate-forme pour coordonner les activités communautaires en matière de santé, d'action sociale et d'éducation à l'échelle du ward (la plus petite division administrative sud-africaine).
Le Rise Young Women’s Club se sert du centre comme base pour engager et donner des moyens et un appui aux adolescentes et aux jeunes femmes au sein de leur communauté afin qu'elles grandissent en bonne santé et en sécurité. Le club organise des réunions hebdomadaires pour discuter des difficultés rencontrées par les jeunes femmes et les adolescentes à la maison, à l'école et dans la communauté, ainsi que des jeux de rôle et des débats visant à éduquer la communauté dans son ensemble. Dans le cadre d'une déclinaison de la très populaire campagne d'info-divertissement Soul City, elles suivent un feuilleton télévisé hebdomadaire avec des documents utilisés comme supports pour leurs discussions sur le VIH, la santé et les droits sexuels et reproductifs, l'égalité entre les sexes et les violences contre les femmes.
En tête de la délégation se trouvaient la Princesse Tessy de Luxembourg, Ambassadrice mondiale de l'ONUSIDA pour les jeunes femmes et les adolescentes, et la Princesse Sikhanyiso du Swaziland, qui s'est récemment exprimée avec passion sur l'inégalité hommes-femmes lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida. Les deux princesses se sont rendues en Afrique du Sud pour une visite conjointe avant le lancement de la 21e Conférence internationale sur le sida pour en savoir plus sur la manière dont le VIH affecte la vie des jeunes femmes et des adolescentes en Afrique du Sud.
Les deux princesses étaient présentes dans l'unique salle bondée du centre pour entendre le conseiller du quartier expliquer les principales difficultés de la communauté : chômage, insécurité, éducation insuffisante et grossesses adolescentes. Les membres du Rise Young Women’s Club ont ému le public en racontant leurs expériences vécues d'exclusion scolaire, de rejet par leur famille et leur communauté, de violences sexistes et d'absence d'opportunités d'épanouissement personnel. Néanmoins, il est clair que le club leur apporte un soutien entre pairs et des moyens de s'émanciper. Les membres du club ont ensuite invité la délégation dans leurs foyers, dans les logements de fortune entourant le centre communautaire, où ils ont rencontré leurs familles et leurs voisins pour mieux comprendre les réalités quotidiennes des jeunes qui grandissent dans l'Afrique du Sud périurbaine.
Le Rise Young Women’s Club et son personnel assurent un tutorat essentiel et donnent de la motivation aux jeunes femmes et aux adolescentes de la communauté grâce à une éducation par les pairs et un modèle d'appui de groupe innovants. Malheureusement, le financement à long terme du programme n'est pas assuré.
Un centre de soins en guichet unique
La visite suivante a conduit la délégation au Mahatma Gandhi Memorial Regional Hospital, connu pour son centre de soins en guichet unique, le centre Thuthuzela, destiné aux personnes victimes de viol ou de violences sexistes. L'Afrique du Sud présente l'un des taux les plus élevés de violences sexistes au monde. Le centre de soins Thuthuzela du Mahatma Gandhi Hospital traite à lui seul plus de 120 cas de viol par mois, la plupart du temps sur des jeunes femmes et des enfants. La fierté de ce centre, c'est de transformer ces victimes en survivants. Situé à l'écart des bâtiments principaux de l'hôpital pour assurer la confidentialité et offrir un environnement sûr et réconfortant, ce centre autonome reçoit les personnes redirigées depuis les commissariats de police du district 24h sur 24.
Des infirmières spécialement formées, des officiers de police, des médecins, des conseillers et des travailleurs sociaux sont sur place pour fournir directement tous les services de médecine, de médecine légale et d'assistance nécessaires afin de minimiser le traumatisme pour les victimes au cours de la période suivant immédiatement l'agression et d'aider chaque individu à se remettre rapidement et résoudre son affaire. Ils s'occupent des grands problèmes, mais font aussi attention aux petits détails : de petits et de grands oursons en peluche et une multitude de jouets trônent dans les salles d'examen pour réconforter les petites victimes ou les enfants des victimes.
En coordonnant le travail du personnel médical, de la police et de la justice, le centre permet aussi d'assurer la collecte des bonnes preuves et de suivre la procédure pour garantir la condamnation des auteurs de ces violences.
Aider mes sœurs
Pour finir, les princesses se sont rendues dans les locaux de l'antenne de Durban de la TB/HIV Care Association, un programme de bien-être complet pour les professionnel(le)s du sexe qui met l'accent sur le conseil par les pairs. Leurs deux vans transformés en dispensaires mobiles sillonnent les rues animées de Durban pour distribuer des préservatifs, proposer des tests de dépistage du VIH et d'autres infections sexuellement transmissibles et apporter des traitements et des conseils d'orientation.
En se préparant à sortir pour une visite de proximité, l'une des membres de l'équipe explique que, comme bon nombre de ses collègues pairs-éducateurs, elle a eu par le passé un comportement sexuel à risque pour augmenter ses revenus quand le travail se faisait plus rare, ce qui l'a exposée à un risque bien plus élevé de contracter une infection à VIH et d'autres infections sexuellement transmissibles.
Depuis 2011, la TB/HIV Care Association propose des services de dépistage et de prévention dispensés par une équipe pluridisciplinaire composée d'infirmières, de travailleurs sociaux, de professionnel(le)s du sexe et de bénévoles, auprès de plus de 20 000 professionnel(le)s du sexe sur cinq sites en Afrique du Sud : une prouesse dont la responsable du site de Durban, Robin Ogle, est particulièrement fière, compte tenu de la forte prévalence du VIH chez les professionnelles du sexe en Afrique du Sud qui va de 40 à 60 % en fonction des régions. Infirmière de formation et forte de 18 années de travail en milieu hospitalier, elle a constaté une nette amélioration dans la santé et le bien-être des professionnelles du sexe qui bénéficient de ses soins. Tout en soulignant que le fait de nouer des relations avec ces femmes a joué un rôle essentiel, elle a montré à la délégation de l'ONUSIDA la pharmacie interne et les « salles de convivialité », une marque d'acceptation qui rassurent les patients sur l'idée que le personnel de soin ne porte pas de jugement et que tout le monde est traité avec dignité. Le centre de Durban, qui s'inscrit dans le cadre de l'initiative DREAMS avec le financement du Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida, vient de lancer un projet pilote pour ouvrir l'accès à la prophylaxie préexposition (PPrE) aux professionnel(le)s du sexe. À ce jour, 44 femmes ont pu bénéficier d'une PPrE par l'intermédiaire du centre depuis juin 2016.
Quotes
« Quelle incroyable expérience de voir et d'entendre tant de personnes et d'histoires de vie différentes et de constater qu'autant de personnes travaillent en collaboration aussi étroite au sein des communautés. Merci de nous faire confiance et d'ouvrir ainsi vos portes. »
« Ce voyage m'a ouvert les yeux sur une vie très différente de la mienne et je me suis rendu compte des très très nombreux défis auxquels les jeunes femmes sont confrontées. »
« Je suis assise dans un bureau à travailler sur d'innombrables rapports et statistiques et les chiffres froids et sans âme m'ont éloignée de la réalité du terrain. Cette journée m'a donc permis d'évoluer sur le plan professionnel et spirituel. »
« Parce que le temps c'est de l'argent, beaucoup n'ont pas acquis les connaissances de base, et c'est pour ça que je suis là pour aider mes sœurs. »
« Je suis une jeune professionnelle du sexe, mais j'ai aussi des rêves. »
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Mettre à jour
Les droits de l'homme, une donnée capitale pour en finir avec l'épidémie de sida
28 septembre 2016
28 septembre 2016 28 septembre 2016Lors d'une réunion sur le thème des droits de l'homme et de la Déclaration politique de 2016 sur la fin du sida, les intervenants ont souligné la nécessité urgente de préserver les services pour les femmes, les filles, les personnes handicapées, les migrants et les personnes déplacées. Ils se sont félicités des appels contenus dans la Déclaration politique pour intégrer et promouvoir d'importants programmes sur les droits de l'homme, tout en constatant des lacunes et des sources d'inquiétude, notamment sur l'attention limitée réservée à la protection des populations clés, en particulier les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues injectables.
Cette réunion s'est tenue le 26 septembre et était organisée par les Missions permanentes du Brésil, de la Colombie, du Mozambique, du Portugal et de la Thaïlande auprès des Nations Unies à Genève. Coparrainé par l'ONUSIDA et le Bureau du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, l'événement a eu lieu en marge de la 33e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève, en Suisse.
La Déclaration politique fournit une feuille de route claire pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici à 2030 et les participants ont encouragé les États membres des Nations Unies à concrétiser leurs engagements en matière de droits de l'homme dans le contexte de la fin du sida. Ils ont également souligné que non seulement les droits de l'homme devraient se trouver au cœur des efforts mondiaux contre le sida, mais aussi que le Conseil des droits de l'homme et les autres organes des Nations Unies devaient constamment maintenir le VIH en haut de l'agenda sur les droits de l'homme.
Les représentants des pays ont échangé sur les meilleures pratiques en matière de protection des droits de l'homme dans le contexte du VIH, par exemple les efforts de la Thaïlande pour réduire la discrimination dans les établissements de soins grâce à la formation régulière des professionnels de santé. Les participants ont également évoqué l'importance du travail effectué par la société civile. Ils ont souligné la nécessité de lever les barrières légales et réglementaires qui limitent l'engagement de la société civile dans la riposte au sida et de garantir un financement prévisible pour la société civile.
Quotes
« Aujourd'hui, l'image du sida est celle de la discrimination, de l'exclusion et de la violence qui empêchent les gens d'accéder aux services dont ils ont besoin. Nous devons rapidement passer de la rhétorique des droits de l'homme à des actions concrètes pour protéger les personnes laissées pour compte. »
« Nous devons faire en sorte que cette question reste au cœur des priorités du Conseil des droits de l'homme et agir en tant qu'États membres pour partager les meilleures pratiques et assurer la responsabilisation concernant la mise en œuvre effective des engagements sur les droits de l'homme dans les efforts pour lutter contre l'épidémie de VIH. »
« J'en appelle à une action urgente pour protéger les organisations de la société civile, notamment celles qui représentent les personnes vivant avec le VIH et d'autres populations clés, contre les lois et les pratiques restrictives qui les empêchent de contribuer à la riposte au VIH. »
« La stigmatisation et la discrimination continuent de nuire aux efforts pour garantir l'accès aux services de dépistage, de prévention et de traitement du VIH, avec environ 60 % de personnes vivant avec le VIH qui prennent connaissance du diagnostic les concernant très tardivement. Le ministère de la Santé publique est en train de déployer un programme accéléré de réduction de la stigmatisation et de la discrimination à l'échelle du système, avec un engagement plein et entier de la société civile et des communautés concernées. »
« Je suis très inquiète de l'énorme fossé entre les politiques et les pratiques. La société civile et les communautés jouent un rôle critique dans la concrétisation des changements et le bon fonctionnement des programmes de lutte contre le VIH. Il est impératif de financer les actions et l'appui assurés par la société civile pour empêcher son espace de se réduire. »
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Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA rencontre la Présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf
23 septembre 2016
23 septembre 2016 23 septembre 2016Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a rencontré la Présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, pour discuter avec elle des moyens d'empêcher l'Afrique centrale et occidentale de rester à la traîne des efforts pour mettre fin à l'épidémie de sida.
Récemment, la Présidente Sirleaf a endossé la fonction de Présidente de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest et M. Sidibé espère qu'elle va utiliser cette plate-forme et cette opportunité pour réunir les dirigeants et les convaincre d'adopter un plan d'urgence pour intensifier la riposte au sida en Afrique centrale et occidentale.
La Présidente Sirleaf a expliqué que le pays était tout juste en train de rebâtir la confiance envers les services de santé après la crise d'Ebola et convenu qu'il était temps d'évaluer les capacités des pays à se recentrer durablement sur la course pour mettre fin à l'épidémie de sida.
Historiquement, l'Afrique centrale et occidentale a toujours présenté des niveaux de nouvelles infections à VIH plus faibles que les autres régions du continent. Toutefois, de nouvelles données montrent qu'alors que l'Afrique orientale et australe voit baisser le nombre de nouvelles infections à VIH, les progrès ne sont pas les mêmes en Afrique centrale et occidentale, une situation qui commence à revêtir un caractère d'urgence.
Quotes
« Il est vrai que le sida n'a pas attiré l'attention sur cette partie du monde, car son incidence n'était pas élevée ; ce n'est plus le cas aujourd'hui et nous devons étudier les moyens de riposter. »
« Pendant votre présidence, vous nous avez donné de l'espoir et nous comptons à nouveau sur vous pour donner l'espoir à cette région et au continent tout entier que nous allons en finir avec cette épidémie. »
Region/country
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Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA rencontre le Président Patrice Talon et la Première dame Claudine Talon pour parler de l'importance de l'innovation et de l'intégration au Bénin
23 septembre 2016
23 septembre 2016 23 septembre 2016En marge de la 71e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a rencontré le Président du Bénin, Patrice Talon.
M. Sidibé a félicité le pays pour avoir intégré les services anti-VIH et les services de santé afin d'inclure la tuberculose et d'autres épidémies, ainsi que pour ses efforts visant à mettre un terme à la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
Le Président Talon a déclaré que nous avions les outils pour en finir avec toutes les formes de transmission du VIH.
La conversation a porté sur de multiples thèmes en rapport avec l'innovation et l'intégration, notamment le potentiel inexploité de la production locale.
Le Président Talon et M. Sidibé ont été rejoints par la Première dame Claudine Talon, qui a fait de la santé l'un de ses chevaux de bataille au Bénin.
Le Bénin a récemment été au cœur de l'actualité en devenant l'un des neuf pays d'Afrique à verser une contribution pour la reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Quotes
« Le Bénin est motivé. Nous avons les outils pour en finir avec la transmission du VIH. L'excellence des services de santé va permettre de stimuler le développement économique. »
« Votre engagement dynamique sur les thèmes du VIH, de la santé et du développement a permis de changer la donne en passant de la riposte au sida à la fin de cette épidémie. »
Region/country
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Annie Lennox, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, reçoit le prix Fashion 4 Development 2016
22 septembre 2016
22 septembre 2016 22 septembre 2016Le 21 septembre, Annie Lennox, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, a reçu le prix Fashion 4 Development en reconnaissance de son travail exceptionnel de défense des droits des femmes et de sensibilisation au VIH.
Le prix a été remis lors du déjeuner annuel des Premières dames de Fashion 4 Development, organisé à l'occasion de la semaine de réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, aux États-Unis, dans le but de célébrer la coopération sans précédent entre diplomatie et mode pour le bien des femmes et des enfants dans le monde entier.
Annie Lennox est activement engagée dans la riposte au VIH depuis 2003, lorsqu'elle a rencontré pour la première fois Nelson Mandela et a été témoin personnellement de la façon dont la pandémie de sida touchait les pays et les communautés.
Après avoir constaté que l'épidémie affectait de manière disproportionnée les femmes et les enfants, elle a décidé de consacrer ses efforts à aider les femmes à donner aux autres femmes les moyens de leur émancipation. En 2008, Mme Lennox a créé le Circle, un groupe de femmes influentes qui se sont unies pour se servir de leur profil, leurs idées, leurs compétences et leurs ressources pour entrer en relation avec les femmes vivant dans la pauvreté et privées de leurs droits humains dans le monde.
En sa qualité d'Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, Annie Lennox a endossé de nombreux rôles de porte-parole de haut niveau et réalisé des missions de terrain, tout en faisant office de porte-voix éminent pour la mise en œuvre du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, qui a conduit à une baisse des nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'échelle mondiale.
Fashion 4 Development est une plate-forme mondiale privée créée par Evie Evangelou en 2011 qui soutient les Objectifs de développement durable en encourageant le changement social à travers l'utilisation du pouvoir de l'industrie de la mode et en contribuant aux plates-formes d'échange et d'engagement.
Quotes
« Je suis moi-même très reconnaissante pour toutes les opportunités qui m'ont été données par le sacrifice de tant de femmes courageuses des générations passées et présentes. C'est la raison pour laquelle je suis une défenseuse passionnée des droits des filles et des femmes dans les pays en développement. »
« Ce prix parfaitement mérité est un hommage à l'engagement de longue date d'Annie Lennox sur ces questions. C'est une porte-parole forte et passionnée qui travaille sans relâche pour l'émancipation des femmes et de filles. L'ONUSIDA est fier de l'avoir comme Ambassadrice itinérante. »