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Le monde doit accélérer ses efforts de riposte au sida de façon radicale ou sera confronté à plus d’infections à VIH et de décès qu’il y a cinq ans – selon la Commission ONUSIDA-Lancet

Selon le nouveau rapport « Vaincre le sida – Promouvoir la santé mondiale », il conviendrait d'exploiter les innovations de la riposte au sida pour répondre aux futurs problèmes de santé mondiale.

LONDRES, 25 juin 2015 Un nouveau rapport de la Commission ONUSIDA-Lancet invite instamment les pays les plus durement touchés par le VIH à s’efforcer de stopper les nouvelles infections à VIH et d’élargir l’accès au traitement antirétroviral, faute de quoi l’épidémie pourrait repartir.

« Nous devons faire face à la dure réalité – si le rythme actuel des nouvelles infections à VIH ne se réduit pas, il ne suffira pas de simplement pérenniser les efforts importants déjà accomplis dans de nombreux pays pour enrayer l’augmentation des décès du sida dans les cinq prochaines années » a déclaré le Professeur Peter Piot, Directeur de la London School of Hygiene & Tropical Medicine, Co-Président de la Commission et principal auteur du rapport. « Il est essentiel d’élargir un accès durable au traitement, mais cela ne règlera pas le problème de l’épidémie de sida. Nous devons également redynamiser les efforts de prévention du VIH, en particulier parmi les populations les plus exposées au risque, tout en éliminant la discrimination légale et sociétale ».

Bien que des progrès sans précédent aient été accomplis dans le monde pour élargir l’accès au traitement contre le VIH, le rapport indique que le rythme des nouvelles infections à VIH ne se réduit pas suffisamment vite. Combinée à une croissance démographique élevée dans certains des pays les plus durement touchés, cette situation contribue à l’augmentation du nombre de personnes vivant avec le VIH qui auront besoin d’un traitement antirétroviral pour rester en vie.

« Nous devons agir maintenant. Les cinq prochaines années offrent une fragile fenêtre d’opportunité pour accélérer la riposte et mettre fin à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA et co-organisateur de la Commission. « Sans cela, les conséquences humaines et financières seront catastrophiques ».

Bien que bon nombre de pays disposent d’une marge de manœuvre pour assumer une plus grande responsabilité partagée en augmentant leurs financements alloués à la riposte au VIH, le rapport indique clairement que l’on a besoin de toute urgence d’une solidarité mondiale d’ampleur pour investir dès le début de cette fenêtre d’opportunité. Le besoin d’investissements se fait particulièrement sentir dans les pays à revenu faible durement affectés par le VIH.

L’une des conclusions peu rassurantes du rapport est que pour pérenniser les efforts actuels de prévention et de traitement du VIH, il faudrait engager (entre 2014 et 2030) jusqu’à 2 % du PIB et un tiers au moins de l’ensemble des dépenses de santé publique dans les pays africains les plus touchés pour financer les programmes de lutte contre le VIH. Ces chiffres démontrent clairement que ces pays auront besoin d’un soutien international pour leurs initiatives de lutte contre le sida pendant de nombreuses années encore. Cependant, il est également urgent de s’assurer que personne n’est laissé pour compte dans les pays à revenu intermédiaire – lesquels peuvent et doivent faire davantage pour soutenir leurs programmes de prévention et de prise en charge du VIH ciblant les populations – souvent marginalisées – les plus exposées au risque.

Si l’on exploite au mieux cette fenêtre d’opportunité de cinq ans, la transmission du VIH et les décès dus au sida pourraient être fortement réduits, et la transmission mère-enfant pratiquement éliminée d’ici à 2030. Ces efforts nécessiteront non seulement une augmentation des ressources, mais également une utilisation plus efficiente et stratégique de celles-ci.

L’effet des programmes de lutte contre le VIH est maximal lorsqu’ils sont utilisés d’une façon combinée et adaptée aux besoins et aux contextes des populations les plus exposées au risque et dans les lieux géographiques où la prévalence du VIH est élevée, conformément à la politique actuelle de certains pays tels que le Kenya. Parallèlement, il est nécessaire d’exploiter les synergies avec les grands services de santé et d’avoir une vision à long terme pour garantir la pérennité des résultats, y compris un traitement antirétroviral de qualité élevée.

Également consciente des innovations extraordinaires dans la riposte au sida, la Commission invite à exploiter les enseignements tirés de cette riposte pour les appliquer aux problèmes – existants et nouveaux – de santé mondiale.

« Le mouvement initié par la riposte au sida est sans précédent – ce système fondé sur le contrôle et l’équilibre à partir d’une approche centrée sur les personnes est un système qui devrait être adopté par un plus grand nombre organismes de santé mondiaux. Une identification précoce des parties prenantes multisectorielles économisera du temps et de l’argent, en permettant que les meilleures solutions soient appliquées aux bonnes personnes » a déclaré le Dr Richard Horton, Rédacteur en chef du Lancet et co-organisateur de la Commission.

Le rapport se montre critique à l’égard des pays qui ont baissé la garde, soulignant que certains pays où les épidémies de VIH étaient devenues stables ou se réduisaient se sont distingués par une augmentation tendancielle des comportements sexuels à risque dans les groupes exposés au cours des cinq dernières années – avec pour conséquence une augmentation des nouvelles infections à VIH. Par exemple, des études récentes ont révélé des données concrètes de résurgence évidente des épidémies de VIH parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes en Europe occidentale, en Amérique du Nord et en Asie. En Ouganda, les tendances nationales des nouvelles infections à VIH ont commencé à s’inverser et les infections réaugmentent après avoir diminué régulièrement pendant une décennie – en raison, notamment, d’une moindre attention accordée à la prévention du VIH.

Le rapport émet sept recommandations principales, à commencer par la nécessité d’intensifier de toute urgence les initiatives de lutte contre le sida, de prendre des mesures sérieuses en matière de prévention du VIH et de continuer à élargir l’accès au traitement. Les autres recommandations visent notamment une mobilisation efficiente de ressources plus importantes pour la prévention du VIH, le traitement et la recherche, une gouvernance transparente et rigoureuse ainsi qu’une responsabilisation vis-à-vis du VIH de la santé. La riposte au sida doit continuer de s’ancrer dans le respect des droits humains, et des solutions pratiques sont nécessaires pour faire évoluer rapidement les lois, les politiques et les attitudes qui enfreignent les droits des populations vulnérables et font obstacle à une riposte efficace au sida.

La Commission ONUSIDA-Lancet

Créée au début 2013 par l’ONUSIDA et The Lancet, la Commission réunit 38 chefs d’État et responsables politiques, spécialistes du VIH et de la santé, jeunes, activistes, scientifiques et représentants du secteur privé pour faire en sorte que les enseignements tirés de la riposte au sida puissent être appliqués pour transformer les approches des pays et des partenaires en matière de santé et de développement.

Co-Présidents

  • S.E. Joyce Banda, ancienne Présidente de la République du Malawi
  • Dr Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l’Union africaine
  • Professeur Peter Piot, Directeur de la London School of Hygiene & Tropical Medicine

 

Rapport « Vaincre le sida – Promouvoir la santé mondiale » :

www.thelancet.com/commissions/defeating-aids-advancing-global-health

 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook et Twitter.

The Lancet 

Le prestigieux héritage du Lancet, l’un des premiers journaux médicaux du monde, continue aujourd’hui d’inspirer ses auteurs et rédacteurs qui s’efforcent d’atteindre l’excellence médicale dans toutes leurs publications. The Lancet a un facteur d’impact de 38,28. Le journal se classe aujourd’hui deuxième sur 153 journaux dans la catégorie des journaux médicaux généralistes (2011 Journal Citation Reports®, Thomson Reuters 2012). Il publie des articles médicaux, des travaux de recherche inédits et des études sur tous les aspects de la médecine clinique et de la santé internationale. Le contenu du journal peut être consulté en ligne sur les portails Clinical et Global Health, ainsi que par spécialités.

London School of Hygiene & Tropical Medicine

La London School of Hygiene & Tropical Medicine est un centre mondial de recherche de premier plan qui propose un enseignement de troisième cycle sur la santé publique et mondiale. L’école forme 3 900 étudiants et emploie plus de 1 000 personnes dans plus de 100 pays. Elle est l’un des instituts de recherche les mieux classés du Royaume-Uni et figure parmi les meilleures écoles mondiales spécialisées en santé publique et mondiale. Nous avons pour mission d’améliorer la santé et l’équité en matière de santé au Royaume-Uni et dans le monde. Nous travaillons en partenariat pour produire une recherche en santé publique et mondiale d’excellence et pour promouvoir l’enseignement et la transposition des connaissances dans les politiques et la pratique. www.lshtm.ac.uk

 

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ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
The Lancet
Daisy Barton
tel. +44 207 424 4949
pressoffice@lancet.com
The London School of Hygiene & Tropical Medicine
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tel. +44 207 927 2802
press@lshtm.ac.uk

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AIDS Watch Africa : les chefs d'État se mobilisent pour l'accélération de la riposte au VIH

15 juin 2015

Les chefs d'État et de gouvernement africains ont réaffirmé leur engagement à fournir un leadership ambitieux pour la riposte au sida en Afrique à l'occasion de la réunion d'AIDS Watch Africa (AWA) organisée le 14 juin en marge du 25e Sommet de l'Union africaine à Johannesburg, en Afrique du Sud.

La nécessité d'investir dans la santé, en particulier pour le financement durable d'un programme de traitement anti-VIH massif en Afrique, a été mise en avant. Les participants ont souligné que pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030 en Afrique, il était fondamental d'étendre la couverture du traitement et de veiller à ce que les millions de personnes recevant actuellement un traitement antirétroviral en Afrique continuent de bénéficier d'un accès ininterrompu à ce traitement tout au long de leur vie. En outre, l'investissement dans la production locale de médicaments antirétroviraux, l'augmentation du financement national et la poursuite de la mise en œuvre de la Feuille de route de l'Union africaine pour la responsabilité partagée et la solidarité globale pour la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme en Afrique ont été mis en avant comme éléments clés pour atteindre les objectifs 90-90-90.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a appelé les dirigeants africains, la Commission de l'UA, ainsi que les représentants des communautés économiques régionales, des partenaires de développement et de la société civile présents à faire en sorte que les investissements considérables qui ont déjà été réalisés ne soient pas perdus.

Quotes

« L'UA reconnaît que la santé est un aspect essentiel du développement social et économique durable. Les gens disent qu'investir dans la santé, c'est investir dans l'avenir. Ce n'est pas tout. Investir dans la santé, c'est investir en nous tous. »

Robert Mugabe, Président du Zimbabwe et Président de l'Union africaine

« Nous ne sommes pas encore arrivés au terme de l'épidémie de sida, mais nous avons connu de grandes avancées. Si nous nous attaquons ensemble à l'épidémie, nous réussirons à mettre fin au sida. »

Nkosazana Dlamini-Zuma, Présidente de la Commission de l'Union africaine

« Notre plus gros problème, ce sont les inégalités. Il sera difficile de transformer notre système de santé si tout le monde ne peut pas avoir le même accès aux services de santé. L'Afrique peut le faire et continuer à montrer au reste du monde qu'elle est capable de transformer l'avenir de la santé mondiale. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Il est temps maintenant d'accélérer et d'obtenir les produits de base dont nous avons besoin pour la prévention et le traitement du sida, de la tuberculose et du paludisme. »

Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

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Des leaders du monde entier participent à l’initiative All In pour mettre fin à l’épidémie de sida chez les adolescents

L’ONUSIDA, l’UNICEF, l’UNFPA, l’OMS, le PEPFAR, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, la Fondation MTV Staying Alive et des mouvements de jeunes représentés par PACT et Y+ se sont retrouvés autour du Président Uhuru Kenyatta pour lancer l’initiative All In, nouvelle plateforme d’action contre l’épidémie de sida des adolescents.

NAIROBI, 17 février 2015 – Bien que des avancées significatives aient été enregistrées dans pratiquement tous les domaines de la riposte au VIH, les progrès restent à la traîne concernant les adolescents, selon les leaders de la lutte mondiale contre l’épidémie de sida.

Le sida est devenu la première cause de décès des adolescents en Afrique et la deuxième au niveau mondial. Un enfant ou adolescent de moins de 15 ans sur quatre seulement ont accès à un traitement antirétroviral vital. Les décès diminuent dans tous les groupes d’âge à l’exception de celui des 10-19 ans.

Les nouvelles infections à VIH ne diminuent pas aussi rapidement chez les adolescents que dans les autres groupes d’âge. Les adolescentes sont les plus touchées, en particulier en Afrique subsaharienne. En Afrique du Sud, plus de 860 filles ont été contaminées par le VIH chaque semaine en 2013, contre 170 garçons.

Pour s’attaquer à cette inégalité, l’ONUSIDA, l’UNICEF et d’autres partenaires ont lancé l’initiative All In, nouvelle plateforme d’action pour améliorer les résultats chez les adolescents en incitant les pays à modifier leurs politiques de façon stratégique et en enrôlant davantage de jeunes dans les activités.

Des leaders du monde entier se sont réunis aujourd’hui à Nairobi, Kenya, où le Président Uhuru Kenyatta a lancé la nouvelle plateforme qui aidera à s’attaquer à l’une des lacunes de la riposte au sida à laquelle il est le plus urgent de remédier.

« En intégrant des adolescents aux processus décisionnels qui ont un effet direct sur leur vie, cette initiative catalysera le changement » a déclaré le Président Kenyatta. « Le Kenya est fier de soutenir cette nouvelle initiative ».

All In sera axé sur quatre principaux domaines d’action : engagement, mobilisation et autonomisation des adolescents en tant que leaders et acteurs du changement social, amélioration de la collecte de données afin de mieux éclairer les programmes, stimulation d’approches innovantes pour mettre à la portée des adolescents des services essentiels de prise en charge du VIH adaptés à leurs besoins, et inscription de la lutte contre le VIH chez les adolescents en bonne place des programmes politiques afin de dynamiser une action concrète et de mobiliser des ressources.

« Le sida est la première cause de décès des adolescents en Afrique. Au niveau mondial, les adolescentes sont victimes des deux tiers de l'ensemble des nouvelles infections qui touchent les adolescents. Il s'agit d'une injustice morale » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « J'appelle les jeunes à prendre le leadership de l'initiative All In aux côtés des Nations Unies, des partenaires publics et privés ainsi que des pays eux-mêmes afin de mettre un terme à l'épidémie de sida des adolescents ».

La majeure partie des 2,1 millions d’adolescents qui vivaient avec le VIH en 2013 ont été infectés il y a au moins 10 ans, lorsque leurs mères étaient enceintes, pendant l’accouchement ou les premiers mois de leur vie – à une époque où les médicaments antirétroviraux qui permettent de réduire considérablement le risque de transmission du virus n’étaient pas disponibles. Bon nombre d’entre eux n’ont jamais été diagnostiqués, ont été perdus de vue au suivi ou ont abandonné les programmes de traitement et de soins.

« Les enfants et les jeunes devraient être les premiers, et non les derniers, à bénéficier des progrès que nous avons enregistré en direction de l’éradication de l’épidémie » a déclaré Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF. « Nous devons atteindre les adolescents à côté desquels nous passons et enrôler tous les jeunes dans les activités visant à mettre un terme au sida des adolescents. En fait, nous ne pourrons pas atteindre l’objectif d’une génération sans sida sans eux ».

Plus de 200 jeunes défenseurs et leaders de mouvements de jeunes et d’adolescents étaient présents lors du lancement d’All In.

« Il est impossible de parler de la fin du sida ou d’atteindre l’Objectif Zéro sans inclure les adolescents à l’ensemble des processus décisionnels » a déclaré Consolata Opiyo du réseau Y+, réseau mondial des jeunes vivant avec le VIH. « Les adolescents sont le groupe le plus durement touché par le VIH et représentent les leaders de demain ».

« Nous ne pouvons pas dire que nous sommes sur la bonne voie pour mettre fin au sida si celui-ci reste la première cause de décès des adolescents en Afrique » a déclaré Pablo Aguilera, Directeur exécutif du HIV Young Leaders Fund et co-Président de PACT. « Nous devons nous assurer qu’aucun adolescent ne soit laissé pour compte ».

Dans la mesure où le statut sérologique VIH de nombreux enfants n’a pas été diagnostiqué il y a de 10 à 15 ans, ceux-ci arrivent aujourd’hui à l’adolescence sans savoir qu’ils sont porteurs du virus, et les possibilités qui leur sont offertes de se faire dépister ou aiguiller vers des programmes de traitement sont limitées.

Deborah Birx, Coordonnatrice de la lutte mondiale des États-Unis contre le sida et Représentante spéciale des États-Unis pour la diplomatie mondiale en matière de santé, a déclaré « L’avenir de l’Afrique subsaharienne repose sur la santé et le bien-être de la jeunesse. Nous nous sommes engagés à travailler avec des pays partenaires et d’autres pour combler les lacunes en matière de santé qui rendent les adolescentes et les jeunes femmes particulièrement vulnérables à l’infection à VIH ».

« Je salue avec enthousiasme le lancement de l’initiative All In qui offre un moyen innovant pour s’attaquer à cette forteresse tenace qu’est l’infection à VIH » a déclaré Margaret Chan, Directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé.

La plateforme d’action All In a pour objectif de promouvoir une participation significative des adolescents aux processus décisionnels et de renforcer les mouvements sociaux conduits par les jeunes. Cette initiative identifiera également des solutions pour relier les stratégies de riposte au VIH ciblant les adolescents aux programmes existants promouvant leur santé et leur développement. En outre, All in invitera les leaders nationaux à coordonner, soutenir et réaliser des évaluations des programmes existants et à élargir les partenariats entre les secteurs public et privé afin de promouvoir l’innovation.

« Nous devons aller à la rencontre des adolescents là où ils se trouvent et nous attaquer aux difficultés auxquelles ils sont confrontés » a déclaré Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). « L’UNFPA participe à l’initiative All In pour protéger leurs droits humains et leur santé sexuelle et reproductive, ainsi que pour prévenir le VIH et apporter des traitements contre le virus ».

All In cherchera à atteindre les adolescents pour leur fournir des services de prise en charge du VIH adaptés à leurs besoins et aux réalités spécifiques de leur vie, et pour accélérer les progrès dans ce groupe d’âge – lesquels sont essentiels pour faire progresser les activités mondiales en vue de l’éradication de l’épidémie de sida à l’horizon 2030.

« Nous pouvons élargir les opportunités en incitant tout le monde à prendre conscience de la gravité du VIH et de la manière dont on peut y mettre un terme » a déclaré Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Les cinq prochaines années seront cruciales. L’ONUSIDA a établi de nouveaux objectifs d’accélération de la riposte ciblant les adolescents à atteindre d’ici à 2020. Ceux-ci incluent une réduction d’au moins 75 % des nouvelles infections à VIH, de 65 % des décès liés au sida et la réalisation de l’objectif « Zéro Discrimination ». Si ces objectifs sont atteints, le monde sera sur la bonne voie pour mettre fin au sida des adolescents et à l’épidémie mondiale de sida en tant que menace de santé publique à l’horizon 2030.

Pour les images et multimédias, veuillez vous suivre le lien ci-après : http://weshare.unicef.org/mediaresources

All In to #EndAdolescentAIDS
All In to #EndAdolescentAIDS est une plateforme d’action et de collaboration destinée à mobiliser un mouvement social afin d’obtenir de meilleurs résultats pour les adolescents, en modifiant fondamentalement les programmes et les politiques. La plateforme a pour objectif d’unir les acteurs de tous les secteurs afin d’accélérer la réduction des décès liés au sida et des nouvelles infections à VIH chez les adolescents à l’horizon 2020, en vue de mettre un terme définitif à l’épidémie de sida à l’horizon 2030. Elle est organisée par un groupe de leaders composé de l’ONUSIDA, de l’UNICEF, de l’UNFPA, de l’OMS et du PEPFAR, ainsi que du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, de la Fondation MTV Staying Alive et de mouvements de jeunes et d’adolescents représentés par le HIV Young Leaders Fund pour le compte de PACT et d’Y+. 


UNICEF
L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient. Pour plus d’informations sur l’UNICEF et son travail : www.unicef.org. Suivez l’UNICEF sur Twitter et Facebook.

ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook et Twitter.

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UNAIDS Nairobi
Michael Hollingdale
tel. + 41 79 500 2119
hollingdalem@unaids.org
UNICEF Nairobi
James Elder
tel. + 254715581222
jelder@unicef.org

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La star ivoirienne du football en mission pour protéger le goal avec l'ONUSIDA au Gabon

23 décembre 2014

Gervinho, footballeur ivoirien et Ambassadeur de l'ONUSIDA pour la campagne Protège le goal, a profité d'un séjour privé au Gabon pour en apprendre davantage sur l'épidémie de sida dans le pays.

Le responsable actuel de l'ONUSIDA dans le pays, Rodrigue Nze Eyo’o, a informé Gervinho des faits concernant l'épidémie nationale, des problèmes rencontrés et des succès accomplis, ainsi que du travail et du rôle de l'ONUSIDA dans le pays. Les campagnes de sensibilisation, de prévention et de dépistage sont essentielles pour atteindre la jeunesse et les populations les plus vulnérables. Les contributions généreuses de Gervinho et son engagement jouent un rôle crucial pour faire passer les messages importants de prévention du VIH auprès d'un large public.

Lors de cette mission d'étude, Gervinho a également montré ses talents dans le maniement du ballon sur le terrain à l'occasion d'un match de football en faveur de la sensibilisation au VIH organisé par l'ONG Rainbow, avec le soutien du bureau de l'ONUSIDA au Gabon. Lors de ce match, Gervinho a eu la possibilité de s'entretenir avec des jeunes vulnérables, des orphelins, des enfants déscolarisés et des jeunes gens vivant avec le VIH sur les problèmes auxquels ils sont confrontés dans leur vie quotidienne.

Quotes

« Je suis très impressionné par leur énergie et leur courage. Les jeunes ont tant à donner et cela me révolte que nombre d'entre eux soient confrontés à la stigmatisation et à la discrimination simplement parce qu'ils vivent avec le VIH. C'est pourquoi j'ai décidé de soutenir la campagne Protège le goal. La jeunesse est notre avenir et nous devons dénoncer et combattre la stigmatisation et la discrimination associées au VIH. »

Gervinho, Ambassadeur de l'ONUSIDA pour la campagne Protège le goal

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« All In » : tous présents pour les adolescents

05 décembre 2014

Les adolescents sont laissés de côté dans la riposte mondiale au sida. Le VIH est la première cause de mortalité chez les adolescents en Afrique subsaharienne et la deuxième cause au niveau mondial. Souvent, les adolescents n'ont pas accès aux services efficaces qui leur sauvent la vie, comme le traitement anti-VIH. Pour remédier à cette situation, une réunion s'est tenue à Genève, en Suisse, du 3 au 5 décembre, afin de concevoir une stratégie de résolution des problèmes auxquels sont confrontés les adolescents.

Cette consultation sur la stratégie mondiale a réuni une cinquantaine d'activistes issus de réseaux de jeunes, des représentants des gouvernements, des chargés de mise en œuvre, des bailleurs de fonds et des organismes coparrainants de l'ONUSIDA, tous engagés pour accomplir de réels progrès grâce à l'amélioration des programmes, l'incitation à l'innovation et l'intensification de la sensibilisation.

Les participants ont fait le bilan des actions en cours et examiné un cadre de résultats pour créer une responsabilisation vis-à-vis de cette population souvent négligée, et suivre les progrès qui la concernent. Ils ont réfléchi aux étapes pour mesurer ces progrès et à ce qui pouvait être fait pour accélérer le changement pour les adolescents au moyen d'approches innovantes et de bases de données plus performantes. Autre aspect important, tous les partenaires sont tombés d'accord pour dire qu'il fallait en faire bien plus pour exploiter le potentiel propre aux adolescents et aux jeunes pour un changement social progressif.

Un plan d'action a été élaboré, décrivant les actions catalytiques pour lesquelles les partenaires peuvent joindre leurs efforts pour obtenir des résultats. Les partenaires vont maintenant travailler ensemble pour finaliser l'agenda « All In », qui sera lancé en février 2015.

La consultation était organisée par l'ONUSIDA et le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance. Le Fonds des Nations Unies pour la population et l'Organisation mondiale de la Santé étaient coorganisateurs, en collaboration avec les réseaux de jeunes et d'autres membres éminents du groupe de leadership All In : le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida et la MTV Staying Alive Foundation.

Quotes

« Nous ne pouvons pas agir seuls, ce n'est pas un projet : All In doit se traduire par une force qui soutient et fait émerger toutes les initiatives et réunit les gens autour de la mission commune de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« En tant qu'organisations de la jeunesse, nous avons accepté de participer, d'accélérer la mise en œuvre de l'agenda All In, en particulier pour les populations adolescentes les plus touchées et les adolescents vivant avec le VIH. »

Musah Lumuba, Réseau Y+ de jeunes vivant avec le VIH

« Nous devons changer nos mentalités : All In est une opportunité qui doit nous faire penser plus loin ! »

Gillian Dolce, Coalition mondiale de la jeunesse contre le VIH/sida

« All In! est conçu pour sortir des sentiers battus, afin de transformer totalement l'avenir des adolescents. »

Kate Gilmore, Directrice exécutive adjointe du FNUAP

« All In! est un calendrier d'action et une plate-forme de collaboration pour accélérer l'obtention des résultats sur le VIH avec et pour les adolescents, dans lesquels les adolescents doivent être impliqués avec bon sens sur chacun des aspects. »

Craig McClure, Chef de la section VIH/sida de l'UNICEF

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L'ACNOA et l'ONUSIDA font équipe pour la riposte au sida

11 novembre 2014

L'Association des Comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA) et l'ONUSIDA ont signé un accord de partenariat pour œuvrer ensemble dans la riposte au sida, notamment auprès des jeunes athlètes.

L'accord a été signé à Bangkok, en Thaïlande, en marge de la XIXe Assemblée générale de l'Association des comités nationaux olympiques, par le Président de l'ACNOA Lassana Palenfo et Djibril Diallo, au nom du Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.

L'ONUSIDA et l'ACNOA sont tombés d'accord pour mener conjointement des actions de sensibilisation et de communication lors des événements sportifs organisés par l'ACNOA, dans le cadre de la campagne de l'ONUSIDA baptisée Protège le goal. Les deux organisations travailleront également ensemble pour favoriser la sensibilisation au VIH, notamment auprès des sportifs, promouvoir la prévention du VIH et encourager l'élimination de toutes les formes de stigmatisation et de discrimination des personnes touchées par le VIH.

Quotes

« Nous sommes ravis et impatients de joindre nos forces à celles de l'ONUSIDA pour diffuser les messages de protection contre le VIH auprès des jeunes athlètes dans toute l'Afrique. En signant cet accord de coopération avec l'ONUSIDA, l'ACNOA s'engage, avec le mouvement olympique, à mener des efforts coordonnés pour promouvoir la campagne « Protège le goal ».

Lassana Palenfo, Président de l'Association des Comités nationaux olympiques d'Afrique

« La prévention du VIH et le sport forment un duo gagnant. Des millions de jeunes gens sont activement impliqués dans le sport et, avec l'ACNOA, nous allons pouvoir atteindre les jeunes athlètes et veiller à ce qu'ils aient accès à des informations précises sur le VIH, de manière à ce qu'ils puissent se protéger et vivre des vies productives en bonne santé. »

Djibril Diallo, Conseiller principal, ONUSIDA

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Les dirigeants internationaux s'unissent pour mettre fin à l'épidémie de sida chez les adolescents

29 septembre 2014

Les dirigeants internationaux se sont engagés à agir pour mettre fin à l'épidémie de sida chez les adolescents À l'occasion d'une réunion lors de la 69e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, coorganisée par l'UNICEF, l'ONUSIDA et les gouvernements du Brésil et du Kenya, des représentants de pays de six régions se sont rassemblés pour rejoindre un mouvement croissant visant à faire avancer la riposte au VIH chez les adolescents.

Lors de cette réunion, les participants ont promis de soutenir All In, une initiative conjointe de l'UNICEF, de l'ONUSIDA et d'autres partenaires en faveur de la réduction des nouvelles infections à VIH chez les adolescents d'au moins 75 % et de l'élargissement du traitement anti-VIH pour atteindre au moins 80 % des adolescents vivant avec le virus. L'initiative part du principe que ces objectifs peuvent être atteints en fournissant des programmes de prévention du VIH, de dépistage, de traitement, de soins et de réforme sociale qui ciblent les besoins spécifiques des adolescents vivant avec le VIH ou très exposés au risque d'infection par le VIH.

Un mouvement mondial pour faire avancer les actions visant à mettre fin à l'épidémie de sida chez les adolescents relève d'un besoin urgent, car c'est le seul groupe d'âge dans lequel les décès dus au sida connaissent une augmentation. À l'échelle mondiale, les maladies liées au sida constituent la deuxième cause principale de décès chez les adolescents âgés de 10 à 19 ans, et la principale cause de décès chez les adolescents en Afrique.

On estime qu'en 2013, 2,1 millions d'adolescents vivaient avec le VIH, dont plus de 80 % en Afrique subsaharienne. Nombreux sont ceux qui ne connaissent pas leur état sérologique. Près des deux tiers des 250 000 nouvelles infections chez les 15-19 ans en 2013 ont concerné des adolescentes.

Lors de la réunion, des intervenants, notamment des jeunes vivant avec le VIH, ont appelé les dirigeants à réfléchir à leurs actions actuelles de prévention de la propagation du VIH chez les adolescents et à investir davantage dans les interventions les plus efficaces. Des représentants de gouvernements du monde entier, en particulier du Botswana, du Brésil, de Thaïlande et d'Ukraine, ont fait part de leur engagement de s'impliquer dans l'initiative All In en faveur des adolescents.

Le lancement officiel de l'initiative All In est prévu pour début 2015.

Quotes

« Aujourd'hui, nous braquons les projecteurs sur ce que l'on peut appeler un « angle mort » de la lutte mondiale contre le VIH et le sida : les adolescents. Alors que les décès dus au sida ont diminué dans les autres groupes d'âge depuis 2005, chez les adolescents, ils ont augmenté. »

Anthony Lake, Directeur exécutif de l'UNICEF

« All In a vocation à travailler avec les jeunes comme acteurs du changement. Nous devons leur donner les moyens de faire valoir leur droit à la santé et de participer aux processus de prise de décision qui les concernent. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« En ce qui concerne les adolescentes et les jeunes femmes, nous avons totalement échoué, collectivement. All In représente notre opportunité d'inverser la tendance ! »

Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

« Nous devons nous assurer que nous faisons les bonnes choses, au bon endroit et au bon moment. Nous considérons nos efforts ciblés sur les adolescentes comme une opportunité de soutenir All In. »

Caya Lewis, Vice-coordinatrice du PEPFAR

« Nous ne pouvons plus accepter des décès qui sont totalement évitables, il en va de notre responsabilité d'agir. L'engagement et la volonté politiques sont là, il est temps maintenant d'agir. »

Pablo Aguilera, Directeur du Fonds des jeunes leaders pour la lutte contre le VIH

Mettre à jour

Tous inclus : mettre fin à l'épidémie chez les adolescents

20 juillet 2014

Les adolescents âgés de 10 à 19 ans figurent parmi les catégories les plus négligées par la riposte au VIH, alors que le sida est la deuxième cause de décès chez les adolescents dans le monde et la première cause en Afrique subsaharienne. Lors d'une réunion en marge de la 20e Conférence internationale sur le sida à Melbourne, en Australie, des adolescents et des jeunes, de hauts responsables gouvernementaux, des donateurs, des chercheurs et des prestataires de services pour la jeunesse se sont penchés sur les moyens ambitieux mais efficaces pour mieux protéger ce groupe très exposé.

Lors de la session du 20 juillet, intitulée Mettre fin à l'épidémie chez les adolescents, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a annoncé la création d'une initiative conjointe de l'ONUSIDA et de l'UNICEF baptisée All In (Tous inclus). Cette initiative vise à garantir que les adolescents infectés et touchés par le VIH ne sont pas laissés de côté. L'objectif est d'en faire un mouvement mondial pour combler les lacunes en matière de prévention et de traitement, qui se concentrera sur 25 pays représentant 90 % des décès liés au sida et 85 % des nouvelles infections chez les adolescents.

Afin de veiller à ce que le mouvement se construise à l'échelle locale et soit façonné par une implication pleine de sens du groupe ciblé, M. Sidibé a demandé aux adolescents et aux jeunes de s'engager et de contribuer à définir la marche à suivre pour All In.

Cet événement parallèle a donné l'opportunité d'échanger des informations et des idées, avec des présentations des données les plus récentes sur l'épidémie chez les adolescents, qui montrent que les connaissances exhaustives sur le virus, l'usage du préservatif, le dépistage du VIH et la couverture du traitement restent faibles dans la plupart des pays. Les jeunes vivant avec le VIH et touchés par le virus ont également fait part de leurs expériences et exhorté les responsables des gouvernements et des Nations Unies présents à en faire plus pour la riposte au sida.

Par ailleurs, les points forts d'un plan d'action pour la jeunesse, élaboré lors de l'événement préliminaire à la conférence sur la jeunesse organisé les 18 et 19 juillet, ont été évoqués. Ce plan est conçu pour veiller à ce que les jeunes soient au centre du mouvement mondial d'accélération des actions de sensibilisation, de politique et de traitement contre le sida.

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