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À DEHONG, L'ÉPIDÉMIE DE SIDA CONNAÎT UN TOURNANT REMARQUABLE

12 septembre 2016

C'est dans le village de Jiele que la Chine a recensé ses premiers cas de VIH en 1989. Situé dans la préfecture de Dehong, dans la province du Yunnan, le village a connu une épidémie de sida qui a fait près de 200 morts. Toutefois, un quart de siècle plus tard, il déborde d'espoir et d'une nouvelle énergie.

« Avant, tout le monde avait très peur du VIH, mais aujourd'hui nous bénéficions d'excellents services de santé et nous vivons des vies normales en bonne santé. Nous n'avons plus peur du VIH », explique un habitant de Jiele.

Plus d'une centaine de personnes vivent actuellement avec le VIH dans le village ; elles bénéficient de contrôles réguliers et presque toutes sont sous traitement anti-VIH. La réussite de ce village s'est répandue dans toute la préfecture de Dehong, épicentre des débuts de l'épidémie de sida en Chine.

Situé à proximité des zones de production d'opium du Triangle d'or et des principaux itinéraires du trafic de drogue, Dehong a enregistré ses premiers cas de VIH chez les consommateurs de drogues injectables, ainsi que chez les professionnel(le)s du sexe et leurs clients. Durant ces 15 dernières années, la préfecture a travaillé avec les organisations communautaires, le gouvernement central et des organisations internationales et mis en œuvre toute une série de mesures innovantes qui ont conduit à ce tournant remarquable dans l'épidémie de sida.

Au cours d'une mission d'une semaine en Chine, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a pu constater les progrès réalisés à Dehong. Il a rencontré des responsables publics et des groupes communautaires et visité plusieurs sites, notamment l'hôpital de Ruili le 7 septembre. Il a pu se rendre compte de la manière dont l'hôpital de la ville fournit des services de prévention et de traitement anti-VIH en guichet unique, avec des informations sur la santé, des tests de dépistage du VIH, de la méthadone pour les consommateurs de drogues injectables et des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

En 2009, Dehong a commencé à décentraliser sa gestion du traitement antirétroviral vers l'échelon communautaire pour les personnes vivant avec le VIH sous traitement depuis plus d'un an. L'hôpital de Ruili fournit une assistance et un appui technique aux sites de traitement antirétroviral gérés par les communautés, qui ont assuré un traitement à plus de 600 personnes vivant avec le VIH en 2014.

« L'hôpital de Ruili est un modèle qui démontre comment les services anti-VIH en guichet unique permettent de sauver des vies tout en faisant des économies », a déclaré M. Sidibé. « Il est remarquable de voir comment l'hôpital transmet son savoir-faire aux communautés et garantit l'accès à des soins de santé de qualité même dans les endroits les plus reculés de Chine ».

« La quatrième phase de la guerre du peuple contre le sida vient de commencer dans le Yunnan », a déclaré Gao Feng, Vice-gouverneur du Yunnan. « Nous avons confiance en notre capacité à atteindre l'objectif 90-90–90 d'ici 2020 dans le Yunnan ».

La riposte de Dehong au VIH a évolué pour répondre au nouveau défi consistant à fournir des soins de qualité aux migrants transfrontaliers. Alors que, dans la plupart des régions de Chine, l'accès aux principaux services anti-VIH, notamment au traitement et à la méthadone, nécessite une carte d'identité chinoise, le traitement anti-VIH est ouvert aux étrangers qui peuvent présenter des permis de séjour et de travail et des attestations médicales.

M. Sidibé s'est rendu à Jiegao, un district de Ruili où l'on estime que vivent environ 50 000 Birmans. Les sites des programmes Échange d'aiguilles et Extension du traitement de substitution à la méthadone (MMT) fournissent des services principalement à des migrants qui consomment des drogues injectables. Les chauffeurs de poids-lourds qui traversent les frontières de la Chine et du Myanmar bénéficient de services complets au niveau d'un point d'action qui leur est spécialement destiné, financé par le gouvernement. Les services englobent des informations sur la santé, des conseils et des tests de dépistage du VIH, la distribution de préservatifs et un renvoi vers un traitement anti-VIH.

Le gouvernement local de Dehong entretient un partenariat solide avec les organisations à base communautaire, qui ont joué un rôle clé dans la mise en relation avec les migrants, les consommateurs de drogues, les professionnel(le)s du sexe et les personnes qui vivent avec le VIH.

Grâce à ces stratégies efficaces, Dehong est la seule préfecture de la province du Yunnan à recevoir une reconnaissance publique pour avoir inversé la tendance de son épidémie de sida. Les autorités sanitaires indiquent que la couverture du traitement anti-VIH tourne autour de 60 % de toutes les personnes vivant avec le VIH, tandis que la couverture de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant est de 100 %. À Ruili, chez les personnes vivant avec le VIH éligibles à un traitement antirétroviral, le taux de mortalité a chuté de 95 % par rapport à 2005. On a recensé zéro nouvelle infection à VIH chez les consommateurs de drogues qui fréquentent les établissements de MMT entre 2008 et 2014 et aucun enfant n'a été déclaré né séropositif au VIH d'une femme vivant avec le VIH depuis 2008. La réussite de Dehong est d'autant plus remarquable que les préfectures voisines de la province du Yunnan continuent de voir leurs épidémies se propager.

« Le leadership politique et l'engagement auprès des communautés, ainsi que des programmes basés sur des données scientifiques probantes, peuvent inspirer les autres communautés de Chine pour mettre fin à l'épidémie de sida », a déclaré M. Sidibé.

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Les Premières dames du G20 font campagne pour la prévention du VIH chez les jeunes

05 septembre 2016

La Première dame de Chine, Madame Peng Liyuan, et ses homologues des autres pays du G20, ont participé à un événement organisé à l'Université Zhejiang à Hangzhou afin de sensibiliser les étudiants au VIH. Cette manifestation, qui s'inscrit dans le cadre de la campagne de tournée des campus par l'Ambassadeur de santé Ruban rouge, a eu lieu en marge du sommet 2016 du G20, à l'occasion duquel les dirigeants des plus grandes économies du monde se sont réunis pour leur rencontre annuelle.

Les Premières dames, Li Bin, Ministre chinoise de la Santé chargée de la Commission du planning familial, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, étaient également présents. Ils ont rencontré les étudiants et fait un geste symbolique en plaçant des rubans rouges sur une banderole.

« Cette rencontre est une autre expression de l'engagement solide de la Chine en faveur de la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030 », a déclaré Mme Li.

M. Sidibé a fait part de sa satisfaction sur les efforts de la Chine suite à cet événement. « Nous n'arrêterons pas l'épidémie de sida si nous n'éliminons pas les nouvelles infections à VIH chez les jeunes. La campagne de prévention du VIH de la Chine dans les universités est un bon début », a-t-il déclaré. 

La campagne de tournée des campus par l'Ambassadeur de santé Ruban rouge a été lancée en novembre 2014 afin d'améliorer les connaissances sur la prévention du VIH et promouvoir une hygiène de vie saine chez les étudiants. Près de 20 lycées et universités et 10 facultés de médecine ont participé à la campagne, atteignant près de 400 000 étudiants.

Les jeunes sont plus exposés au risque du VIH. En 2015, on a dénombré dans le monde 3,9 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans vivant avec le VIH et 670 000 nouvelles infections à VIH dans cette tranche d'âge. Pour respecter l'engagement mondial de la fin du sida d'ici à 2030, les pays ont promis de s'assurer que d'ici 2020, 90 % des jeunes aient les connaissances et les capacités requises pour se protéger eux-mêmes du VIH et puissent accéder aux services de santé sexuelle et reproductive.

M. Sidibé se trouve pour une semaine en Chine où il a participé au sommet du G20, dont le thème était la promotion d'une croissance économique stable. Il a également rencontré les responsables économiques internationaux à l'occasion du sommet du B20, dont la fonction est de définir comment la communauté économique pourrait contribuer à une croissance durable et équilibrée dans l'économie mondiale.

Pendant son séjour en Chine, M. Sidibé a également évoqué les défis financiers de la riposte mondiale au VIH avec Roberto Azevêdo, Directeur général de l'Organisation mondiale du Commerce, Jim Yong Kim, Président de la Banque mondiale, et Christine Lagarde, Directrice générale du Fonds monétaire international.

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La mise en œuvre de la Déclaration politique 2016 sur la fin du sida évoquée lors de la Conférence internationale sur le sida

22 juillet 2016

En juin 2016, lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, les États membres des Nations Unies se sont engagés à mettre en œuvre un agenda ambitieux pour en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030. Cette nouvelle Déclaration politique progressiste et réaliste inclut un ensemble d’objectifs spécifiques assortis d’échéances qui doivent être atteints d’ici à 2020 afin de se mettre sur la voie d’accélération pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable.

À l'occasion de la 21e Conférence internationale sur le sida à Durban, en Afrique du Sud, les participants à une session intitulée « De l'engagement à l'action : les implications de la Réunion de haut niveau des Nations Unies 2016 sur la fin du sida » ont discuté des implications de la déclaration politique, en insistant sur la mise en œuvre et la responsabilisation. Ils ont souligné la nécessité d'accélérer la riposte au sida en cassant les silos et en faisant participer tous les secteurs et toutes les coalitions à une approche pangouvernementale afin d'atteindre les buts et les objectifs de la déclaration politique et des Objectifs de développement durable. Les participants ont réitéré l'appel en faveur d'une riposte au sida entièrement financée qui n'a cessé d'être lancé tout au long de la conférence, notamment le financement complet du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Parmi les participants figuraient la Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA Jan Beagle, le Ministre sud-africain de la Santé Aaron Motsoaledi et Javier Hourcade Bellocq de l'Alliance internationale contre le VIH/sida. Ils ont réfléchi à l'importance d'une traduction des objectifs mondiaux de la déclaration politique en objectifs fondés sur les spécificités régionales, selon une approche conforme à la population et à la localisation géographique. La session était coprésidée par Mwaba P. Kasese-Bota, Représentante permanente de la Zambie auprès des Nations Unies, et Olive Shisana, Coprésidente de la 21e Conférence internationale sur le sida et ancienne Présidente directrice générale du Conseil de recherche en sciences humaines d'Afrique du Sud.

Quotes

« Si nous ne réussissons pas avec le VIH, nous n'atteindrons pas les Objectifs de développement durable. »

Aaron Motsoaledi Ministre sud-africain de la Santé

« Nous nous trouvons à un tournant de la riposte au sida. Nous avons le mandat, nous avons la stratégie, nous avons les outils et l'engagement sur les objectifs. Nous devons maintenant les traduire ensemble en actions. »

Jan Beagle Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA

"Political processes will not give us all what we need, but we must continue to be involved."

Javier Hourcade Bellocq l'Alliance internationale contre le VIH/sida

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Les leçons à tirer de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida

21 juillet 2016

Une table ronde comptant sept intervenants a évoqué la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida qui s'est tenue à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin. Sur le thème « Approches ascendantes et descendantes : le travail politique de l'échelon national à l'échelon mondial et inversement », le débat a eu lieu le 20 juillet dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida organisée à Durban, en Afrique du Sud.

Javier Belloqc, en qualité de Coprésident de la task-force des parties prenantes sur le sida lors de la réunion de haut niveau, a fait remarquer que l'audience de la société civile et l'avant-projet de Déclaration politique sur la fin du sida faisaient partie de la période de « lune de miel » du processus. Les représentants communautaires ont effectivement évoqué une série de priorités lors de l'audience de la société civile et veillé à ce que l'avant-projet inclue des messages forts sur les droits de l'homme, les populations clés et d'autres aspects. Cependant, une partie des ces messages s'est perdue et, selon M. Javier Belloqc, le processus d'élaboration de la déclaration politique a été de moins en moins transparent.

Lambert Grijns, Ambassadeur des Pays-Bas, a mis en avant un grand nombre de points positifs de la déclaration politique, notamment en ce qui concerne les droits de l'homme, l'éradication de la stigmatisation, la réduction des risques et les violences sexistes, ainsi que l'emploi pour la première fois du terme « transgenre » dans une déclaration des Nations Unies. Il a toutefois identifié plusieurs insuffisances, en particulier sur les populations clés et une éducation complète à la sexualité.

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, s'est dit satisfait des objectifs très ambitieux de la déclaration politique en matière de prévention et de traitement, notamment l'accès au traitement pour les enfants, et concernant les nouvelles techniques comme la prophylaxie préexposition, mais déçu par l'absence d'une évocation explicite des populations clés dans la déclaration politique.

Louise van Deth de Stop AIDS Now! s'est demandé comment la société civile pouvait influencer les diplomates des Nations Unies à New York. Nadia Isler, Conseillère de la Mission permanente de la Suisse auprès des Nations Unies, a expliqué qu'il n'y avait pas de recette miracle pour influencer les décideurs, notamment parce que le monde est en constante évolution.

Alessandra Nilo de Gestos a rappelé que la Réunion de haut niveau sur la fin du sida avait eu lieu parce que la société civile l'avait demandé et que la reconnaissance des personnes transgenres était une avancée historique. Elle a ajouté que la prochaine étape serait de traduire la déclaration politique en progrès concrets dans les pays et de travailler au niveau national.

Quotes

« L'épidémie d'aujourd'hui n'est pas représentée si les populations clés ne sont pas incluses de façon plus explicite dans la Déclaration politique sur la fin du sida, avec des objectifs de services clairs pour elles. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

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Inverser la tendance pour les adolescentes et les jeunes femmes

19 juillet 2016

À l'occasion d'un débat intitulé « Inverser la tendance pour les adolescentes et les jeunes femmes : égalité entre les sexes et droits des femmes au cœur de l'action pour en finir avec le sida », organisé le 19 juillet dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida qui se tient à Durban, en Afrique du Sud, de nouvelles données probantes issues des recherches menées par le Centre du programme de recherche sur le sida en Afrique du Sud (CAPRISA) ont été présentées.

Les résultats de ces recherches évoquent de nouvelles raisons expliquant le risque accru d'infection à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes en Afrique et la manière dont il pourrait être diminué. Les femmes souffrant d'une infection vaginale à Prevotella bivia sont 19 fois plus susceptibles de présenter des signes d'inflammation génitale et 13 fois plus susceptibles de contracter le VIH.

Une autre étude laisse entendre que l'impact de la prophylaxie préexposition (PPrE) peut varier en fonction du niveau d'acidité du vagin. Gardnerella vaginalis, une bactérie prédominante lorsque les niveaux de lactobacilles vaginaux normaux sont faibles, absorbe le médicament de PPrE tenfovir, réduisant ainsi sa disponibilité pour prévenir l'infection à VIH. Cette découverte aura des implications pour l'efficacité de la PPrE si les résultats de cette étude sont confirmés chez les femmes exposées au risque de contracter le VIH.

Enfin, une autre étude menée par le CAPRISA en Afrique du Sud confirme que les relations entre personnes de tranches d'âge différentes sont courantes, avec des adolescentes et des jeunes femmes ayant des relations sexuelles avec des hommes de huit ans leurs aînés en moyenne.

Suite à la présentation du CAPRISA, une table ronde a eu lieu pour débattre des actions à mener afin d'inverser la tendance pour les jeunes femmes et les adolescentes. Les participants ont fait remarquer que pour atteindre l'objectif mondial fixé dans la Déclaration politique sur la fin du sida, à savoir une réduction annuelle des nouvelles infections à VIH chez les jeunes femmes et les adolescentes à moins de 100 000 d'ici à 2020, il faudrait une accélération de l'élargissement des programmes de prévention combinée du VIH pour les adolescentes et les jeunes femmes, avec des programmes portant sur les aspects biologiques, comportementaux et structurels adaptés aux besoins de l'endroit et de la population visés.

Scolarisation prolongée des filles, mobilisation communautaire, multimédias, transferts de fonds, leadership de la jeunesse et prévention des violences sexistes ont été évoqués comme des éléments aussi essentiels que la distribution de préservatifs, une éducation complète à la sexualité, la PPrE et le traitement antirétroviral.

Également présent lors de cette table ronde, le Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA Luiz Loures a présenté un nouveau guide de la prévention du VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes, qui détaille une combinaison de méthodes également destinées aux hommes et aux adolescents. 

Quotes

« Pour atteindre les objectifs de la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida concernant les adolescentes et les jeunes femmes, il faut développer des programmes de prévention du VIH efficaces avec une combinaison d'approches qui visent aussi les hommes et les adolescents. Le nouveau guide de l'ONUSIDA lancé aujourd'hui permettra aux pays d'agir en ce sens. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Les interventions biomédicales peuvent avoir leur importance en formant une pièce du puzzle, mais nous savons que les filles qui se rendent dans les établissements médicaux sont chassées et déshonorées parce qu'elles sont sexuellement actives. Si nous n'attirons pas les filles dans les hôpitaux, tout en les rendant plus conviviaux pour les jeunes, en arrêtant de stigmatiser les filles et en impliquant systématiquement les gouvernements et les communautés dans ces efforts, nous n'obtiendrons pas les résultats dont nous avons besoin. »

Françoise Girard Présidente de la Coalition internationale pour la Santé des Femmes

« Pour atteindre notre objectif concernant les femmes et les filles, nous avons besoin d'un leadership politique et communautaire afin de veiller à ce qu'une éducation complète à la sexualité soit assurée. Nous avons besoin de jeunes femmes émancipées qui sont appréciées à leur juste valeur par la communauté.»

Deborah Birx Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale

« En Afrique du Sud, le VIH ne peut être dissocié de la violence sexiste. Nous devons élargir notre approche car l'épidémie de VIH chez les femmes et les filles n'est pas seulement une question de sexe, mais aussi de relations, de pauvreté et d'autres aspects structurels. »

Vuyiseka Dubula Sonke Gender Justice

« Les inégalités entre les sexes ne sont pas une question de médecine. Nous n'en finirons pas avec le sida si nous ne mettons pas un terme aux inégalités entre les sexes. Nous avons besoin d'un monde d'égalité. »

Mark Dybul Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

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La société civile favorise les ripostes sur mesure pour en finir avec le sida en Chine

21 juillet 2016

Ces dernières années, la riposte au sida en Chine a connu un accroissement de l'engagement de la société civile dans l'élaboration de programmes de prévention et de traitement du VIH ciblés, à base communautaire, ce qui a contribué à maintenir de faibles niveaux de prévalence du VIH dans le pays et à assurer de plus en plus une riposte sur mesure, éclairée par des données probantes.

Les stratégies, les avancées et les acquis obtenus par les organisations de la société civile chinoises ont été le thème d'une session organisée dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida qui se tient à Durban, en Afrique du Sud, et qui a réuni des représentants du gouvernement chinois, de la société civile chinoise, de l'Organisation mondiale de la Santé et de l'ONUSIDA.

Cette session, qui a eu lieu le 20 juillet, a présenté le Fonds pour la participation des organisations de la société civile à la prévention et au traitement du sida, approuvé par le Conseil des affaires de l'État de la République populaire de Chine, et qui a investi 50 millions de yuans (soit près de 7,5 millions de dollars) pour soutenir le travail des organisations non gouvernementales dans l'éducation, la communication, le dépistage, le conseil, les soins et l'appui, y compris auprès des populations clés.

Bien que la prévalence générale du VIH reste faible, le nombre absolu de personnes vivant avec le VIH et le chiffre annuel des nouvelles infections à VIH demeurent importants, en particulier au sein des populations clés. En admettant que les organisations sociales et communautaires qui bénéficient de la confiance des populations clés sont les mieux à même d'atteindre les communautés à risque, ce fonds, qui a été conçu, établi et mis en œuvre en partenariat avec l'ONUSIDA, joue un rôle important dans l'élargissement des programmes de prévention et de traitement pour les populations clés en Chine.

En ouvrant la session à Durban, Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, a mis en avant les efforts impressionnants entrepris par la Chine pour analyser son épidémie et adapter sa riposte. Rappelant la visite d'une délégation du Conseil de coordination du Programme (CCP) de l'ONUSIDA en Chine en mai 2016 pour l'étude de la riposte nationale et du rôle des communautés, Mme Beagle a expliqué comment la délégation du CCP avait pu constater directement sur place que des approches rentables, fondées sur les droits et axées sur les populations et les lieux, avaient effectivement un impact.

Quotes

« L'esprit de partenariat et d'entreprise, en particulier auprès des populations clés, a permis d'éviter de nouvelles infections à VIH et de favoriser la sensibilisation au sein des groupes les plus exposés au risque.Partager ces expériences est essentiel pour accélérer la riposte au sida en Chine. »

JAN BEAGLE DIRECTRICE EXÉCUTIVE ADJOINTE DE L'ONUSIDA

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L'Afrique du Sud lance la campagne de prévention SheConquers pour cibler davantage les jeunes femmes et les adolescentes

20 juillet 2016

Afin de prendre davantage en compte la vulnérabilité accrue des jeunes femmes et des adolescentes au HIV, le gouvernement sud-africain a lancé une campagne nationale de prévention du VIH. Baptisée SheConquers, cette campagne sur 3 ans, pour un budget de plusieurs millions de rands, a été lancée lors d'une session organisée par le Ministère sud-africain de la Santé dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida qui se tient à Durban, en Afrique du Sud.

En Afrique subsaharienne, le VIH est la principale cause de décès chez les adolescents âgés de 10 à 19 ans, et deux tiers des nouvelles infections à VIH dans cette catégorie de population concernent les filles. On estime que seulement un quart des filles et un tiers des garçons ont bien compris comment se transmet le VIH et comment s'en prémunir.

À l'occasion d'un débat animé organisé le 20 juillet, plein de spectacle, de chanson et de danse, la Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA Jan Beagle, des représentants de partenaires clés de la riposte au sida en Afrique du Sud, notamment le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida, ainsi qu'une multitude de jeunes femmes et de filles engagées dans la riposte nationale au sida, se sont réunis pour célébrer et faire connaître la prise en compte accrue par l'Afrique du Sud de la prévention du VIH chez les jeunes femmes et les adolescentes. La session a été ponctuée de présentations et de démonstrations de stratégies de prévention innovantes pour assurer des programmes en milieu scolaire et extrascolaire conçus sur mesure pour les jeunes femmes et les adolescentes, incluant notamment dépistage du VIH, distribution de préservatifs, santé sexuelle et reproductive et gestion des infections sexuellement transmissibles.

SheConquers est construite autour d'une stratégie en cinq volets qui vise à faire baisser les nouvelles infections à VIH, les grossesses précoces et les violences sexistes chez les jeunes femmes et les adolescentes, à augmenter la scolarisation et la poursuite des études chez les jeunes femmes et les adolescentes, et à accroître les opportunités économiques pour les jeunes, en particulier les jeunes femmes.

S'exprimant lors de cette session, Mme Beagle a souligné que les vulnérabilités particulières auxquelles sont confrontées les jeunes femmes et les adolescentes nécessitent que la riposte complète favorisée par SheConquers tienne compte des contextes sociaux, se penche sur les facteurs déterminants qui définissent l'épidémie et donne des informations et des outils d'émancipation aux jeunes gens. Les Objectifs de développement durable et la Déclaration politique de 2016 des Nations Unies sur la fin du sida, qui encouragent le leadership et l'émancipation des femmes ainsi que des approches intégrées pour la santé sexuelle et reproductive et qui abordent la question de la violence et de la discrimination à l'égard des femmes et des filles, offrent une opportunité critique de faire en sorte que les filles et les femmes aient les moyens et l'autonomie nécessaires pour faire leurs propres choix de vie, y compris en ce qui concerne leur santé.

Quotes

« Nous invitons le monde à s'engager activement pour sauver nos filles. Il ne s'agit pas d'un événement futur, mais d'une réalité du présent. »

THOBEKA ZUMA PREMIÈRE DAME D'AFRIQUE DU SUD

« C'est vraiment formidable d'entendre la passion, l'énergie, la détermination, l'engagement et l'action qui émanent des voix de jeunes femmes et de filles autonomes. Elles savent ce dont elles ont besoin. SheConquers est une stratégie solide assortie d'un financement solide qui fournit les outils nécessaires pour traduire les paroles en actes. »

JAN BEAGLE DIRECTRICE EXÉCUTIVE ADJOINTE DE L'ONUSIDA

« Notre plus grande valeur se trouve dans nos connexions : l'entraide et le soutien mutuel. »

UNE REPRÉSENTANTE DES RISE CLUBS AFRIQUE DU SUD

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Les défis des ripostes des religions à l'épidémie de sida

20 juillet 2016

Une riposte forte de la part des organisations confessionnelles est capitale pour atteindre les objectifs de la stratégie Accélérer d'ici 2020 et en finir avec le sida d'ici 2030. Cependant, la mobilisation effective de cette riposte est confrontée à de multiples défis spécifiques. Ces derniers ont fait l'objet d'un débat dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida qui se tient à Durban, en Afrique du Sud.

Collecter des données sur les activités des organisations confessionnelles est souvent très difficile, notamment dans le contexte de l'épidémie de sida, où l'on a souvent une impression de conflit entre les valeurs religieuses et les priorités sanitaires. Pourtant, des progrès ont été réalisés, comme le constate un numéro spécial du Lancet sur la religion et la santé.

Des présentations ont eu lieu sur deux des articles de ce numéro spécial du Lancet : une sur les données et une sur les controverses. Selon les intervenants, les ripostes des communautés religieuses ne sont pas toujours en phase avec la stratégie internationale et la religion n'est qu'un facteur parmi beaucoup d'autres qui influe sur des questions telles que le mariage des enfants, les mutilations génitales féminines, les violences à l'encontre des femmes, la délivrance de services de santé sexuelle et reproductive et la stigmatisation en lien avec le VIH. Les deux intervenants sont tombés d'accord sur l'importance de considérer les initiatives fondées sur la foi comme faisant partie d'un système de santé intégré.

Des questions considérées du point de vue des communautés ont également été abordées. Le processus de sensibilisation au VIH sur la base des principes musulmans et des textes religieux pour étudier ces questions a été décrit, tout comme le rôle vital que jouent les chefs religieux dans la diminution des effets de la stigmatisation.

L'Archevêque anglican du Cap a expliqué la réponse de son église à des signalements de « viol correctif » qui l'ont conduit à lancer des initiatives contre les violences sexistes et le trafic d'êtres humains. Il a souligné que les données montraient que la prévalence du VIH chez les victimes survivantes de violences sexuelles était bien plus élevée qu'au sein de la population générale.

À mesure que l'épidémie de sida a progressé dans l'histoire, l'importance de la riposte des religions est devenue de plus en plus visible. Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a décrit quant à lui une initiative conjointe lancée récemment par l'ONUSIDA et le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida, qui vise à renforcer la riposte au VIH par les organisations confessionnelles, dans l'espoir que les initiatives fondées sur la foi deviennent des contributeurs majeurs aux ripostes communautaires qui sont essentielles pour en finir avec l'épidémie de sida.

Quotes

« L'urgence est grande aujourd'hui ; la fenêtre est étroite pour maîtriser l'épidémie de sida et voir la fin du sida. Au moins 30 % des services anti-VIH doivent être assurés par les communautés et la communauté religieuse a un rôle critique à jouer dans la délivrance de ces services et la lutte contre la stigmatisation et la discrimination. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Il existe un trou noir en matière de données probantes autour du rôle des organisations confessionnelles dans les soins de santé en général, et dans la riposte au sida plus particulièrement. Il faut faire davantage de recherches pour combler ces lacunes importantes. »

Jill Olivier Maître de conférence et Coordonnatrice de recherche, Université du Cap

« Les communautés religieuses jouent un rôle charnière dans la résolution de nombreux problèmes de développement, y compris le VIH. »

Azza Karam Conseillère principale, Fonds des Nations Unies pour la population

« En Indonésie, la riposte au VIH est considérée comme une responsabilité collective. Nous devons faire un gros effort pour comprendre le VIH et riposter à travers le prisme de nos textes religieux. »

Anggia Ermarini Présidente de Fatayat Nahdatul Ulama

« Nous sommes tous créés à l'image de Dieu. Nous devons développer des théologies qui favorisent la vie. »

Phumzile Mabizela Directrice exécutive du Réseau international des chefs religieux qui vivent avec le VIH/sida ou sont personnellement touchés par le VIH/sida

« Le VIH nous a profondément ébranlés en tant qu'église. La dignité humaine, en particulier celle des femmes, est non négociable. »

Thabo Cecil Makgoba Archevêque anglican du Cap

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Éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et les adolescents et fournir un traitement aux femmes et aux enfants

20 juillet 2016

À l'occasion de la 21e Conférence internationale sur le sida à Durban, en Afrique du Sud, différents acteurs se sont réunis le 18 juillet pour faire avancer l'initiative Start Free, Stay Free, AIDS Free lancée lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida en juin 2016. Cette initiative a été conçue comme une suite de la remarquable réussite du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie.

Lors d'une session intitulée « Start Free, Stay Free, AIDS Free : achever le travail du Plan mondial », les acteurs concernés ont fait le bilan des avancées obtenues dans l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et examiné comment accélérer davantage l'accès au traitement pédiatrique pour les mères et les enfants. La session était organisée par un groupe incluant l'ONUSIDA, le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le cadre Start Free, Stay Free, AIDS Free propose une liste de mesures politiques et programmatiques conçues pour permettre aux pays et aux partenaires de combler les lacunes restantes dans la prévention et le traitement du VIH chez les enfants, les adolescents, les jeunes femmes et les futures mamans. Les participants ont discuté de la manière de construire une action concertée et coordonnée pilotée par les pays et soutenue par un appui mondial, de façon à ce que les pays puissent avancer rapidement. Le cadre tient compte du fait que chaque pays a besoin d'une accélération et d'un plan de mise en œuvre taillés sur mesure. Chaque plan devrait correspondre au contexte national et s'appuyer sur les stratégies couronnées de succès pour le renforcement des systèmes et l'identification des opportunités et actions critiques capables d'étendre l'accès aux services vitaux de traitement et de prévention du VIH pour tous les enfants, adolescents et jeunes femmes aussi rapidement que possible.

Les participants ont également abordé la nécessité de veiller à ce que les enfants soient au cœur d'une génération sans sida et ils ont évoqué les principaux obstacles, lacunes et opportunités pour parvenir à cet objectif. Ils ont aussi parlé du rôle des partenariats public-privé et des femmes vivant avec le VIH.

Parmi les intervenants figuraient Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale, Chip Lyons, Directeur exécutif de la Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation, Anthony Lake, Directeur exécutif de l'UNICEF, et Gottfried Hirnschall de l'OMS. Des représentants d'organisations du secteur privé, notamment MAC AIDS Fund, Johnson & Johnson et Born Free, se sont également exprimés.

Le cadre Start Free, Stay Free, AIDS Free crée trois blocs programmatiques étroitement liés entre eux et qui doivent avancer de concert. Les participants ont évoqué les moyens de faire en sorte que la riposte tienne compte de la réalité et de la variété des priorités des pays, des gouvernements et des partenaires, et la façon de créer un environnement de mise en œuvre qui optimise les partenariats. Ils ont débattu du rôle de la responsabilisation et de la mesure, ainsi que des mécanismes permettant de veiller à ce que les pays reçoivent des réponses et un appui en temps opportun. Pour appuyer la mise en œuvre, le cadre en appelle aussi à l'industrie, à la société civile et aux partenaires internationaux pour qu'ils ciblent leurs investissements et trouvent de nouvelles solutions efficaces et rentables qui simplifient et innovent afin de maximiser les résultats des programmes.

Quotes

« Nous devons faire cesser les nouvelles infections à VIH chez les enfants, assurer l'accès au traitement vital pour les personnes vivant avec le VIH et briser le cycle des nouvelles infections chez les filles et les jeunes femmes ; ce n'est qu'ainsi que nous en finirons avec le sida chez l'enfant. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous n'en finirons pas avec le sida en tant que crise de santé publique si nous n'en finissons pas avec le sida chez l'enfant d'abord. »

Chip Lyons Directeur exécutif, Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation

« La prochaine étape de notre riposte au VIH consiste à briser la chaîne de la transmission tout au long du cycle de vie, de la mère à l'enfant, puis à l'adolescent, puis à nouveau à la mère. Et ce grâce à la prévention et au traitement à tout moment. »

Tony Lake Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance

Press Release

Le Président de l'agence de presse Xinhua reçoit le prix de l'ONUSIDA récompensant les leaders et les innovateurs

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA a remis au Président de l'agence de presse Xinhua, Cai Mingzhao, le prix de l'ONUSIDA récompensant les leaders et les innovateurs en reconnaissance de son leadership et de sa contribution en tant que partenaire média dans la riposte contre le SIDA

PÉKIN, 28 juillet 2016—En reconnaissance du rôle majeur joué par son agence dans l'accélération de la riposte afin de mettre un terme à l'épidémie de SIDA, Cai Mingzhao, Président de l'agence de presse Xinhua, s'est vu remettre le prix de l'ONUSIDA récompensant les leaders et les innovateurs lors d'un évènement organisé à l'occasion d'une visite des quartiers généraux de Xinhua à Pékin, en Chine dans le cadre de leur coopération commune.

Ce prix récompense l'engagement de M. Cai dans l'atteinte de l'objectif commun de Zéro nouvelle infection à VIH, Zéro discrimination et Zéro décès lié au sida. 

« M. Cai est un leader visionnaire. Pour lui, les trois zéros ne sont pas seulement des chiffres, mais ils symbolisent la justice sociale et l'inclusion » a déclaré le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. « Le SIDA n'est pas vaincu dans de nombreuses parties du monde et le leadership de M. Cai veille à ce que le VIH demeure au premier plan de la sensibilisation du public afin que personne ne soit oublié. »

Avec M. Cai à la tête de Xinhua, le groupe de médias a contribué à promouvoir la sensibilisation du public envers le VIH en Chine et à l'étranger. Durant la réunion de haut niveau de l'Assemblée générale de l'ONU sur l'éradication du SIDA en juin 2016, Xinchua a diffusé le message « Accélération de la riposte vers une génération sans SIDA » sur un écran géant à Times Square, à New York. En outre, le groupe travaille en collaboration avec l'ONUSIDA afin de promouvoir des messages de zéro discrimination à travers les réseaux sociaux et d'autres plateformes. 

« Nous sommes conscients que la lutte contre le SIDA nécessite des efforts conjugués de la part de l'ensemble de la société, et en particulier des médias. » a déclaré M.Cai. « Nous avons un rôle clé à jouer pour mettre fin à l'épidémie de SIDA. » 

L'ONUSIDA reconnait le rôle singulier des médias dans l'effort global pour mettre fin à l'épidémie de SIDA. Les médias ont la capacité d'atteindre des milliards de personnes avec des messages pouvant sauver des vies et peuvent également motiver l'engagement et l'action. Xinhua est la plus grande agence de presse au monde, avec plus de 30 bureaux sur le territoire national et près de 170 bureaux installés à l'étranger.

Le Vice-ministre du Bureau de l'information du Conseil des affaires d'État, Guo Weimin, a souligné l'importance de la contribution de Xinhua. « L'agence de presse Xinhua soutient activement les objectifs de développement durable des Nations Unies et encourage l'implication du plus grand nombre afin d'atteindre ces objectifs. »

La Vice-ministre de la Commission pour le planning familial et la santé, Cui Li, a déclaré « La coopération entre l'agence Xinhua et l'ONUSIDA illustre parfaitement la participation multisectorielle et la coopération dans l'avancement de la riposte contre le SIDA. »  

En mars 2016, l'ONUSIDA et Xinhua ont signé un protocole d'accord de coopération stratégique de deux ans afin de trouver des solutions innovantes pour mettre fin à l'épidémie de SIDA en tant que menace de santé publique d’ici 2030 dans le cadre des objectifs de développement durable. 

Contact

UNAIDS Geneva
Michael Hollingdale
tel. +41 22 791 5534
hollingdalem@unaids.org

Press centre

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