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Réaffirmer le leadership des personnes vivant avec le VIH dans la riposte au sida

18 juillet 2016

Depuis le début, les personnes vivant avec le VIH ont été en première ligne dans la riposte au sida, en tant que partenaires égaux apportant des solutions sur la manière de fournir les services et exigeant le respect et les droits pour toute personne touchée par le VIH.

« LIVING 2016: positive leadership summit » (sommet sur le leadership positif) a réuni 300 personnes vivant avec le VIH venues du monde entier les 16 et 17 juillet à Durban, en Afrique du Sud, à la veille de la 21e Conférence internationale sur le sida.

Les participants ont évoqué les besoins des personnes vivant avec le VIH et la riposte communautaire pour l'accès à des services de qualité fondés sur les droits, la stigmatisation et la discrimination, la criminalisation et la violence, l'accès au traitement ainsi que la santé et les droits sexuels et reproductifs.

Les participants ont fait le bilan des réussites obtenues depuis la conférence sur le sida de 2000 qui avait également eu lieu à Durban, tout en soulignant les problèmes qui persistent : la moitié seulement des personnes vivant avec le VIH ont accès au traitement, plus d'un million de personnes vivant avec le VIH décèdent chaque année, les ressources pour la riposte au sida sont en baisse, la stigmatisation et la discrimination restent des obstacles à l'accès aux services et les inégalités d'accès coûtent des vies.

L'engagement accru et intelligent des personnes vivant avec le VIH est apparu comme un fil rouge à travers les thématiques abordées tout au long des deux jours de réunion.

Les participants ont réaffirmé la diversité des personnes vivant avec le VIH et insisté sur la nécessité de travailler en collaboration avec les réseaux de populations clés en tant qu'activistes afin de mobiliser les ressources requises pour une riposte efficace au sida, de demander et de soutenir une réforme judiciaire et politique qui respecte les droits de chacun et de mettre face à leurs responsabilités les gouvernements, les donateurs, les Nations Unies et les réseaux de personnes vivant avec le VIH.

Quotes

« Il faut que les personnes vivant avec le VIH soient à nouveau au cœur de l'action. L'énergie qu'elles ont apportée au début de la riposte nous a amenés vers les succès que nous avons connus ; nous avons besoin de vous pour la retrouver aujourd'hui. Soyez fiers de ce que vous avez fait et comptez sur nous pour vous soutenir. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Non seulement nous avons besoin de vous, mais vous devez aussi être à nos côtés pour veiller à ce que la discrimination ne soit pas tolérée. »

Deborah Birx Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale

« Les injustices qui prédominaient en 2000 sont toujours là aujourd'hui. Les personnes vivant avec le VIH ont besoin d'une révolution positive, qui ait du sens et un impact. »

Shaun Mellors Alliance internationale contre le VIH/sida

« Il est essentiel que les personnes vivant avec le VIH soient présentes, qu'elles fassent entendre leur voix. Nous avons encore un long chemin à faire : 17 millions de personnes sous traitement, c'est impressionnant, mais nous en avons encore 20 millions de plus à atteindre. »

Gottfried Hirnschall Directeur du Département VIH/sida et du Programme mondial de lutte contre les hépatites, Organisation mondiale de la Santé

« Nous sommes les experts. Vous avez besoin de notre engagement. Nous sommes ceux qui disposent concrètement de l'expérience requise pour aider les personnes à accéder aux médicaments antirétroviraux et passer outre la stigmatisation. »

Julian Hows Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH

« La réalité, c'est que nous ne pouvons pas mettre nos gouvernements face à leurs responsabilités si nous ne nous présentons pas devant eux en exigeant qu'ils soient à la hauteur. »

Marama Pala Directrice exécutive de la Fondation Maori, Indigène et Pacifique Sud de lutte contre le VIH et le sida

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Les progrès accomplis dans le monde vers l'objectif 90-90-90

18 juillet 2016

Les pays enregistrent des progrès rapides dans l'élargissement du dépistage et du traitement du VIH dans plusieurs régions : tel est le constat entendu par les participants à un événement intitulé « Atelier sur l'objectif 90-90-90 : un outil pour transmettre les connaissances sur le traitement comme prévention ».

Organisé dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida à Durban, en Afrique du Sud, cet atelier a également servi à la présentation des premières ébauches du nouveau rapport de l'ONUSIDA intitulé 90–90–90 : sur la bonne voie vers l'objectif de traitement. Ce rapport met en lumière les meilleures pratiques et fournit des exemples de pays qui se rapprochent d'ores et déjà de l'objectif de traitement 90-90–90, à savoir 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement avec une charge virale indétectable.

Les participants ont appris que dans au moins 10 pays de différentes régions, la couverture de traitement du VIH a doublé ou quasiment doublé entre 2012 et 2015, renforçant ainsi la faisabilité d'un élargissement rapide. L'expansion rapide des services de traitement dans certains contextes fragiles est particulièrement encourageante, comme par exemple en République démocratique du Congo, où la proportion de personnes vivant avec le VIH et recevant un traitement a également été multipliée par deux, passant de 16 à 33 % entre 2012 et 2015. Ces résultats très positifs provenant de divers pays rendent crédible l'accomplissement de l'objectif 90-90-90. Toutefois, des problèmes persistent et de nombreux pays ont du mal à atteindre le troisième volet de l'objectif de traitement.

Le rapport décrit des actions nécessaires pour accélérer les progrès vers chacun des trois volets de l'objectif 90-90-90. Les innovations technologiques et dans les prestations de services doivent être rapidement déployées à grande échelle, les communautés doivent bénéficier de nouveaux moyens pour mener l'action et en finir avec l'épidémie, de nouvelles ressources doivent être mobilisées pour atteindre la dernière étape de la riposte au VIH et des mesures doivent être prises d'urgence pour éliminer les obstacles sociaux et structurels à l'accès aux services.

 

Quotes

« Le monde est uni autour de la stratégie d'accélération de la riposte. L'objectif 90-90-90 a permis de mobiliser des ressources mondiales extraordinaires et les résultats sont là. Nous disposons d'une fragile fenêtre d'opportunité pour atteindre l'objectif 90-90-90 d'ici à 2020 et poser les jalons pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Un financement durable à long terme est capital pour la réussite de l'objectif 90-90-90. Un investissement de 100 millions de dollars dans le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme permet de sauver 60 000 vies, d'éviter 3,4 millions de nouvelles infections, de mobiliser 300 millions de dollars de ressources nationales et d'économiser 2,2 milliards de dollars en acquis de développement. »

Ade Fakoye Conseiller principal sur le VIH, Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

« La baisse des investissements mondiaux dans la lutte contre le paludisme a conduit à une résurgence de la maladie. La stratégie d'accélération de la riposte ne sera qu'une coquille vide si nous n'assurons pas un financement durable de la riposte au VIH. »

David Ripin Clinton Health Access Initiative

« Le rapport de l'ONUSIDA sur les lacunes en matière de prévention montre que des disparités et des inégalités importantes persistent dans les progrès vers l'objectif 90-90-90. Le cœur du problème est un financement inadapté. Les 7 milliards de dollars d'investissements manquants nécessaires pour une riposte complète au VIH ne représentent qu'une erreur d'arrondi dans les budgets de certains des plus grands bailleurs de fonds. Nous n'avons jamais eu d'outils aussi puissants pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2020. Ce n'est pas le moment de baisser les investissements. »

Asia Russell Directrice exécutive, Health Global Access Project

« De nombreuses personnes vivant avec le VIH présentes ici pour cette conférence 2016 sur le sida sont en vie grâce à la solidarité mondiale derrière l'accès au traitement qui a suivi la conférence de Durban sur le sida en 2000. »

Lilian Mworeka Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH

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La préconférence internationale des populations indigènes sur le VIH appelle à une plus grande visibilité des voix indigènes

16 juillet 2016

Plus de 150 représentants des populations indigènes et de leurs partisans se sont réunis les 16 et 17 juillet à Durban, en Afrique du Sud, pour la Préconférence internationale des populations indigènes sur le VIH/sida, organisée par le Groupe de travail international des populations indigènes sur le VIH et le sida.

Cette réunion à la veille de la 21e Conférence internationale sur le sida a servi de forum pour échanger sur les pratiques prometteuses, partager les leçons apprises et bâtir des relations entre les continents, les cultures, les traditions et les langues. Les populations indigènes ont ainsi pu aller au-delà de leurs difficultés et préparer le déploiement d'une riposte au VIH pilotée par les indigènes en Afrique.

Les principaux thèmes abordés reflètent un large éventail de questions et d'expertise et des sessions théoriques ont exploré plusieurs pistes : médecine traditionnelle, soins, traitement, appui et prévention ; identités indigènes, perceptions mondiales et VIH ; implication intelligente des femmes et des filles ; leadership, sensibilisation et politique de lutte contre les facteurs sociaux et structurels du VIH.

Quotes

« Les Objectifs de développement durable ont vocation à lutter contre l'exclusion. Les communautés indigènes doivent être au cœur des efforts pour mettre fin à l'épidémie de sida. La Déclaration politique 2016 des Nations Unies sur la fin du sida appelle à éliminer les obstacles que rencontrent les populations indigènes, notamment la stigmatisation et la discrimination dans les programmes de soins, et à accroître et soutenir les investissements dans les prestations de services et les actions de sensibilisation pilotées par les communautés. C'est le moment ou jamais d'agir. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Les populations indigènes continuent d'être touchées de manière disproportionnée par le VIH. Il n'y aura pas de fin du sida sans dignité, justice sociale et droits humains pour les personnes indigènes, ni sans leur leadership. Dans notre système de santé au Canada, nous devons appliquer la tolérance zéro face à la discrimination que certaines populations indigènes continuent de subir lorsqu'elles ont besoin de soins. Nous sommes ici pour partager les bonnes pratiques qui ont fonctionné dans le monde entier et pour appeler au respect, à la dignité et à la compassion dans la prestation des services de santé. »

Jane Philpott Jane Philpott, Ministre de la Santé du Canada

« Les populations indigènes doivent être des partenaires dans l'élaboration des programmes et des services culturellement sensibles. »

Ken Clement Co-président du Groupe de travail international des populations indigènes sur le VIH et le sida

« Nous devons rappeler leurs engagements aux dirigeants qui ont promis de traiter le problème du VIH au sein des populations indigènes, mais pas seulement avec des mots, également avec de réelles collaborations globales sur le plan financier et épidémiologique pour nous permettre de faire partie de la solution. »

Marama Pala Co-présidente du Groupe de travail international des populations indigènes sur le VIH et le sida

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L'ONUSIDA et Anglo American ensemble pour promouvoir le dépistage du VIH

18 juillet 2016

L'ONUSIDA et Anglo American, l'un des principaux groupes d'exploitation minière internationaux, se sont associés pour soutenir ProTest HIV, une initiative mondiale qui encourage les personnes à se faire dépister pour le VIH.

Ce partenariat a été annoncé à Durban, en Afrique du Sud, dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida. Il a vocation à promouvoir l'importance du dépistage volontaire du VIH, ainsi que des soins et de l'appui aux personnes vivant avec le VIH et des programmes plus larges de prévention du VIH.

Anglo American participe à la riposte au VIH depuis 30 ans, au cours desquels l'entreprise s'est efforcée de réduire l'impact du VIH sur ses employés, leurs familles et les communautés au sein desquelles elle opère. La politique anti-VIH de l'entreprise est basée sur un cadre de droits fondamentaux et conforme aux meilleures pratiques reconnues à l'échelle internationale et recommandées par l'ONUSIDA. Anglo American a pour but de veiller à ce que tous les employés connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH et propose gratuitement le dépistage, les conseils et le traitement antirétroviral à tous les employés et leurs proches.

À la veille de la conférence, l'ONUSIDA et Anglo American ont demandé aux gens de parler de cette campagne autour d'eux en postant un selfie avec les hashtags #ProTESTHIV et #GenEndIt sur leurs comptes de réseaux sociaux, qui réorienteront automatiquement vers le site web protesthiv.org.

C'est uniquement en travaillant ensemble que nous parviendrons à mettre fin au sida d'ici 2030. Ce partenariat démontre le pouvoir de l'action collective en mobilisant les personnes dans le monde entier.

Quotes

« L'ONUSIDA apprécie le rôle important que peuvent jouer les entreprises dans la sensibilisation par l'intermédiaire de campagnes ciblées et la création de ressources humaines en meilleure santé en encourageant les employés à connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH et à accéder aux services de prévention, de traitement et de soins anti-VIH. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Notre partenariat avec l'ONUSIDA met en lumière le type de travail collaboratif nécessaire pour voir naître la première génération sans VIH. Chez Anglo American, nous voulons être des partenaires d'avenir des pays et des communautés qui nous accueillent, aussi bien par notre excellence opérationnelle qu'en dirigeant nos efforts vers là où ils auront l'impact positif le plus durable. La santé de nos employés en fait naturellement partie. Je suis fier des résultats de nos 30 années de soutien indéfectible en faveur de la sensibilisation au VIH, du dépistage et du traitement. D'autres actions conjointes comme cette campagne nous aideront à atteindre l'objectif mondial d'en finir avec le sida d'ici à 2030. »

Mark Cutifani Directeur général d'Anglo American

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Les villes s'engagent et atteignent l'objectif 90-90-90

18 juillet 2016

L'initiative Les villes s'engagent est en train de rendre tangibles les progrès vers l'objectif 90-90-90, à savoir 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes ayant accès au traitement et 90 % des personnes sous traitement avec une charge virale indétectable.

Quatre signataires de la Déclaration de Paris sur l'initiative Les villes s'engagent ont publié aujourd'hui des données qui démontrent des avancées significatives vers l'objectif 90-90-90 et confirment leur engagement à mettre fin au sida dans leurs villes. L'annonce a été faite lors d'une réunion parallèle coorganisée par l'International Association of Providers of AIDS Care (IAPAC) et l'ONUSIDA dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida qui se tient à Durban, en Afrique du Sud.

Amsterdam, Denver, Paris et Kiev ont présenté leurs données sur l'objectif 90-90-90 dans le cadre de l'initiative Les villes s'engagent adoptée par des municipalités du monde entier dans le but d'atteindre des objectifs ambitieux d'ici 2020 pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030. Pour y parvenir, il faut une action accélérée et ciblée, de l'innovation dans la prestation des services et un travail en partenariat avec les principaux acteurs et les populations touchées.

L'IAPAC a créé un portail web Les villes s'engagent, avec des tableaux de bord pour cinq grandes villes : Amsterdam, Pays-Bas ; Denver, États-Unis ; Kiev, Ukraine ; Paris, France ; et San Francisco, États-Unis. Ces tableaux de bord incluent des données sur les progrès des villes dans l'accomplissement de l'objectif 90-90-90 pour 2020 et plus généralement sur leur riposte au VIH. Les tableaux de bord sont visibles à l'adresse www.Fast-TrackCities.org.

Quotes

« Les individus doivent être au centre de la riposte au VIH en milieu urbain pour atteindre l'objectif 90-90-90. Des systèmes de santé municipaux inclusifs et accessibles représentent la meilleure chance d'impliquer des personnes qui autrement seraient marginalisées, notamment les jeunes femmes et les adolescentes ainsi que les populations clés : hommes gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, personnes transsexuelles, professionnel(le)s du sexe et leurs clients, consommateurs de drogues injectables et détenus. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Atteindre les objectifs 90-90-90 et zéro discrimination et stigmatisation dans les villes très touchées par le VIH s'appuie sur une optimisation de la continuité des soins anti-VIH grâce à la collecte de données, qui vise à ne laisser personne de côté et à mettre les différents acteurs face à leurs responsabilités. »

José M. Zuniga Président et Directeur général de l'International Association of Providers of AIDS Care

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Réunion annuelle du PEPFAR

18 juillet 2016

Le 16 juillet, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé, aux côtés de Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale, a ouvert la réunion annuelle du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), qui s'est tenue cette année à Durban, en Afrique du Sud, juste avant la 21e Conférence internationale sur le sida.

M. Sidibé a prononcé le discours d'ouverture d'une session intitulée « Leadership, diplomatie et partenariat pour passer de la politique à la pratique ». Tony Fauci, du United States National Institutes of Health, et Eric Goosby, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la tuberculose, l'ont rejoint sur l'estrade. S'adressant aux participants, parmi lesquels des membres du personnel du PEPFAR, des représentants de la société civile, de gouvernements nationaux et d'organisations multilatérales, M. Sidibé leur a rappelé que lors de la dernière conférence organisée à Durban, peu de personnes avaient accès au traitement, alors qu'aujourd'hui, grâce au pouvoir de la science, à la médecine et aux évolutions sociales, la réalité a changé.

En décrivant les objectifs du PEPFAR pour l'année prochaine, Mme Birx a souligné son engagement en faveur de la stratégie d'accélération de la riposte, avec un élargissement considérable de l'accès au traitement. Les projections montrent que d'ici fin 2017, sept pays soutenus par le PEPFAR devraient atteindre les deux premiers volets sur les trois qui constituent l'objectif 90-90-90 (à savoir 90 % des personnes vivant avec le VIH dépistées et 90 % des personnes dépistées ayant accès au traitement antirétroviral).

Les autres sessions de cette réunion annuelle ont porté sur le rôle des communautés, les populations clés, la prévention chez les jeunes femmes et les filles et les actions des pays pour l'adoption des directives « dépister et démarrer » de l'Organisation mondiale de la Santé.

S'exprimant lors de la session de clôture de la réunion, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a promis de poursuivre l'engagement de l'ONUSIDA dans une collaboration de partenariat total avec le PEPFAR, la société civile et les communautés concernées pour faire en sorte que cette opportunité de favoriser des progrès rapides vers les objectifs de la stratégie Accélérer ne soit pas perdue.

Quotes

« Grâce à une approche centrée sur les individus, nous avons brisé la loi du silence. Le travail du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida a permis de sauver des millions de vies. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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Un quart pour la prévention du VIH : une priorité à assurer dans l'agenda mondial

18 juillet 2016

La nouvelle campagne « Un quart pour la prévention du VIH », qui appelle à la hausse des investissements dans des programmes de prévention efficaces jusqu'à au moins 25 % des ressources mondiales consacrées au VIH, est en train de prendre de la vitesse.

Afin de profiter de cet élan, l'ONUSIDA et la Banque mondiale ont organisé ensemble un événement dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida qui se tient actuellement à Durban, en Afrique du Sud, sous la forme d'une table ronde de haut niveau à laquelle ont participé Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale, les Ministres de la Santé d'Afrique du Sud, du Swaziland et du Zimbabwe, des responsables de programmes nationaux de lutte contre le sida , ainsi que des représentants du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et de la société civile. Organisée le 17 juillet, la table ronde était animée par David Wilson, Directeur du Programme VIH/sida de la Banque mondiale.

Sur le thème des défis et des opportunités de l'élargissement des programmes de prévention du VIH, les participants ont échangé leurs idées et leurs expériences, tout en examinant les moyens d'assurer à la fois la disponibilité d'investissements suffisants et l'inclusion des populations clés, des femmes et des jeunes.

La table ronde a également mis en avant la nécessité d'aborder aussi les facteurs comportementaux et structurels, en plus des aspects biomédicaux.

Les participants ont fait valoir que seul un doublement des efforts de prévention permettrait de lutter contre la tendance inquiétante des nouvelles infections à VIH chez les adultes qui ne baissent plus depuis au moins cinq ans ; une tendance soulignée dans le nouveau rapport de l'ONUSIDA sur les lacunes en matière de prévention. Bien que d'importants progrès aient été enregistrés dans le traitement et la baisse de la mortalité, les participants ont admis que le traitement à lui seul ne pouvait permettre d'en finir avec l'épidémie de sida.

Pour aider à élaborer une marche à suivre concrète, les participants ont proposé une série de nouvelles mesures en faveur de l'élargissement des plans et des programmes de prévention pour faire en sorte qu'un quart pour la prévention du VIH devienne une réalité. 

Quotes

« L'objectif 90–-90–-90 devrait être associé à une prévention complète et nous avons des piliers de prévention clés qui couvrent la prévention combinée pour les jeunes femmes et les adolescentes, des programmes pour les populations clés, l'accès universel aux préservatifs, la circoncision masculine médicalisée volontaire et la prophylaxie préexposition. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Il est évident que notre réussite s'est appuyée jusqu'à présent sur des interventions biomédicales. Le plus gros défi que le monde doit relever aujourd'hui, ce sont les interventions en matière de prévention sociale et comportementale. Voilà notre nouvelle cible. »

Aaron Motsoaledi Ministre sud-africain de la Santé

« Le vrai problème qui nous attend est d'ordre démographique et épidémiologique. Avec de meilleures données, nous pourrons cibler les bonnes populations aux bons endroits. Il nous faut le même engagement et la même rigueur dans les données sur la prévention qu'avec celles qui concernent le traitement. »

Deborah Birx Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale

« Nous devons être capables d'atteindre les populations à risque et leur donner les moyens de demander l'accès aux services de prévention. »

Wanjiru Muloma Directrice de LVCT Health, Kenya

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Ouverture de la 21e Conférence internationale sur le sida à Durban

19 juillet 2016

La 21e Conférence internationale sur le sida s'est ouverte le 18 juillet à Durban, en Afrique du Sud. Sur le thème « Access equity rights now » (Égalité d'accès maintenant), la conférence fait écho à l'appel de l'ONUSIDA de ne laisser personne de côté et de fournir des services anti-VIH complets à tous ceux qui en ont besoin.

AIDS 2016 réunit près de 18 000 délégués venus de 183 pays afin de travailler au renforcement non seulement des programmes de traitement, de prévention, de soins et d'appui anti-VIH, mais aussi de l'engagement envers la recherche sur le VIH éclairée par des données probantes, le refus de la marginalisation des populations vulnérables, la lutte contre les lois discriminatoires et la défense d'une riposte au VIH centrée sur les communautés et basée sur les droits.

Le coup d'envoi de la conférence a été donné officiellement lundi soir par le Vice-Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé, l'actrice Charlize Theron, Messagère de la paix des Nations Unies, l'Archevêque Desmond Tutu, les Co-présidents d'AIDS 2016 Olive Shisana et Chris Beyrer, et Nkhensani Mavasa, de la Campagne d'action pour l'accès au traitement en Afrique du Sud.

Lors de la cérémonie d'ouverture, M. Ramaphosa a remis à M. Sidibé un prix en reconnaissance de sa contribution aux progrès de l'Afrique du Sud dans la riposte au sida.

AIDS 2016 a vocation à mettre l'accent sur la nécessité de bâtir des partenariats, promouvoir la mobilisation des communautés pour mettre les dirigeants face à leurs responsabilités et veiller à ce que le VIH soit au cœur de l'Agenda 2030 pour le développement durable. En outre, comme toujours, la conférence donnera la parole aux experts pour la présentation des nouveaux résultats de recherche, des évolutions scientifiques et des meilleures pratiques dans la mise en œuvre des programmes.

Les journées à venir offriront une multitude d'occasions d'échanger des connaissances, des idées et des bonnes pratiques grâce aux discussions plénières, aux présentations théoriques, aux symposiums, aux ateliers de renforcement des compétences, à la participation à l'espace communautaire du Village global et à de nombreux événements indépendants.

La conférence AIDS 2016 se tient du 18 au 22 juillet.

Quotes

« En 2000, les gens étaient venus ici pour demander le respect, des droits et la dignité. Ils étaient venus demander l'accès aux services anti-VIH. Il est opportun, en cette Journée internationale Nelson Mandela, de revenir à Durban pour défier à nouveau le monde. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Le VIH ne se transmet pas uniquement par les rapports sexuels. Il se transmet par le sexisme, le racisme, la pauvreté et l'homophobie. Si nous voulons en finir avec le sida, nous devons d'abord guérir la maladie dans nos cœurs et dans nos têtes. »

Charlize Theron Messagère de la paix des Nations Unies

« Dès lors que de nouvelles infections à VIH continuent de se produire et que tout le monde n'a pas accès aux services anti-VIH, il est trop tôt pour crier victoire. Il s'agit d'un combat et nous sommes tous impliqués. Utilisons AIDS 2016 pour mettre en commun nos mouvements. »

Chris Beyrer Président de la Société internationale du sida et Président d'AIDS 2016

« Nous [la société civile] ne sommes pas les ennemis ici ; les ennemis, ce sont l'autosatisfaction et la corruption. Nous ne pourrons pas atteindre l'objectif 90-90-90 si nous fermons les yeux sur les dirigeants corrompus dans le monde. »

Nkhensani Mavasa Campagne d'action pour l'accès au traitement

Press Release

L'ONUSIDA signale qu'après une baisse notable, les nouvelles infections à VIH chez les adultes ont stagné et sont en augmentation dans certaines régions

Globalement, les nouvelles infections à VIH chez les adultes et les enfants ont diminué de 40 % après avoir atteint un pic en 1997. Cependant, de nouvelles analyses menées par l'ONUSIDA montrent que les nouvelles infections chez les adultes sont stationnaires et n'ont pas réussi à baisser depuis au moins cinq ans. Le rapport met l'accent sur les étapes nécessaires pour intensifier les efforts de prévention

GENÈVE, 12 juillet 2016 —  Un nouveau rapport d'ONUSIDA révèle des tendances préoccupantes concernant les nouvelles infections à VIH chez les adultes. Il montre que si des progrès sont notables pour endiguer les nouvelles infections à VIH chez les enfants (une baisse de plus de 70 % depuis 2001 et qui se poursuit), il n'en est pas de même pour les adultes car le recul stagne pour ce groupe d'âge et le rapport insiste sur l'urgence d'intensifier la prévention du virus à leur intention.

Le retard en matière de prévention du VIH chez les adultes 

Le rapport sur le retard en matière de prévention montre que près d'1,9 million d'adultes par an sont infectés par le VIH sur au moins les cinq dernières années et que les nouvelles infections chez les adultes augmentent dans certaines régions. Le message du rapport est clair :des efforts en matière de prévention du VIH sont indispensables pour maintenir le processus d'accélération de la riposte visant à mettre fin au sida d'ici 2030.

  • L'Europe de l’Est et l'Asie centrale comptent une hausse de 57 % entre 2010 et 2015 ;
  • Après des années de régression constante, les nouvelles infections chez les adultes dans les Caraïbes ont augmenté annuellement de 9% entre 2010 et 2015 ;
  • Au Moyen-Orient et au Nord de l'Afrique, entre 2010 et 2015, le rapport fait état d'un accroissement de 4 % par an ; 
  • Il n'y a pas eu de baisse importante dans aucune région du monde.
    • Depuis 2010, en Amérique latine, le nombre annuel de nouvelles infections à VIH s'est accru de 2% . En Europe de l’Ouest et centrale, en Amérique du Nord et en Afrique de l'Ouest et centrale, elles ont légèrement diminué et elles ont baissé de 4 % en Afrique orientale et australe et de 3 % en Asie et dans le Pacifique.

« Nous tirons la sonnette d'alarme », explique Michel Sidibé, directeur exécutif d'ONUSIDA. « Les atouts de la prévention ne sont pas exploités. En cas de résurgence des nouvelles infections à VIH, l'épidémie deviendra impossible à maîtriser. Le monde doit immédiatement mettre en œuvre les actions requises pour mettre fin au retard pris en matière de prévention. »

L'épidémie de sida a eu d'énormes répercussions les 35 dernières années. Depuis ses prémices, 35 millions de personnes sont décédées de maladies liées au sida et selon les estimations, 78 millions de personnes ont été infectées par le virus.

Équité et accès pour les populations clés

En 2014, les populations clés, dont les homosexuels, les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes, les professionnels du sexe et leurs clients, les personnes transgenres, celles qui consomment des drogues injectables et les prisonniers, représentaient 35 % des nouvelles infections à VIH à l'échelle mondiale. Selon les estimations, les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes ainsi que les personnes qui consomment des drogues ont 24 fois plus de risques d’être atteints par le VIH que la population générale, tandis que les professionnels du sexe 10 fois. En outre, les personnes transgenres ont 49 fois plus de risques de vivre avec le virus et les prisonniers cinq fois, que la population générale.

Il est essentiel que les populations aient accès à la gamme complète des options de prévention du VIH afin qu'elles puissent se protéger, ainsi que leurs partenaires sexuels, du virus. « Nous avons à présent de multiples options de prévention, » dit M. Sidibé. « Le problème, c'est l'accès, si les personnes ne se sentent pas en confiance ou n'ont pas les moyens d'obtenir des services de prévention combinés du VIH, nous ne mettrons pas fin à cette épidémie. »

Des fonds destinés à la prévention dans le cadre du traitement du VIH sont nécessaires

Le rapport souligne que les principaux espoirs fondés sur les effets positifs du traitement antirétroviral en matière de prévention de nouvelles infections commencent à se matérialiser, bien que tous les avantages risquent de pas être visibles d'ici quelques années.

Le rapport sur le retard pris en matière de prévention (Prevention gap report) estime que sur la moitié de toute les des personnes vivant avec le VIH, 57 % connaissent leur séropositivité, 46 % ont accès à un traitement antiretroviral et 38 % sont parvenues à un état de suppression virale, ce qui leur permet de rester en bonne santé et évite la transmission ultérieure du virus. Une situation qui souligne le besoin urgent d'atteindre les objectifs « 90-90-90 » de l’ONUSIDA afin de développer le plein potentiel du traitement rétroviral. Ce principe correspond à 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur séropositivité, 90 % des personnes informées de leur statut ont accès à un traitement antirétroviral et 90 % recevant un traitement n'ont plus de charges virales.  

Déficit en matière de fonds destinés à la prévention du VIH

En parallèle des rapports publiés faisant état de la hausse du nombre de nouvelles infections à VIH, des données révèlent que les financements de donateurs internationaux ont atteints le seuil le plus bas depuis 2010, passant de 9,7 milliards USD en 2013 à 8,1 milliards USD en 2015. Les pays à faibles et moyens revenus redoublent d'efforts pour combler la baisse avec des ressources nationales qui représentent 57 % du financement total de 19,2 milliards USD en 2015.

Le rapport souligne que s'il est vrai que le financement international, source principale pour la prévention du VIH chez les personnes les plus exposées au virus, affiche une baisse, certains des principaux donateurs prennent des engagements courageux pour garantir que les personnes les plus touchées bénéficient des aides. En juin 2016, les États-Unis d'Amérique ont annoncé le lancement d'un nouveau fonds d'investissement de 100 millions USD destiné aux populations clés afin d'accroître leur accès aux services de traitement du VIH .

Actuellement, l'attribution des ressources pour la prévention du VIH est très en deçà de ce qui est nécessaire et 20 % des ressources mondiales destinées au VIH sont dépensés pour la prévention du virus. Le rapport indique que pour un effet optimal des financements, il faut orienter les démarches par zone géographique et population afin d'atteindre les personnes les plus exposées avec des options de prévention combinées dans leur cadre de vie et professionnel.

Retard en matière de prévention du VIH à l'échelle régionale

Le rapport détaille la trajectoire des nouvelles infections à VIH et étudie quelles populations et quelles zones sont les plus touchées. Il souligne aussi les domaines où les pays devraient faire des investissements plus personnalisés en matière de prévention du VIH.

En Afrique de l'est et du sud, par exemple, les trois-quarts des nouvelles infections à VIH chez les adolescents de 10 à 19 ans concernent les filles. L'accès aux services pour le virus est souvent refusé aux adolescentes en raison d'inégalité des sexes, de services de soins du VIH inadaptés à leur âge, de la stigmatisation, d'un manque de pouvoir décisionnel et de violence sexiste. En 2014, seulement 57 % des pays du monde (de 104 pays fournissant des données) avaient une stratégie en matière de VIH qui intégrait un budget dédié aux femmes. Dans le monde, seulement trois femmes sur dix entre 15 et 24 ans ont une connaissance globale et précise du virus. Atteindre cette population clé, en particulier en Afrique sub-saharienne, sera un facteur décisif pour mettre fin à l'épidémie du sida.

En Europe de l'Est et en Asie centrale, 51 % des nouvelles infections à VIH concernent les consommateurs de drogues injectables. En 2015, plus de 80 % des nouvelles infections sont apparues dans la fédération de Russie. L'épidémie touche principalement les populations clés et leurs partenaires sexuels, en particulier les personnes qui consomment des drogues injectables, qui représentaient plus de la moitié des nouvelles infections en 2015. Pour autant, la couverture des programmes de prévention, en particulier en matière d'intervention de réduction des risques parmi les personnes qui s'injectent des drogues, reste très faible.

Au Moyen-Orient et au Nord de l'Afrique, 96% des nouvelles infections à VIH apparaissent parmi les populations clés, principalement chez les personnes qui consomment des drogues injectables, les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes et les professionnelles du sexe et leurs partenaires sexuels. Néanmoins, les programmes de prévention destinés aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les professionnelles du sexe reçoivent rarement des aides issues de ressources nationales ou délivrées par des services publics.

En Europe de l’Ouest et centrale et en Amérique du Nord, près de la moitié des nouvelles infections à VIH frappent des homosexuels et des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes et bien qu'une part croissante des ressources est investie pour ce groupe de population, les efforts en matière de prévention n'ont pas les effets escomptés. Entre 2010 et 2014, les nouvelles infections à VIH chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes ont augmenté de 17 % en Europe de l'ouest et centrale et de 8 % en Amérique du Nord.

Le rapport montre la complexité de l'épidémie de sida et la manière dont les populations et les lieux les plus touchés varient énormément d'un pays ou d'une région à l'autre. Il souligne également l'importance d'investir dans des programmes de lutte contre le VIH dont l'efficacité est avérée dans la réduction des nouvelles infections à VIH.

Prévention combinée du VIH, retards et perspectives

Comparé à une vingtaine d'années où les méthodes de prévention du VIH étaient limitées, il y a désormais une grande variété d'options disponibles pour répondre aux besoins des personnes tout au long de leur vie afin de s'assurer qu'elles puissent se protéger elles-mêmes du virus.

L'ONUSIDA invite les pays à développer une approche orientée sur la population et le lieu pour tous les programmes de lutte contre le virus, en suivant cinq piliers de prévention, à livrer de manière globale et combinés à :

  • Des programmes pour les jeunes femmes et les adolescentes ainsi que leurs partenaires masculins dans des zones à forte prévalence ;
  • Des services destinés aux populations clés dans tous les pays ;
  • Des programmes nationaux renforcés de distribution de préservatifs ;
  • La circoncision médicale volontaire dans des pays prioritaires ;
  • La PrEP pour les groupes de population plus exposés à l'infection à VIH.

Combler le retard en matière de prévention du VIH

« La science, l'innovation et la recherche ont fourni des options de prévention du VIH nouvelles et efficaces », précise M. Sidibé. « Investir dans l'innovation est la seule manière de garantir les prochaines avancées, à savoir un remède ou un vaccin. »  

Les données dans le rapport, collectées dans plus de 160 pays, démontrent que d'importants résultats peuvent être obtenus lorsque des efforts concertés sont déployés. Il précise qu'en 2015, près de 17 millions de personnes avaient accès à un traitement antirétroviral, soit le double de 2010 et 22 fois plus qu'en 2000.

L'ONUSIDA lancera un appel aux responsables de la mise en œuvre, scientifiques, donateurs, communautés et autres groupes qui se retrouveront lors de la Conférence Internationale sur le SIDA de Durban, en Afrique du Sud, qui aura lieu du 18 au 22 juillet pour mettre fin au retard en matière de prévention. 

Récapitulatif de l'épidémie mondiale de sida en 2015/*2016

Nombre de personnes vivant avec le VIH

Total

36,7 million [34,0 millions – 39,8 millions]

Adultes

34,9 million [32,4 millions – 37,9 millions]

Femmes

17,8 million [16,4 millions – 19,4 millions]

Enfants(<15 ans)

1,8 million [1,5 million – 2,0 millions]

Nombre de nouvelles infections à VIH

Total

2,1 million [1,8 million – 2,4 millions]

Adultes

1,9 million [1,7 million – 2,2 millions]

Enfants(<15 ans)

150 000 [110 000–190 000]

Décès liés au sida

Total

1,1 million [940 000 – 1,3 million]

Adultes

1,0 million [840 000 – 1,2 million]

Enfants(<15 ans)

110 000 [84 000–130 000]

Nombre de personnes sous traitement VIH

Total

*18,2 millions [16,1 millions–19,0 millions] juin 2016

Contact

UNAIDS
Sophie Barton-Knott
tel. +41 22 791 1697 / +41 79 514 6896
bartonknotts@unaids.org

Press centre

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Mettre à jour

Le gouvernement belge et l'ONUSIDA signent un nouvel accord de financement multi-annuel

27 juin 2016

Le gouvernement belge et l'ONUSIDA ont signé un nouvel accord de financement multi-annuel 2017-2020. L'accord a été officialisé le 24 juin à Brussel par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé et Alexander De Croo, Vice-Premier Ministre et Ministre de la Coopération au développement.

Cet accord renouvelle la contribution de la Belgique au Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida, maintenue à 4 millions d'euros par an de 2017 à 2020, années cruciales pour l’ONUSIDA pour atteindre ces objectifs et mettre le monde sur la bonne voie afin de mettre fin à l’épidémie mondiale de sida comme menace pour la santé publique.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé a salué les efforts de la Belgique qui est un partenaire clé dans la riposte mondiale au sida depuis le début de l'épidémie et remercié la Belgique pour son appui et son leadership politique dans la riposte mondiale au sida.

La Belgique et l'ONUSIDA entretiennent une collaboration de longue date et le pays fait partie des alliés les plus solides de l'ONUSIDA sur des sujets tels que la promotion des droits de l'homme dans le contexte du VIH et surtout pour son engagement à donner la priorité  sur les droits de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes. 

 

Quotes

« Je suis très satisfait de travailler avec l'ONUSIDA, surtout dans nos pays prioritaires de l'Afrique centrale et de l'ouest »

Alexander De Croo Vice-Premier Ministre et Ministre de la Coopération au développement

« La Belgique a toujours été un partenaire clé de l’ONUSIDA dans la riposte mondiale au sida depuis le début de l'épidémie »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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