Transgender people

Press Statement

Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie

Message de M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

GENÈVE, 14 mai 2012—Durant l'année qui vient de s'écouler, nous avons observé une plus grande acceptation de la diversité. Un nouveau dialogue s'est instauré fait d'ouverture d'esprit et de tolérance.

Pourtant, dans 79 pays, territoires ou régions, il existe encore des lois qui criminalisent les relations homosexuelles entre adultes consentants. Ces lois constituent de sérieux obstacles à une riposte efficace au sida et conduisent les personnes homosexuelles, bisexuelles ou transgenres à vivre cachées, les privant ainsi d'un accès pourtant vital à certains services.

La valeur d'une société ne doit pas être fondée sur l'argent ou le pouvoir. Elle doit se mesurer à la valeur que cette société accorde aux individus, indépendamment de leur orientation sexuelle ou de leur statut social. Une société prospère est celle qui garantit l'intégration et le respect de tous.

À nos amis gays, lesbiennes, bisexuels et transgenres, sachez que l'ONUSIDA est à vos côtés.

Votre engagement est essentiel à la réalisation de notre objectif, à savoir, zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida.



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ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
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Feature Story

La Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) crée une unité spécialisée pour la défense des droits des populations lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexe

14 mars 2012

L'épidémie de VIH en Amérique latine est essentiellement concentrée parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles.
Photo : ONUSIDA

La Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) a créé une unité technique spécialisée dans le but de renforcer ses capacités de protection des droits des populations lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexe (LGBTI) sur le continent américain.

La CIDH est un organisme autonome de l'Organisation des États américains (OEA), dont la mission est de promouvoir le respect des droits de l'homme dans la région et d'agir comme un organe consultatif auprès de l'OEA sur ces questions.

L'unité spécialisée, créée en janvier 2012, fait partie d'une approche globale de la CIDH en matière de défense de l'interdépendance et de l'indivisibilité de tous les droits humains. Elle prend en compte les besoins spécifiques des individus et des groupes victimes de discrimination depuis toujours. Entre autres fonctions, l'unité analyse et étudie les différentes requêtes signalant des cas de violation des droits des populations LGBTI qui auraient été commis par les États membres de l'OEA.

L'épidémie de VIH en Amérique latine est essentiellement concentrée parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles. Ce dernier groupe présente des taux de prévalence du VIH de 27,6 % en Argentine et de 29,6 % au Pérou, contre une prévalence du virus dans la population générale estimée à 0,5 % et 0,4 % respectivement dans ces deux pays.

Les femmes et les hommes transsexuels du continent américain sont confrontés à une exclusion sociale qui les empêche d'accéder aux soins, à l'emploi et à la justice, ce qui accroît leur vulnérabilité au VIH et aux violations de leurs droits

Marcela Romero, REDLACTRANS

En outre, la région a connu une augmentation alarmante des actes de violence et d'intimidation envers les personnes transsexuelles et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. La Commission interaméricaine a reçu des informations concernant des affaires de meurtres, de viols et de menaces à l'encontre des populations LGBTI. Elle reconnaît que ces populations sont victimes de graves discriminations aussi bien au niveau social que juridique.

Ces dernières années, l'ONUSIDA a travaillé en étroite collaboration avec la CIDH. « L'ONUSIDA et la Commission interaméricaine ont mis sur pied une alliance stratégique basée sur un ensemble d'actions visant à atteindre l'objectif de zéro discrimination et zéro violence, avec une approche axée sur les droits de l'homme », explique Víctor Madrigal-Borloz, Expert principal de la Commission interaméricaine des droits de l'homme.

Le Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Amérique latine, le Dr César Núñez, s'est réjoui de la création d'une telle unité spécialisée. Il a appelé tous les pays de la région à respecter totalement les droits humains des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des personnes lesbiennes et transsexuelles « en faisant appliquer des lois destinées à les protéger des actes de violence, en organisant des campagnes de lutte contre l'homophobie et la transphobie et en veillant à répondre aux besoins les plus élémentaires en matière de santé ».

Réunion d'experts sur la violence et l'impunité à l'encontre des personnes LGBTI

Fin février 2012, sous l'égide de l'ONUSIDA, la Commission a réuni plus de 20 experts indépendants issus des milieux universitaires, des institutions de défense des droits de l'homme, de la société civile, ainsi que des représentants des forces de l'ordre, des Nations Unies et de la CIDH elle-même, afin d'évoquer la question de la « violence et de l'impunité à l'encontre des populations lesbiennes, gays, transsexuelles, bisexuelles et intersexe ».

Cette réunion d'experts est la deuxième d'une série de six rencontres qui contribueront à l'élaboration du tout premier rapport hémisphérique sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre. Marcela Romero, de REDLACTRANS, a participé à la réunion et souligné que « les personnes transsexuelles, les femmes et les hommes transsexuels du continent américain sont confrontés à une exclusion sociale qui les empêche d'accéder aux soins, à l'emploi et à la justice, ce qui accroît leur vulnérabilité au VIH et aux violations de leurs droits ».

En 2013, la Commission évaluera le travail de cette unité et statuera sur la création d'un Office du Rapporteur des droits des populations LGBTI.

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Les pays de la région Asie-Pacifique s'engagent dans un partenariat d'égalité avec les communautés pour l'accélération de la riposte régionale au sida

10 février 2012

Des représentants de la communauté des personnes vivant avec le VIH et des populations les plus exposées au risque appellent les gouvernements de la région Asie-Pacifique à travailler avec eux pour accomplir les objectifs et les engagements internationaux sur le sida.
Photo : CESAP-ONU

Revêtue d'un shalwar kameez bleu et rouge flamboyant (robe traditionnelle d'Asie centrale et d'Asie du Sud), Akkai, transsexuelle originaire du Bangladesh, entre en scène. Se tournant vers un public composé de responsables ministériels des secteurs de la santé, de la justice, de la sécurité publique, du contrôle des drogues et de la protection sociale, de responsables des Nations Unies et d'autres membres des populations les plus touchées par le VIH, elle se met à chanter :

« Je suis né comme ça / Mes sentiments ont changé... / Je me suis mis à agir comme une fille / Je me suis mis à marcher comme une fille / Je me suis habillé en fille / Quand mes parents m'ont forcé à arrêter tout ça / J'ai été battu / J'ai été enfermé / J'ai été torturé..../... Je n'avais personne vers qui me tourner / ... / Cette torture, cette violence, ce harcèlement / Je n'en suis pas la seule victime / Où vivre ? / À qui se confier ? / Où survivre dans cette vie ? ».

Montant à son tour sur scène, la coordinatrice de la composante féminine du Réseau Asie/Pacifique des personnes vivant avec le VIH/sida raconte : « Je vis avec le VIH depuis 17 ans. Fort heureusement, j'ai pu accéder à un traitement. Pourtant, aujourd'hui, les accords de libre-échange compromettent l'accès à des médicaments essentiels », déclare-t-elle. « 80 % des médicaments génériques sont produits dans cette région. Sans l'accès à des médicaments abordables, nous ne pouvons pas atteindre l'objectif zéro », ajoute-t-elle.

Ces deux expériences personnelles comptent parmi les nombreuses autres histoires racontées par des personnes vivant avec le VIH et des personnes issues des populations les plus touchées par le virus lors de la réunion intergouvernementale de haut niveau de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie et le Pacifique (CESAP), qui s'est tenue à Bangkok, en Thaïlande, du 6 au 8 février 2012. Cette réunion a été l'occasion de passer en revue les progrès de la région vers les objectifs internationaux concernant le sida.

Pour la première fois de l'histoire, nous avons la possibilité de mettre un terme à la propagation du sida et les pays de la région Asie-Pacifique ont démontré que nous pouvions faire figure de leaders dans le monde pour agir vraiment. Toutefois, nous ne pouvons pas ignorer les problèmes auxquels notre région fait face et la menace qu'ils font peser sur notre capacité à avancer

Son Excellence Ratu Epeli Nailatikau, président de la République des Îles Fidji

« Pour la première fois de l'histoire, nous avons la possibilité de mettre un terme à la propagation du sida et les pays de la région Asie-Pacifique ont démontré que nous pouvions faire figure de leaders dans le monde pour agir vraiment. Toutefois, nous ne pouvons pas ignorer les problèmes auxquels notre région fait face et la menace qu'ils font peser sur notre capacité à avancer », a déclaré Son Excellence Ratu Epeli Nailatikau, le président fidjien, qui a mis en avant son engagement et son leadership de longue date sur le VIH dans son rôle d'animateur des débats de haut niveau.

Les représentants des communautés les plus touchées ont exhorté les délégations gouvernementales des pays de la région Asie-Pacifique à reconnaître les problèmes existants dans l'accès aux services anti-VIH posés par les lois et les pratiques punitives, par les menaces sur la continuité de la disponibilité du traitement contre le VIH, ainsi que par la stigmatisation et la discrimination largement répandues. Ils ont également appelé les gouvernements à travailler plus étroitement avec les communautés afin d'amplifier les actions pour atteindre les objectifs en matière de VIH.

L'appel à l'action a été entendu. À l'issue des trois jours de débats, coorganisés par l'ONUSIDA et d'autres partenaires des Nations Unies, les pays présents ont adopté un cadre pour une action régionale en faveur de l'accélération de la lutte contre le sida, en vue de l'accomplissement des objectifs et des engagements internationaux d'ici 2015. Les pays ont accepté de créer des « espaces » pour les populations les plus touchées, notamment les consommateurs de drogues, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes achetant et vendant des services sexuels et les personnes transsexuelles, pour que toutes ces personnes soient impliquées au niveau politique et programmatique dans le développement de solutions pratiques aux problèmes posés par les obstacles juridiques et dans l'élargissement de l'accès aux services anti-VIH.

« Nous avons admis à cette occasion que nous devions trouver de nouveaux moyens d'atteindre le maximum de personnes durant le peu de temps qui nous reste d'ici 2015 », a indiqué le directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Asie et le Pacifique, Steven Kraus. « Et il est absolument incontestable qu'il faudra le faire main dans la main avec les communautés ».

Akkai, transsexuelle originaire du Bangladesh, exprime en chanson la stigmatisation et la discrimination auxquelles elle est confrontée.
Photo : CESAP-ONU

Ces dernières années, la région Asie-Pacifique a connu des avancées significatives dans la baisse des nouvelles infections à VIH, ainsi que dans l'augmentation du nombre de personnes bénéficiant d'un traitement antirétroviral et l'élargissement des programmes visant les populations les plus exposées au risque.

Des exemples donnés par plusieurs pays lors de la réunion de Bangkok ont permis d'illustrer le fait que des services anti-VIH plus accessibles associés à un engagement massif des populations les plus touchées ont conduit à un déclin de l'épidémie. En Thaïlande, par exemple, l'initiative menée par les personnes transsexuelles, baptisée « Sisters », qui fournit un appui et des services sociaux aux personnes transsexuelles dans la région de Pattaya, indique que l'incidence du VIH a baissé de 12 à 8 % chez les personnes qui font appel à ses services ces cinq dernières années.

Avec de tels exemples de progrès, l'importance du développement de la nouvelle génération de responsables communautaires est une priorité régionale centrale. Le nouveau cadre pour une action accélérée dans la région Asie-Pacifique souligne que les jeunes issus des populations les plus touchées doivent être entendus, pris en charge et accueillis à la table des discussions sur les politiques et les programmes.

Mettant en avant la volonté des jeunes les plus touchés par le VIH d'assumer un rôle de leadership dans la future riposte au VIH de la région, la coordonnatrice de Youth LEAD, le réseau régional des jeunes issus des populations les plus touchées par le VIH, Thaw Zin Aye, a indiqué : « Les jeunes sont en train de s'approprier la riposte au sida et nous nous engageons à faire vivre cet héritage. Nous appelons les gouvernements à poursuivre l'action avec nous ».

Le cadre régional adopté met en avant la nécessité d'échanger les bonnes pratiques et les leçons tirées de la mise en œuvre des mesures et des engagements liés au VIH. Les pays de la région Asie-Pacifique ont également demandé à la CESAP, à l'ONUSIDA et aux autres organismes coparrainants de soutenir la mise en application de la feuille de route.

Press Statement

L'ONUSIDA rejette les préjugés et les fausses idées concernant les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles

Les efforts en vue de l'élargissement de l'accès aux services de prévention et de traitement du VIH doivent être intensifiés en parallèle aux efforts de la société pour éradiquer l'homophobie

NEW DELHI, 5 juillet 2011—L'ONUSIDA loue les efforts du programme national de lutte contre le sida de l'Inde, qui visent à fournir des services anti-VIH aux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et aux personnes transsexuelles. À l'heure actuelle, en Inde, près de 67 % des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ont accès aux services de prévention. Selon les estimations de l'organisation nationale de lutte contre le sida, il y aurait plus de  400 000 hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes en Inde ; la prévalence du VIH au sein de cette population est d'environ 7,3 %, contre une prévalence du VIH de 0,31 % parmi la population adulte du pays.

« La riche tradition indienne d'inclusion et de justice sociale doit aussi inclure les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, en marge de la Convention nationale des parlementaires et représentants élus. « Le succès de la riposte au sida de l'Inde a été possible grâce à la forte participation des communautés d'hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, de professionnels du sexe, de consommateurs de drogues injectables et de personnes transsexuelles, avec l'appui d'une politique nationale de lutte contre le sida solide et progressiste ».

L'ONUSIDA salue l'appel lancé par le Premier ministre indien, le Dr Manmohan Singh, pour l'élaboration de programmes et de politiques « adaptés au VIH », de façon à ce que les populations marginalisées touchées par le VIH puissent bénéficier des programmes de santé et de développement. « Nous devons travailler pour leur bien-être et pour leur assurer une vie digne. Nous devons veiller à l'absence de toute stigmatisation et discrimination envers les personnes infectées et touchées par le VIH », a expliqué le Dr Singh. Lors de l'ouverture de la Convention nationale, le Dr Singh a exposé une nouvelle fois la stratégie de son gouvernement pour fournir des services anti-VIH aux groupes les plus exposés au risque d'infection par le VIH.

« Il n'y a pas de place pour la stigmatisation et la discrimination fondées sur l'orientation sexuelle », a indiqué M. Sidibé. « Je salue l'appel bipartite lancé par Mme Sonia Gandhi et Mme Sushma Swaraj pour mettre fin à toutes les formes de stigmatisation et de discrimination à l'encontre des personnes exposées à un risque accru d'infection par le VIH ».

En 2009, la Haute Cour de Delhi a rejeté une loi qui criminalisait les rapports sexuels entre adultes consentants. Cette position a également reçu le soutien du gouvernement indien, dans son affidavit transmis à la Cour suprême.

« Conformément à la classification des maladies de l'OMS, l'ONUSIDA ne considère pas l'homosexualité comme une maladie », a déclaré M. Sidibé. Selon les directives récemment publiées par l'ONUSIDA et l'OMS concernant la prévention et le traitement du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles, les législateurs et les autres autorités gouvernementales doivent établir des lois protectrices anti-discrimination afin d'éliminer la discrimination et la violence auxquelles sont confrontés les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles.

L'ONUSIDA s'engage à soutenir la riposte au sida couronnée de succès de l'Inde, qui a permis de faire baisser le nombre de nouvelles infections au VIH de plus de 50 % au cours des dix dernières années. L'Inde produit actuellement plus de 85 % des médicaments génériques antirétroviraux de grande qualité pour la majorité des pays à revenu faible ou intermédiaire. Les tribunaux indiens ont progressivement défendu les droits des personnes vivant avec le VIH et des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes en renversant des lois discriminatoires. 

L'ONUSIDA va travailler avec le gouvernement indien, la société civile et les groupes communautaires pour concrétiser l'objectif « zéro nouvelle infection au VIH - zéro discrimination - zéro décès dû au sida » en Inde.



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L'Organisation des États américains adopte une résolution qui condamne la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre

30 juin 2011

Photo : Patricia Leiva/OEA

Une nouvelle résolution adoptée par l'Assemblée générale de l'Organisation des États américains (OEA) condamne la discrimination à l'encontre des personnes fondée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre. Cette résolution demande aux États de prendre les mesures nécessaires afin de prévenir, de punir et d'éradiquer de telles discriminations

Sur le thème « Sécurité des citoyens sur le continent américain », la 41e Assemblée générale a réuni les ministres des Affaires étrangères et des délégués représentant 34 pays au Salvador du 5 au 7 juin 2011.

« C'est un succès pour nous et pour notre travail », a déclaré German Rincon-Prefetti, avocat et militant des droits de l'homme en Colombie, et membre de la coalition des populations lesbiennes, gays, transsexuelles, bisexuelles et intersexe. La coalition se bat depuis cinq ans pour le renforcement de la résolution afin de protéger les droits de ces personnes.

Pour la toute première fois, l'Assemblée générale a donné à une personne transsexuelle l'opportunité de s'adresser aux membres présents. S'exprimant au nom de la coalition des populations lesbiennes, gays, transsexuelles, bisexuelles et intersexe, Monica Hernandez partage pleinement ces préoccupations sur la vague de violence et de crimes de haine touchant les minorités sexuelles dans la région. « Les actes de violence, de violation des droits humains et de discrimination perpétrés à notre encontre en raison de notre orientation sexuelle et de notre identité de genre sont une réalité de notre vie quotidienne », a-t-elle expliqué.

L'épidémie de VIH en Amérique latine reste concentrée parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles. Ce dernier groupe présente des taux de prévalence du VIH de 27,6 % en Argentine et de 29,6 % au Pérou. Dans le même temps, la région a connu une augmentation alarmante des actes de violence et d'intimidation envers les personnes transsexuelles et les autres minorités sexuelles. « Toutes les formes de discrimination et de violence, y compris la transphobie, bloquent l'accès aux programmes de prévention du VIH et affectent la qualité des soins pour les personnes vivant avec le VIH. Le travail en faveur du respect des droits de l'homme se trouve au cœur de la riposte au VIH en Amérique latine », a indiqué Edgar Carrasco, coordonnateur de l'ONUSIDA au Venezuela, qui représentait le programme commun à l'Assemblée générale.

L'ONUSIDA travaille avec la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) depuis 2010 pour l'appui à l'élaboration d'un rapport hémisphérique sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre. La CIDH est l'organe principal de l'Organisation des États américains (OEA), mandaté par la Charte de l'OEA pour promouvoir le respect et la protection des droits de la personne dans la région.

Nous disposons désormais d'un instrument pour documenter les violations des droits humains auxquelles nous sommes confrontés et faire des changements afin d'améliorer la situation.

German Rincon-Prefetti, avocat et militant des droits de l'homme en Colombie, et membre de la coalition des populations lesbiennes, gays, transsexuelles, bisexuelles et intersexe

German Rincon-Prefetti se dit optimiste quant à l'impact de cette résolution. « Nous disposons désormais d'un instrument pour documenter les violations des droits humains auxquelles nous sommes confrontés et faire des changements afin d'améliorer la situation », a-t-il déclaré. « La nouvelle résolution demande à la CIDH de rédiger le rapport hémisphérique en temps voulu pour la prochaine Assemblée générale qui aura lieu en 2012 en Bolivie, avec la participation totale des États membres et en collaboration avec la société civile ».

Faisant suite à cette nouvelle résolution, le bureau régional de l'ONUSIDA en Amérique latine, en collaboration avec l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS), a apporté son soutien, les 17 et 18 juin, à la première des cinq rencontres d'experts destinées à établir les fondations sur lesquelles s'appuiera le rapport hémisphérique. 

La réunion d'experts a créé un réseau de personnes en lien avec les questions en matière de VIH et de santé pour les populations lesbiennes, gays, transsexuelles, bisexuelles et intersexe, qui va élaborer une feuille de route pour le rapport hémisphérique, notamment le projet de questionnaire pour les États et les organisations non gouvernementales. Ceci permettra d'obtenir des informations complètes et normalisées pour le rapport, à utiliser dans les 34 pays concernés.     

Organisation des États américains

L'Organisation des États américains est une organisation internationale régionale dont les membres sont les 35 États indépendants du continent américain. Son siège se trouve à Washington, D.C., aux États-Unis.

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Adoption par le Conseil des droits de l'homme d'une résolution historique sur les droits de l'homme, l'orientation sexuelle et l'identité de genre

27 juin 2011

Photo : ONU/Jean-Marc Ferré

À l'occasion de sa 17e session, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté le 14 juin une résolution historique sur les droits de l'homme, l'orientation sexuelle et l'identité de genre. Présenté au Conseil des droits de l'homme par l'Afrique du Sud et le Brésil, le projet de résolution était coparrainé par 39 pays du monde entier. Il s'agit de la première résolution de l'ONU portant sur ce sujet et elle a été adoptée par 23 voix pour, 19 voix contre et 3 abstentions.  

L'homophobie et la transphobie, qui nuisent à la riposte efficace au VIH, sont institutionnalisées dans de nombreuses régions du monde. En 2010, plus de 75 pays incriminaient les comportements homosexuels—et certains pays les sanctionnent de la peine de mort. Les personnes transsexuelles font souvent l'objet de discrimination et de violence, comme l'attestent des meurtres récents au Guatemala et au Honduras, entre autres pays.

Intitulée Les droits de l'homme, l'orientation sexuelle et l'identité de genre (L.9/Rév.1), la résolution appelle à quatre actions principales et demande à la Haut-commissaire aux droits de l'homme de mandater une étude mondiale pour rendre compte des lois et pratiques discriminatoires, ainsi que des actes de violence commis contre des personnes en raison de leur orientation sexuelle et de leur identité de genre. L'étude décrira également la manière dont les lois internationales sur les droits de l'homme peuvent être utilisées pour mettre fin à la violence et aux violations des droits de l'homme basées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre.

Cette résolution est une étape importante pour la communauté internationale. Nous devons supprimer toutes les barrières qui empêchent les personnes d'accéder à des services liés au VIH en raison de la stigmatisation et de la discrimination basées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA

Le Conseil des droits de l'homme a également décidé de mettre en place une réunion-débat qui se tiendra lors de sa 19e session, dont les participants devront étudier les résultats de l'étude mandatée par la Haut-commissaire. Cette réunion visera à créer un dialogue constructif, éclairé et transparent sur la question des lois et pratiques discriminatoires, ainsi que des actes de violence commis contre des personnes en raison de leur orientation sexuelle et de leur identité de genre.

« Cette résolution est une étape importante pour la communauté internationale. Nous devons supprimer toutes les barrières qui empêchent les personnes d'accéder à des services liés au VIH en raison de la stigmatisation et de la discrimination basées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre », a souligné le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé.

Le texte adopté récemment par l'Assemblée générale, Déclaration politique sur le VIH/sida : Intensifier nos efforts pour éliminer le VIH/sida, cite pour la première fois les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes comme un groupe à haut risque de VIH et indique que « de nombreuses stratégies nationales de prévention du VIH ne sont pas adéquatement axées sur les populations dont les données épidémiologiques montrent qu’elles sont à haut risque ».

En 2009, 63 pays sur 67 ont fait état d'une prévalence accrue du VIH parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes, comparés à la population générale. L'homophobie et la transphobie nuisent à la riposte efficace contre le VIH et fait entrave à l'accès des populations vulnérables à des services de prévention et de traitement du VIH en les marginalisant. 

La stratégie de l'ONUSIDA 2011-2015 : objectif zéro appelle à une révolution en matière de prévention du VIH pour réduire de moitié la transmission sexuelle du VIH, y compris parmi les jeunes, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et dans le contexte du commerce du sexe—un objectif mondial qui fait écho à la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2011 précitée.

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Press Release

Les premières directrices mondiales visant les hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes et les transsexuels recommandent de faciliter l'accès à la prévention et aux soins et de réduire l'exclusion dont ils sont l'objet

 

GENÈVE, 21 juin 2011—De nouvelles recommandations de santé publique émises par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et ses partenaires visent à aider les décideurs et les médecins à élargir l’accès aux services de traitement et de prévention du VIH et des infections sexuellement transmissibles chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes et les transsexuels. Il s’agit des premières lignes directrices mondiales de santé publique axées sur ces groupes de population particuliers.

On a observé récemment une résurgence de l’infection à VIH chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes, en particulier dans les pays industrialisés. Des données font également état de l’apparition d’épidémies d’infection à VIH nouvelles ou récemment observées dans ce groupe de population en Afrique, en Asie, dans les Caraïbes et en Amérique latine. D’une manière générale ces hommes ont près de 20 fois plus de risques d’être infectés par le VIH que la population générale. Les taux d’infection par le VIH chez les transsexuels sont compris entre 8 et 68% selon le pays ou la région.

Cela s’explique notamment par l’exclusion qui frappe beaucoup d’hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes et de transsexuels. Dans de nombreux pays, la pénalisation de certaines relations sexuelles font qu’elles deviennent clandestines, les personnes ayant alors peur de s’adresser aux services de prévention et de traitement du VIH. L’OMS et ses partenaires préconisent des approches plus soucieuses de n’exclure personne et suggèrent des moyens pratiques d’améliorer l’accès de ces personnes aux services de prévention, de diagnostic, de traitement et de soins concernant le VIH.

«Nous ne pouvons imaginer inverser totalement la tendance à la propagation mondiale du VIH sans répondre aux besoins particuliers concernant le VIH de ces populations clés», a déclaré le Dr Gottfried Hirnschall, Directeur du Département VIH/sida à l’OMS. «Nous publions ces lignes directrices pour aider les pays et les communautés à renforcer les services nécessaires pour réduire le taux de nouvelles infections et sauver des vies.»

Selon George Ayala, Directeur exécutif du Global Forum MSM & HIV (MSMGF), l’un des principaux partenaires de la publication de ces recommandations, «les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes et les transsexuels ont partout d’énormes difficultés d’accès aux services pour le VIH. Les lignes directrices contiennent à la fois des données visant à mettre en place des interventions préventives efficaces pour ces populations et des recommandations visant à garantir que les problèmes qui subsistent tels que l’exclusion et la pénalisation ne fassent plus obstacle à des services salvateurs.»

Les nouvelles directives sur La prévention et le traitement du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST) chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes et les transsexuels: recommandations pour une approche de santé publique (en anglais) contiennent 21 recommandations appelant de multiples partenaires à prendre des mesures en étroite collaboration avec ces groupes de population, notamment:

  • pour les décideurs nationaux: élaborer des mesures législatives et autres mesures antidiscriminatoires pour protéger les droits de l’homme et mettre en place des services qui n’excluent pas les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes et les transsexuels, sur la base de leur droit à la santé;
  • pour les fournisseurs de services de santé: proposer des tests de dépistage du VIH et des services de conseil suivis de traitement pour les patients dont la numération des CD4 est égale ou inférieure à 350, ainsi que l’a recommandé l’OMS dans ses directives pour le traitement du VIH 2010;
  • pour les communautés: développer les interventions comportementales pour la prévention du VIH et des IST chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes et les transsexuels;
  • pour les personnes touchées: utiliser systématiquement le préservatif plutôt que de choisir ses partenaires sur la base de leur sérologie VIH.

«Des mesures d’urgence sont nécessaires pour garantir que les droits fondamentaux des personnes les plus exposées à l’infection par le VIH soient respectés et qu’ils disposent des informations et des outils nécessaires pour se protéger contre le VIH et puissent avoir accès au traitement antirétroviral si nécessaire», a déclaré Mariângela Simào, Chef, Prévention, vulnérabilité et droits, à l’ONUSIDA.

Les lignes directrices de l’OMS ont été élaborées au cours de l’année écoulée dans le cadre de consultations mondiales auxquelles ont été associés des responsables de la santé publique, des scientifiques et des représentants des organisations donatrices, de la société civile et des dispensateurs des services de santé.

 


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OMS
Tunga Namjilsuren
tel. + 41 22 791 1073
namjilsurent@who.int
ONUSIDA Genève
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tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
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Forum mondial sur les HSH et le VIH
Jack Beck
tel. +1 510 271 1956
jbeck@msmgf.org

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Le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord intensifient leurs efforts pour assurer l'accès universel aux services anti-VIH pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles

31 mai 2011

Photo : ONUSIDA/P. Virot

Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et les personnes transsexuelles comptent parmi les populations les plus stigmatisées au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Malgré les tensions sociales et le caractère sensible de ces questions, la plupart des pays de cette région ont admis l'importance d'élaborer des programmes à destination des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et de travailler avec eux dans le but de renforcer l'efficacité des actions nationales de riposte au sida. Néanmoins, la portée et l'échelle des programmes de prévention existants sont restées modérées, mettant ainsi en lumière les limites en termes de couverture et de qualité.

Dans ce contexte, l'ONUSIDA a réuni des représentants de la société civile, des gouvernements, des programmes nationaux de lutte contre le sida ainsi que des partenaires régionaux et internationaux à l'occasion d'un atelier au Liban, dans le but de discuter des moyens d'élargir les actions qui ciblent les besoins des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes dans cette région.

L'atelier a été organisé en collaboration avec l'organisation Helem - Société libanaise de protection des homosexuels (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels), l'International AIDS Alliance (AA) et le Réseau régional arabe contre le sida (RANAA). Il portait sur les résultats d'un projet de recherche intitulé « Ouvrir l'accès aux services anti-VIH aux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes - Analyse de la situation et développement de partenariats ». Le principal objectif de ces recherches, menées en Algérie, au Liban, au Maroc et en Tunisie, était d'identifier des moyens d'ouvrir et de faciliter cet accès aux services anti-VIH.

La plupart des programmes ciblant les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles menés dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord en sont au stade de projets pilotes. Nous devons élargir les programmes actuels en nous appuyant sur les nombreuses expériences menées ces dernières années.

Mme Nicole Massoud, conseillère régionale pour le suivi et l'évaluation des programmes auprès de l'équipe d'appui régionale de l'ONUSIDA en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

En raison des lois et des politiques répressives en vigueur, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes n'osent pas s'adresser aux services de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de VIH.  Actuellement, 18 sur les 21 pays qui constituent la région Moyen-Orient et Afrique du Nord considèrent les rapports sexuels entre hommes comme un crime et 4 d'entre eux appliquent la peine de mort.

Les participants ont insisté sur l'importance de créer des environnements favorables permettant la diffusion sans restriction de messages et de services de prévention, un accès adapté au traitement, aux soins et à l'appui en matière de VIH et la responsabilisation des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des personnes transsexuelles dans la planification, la mise en œuvre et l'évaluation des stratégies d'élaboration de programmes.

Les participants ont également examiné un guide développé par l'ONUSIDA basé sur des expériences de terrain et sur les leçons tirées de ces expériences, pour des actions programmatiques efficaces, étendues et culturellement adaptées auprès des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des personnes transsexuelles.

« La plupart des programmes menés dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord en sont au stade de projets pilotes. Nous devons élargir les programmes actuels en nous appuyant sur les nombreuses expériences menées ces dernières années. Nous espérons que ce guide, adapté au contexte régional, apportera une aide dans les actions auprès des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des personnes transsexuelles », a déclaré Mme Nicole Massoud, conseillère régionale pour le suivi et l'évaluation des programmes auprès de l'équipe d'appui régionale de l'ONUSIDA.

Il n'existe pas d'estimations fiables du nombre d'hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes dans la région. Toutefois, on dispose de preuves documentées d'une propagation accrue du VIH et du risque de transmission parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles, pouvant être à l'origine d'une épidémie concentrée de VIH au cours des dix prochaines années.

Press Statement

Journée mondiale de lutte contre l'homophobie et la transphobie

Message du Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé

Genève, 17 mai 2011—Le monde connaît des situations de stigmatisation et des phénomènes de rejet qui peuvent donner lieu à des violences qui entravent la riposte au sida. Cela se répercute sur la vie des lesbiennes, des gays et des personnes bisexuelles et transgenres.

La riposte au sida a montré que lorsque des personnes sont victimes de stigmatisation ou de discrimination en raison de leur orientation ou de leur identité sexuelles, elles ont moins tendance à avoir recours aux services de lutte contre le sida dont elles ont besoin. Il en découle des nouvelles infections à VIH et des décès dus au sida.

La violence et la discrimination doivent faire place à la compassion et à la tolérance.

J’appelle l’ensemble des gouvernements à créer des environnements sociaux et juridiques qui veillent au respect des droits fondamentaux et garantissent un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH.


http://www.youtube.com/watch?v=Ekpd9aZdjR0


Contact

ONUSIDA Genève
Edward Mishaud
tel. +41 22 791 5587
mishaude@unaids.org

Press centre

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Feature Story

Coup de projecteur sur les droits à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA

25 octobre 2010

Discours du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, lors de la manifestation Light for Rights, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA à New York, en 2009.

La première manifestation de Light for Rights : Keep the light on HIV and human rights s’est tenue le 1er décembre 2009 à New York. Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, s'est joint aux principaux responsables de la lutte contre le sida et aux stars du spectacle pour célébrer la Journée mondiale de lutte contre le sida devant l’Arc de triomphe de Washington Square Park.   

Les lumières éclairant l’arc et d'autres monuments de la ville ont été éteintes en mémoire des familles et amis morts du sida, et pour montrer comment la stigmatisation, la discrimination, la peur et la honte peuvent plonger les personnes vivant avec le VIH dans les ténèbres. Puis, les lumières ont été rallumées pour symboliser la lumière des droits de l'homme qui permet aux personnes vivant avec le VIH de sortir de l'ombre et de rechercher information, traitements, soins et assistance.

Light for Rights est inspiré de Night without Light. Dans ce projet organisé par Visual AIDS au début des années 1990, le ciel de New York et de San Francisco avait été assombri par l’extinction des principaux bâtiments, pour symboliser les vies perdues à cause du VIH.

La campagne Light for Rights rend hommage au thème de la Journée mondiale du sida 2010 : droits de l’homme et accès universel à la santé. Cette année, la campagne invite 100 villes à travers le monde à éteindre les lumières éclairant les monuments publics afin de rappeler l’impact dévastateur du SIDA, puis à les rallumer pour mettre en lumière les droits humains fondamentaux partagés par tous mais souvent refusés aux personnes vivant avec le VIH.

La campagne Light for Rights envoie un message d’espoir au monde.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« La campagne Light for Rights envoie un message d’espoir au monde, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Le pouvoir de la lumière peut transmettre un message : les droits de l'homme sont essentiels à la lutte contre le sida. »

Cette initiative est organisée par une coalition composée de la Campagne mondiale contre le SIDA, l'ONUSIDA, l'amfAR et Broadway cares/Equality Fights AIDS. Pour savoir comment organiser un événement Light for Rights dans votre communauté ou votre ville lors de cette Journée mondiale de lutte contre le sida, visitez le site www.lightforrights.org.

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