UKR





Feature Story
#Teenergizer2020
13 septembre 2017
13 septembre 2017 13 septembre 2017Des jeunes et des adolescents âgés de 16 à 19 ans de plusieurs pays d’Europe de l’Est et d’Asie centrale se sont retrouvés du 26 au 29 août à Aghveran, en Arménie, pour la première réunion de planification stratégique de Teenergizer. Ils ont évoqué les problèmes rencontrés par les adolescents vivant avec le VIH dans leurs pays respectifs, partagé les résultats du projet #questHIVtest et élaboré le plan stratégique #Teenergizer2020.
Teenergizer est un mouvement unique en son genre de 80 adolescents nés de mères vivant avec le VIH et de bénévoles séronégatifs au VIH originaires de Géorgie, de Russie et d’Ukraine. Ils sont réunis autour d’un ensemble de valeurs communes, notamment la promotion de l’engagement, de la tolérance et des droits de l’homme.
Les questions abordées dans le plan stratégique incluent la défense de la santé et des droits sexuels et reproductifs des adolescents, la promotion des informations adaptées à l’âge sur la prévention pour les adolescents et l’engagement actif des adolescents vivant avec le VIH dans la riposte au VIH.
Dans le cadre du projet #questHIVtest, les équipes de Tbilissi en Géorgie, de Kiev et Poltava en Ukraine et de Kazan et Saint-Pétersbourg en Russie ont fait campagne en faveur d’un dépistage du VIH simplifié, sûr et adapté aux jeunes chez les adolescents.
Les jeunes gens ont visité des sites de dépistage du VIH et décrit les obstacles au dépistage auxquels ils sont confrontés. Sur la base de ces informations, ils ont dressé une carte répertoriant 63 lieux de dépistage du VIH, accompagnés de critiques personnelles sur l’expérience de dépistage du virus, ainsi que les lieux sympathiques situés à proximité où les jeunes peuvent se retrouver.
Max Saani, de Tbilissi, raconte : « c’est extrêmement utile pour les adolescents d’avoir une carte sur laquelle ils peuvent trouver des lieux de dépistage adaptés où ils peuvent bénéficier d’une aide et d’un soutien adéquats ». « Cette carte est très originale, avec l’indication de lieux pour les adolescents qui n’apparaissent même pas sur Google Maps », ajoute Yana Valchuk, de Kiev.
Entre autres problèmes et obstacles rencontrés par les adolescents lors du projet #questHIVtest, on peut citer le manque d’informations sur le VIH, la stigmatisation autour du dépistage du VIH et des échanges sur le VIH avec ses amis, le coût élevé des tests de dépistage du VIH et le consentement parental. L’absence de tests de dépistage du VIH anonymes pour les jeunes et la pénurie de médecins, de travailleurs sociaux et de psychologues formés pour soutenir les adolescents vivant avec le VIH figurent également parmi les obstacles évoqués.
Timur Khayarov, de Kazan, explique que les raisons pour lesquelles de nombreux adolescents russes ont peur de faire un test de dépistage du VIH incluent la limite d’âge (14 ans pour un test avec le consentement des parents, 16 ans pour un test sans ce consentement) et le fait que les résultats des tests concernant des mineurs doivent être communiqués à leurs parents. « Quand on m’a refusé un test de dépistage du VIH anonyme en raison de mon âge, j’ai montré au personnel une copie de la loi. Le projet #questHIVtest m’a permis de défendre mon droit aux services », raconte-t-il.
Le projet #questHIVtest a été entrepris avec l’appui de l’ONUSIDA et de la Fondation Viiv Healthcare.
« Je suis convaincu que le futur est entre les mains des adolescents : ce sont eux qui changeront le monde pour en construire un nouveau. D’ici à 2020, Teenergizer se sera rapproché de quelques pas du monde que nous voulons », déclare Armen Agadjanov, un activiste de la lutte contre le VIH originaire d’Erevan, en Arménie.
Informations utiles
Related





Mettre à jour
Lancement d'une campagne de prévention contre le VIH en Ukraine
21 septembre 2016
21 septembre 2016 21 septembre 2016La campagne de prévention contre le VIH Believe it or Not, par la voix de sa porte-parole Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale, a été lancée à Kiev, en Ukraine, le 15 septembre.
Cette campagne nationale encourage les hommes et les femmes à s'informer sur le VIH et à se protéger, en les invitant à tester leurs connaissances sur le virus sur le site viryuneviryu.com.
Une plate-forme en ligne avec les principales informations sur le VIH, l'adresse des sites de dépistage du VIH, une étude épidémiologique et d'autres éléments de sensibilisation au VIH est également disponible sur le site http://www.helpme.com.ua/ua/main/. Affiches, lampadaires et panneaux d'information serviront de support pour promouvoir les messages de la campagne à travers le pays.
En Ukraine, le nombre de nouvelles infections à VIH continue d'augmenter. Selon les dernières données nationales, la transmission du VIH par voie sexuelle s'accroît et représente jusqu'à 70 % des nouveaux cas recensés. La grande majorité des personnes vivant avec le VIH dans le pays, dont le nombre était estimé à 220 000 en 2015, ont entre 15 et 49 ans.
Le gouvernement ukrainien, l'ONUSIDA et la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, agissant au nom du gouvernement allemand, travaillent ensemble sur cette campagne.
Quotes
« Nous remercions nos partenaires internationaux pour leur soutien dans la riposte au VIH en Ukraine et les réformes du secteur de la santé. Cette campagne est un bon exemple de la manière dont les campagnes de prévention destinées à la population générale doivent être menées. »
« Il est bien plus facile de prévenir les infections à VIH que de les traiter. Pour notre pays, qui doit faire face à de multiples difficultés actuellement, il est vital de mettre un terme aux nouvelles infections dès maintenant. »
« Nous voulons rappeler aux gens des choses simples mais très importantes : concernant l'infection à VIH, ne croyez pas ce qu'on vous dit, croyez uniquement les faits. N'ayez pas peur de parler de votre sécurité avec vos partenaires sexuels. Soyez responsable de votre santé et faites-vous dépister régulièrement pour le VIH. »
« Si nous voulons en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030, nous devons exploiter toutes les opportunités et les approches innovantes pour éviter de nouveaux cas de VIH. »
« Nous saluons la collaboration avec nos partenaires et nous soutenons l'Ukraine dans la mise en œuvre de cette campagne. Nous n'obtiendrons des résultats visibles qu'en unissant nos efforts. »
Region/country
Related




Mettre à jour
Kiev s'engage à mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030
06 avril 2016
06 avril 2016 06 avril 2016À la veille d'un événement qui doit avoir lieu en juin dans le cadre de l'initiative « Les Villes s'engagent » à l'occasion de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le sida, le Maire de Kiev, Vitali Klitschko, a engagé sa ville dans la stratégie d'accélération de l'ONUSIDA pour mettre fin à l'épidémie de sida.
Cet événement de l'initiative « Les Villes s'engagent » aura lieu le 6 juin à New York, aux États-Unis ; il mettra en lumière le rôle de leadership des villes dans la riposte au sida et présentera les innovations urbaines destinées à atteindre les Objectifs de développement durable, notamment celui qui vise à mettre fin à l'épidémie de sida.
Environ 223 000 personnes vivent avec le VIH en Ukraine et autour de 14 000 nouvelles infections à VIH ont été recensées en 2014. Près d'un adulte sur cinq vivant avec le VIH a accès au traitement antirétroviral.
Parmi les participants à l'événement au cours duquel l'engagement a été pris sur la stratégie d'accélération figuraient le Ministre de la Santé ukrainien, Alexander Kvitachvili, l'Ambassadeur des États-Unis, Geoffrey R. Pyatt, l'Ambassadrice de France, Isabelle Dumont, et la Directrice exécutive du Réseau de personnes vivant avec le VIH de Kiev, Lada Bulakh.
Quotes
« Nous devons assumer notre entière responsabilité vis-à-vis de la population de Kiev et unir nos forces avec nos partenaires à l'échelle municipale et internationale pour éviter la propagation de la maladie et tout faire pour en finir avec le sida. »
« M. Klitschko envoie un signal fort de soutien avec l'engagement de Kiev en faveur de la stratégie Accélérer de l'ONUSIDA pour atteindre les objectifs de traitement 90-90-90 et l'objectif de zéro discrimination. Ce niveau d'engagement et de leadership nous permet de croire qu'il est possible de mettre fin au sida d'ici 2030. »
Region/country
Related



Mettre à jour
Les chefs religieux et les organisations confessionnelles renforcent leur rôle dans la riposte au sida sur fond de crise humanitaire de l'Ukraine
13 février 2015
13 février 2015 13 février 2015Des représentants du Conseil ukrainien des églises et organisations religieuses (AUCCRO), un forum de 19 confessions et croyances unies, se sont réunis à Kiev, en Ukraine, pour souligner les besoins urgents des personnes touchées par le VIH en Ukraine orientale.
Avec le soutien de l'ONUSIDA, la réunion a été suivie par les hauts dirigeants religieux et organisations confessionnelles de 19 confessions et croyances religieuses différentes ainsi que les personnes vivant avec le VIH, la société civile, des représentants du gouvernement et d'autres parties prenantes nationales.
Dans ses remarques préliminaires, l'archevêque de Tchernihiv et Nizhyn, Église orthodoxe d'Ukraine, a appelé à des efforts urgents et coordonnés de toutes les religions en faveur des personnes touchées par le VIH pendant le conflit dans l'est de l'Ukraine.
Nataliya Nizova, directrice du centre ukrainien pour le contrôle des maladies socialement dangereuses du ministère de la Santé de l'Ukraine, a présenté les dernières données sur le VIH en Ukraine. Après une tendance prometteuse dans la réduction des nouvelles infections à VIH en 2013, l'Ukraine signale une nouvelle augmentation alarmante des infections à VIH. En 2014, 18 781 nouvelles infections à VIH ont été officiellement signalées avec plus de 55 700 personnes sous traitement antirétroviral et plus de 8 000 personnes recevant un traitement de substitution aux opiacés. Mme Nizova a également souligné le risque urgent d'interruptions de traitement pour 13 500 personnes vivant avec le VIH dans les régions déchirées par les conflits de Donetsk et Lugansk.
En 2005, AUCCRO a développé une politique commune anti-VIH pour les églises et les organisations confessionnelles et a établi un dialogue de partenariat avec les institutions gouvernementales et les organisations non gouvernementales pour faire avancer la lutte contre le sida en Ukraine.
Les participants à la réunion ont convenu que le conflit militaire dans l'est de l'Ukraine appelle à une révision urgente de la stratégie de lutte contre le sida d'AUCCRO afin de répondre à la détérioration rapide de la situation humanitaire et de la santé des personnes touchées par le VIH.
Le forum a adopté une résolution qui en appelle aux membres et aux organisations confessionnelles afin de consolider les efforts et renforcer les partenariats pour soutenir la riposte nationale au sida.
Quotes
« Nous considérons l'épidémie de VIH comme l'un des défis majeurs pour notre société en cette période critique. Pendant cette crise humanitaire, nous confirmons notre engagement dans la riposte au sida et doubler notre soutien aux personnes touchées par le VIH. »
« Le travail du Conseil pan-ukrainien est un phare, une lumière donnant de l'espoir aux personnes vivant avec le VIH dans l'est de l'Ukraine et nécessitant une aide d'urgence. Nous n'atteindrons pas notre objectif de mettre fin à l'épidémie de SIDA sans un partenariat renouvelé avec les chefs religieux et les organisations confessionnelles pour toute l'Europe orientale et l'Asie centrale et partout dans le monde. »
« L'histoire de la riposte au sida en Ukraine est l'histoire de personnes qui se battent pour leur vie. Ce sont des personnes comme moi qui, aujourd'hui plus que jamais, se tournent vers les églises et les chefs religieux pour une orientation et un soutien. »
Region/country
Related
Documents
UNAIDS Executive Director and HRH the Crown Princess of Norway on official visit to Ukraine
UNAIDS Executive Director Dr Peter Piot and UNAIDS Special Representative, Her Royal Highness Crown Princess Mette-Marit of Norway were in the Ukrainian capital Kyiv this week to call for strengthened leadership in the AIDS response in the country which has Europe’s most severe AIDS epidemic.
During the visit in Kiev, Dr Piot and the Crown Princess met with key representatives from government and civil society to support efforts to stop the spread of HIV and address the growing needs of people living with HIV in Ukraine.
Dr Piot later addressed the Presidential Council of Ukraine. President Yushchenko also addressed the meeting.
Related
Documents
"Stars against AIDS" in Eastern Europe
UNAIDS brought together a group of successful women from Russia and Ukraine to help dispel the taboos and prejudice that often surround AIDS and to reduce discrimination against people living with HIV.
Related
Take the rights path to end AIDS — World AIDS Day report 2024
26 novembre 2024
Let Communities Lead — UNAIDS World AIDS Day report 2023
28 novembre 2023


Le Dr Raisa Bogatyreva, Ministre de la Santé ukrainienne, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. Kiev, 23 octobre 2013.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA (à gauche), et le Dr Tatiana Bahteeva, Présidente de la Commission en charge de la santé du Parlement ukrainien. Kiev, 23 octobre 2013.
Feature Story
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA en Ukraine
23 octobre 2013
23 octobre 2013 23 octobre 2013Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a félicité l'Ukraine pour avoir été le premier pays d'Europe de l'Est à faire baisser le nombre de nouvelles infections à VIH entre 2001 et 2012. Le 23 octobre, premier jour de sa visite officielle de deux jours en Ukraine, M. Sidibé a rencontré séparément la Présidente de la Commission en charge de la santé du Parlement ukrainien, Tatiana Bahteeva, puis la Ministre de la Santé Raisa Bogatyreva.
Lors de sa rencontre avec le Dr Bogatyreva, M. Sidibé lui a fait part de sa gratitude pour le rôle qu'elle joue personnellement dans la conduite de la riposte nationale au sida et dans la consolidation de l'engagement fort du gouvernement en faveur de l'élargissement du traitement contre le VIH et des services vitaux de prévention, en particulier un programme complet de réduction des risques et de traitement substitutif aux opiacés pour les consommateurs de drogues. Ils ont également discuté de l'importance du nouveau Programme national de lutte contre le sida pour 2014-2018.
Le Programme national de lutte contre le sida, qui devrait être adopté par le Parlement ukrainien dans les mois à venir, a également été un thème important de la rencontre de M. Sidibé avec le Dr Bahteeva. Ce programme contient plusieurs objectifs ambitieux, notamment l'élargissement significatif du traitement antirétroviral pour les personnes vivant avec le VIH et une augmentation majeure du financement par le gouvernement.
M. Sidibé a exprimé l'espoir que le pays s'appuie sur les progrès récemment accomplis pour poursuivre et assurer la durabilité à long terme des services anti-VIH en Ukraine en s'appropriant totalement la riposte nationale au VIH.
L'Ukraine est l'un des pays les plus touchés par l'épidémie de VIH en Europe de l'Est, la région du monde qui continue de connaître l'augmentation la plus importante de l'incidence du VIH.
Quotes
L'Ukraine a aujourd'hui l'opportunité de stopper et de renverser l'épidémie de sida pour parvenir à une génération sans sida. Je sais qu'avec le leadership politique actuel engagé du pays, nous allons atteindre ces objectifs.
Le nouveau Programme national de lutte contre le sida (2014-2018) de l'Ukraine sera l'occasion de s'appuyer sur notre leadership national pour que l'Ukraine serve de modèle de mobilisation nationale contre le sida pour d'autres pays d'Europe de l'Est et de la Communauté des États indépendants.
Ne nous contentons pas des progrès accomplis ; nous devons redoubler d'efforts pour que les gens n'aient pas peur de se faire dépister ou d'accéder à des services vitaux de prévention, de traitement et d'appui contre le VIH.
Related


Poignée de main entre S.E. Kostyantyn Hryshchenko, Vice-Premier ministre ukrainien, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. Genève, 2 octobre 2013. Photo : ONUSIDA

Morten Ussing, Responsable gouvernance et affaires multilatérales, ONUSIDA ; S.E. Kostyantyn Hryshchenko, Vice-Premier ministre ukrainien ; Lena Andrienko, Attachée de la Mission permanente de l'Ukraine à Genève ; Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA ; et S.E. Mykola Maimeskul, Ambassadeur et Représentant permanent de l'Ukraine à Genève. Genève, 2 octobre 2013. Photo : ONUSIDA
Feature Story
L'ONUSIDA accueille le Vice-Premier ministre ukrainien pour une visite officielle au siège de l'organisation à Genève
03 octobre 2013
03 octobre 2013 03 octobre 2013Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a accueilli le Vice-Premier ministre ukrainien, Kostyantyn Hryshchenko, au siège de l'ONUSIDA à Genève. À l'occasion de cette rencontre bilatérale, ils ont passé en revue les impressionnants progrès accomplis par l'Ukraine dans sa riposte nationale au sida.
L'an dernier, le pays a quasiment doublé le nombre de personnes ayant accès au traitement anti-VIH, atteignant désormais plus de 40 000 personnes. Le Vice-Premier ministre Hryshchenko a adressé ses remerciements à l'ONUSIDA, au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et aux fondations nationales pour leur soutien dans la riposte au VIH en Ukraine et exprimé l'espoir que l'Ukraine connaisse de nouvelles avancées dans le cadre du tout nouveau Programme national de lutte contre le sida pour la période 2014-2018.
Le Vice-Premier ministre a également renouvelé l'invitation de son gouvernement à M. Sidibé pour sa première visite officielle du 22 au 24 octobre 2013.
En octobre 2012, une délégation de haut niveau du Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA (CCP) s'était rendue en Ukraine pour constater par elle-même les accomplissements dans la riposte nationale au sida. L'Ukraine rejoindra le CCP en tant que nouveau membre pour un mandat de trois ans de 2014 à 2016.
Quotes
Nous sommes engagés à travailler avec l'ONUSIDA pour changer les comportements sociaux autour du VIH en Ukraine, afin de réduire la stigmatisation, renforcer la prévention du VIH et assurer l'accès à des services vitaux.
Le nouveau Programme national de lutte contre le sida 2014-2018 de l'Ukraine peut servir de modèle de mobilisation nationale et de résultats concrets pour d'autres pays d'Europe de l'Est et de la Communauté des États indépendants.
Related

Feature Story
Une appropriation par les pays accrue pour assurer la pérennité à long terme des services anti-VIH en Ukraine
10 octobre 2012
10 octobre 2012 10 octobre 2012
Visite de la délégation du CCP de l'ONUSIDA dans un centre d'accueil pour les consommateurs de drogues et les autres populations exposées mis en place par l'ONG Convictus à Kiev. 5 octobre 2012.
Photo : ONUSIDA
Les représentants du Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA (CCP) se sont rendus en Ukraine les 4 et 5 octobre pour en savoir plus sur son programme national de lutte contre le sida et constater les progrès réalisés et les obstacles restant à surmonter dans la riposte au sida du pays. Il s'agissait de la première visite de l'organe directeur de l'ONUSIDA dans la région Europe de l'Est et Asie centrale.
La délégation du CCP a rencontré la Vice-Première ministre et Ministre de la Santé ukrainienne, le Dr Raisa Bogatyryova, ainsi que d'autres responsables gouvernementaux, des partenaires de développement, des représentants de la société civile et des communautés, notamment des membres de réseaux nationaux et régionaux de personnes vivant avec le VIH, et l'équipe nationale des Nations Unies.
La rencontre avec le Dr Bogatyryova a été l'occasion de discuter du concept de responsabilité partagée et d'examiner les moyens de renforcer le financement national.
Le gouvernement ukrainien a multiplié par 10 ses investissements nationaux en faveur de la lutte contre le VIH (entre 2005 et 2010) et réussi à augmenter le financement extérieur en particulier pour les programmes de prévention, de soins et d'appui anti-VIH pour les populations les plus touchées. Toutefois, 50 % de la riposte au sida du pays restent dépendants des aides des donateurs.
« La situation actuelle en Ukraine confirme l'importance de la décision du pays d'opter pour le leadership et la responsabilisation de l'État dans notre lutte commune contre le VIH », a indiqué la Vice-Première ministre. « Nous nous engageons à élargir encore davantage le traitement et la prévention du VIH en Ukraine, avec une nouvelle stratégie nationale de lutte contre le sida pour les cinq prochaines années », a-t-elle ajouté.
La délégation et la Vice-Première ministre ont évoqué la nécessité d'étendre les services de prévention et de traitement anti-VIH, car le programme actuel de traitement anti-VIH dans le pays répond aux besoins de 25 % seulement des personnes concernées. Elles ont également souligné l'importance de créer un environnement propice pour faciliter l'accès aux services anti-VIH des populations les plus exposées au risque d'infection, notamment les professionnel(le)s du sexe, les consommateurs de drogues et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
La situation actuelle en Ukraine confirme l'importance de l'appropriation par le pays et du leadership de l'État dans notre riposte commune au sida
Dr Raisa Bogatyryova, Vice-Première ministre et Ministre de la Santé ukrainienne
L'Ukraine est le pays le plus touché par l'épidémie de VIH en Europe de l'Est, avec un nombre de personnes vivant avec le VIH estimé à 230 000. La consommation de drogues injectables est la principale cause d'infection à VIH dans le pays, avec une prévalence du VIH de 21,5 % chez les consommateurs de drogues injectables.
Les membres de la délégation ont eu la possibilité de visiter plusieurs établissements de santé pour observer le travail effectué sur le terrain. À la clinique du sida de Kiev, par exemple, le gouvernement et les partenaires de la société civile proposent des services pour les personnes vivant avec le VIH et celles qui consomment des drogues, avec traitement anti-VIH et anti-tuberculeux, traitement d'entretien et de substitution et soutien psychologique. Également située à Kiev, la Clinique Lavra est un établissement médical spécialisé qui fournit des soins cliniques aux patients séropositifs au VIH et abrite un centre d'accueil communautaire qui propose des tests de dépistage du VIH ainsi que des services de prévention et de soins pour les consommateurs de drogues, les professionnel(le)s du sexe et les personnes transsexuelles.
La délégation a également rencontré des femmes à la maternité du Centre de santé reproductive et de périnatalogie de Kiev, qui propose des services visant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et des traitements d'entretien et de substitution pour les femmes enceintes qui consomment aussi des drogues. Il a également été question des prestataires de services (professionnels de santé, psychologues, travailleurs sociaux et de proximité et bénévoles) pour en savoir plus sur leurs activités et les obstacles auxquels ils sont confrontés.
Les efforts pour l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et le maintien de leurs mères en vie ont donné des résultats positifs en Ukraine, où 96 % des femmes enceintes vivant avec le VIH ont reçu une prophylaxie antirétrovirale en 2011. La transmission du VIH de la mère à l'enfant est passée de 28 % en 2001 à 4,7 % en 2009.
Durant toute la visite, la délégation a souligné le rôle clé joué par les organisations de la société civile dans la défense des services anti-VIH pour les populations les plus exposées et leur prestation, ainsi que les soins et l'appui aux personnes vivant avec le VIH, et dans la réduction de la stigmatisation et de la discrimination envers les communautés touchées.

Les délégués du CCP en compagnie de l'équipe nationale des Nations Unies et de l'équipe commune sur le sida en Ukraine dans les locaux des Nations Unies à Kiev. 5 octobre 2012.
Photo : ONUSIDA
« J'ai vu la société civile en action dans cette région et je dois dire qu'elle est particulièrement puissante en Ukraine. Le partenariat entre les organisations de la société civile et les autorités nationales et locales est essentiel pour intensifier et pérenniser les services anti-VIH pour les populations les plus vulnérables en Ukraine », a déclaré Matt Southwell, Représentant des ONG pour l'Europe au CCP.
« La visite sur le terrain du CCP en Ukraine a été une excellente occasion de présenter à la délégation les difficultés spécifiques de l'un des pays fortement touchés de l'ONUSIDA qui subit l'épidémie la plus grave en Europe », a déclaré Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance. « Les membres de la délégation ont également pu se rendre compte du rôle fondamental de l'ONUSIDA pour mener l'équipe commune des Nations Unies, avec l'appui du Coordonnateur résident et de l'équipe nationale des Nations Unies ».
La délégation du CCP était composée du Ministre délégué à la Santé polonais et Président du CCP, du Vice-Président indien du CCP, de délégués des États-Unis d'Amérique, du Royaume-Uni, du Togo, de la République indépendante d'Iran et du Salvador, du groupe constitutif des ONG européennes, de trois organismes coparrainants de l'ONUSIDA (OMS, ONUDC, FNUAP) et de la Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance.
Resources
Related

Feature Story
L'Ukraine prend la tête de la riposte au sida en Europe de l'Est
13 septembre 2012
13 septembre 2012 13 septembre 2012
Le vice-premier ministre et le ministre de la Santé, Raisa Bogatyrov et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé,. Siège de l'ONUSIDA, Genève. 12 septembre 2012
Photo : ONUSIDA
Une importante délégation d'Ukraine, conduite par le vice-premier ministre et le ministre de la Santé, Raisa Bogatyrov, a rencontré le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, le 12 septembre 2012 au siège de l'ONUSIDA à Genève. Lors de la réunion, ils ont discuté les défis et les opportunités existants pour une riposte efficace au VIH dans le pays.
Avec une prévalence au VIH de 21,5 % parmi les consommateurs de drogues injectables, l'Ukraine est le pays le plus touché par l'épidémie de VIH en Europe de l'Est. M. Sidibé a félicité les efforts de l'Ukraine pour répondre à la situation et a souligné les résultats positifs découlant de la disponibilité de services de réduction des risques, y compris l'échange de seringues et la thérapie de remplacement des opioïdes pour les consommateurs de drogues injectables.
« Je suis très impressionné par l'impact des programmes de réduction des risques en Ukraine, » souligne M. Sidibé. « C'est une preuve intangible que la combinaison de leadership, de bonnes pratiques et de ressources peut enrayer l'épidémie de VIH la plus grave, » a-t-il ajouté. M. Sidibé a également salué l'engagement du gouvernement dans le fait de fournir un financement adéquat pour la continuité de tels programmes de prévention. À l'heure actuelle, les programmes de réduction des risques dépendent de financements extérieurs et sont mis en œuvre par des organisations de la société civile.
L'Ukraine peut uniquement surmonter cette épidémie en partenariat avec des organisations internationales et la société civile
Le vice-premier ministre et le ministre de la Santé, Raisa Bogatyrov
« L'Ukraine peut uniquement surmonter cette épidémie en partenariat avec des organisations internationales et la société civile, » commente Madame Bogatyrova. La riposte nationale au sida en Ukraine - l'une des plus complètes en Europe de l'Est selon l'ONUSIDA - est caractérisée par une forte inclusion et collaboration entre les partenaires nationaux et internationaux.
Le vice premier ministre a également souligné le lien entre le VIH et la sécurité nationale. « Le VIH a un impact disproportionné sur les jeunes. Du point de vue de la sécurité nationale, le VIH est une top priorité en Ukraine. »
Le gouvernement d'Ukraine a multiplié par 10 les investissements nationaux pour le VIH ces cinq dernières années. Pendant la réunion, des idées ont été échangées sur la manière d'augmenter l'impact des investissements dans la lutte contre le VIH, l'amélioration du traitement du VIH qui ne couvre actuellement que 25% des personnes éligibles et comment agir pour que l'approvisionnement de médicaments contre le VIH soit plus efficace.

Les membres de la délégation ukrainienne visitent l'ONUSIDA. Siège de l'ONUSIDA, Genève. 12 septembre 2012
Photo : ONUSIDA
M. Sidibé a exprimé l'espoir que l'Ukraine, en tant que grand pays à revenu intermédiaire au cœur de l'Europe, puisse servir de modèle à d'autres pays dans la région pour la fourniture des services de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de VIH.
Les préparatifs de la prochaine visite en Ukraine de la délégation du Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA (CCP) les 4 et 5 octobre 2012 ont également été discutés. La première visite du CCP en Ukraine sera dirigée par Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance L'objectif de la visite est d'être informé du programme national de lutte contre le sida du pays, actuellement en cours de révision, ainsi que de constater les progrès réalisés en matière de lutte contre le sida.