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Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA nomme le Professeur Quarraisha Abdool Karim Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA

CAPE TOWN / GENÈVE, 20 novembre 2017 Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a nommé la Directrice scientifique associée du Centre de recherche sur le SIDA en Afrique du Sud, Quarraisha Abdool Karim, Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA pour les adolescents et le VIH. L'annonce a été faite au Cap lors du lancement d'un nouveau rapport de l'ONUSIDA, intitulé Droit à la santé.

Le professeur Abdool Karim est l'un des principaux chercheurs mondiaux sur le sida Elle a fait des contributions pionnières à la compréhension de l'épidémie de VIH parmi les jeunes, en particulier parmi les jeunes femmes, et est un ardent défenseur des droits des personnes vivant avec et affectées par le VIH. Dans son nouveau rôle d'Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA, elle se concentrera sur les adolescents et le VIH, tout en encourageant la participation des jeunes femmes à la science.

M. Sidibé a déclaré : « Je suis ravi que Quarraisha Abdool Karim ait accepté ce poste. Forte et pertinente ambassadrice des jeunes vivant avec le VIH, elle se servira de son nouveau rôle pour continuer à traduire la recherche scientifique et les connaissances en solutions centrées sur les personnes et en programmes de prévention afin de réduire les facteurs qui rendent les jeunes vulnérables à l'infection. L'ONUSIDA a hâte de la soutenir dans son travail ».

Les jeunes sont particulièrement vulnérables au VIH. Selon les estimations, 610 000 nouvelles infections à VIH étaient dénombrées chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans en 2016, les jeunes femmes comptant pour 59 % des nouvelles infections dans ce groupe d'âge. En Afrique orientale et australe, les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans représentent les deux tiers des nouvelles infections à VIH dans ce groupe d'âge.    

« Au fur et à mesure que nous comprenons mieux l'épidémie de VIH et les dynamiques de transmission qui exposent les jeunes au risque d'infection, tous les secteurs de la société doivent travailler ensemble pour que les adolescents aient accès à l'information et aux services à travers cette période cruciale de leur vie et à l'âge adulte », a déclaré le professeur Abdool Karim.

Le professeur Abdool Karim est professeur en épidémiologie clinique à la Mailman School of Public Health de l'Université de Columbia aux États-Unis et professeur honoraire en santé publique à l'école de médecine Nelson R. Mandela de l'Université de KwaZulu-Natal, en Afrique du Sud. Elle est membre du Groupe d'experts scientifiques de l'ONUSIDA et conseillère scientifique du Directeur exécutif de l'ONUSIDA.

En 2013, le Professeur Abdool Karim a reçu la plus haute distinction de l'Afrique du Sud, l'Ordre de Mapungubwe, pour sa contribution à la riposte au VIH.

Contact

ONUSIDA
Sophie Barton Knott
tel. +41 79 514 6896
bartonknotts@unaids.org

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Kenneth Cole : la justice sociale n’est pas négociable dans la riposte au sida

05 octobre 2017

Kenneth Cole, Ambassadeur itinérant international de l’ONUSIDA, a lancé un vibrant appel à la justice sociale dans la riposte au sida lors de son intervention dans le cadre du Forum social 2017 du Conseil des droits de l’homme, qui s’est tenu du 3 au 4 octobre à Genève, en Suisse.

« On l’a vu, la stigmatisation a tué plus de personnes que le virus du VIH », a déclaré M. Cole. « Elle trouve ses racines dans l’intolérance et la discrimination. La justice sociale est non négociable ».

En prononçant son discours en ouverture de la session intitulée Building Synergies for Health: Engaging Diverse Partners (Créer des synergies pour la santé : impliquer des partenaires divers), M. Cole a également souligné que tous les secteurs de la société, y compris le secteur privé, devaient agir ensemble pour en finir avec l’épidémie.

« Je pense que le milieu de l’entreprise contribue à l’action en termes d’efficacité, d’économies et de culture du changement », a-t-il expliqué. 

Le Forum social est une rencontre annuelle de trois jours organisée par le Conseil des droits de l’homme. Le thème de l’édition 2017 était la promotion et la protection des droits de l’homme dans le contexte de l’épidémie de VIH et d’autres maladies transmissibles et épidémies.

M. Cole s’est exprimé devant le Forum social à l’occasion d’une visite de trois jours à Genève, où il a rencontré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, et discuté avec le personnel de l’ONUSIDA, des activistes de la société civile et le personnel d’autres organisations engagées dans la riposte au VIH.

En plus de son rôle d’Ambassadeur itinérant international de l’ONUSIDA, M. Cole est aussi Président de l’amfAR et fondateur de l’End AIDS Coalition. 

Ambassadeur itinérant international de l’ONUSIDA

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Aider les victimes de violences en Argentine

15 mars 2017

Alors que la soixante-et-unième session de la Commission sur le statut de la femme bat son plein au siège des Nations Unies à New York (13-24 mars 2017), l’ONUSIDA insiste sur la nécessité urgente de lutter contre les violences sexistes et le VIH.

Dans le cadre de son travail de journaliste, Alejandra Oraa, présentatrice de journal télévisé sur CNN et Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine et les Caraïbes, a réalisé de nombreux reportages sur les femmes et la violence dans la région. Peu de temps après la manifestation d’octobre 2016 qui a réuni plusieurs milliers de personnes pour protester contre les violences répandues à l’égard des femmes en Argentine, elle a pris les rênes d’une mission conjointe entre l’ONUSIDA et ONU Femmes dans le pays destinée à partir à la rencontre non seulement des victimes de ces violences, mais aussi des groupes et des organisations qui travaillent avec elles.

« Nous avons fait des progrès dans la lutte contre les violences sexistes dans la région, mais malheureusement il reste encore beaucoup à accomplir. J’espère que nos voix et nos exemples changeront des statistiques qui font honte à l’Amérique latine », a déclaré Mme Oraa, qui est aussi porte-parole de la campagne Orange the World d’ONU Femmes, destinée à lever des fonds pour la lutte contre les violences à l’égard des femmes.

Les violences sexistes demeurent l’un des principaux problèmes de développement dans la région. Dans 12 pays d’Amérique latine et des Caraïbes, entre 17 et 53 % des femmes interrogées ont signalé avoir subi des violences physiques ou sexuelles de la part d’un partenaire intime. Dans 7 de ces pays, plus d’une femme sur quatre a fait part de telles violences. Les violences sexistes ne sont pas seulement une violation des droits de l’homme, elles rendent aussi les femmes et les filles plus vulnérables à l’infection à VIH.

Mme Oraa s’est d’abord rendue à Merlo, où la prévalence du VIH est la plus élevée d’Argentine. Là-bas, elle a pu constater comment l’ONUSIDA et ONU Femmes participent aux projets locaux qui intègrent des programmes de lutte contre les violences à l’égard des femmes, défendent l’égalité entre les sexes et ouvrent l’accès aux services de prévention du VIH, des aspects qui sont tous inextricablement liés.

Mme Oraa a rencontré l’organisation locale de personnes vivant avec le VIH qui aide à la gestion d’un service de dépistage gratuit et anonyme du VIH, facilitant ainsi l’accès de tous au dépistage du VIH.

Lors de cette visite, Marcela Alsina, Présidente du réseau des personnes vivant avec le VIH (Red Bonaerense de Personas que Viven con VIH), aux côtés d’autres représentants de l’organisation, a parlé à Mme Oraa de la stigmatisation et de la discrimination qui nuisent à la capacité des femmes vivant avec le VIH d’accéder à l’emploi et aux services de santé.

« Malgré les progrès dans la riposte au VIH, il existe encore des lacunes et des inégalités importantes qui empêchent les femmes d’accéder pleinement à l’emploi, à la maternité et à des services de santé complets. Quand le VIH devient une priorité, comme c’est le cas actuellement à Merlo, nous constatons que la stigmatisation et la discrimination commencent à reculer et que la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH s’améliore », explique Mme Alsina.

Mme Oraa a visité le centre de dépistage du VIH du service de santé maternelle et infantile du Dr Pedro Chutro à Merlo. Avec une équipe conjointe soutenue par le Ministère du Développement social, la société civile et le Bureau de la Commission des femmes, ce centre défend l’intégration des services anti-VIH dans les services visant à prévenir les violences à l’égard des femmes. Il propose également des actions de proximité et des groupes de soutien aux femmes et aux enfants victimes de violences et touchés par le VIH.

À Buenos Aires, Mme Oraa a rencontré Fabiana Túñez, Présidente du Conseil national des Femmes, et Mabel Bianco, Directrice de FEIM, une organisation non gouvernementale qui défend les droits des femmes et des enfants. Elles ont parlé à Mme Oraa de l’importance d’une riposte conjointe et coordonnée au VIH et aux violences sexistes en Argentine, afin que le pays puisse mettre fin à son épidémie de sida d’ici 2030.

Mme Oraa s’est également entretenue avec le chanteur argentin de renommée mondiale Diego Torres, porte-parole de la campagne HeForShe en faveur de l’égalité entre les sexes, qui a évoqué avec passion l’importance d’impliquer les hommes dans la lutte pour mettre fin aux violences à l’égard des femmes et promouvoir l’égalité des sexes en Argentine.

« Nous devons garantir que les femmes et les hommes bénéficient des mêmes opportunités dans les différents aspects de la vie, notamment sur le marché du travail et dans la politique. C’est ce que je crois et c’est ce que je veux défendre », a déclaré M. Torres.

Lien vers Facebook Live : https://www.facebook.com/alejandraoraa/videos/1160186140685487/?hc_ref=PAGES_TIMELINE

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Gervinho à la rencontre de jeunes touchés par le VIH au Gabon à la veille de la CAN 2017

19 janvier 2017

En visite au Gabon à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2017), Gervais Yao Kouassi (Gervinho), Ambassadeur spécial de l’ONUSIDA pour la jeunesse et la collaboration Chine-Afrique, s’est rendu au bureau de l’ONUSIDA de Libreville pour rencontrer une cinquantaine d’enfants et de jeunes gens vivant avec le VIH ou touchés par le virus.

Accompagné de jeunes ambassadeurs gabonais pour le VIH et de l’artiste Charly Tchatch, animateur de la cérémonie d’ouverture de la CAN 2017 et militant de la lutte contre le sida, la star internationale de football a parlé avec les enfants et les jeunes et écouté leurs histoires et leurs inquiétudes. Les enfants et les jeunes ont parlé des problèmes d’acceptation de leur statut, de stigmatisation et de dépression, mais aussi de joie, d’amour et de la manière dont ils gèrent leur quotidien.

« Je suis très touché. C’est la première fois que j’entends des témoignages aussi poignants », leur a dit Gervinho. « Comme vous le savez, je voulais jouer ici avec mon équipe, mais je suis blessé. Votre force mentale et votre joie de vivre m’encouragent à faire face aux défis de la vie ». Gervinho a signé le ballon de la campagne Protect the Goal de la CAN 2017 en soutien à la vision de l’ONUSIDA de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.

Inge Tack, Directrice nationale de l’ONUSIDA, a expliqué à Gervinho que malgré la baisse de 60 % des budgets consacrés au sida au Gabon depuis 2012, les taux de couverture du traitement ont doublé et les nouvelles infections à VIH ont diminué de 30 %, tandis que les taux de traitement pédiatrique ont triplé et que la couverture de la prévention de la transmission de la mère à l’enfant atteint 78 %. Elle a toutefois évoqué la nécessité d’améliorer la gestion de la délivrance du traitement anti-VIH pour atteindre les objectifs 90-90-90. « Un changement radical dans l’organisation et la gestion des services de délivrance des traitements est nécessaire pour atteindre les objectifs 90-90-90 au Gabon. Les centres doivent disposer de médicaments à tout moment et les services doivent être réorientés afin de mieux répondre aux besoins des patients », a expliqué Mme Tack.

Le Gabon connaît des ruptures de stock persistantes et les mauvaises performances des services de soins ont pour conséquence une absence de suivi de l’observance du traitement, de surveillance de la résistance aux médicaments et de mesure de la charge virale. Mme Tack a insisté sur la nécessité d’une approche décentralisée pour la délivrance des traitements antirétroviraux et d’une augmentation des services pilotés par les communautés.

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Deux princesses sur le terrain pour en savoir plus sur la réalité de la vie des jeunes femmes qui grandissent en Afrique du Sud

05 octobre 2016

Les adolescentes du Rise Young Women’s Club, vêtues de leurs beaux polos rouges, ont dansé et chanté pour accueillir la délégation en visite au centre communautaire du Ward 11, un petit bidonville de plus de 40 000 habitants situé dans les faubourgs de Durban, en Afrique du Sud. Ce centre communautaire fait partie de l'opération innovante menée par la province et baptisée Sukuma Sakhe, et sert de plate-forme pour coordonner les activités communautaires en matière de santé, d'action sociale et d'éducation à l'échelle du ward (la plus petite division administrative sud-africaine).

Le Rise Young Women’s Club se sert du centre comme base pour engager et donner des moyens et un appui aux adolescentes et aux jeunes femmes au sein de leur communauté afin qu'elles grandissent en bonne santé et en sécurité. Le club organise des réunions hebdomadaires pour discuter des difficultés rencontrées par les jeunes femmes et les adolescentes à la maison, à l'école et dans la communauté, ainsi que des jeux de rôle et des débats visant à éduquer la communauté dans son ensemble. Dans le cadre d'une déclinaison de la très populaire campagne d'info-divertissement Soul City, elles suivent un feuilleton télévisé hebdomadaire avec des documents utilisés comme supports pour leurs discussions sur le VIH, la santé et les droits sexuels et reproductifs, l'égalité entre les sexes et les violences contre les femmes.

En tête de la délégation se trouvaient la Princesse Tessy de Luxembourg, Ambassadrice mondiale de l'ONUSIDA pour les jeunes femmes et les adolescentes, et la Princesse Sikhanyiso du Swaziland, qui s'est récemment exprimée avec passion sur l'inégalité hommes-femmes lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida. Les deux princesses se sont rendues en Afrique du Sud pour une visite conjointe avant le lancement de la 21e Conférence internationale sur le sida pour en savoir plus sur la manière dont le VIH affecte la vie des jeunes femmes et des adolescentes en Afrique du Sud.

Les deux princesses étaient présentes dans l'unique salle bondée du centre pour entendre le conseiller du quartier expliquer les principales difficultés de la communauté : chômage, insécurité, éducation insuffisante et grossesses adolescentes. Les membres du Rise Young Women’s Club ont ému le public en racontant leurs expériences vécues d'exclusion scolaire, de rejet par leur famille et leur communauté, de violences sexistes et d'absence d'opportunités d'épanouissement personnel. Néanmoins, il est clair que le club leur apporte un soutien entre pairs et des moyens de s'émanciper. Les membres du club ont ensuite invité la délégation dans leurs foyers, dans les logements de fortune entourant le centre communautaire, où ils ont rencontré leurs familles et leurs voisins pour mieux comprendre les réalités quotidiennes des jeunes qui grandissent dans l'Afrique du Sud périurbaine.

Le Rise Young Women’s Club et son personnel assurent un tutorat essentiel et donnent de la motivation aux jeunes femmes et aux adolescentes de la communauté grâce à une éducation par les pairs et un modèle d'appui de groupe innovants. Malheureusement, le financement à long terme du programme n'est pas assuré.

Un centre de soins en guichet unique

La visite suivante a conduit la délégation au Mahatma Gandhi Memorial Regional Hospital, connu pour son centre de soins en guichet unique, le centre Thuthuzela, destiné aux personnes victimes de viol ou de violences sexistes. L'Afrique du Sud présente l'un des taux les plus élevés de violences sexistes au monde. Le centre de soins Thuthuzela du Mahatma Gandhi Hospital traite à lui seul plus de 120 cas de viol par mois, la plupart du temps sur des jeunes femmes et des enfants. La fierté de ce centre, c'est de transformer ces victimes en survivants. Situé à l'écart des bâtiments principaux de l'hôpital pour assurer la confidentialité et offrir un environnement sûr et réconfortant, ce centre autonome reçoit les personnes redirigées depuis les commissariats de police du district 24h sur 24.

Des infirmières spécialement formées, des officiers de police, des médecins, des conseillers et des travailleurs sociaux sont sur place pour fournir directement tous les services de médecine, de médecine légale et d'assistance nécessaires afin de minimiser le traumatisme pour les victimes au cours de la période suivant immédiatement l'agression et d'aider chaque individu à se remettre rapidement et résoudre son affaire. Ils s'occupent des grands problèmes, mais font aussi attention aux petits détails : de petits et de grands oursons en peluche et une multitude de jouets trônent dans les salles d'examen pour réconforter les petites victimes ou les enfants des victimes.

En coordonnant le travail du personnel médical, de la police et de la justice, le centre permet aussi d'assurer la collecte des bonnes preuves et de suivre la procédure pour garantir la condamnation des auteurs de ces violences.

Aider mes sœurs

Pour finir, les princesses se sont rendues dans les locaux de l'antenne de Durban de la TB/HIV Care Association, un programme de bien-être complet pour les professionnel(le)s du sexe qui met l'accent sur le conseil par les pairs. Leurs deux vans transformés en dispensaires mobiles sillonnent les rues animées de Durban pour distribuer des préservatifs, proposer des tests de dépistage du VIH et d'autres infections sexuellement transmissibles et apporter des traitements et des conseils d'orientation.

En se préparant à sortir pour une visite de proximité, l'une des membres de l'équipe explique que, comme bon nombre de ses collègues pairs-éducateurs, elle a eu par le passé un comportement sexuel à risque pour augmenter ses revenus quand le travail se faisait plus rare, ce qui l'a exposée à un risque bien plus élevé de contracter une infection à VIH et d'autres infections sexuellement transmissibles.

Depuis 2011, la TB/HIV Care Association propose des services de dépistage et de prévention dispensés par une équipe pluridisciplinaire composée d'infirmières, de travailleurs sociaux, de professionnel(le)s du sexe et de bénévoles, auprès de plus de 20 000 professionnel(le)s du sexe sur cinq sites en Afrique du Sud : une prouesse dont la responsable du site de Durban, Robin Ogle, est particulièrement fière, compte tenu de la forte prévalence du VIH chez les professionnelles du sexe en Afrique du Sud qui va de 40 à 60 % en fonction des régions. Infirmière de formation et forte de 18 années de travail en milieu hospitalier, elle a constaté une nette amélioration dans la santé et le bien-être des professionnelles du sexe qui bénéficient de ses soins. Tout en soulignant que le fait de nouer des relations avec ces femmes a joué un rôle essentiel, elle a montré à la délégation de l'ONUSIDA la pharmacie interne et les « salles de convivialité », une marque d'acceptation qui rassurent les patients sur l'idée que le personnel de soin ne porte pas de jugement et que tout le monde est traité avec dignité. Le centre de Durban, qui s'inscrit dans le cadre de l'initiative DREAMS avec le financement du Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida, vient de lancer un projet pilote pour ouvrir l'accès à la prophylaxie préexposition (PPrE) aux professionnel(le)s du sexe. À ce jour, 44 femmes ont pu bénéficier d'une PPrE par l'intermédiaire du centre depuis juin 2016. 

Quotes

« Quelle incroyable expérience de voir et d'entendre tant de personnes et d'histoires de vie différentes et de constater qu'autant de personnes travaillent en collaboration aussi étroite au sein des communautés. Merci de nous faire confiance et d'ouvrir ainsi vos portes. »

Princesse Tessy de Luxembourg

« Ce voyage m'a ouvert les yeux sur une vie très différente de la mienne et je me suis rendu compte des très très nombreux défis auxquels les jeunes femmes sont confrontées. »

Princesse Sikhanyiso du Swaziland

« Je suis assise dans un bureau à travailler sur d'innombrables rapports et statistiques et les chiffres froids et sans âme m'ont éloignée de la réalité du terrain. Cette journée m'a donc permis d'évoluer sur le plan professionnel et spirituel. »

Penny Msimango Responsable VIH, Département provincial de la Santé du KwaZulu-Natal, Afrique du Sud

« Parce que le temps c'est de l'argent, beaucoup n'ont pas acquis les connaissances de base, et c'est pour ça que je suis là pour aider mes sœurs. »

Une professionnelle du sexe membre de l'équipe de proximité de la TB/HIV Care Association

« Je suis une jeune professionnelle du sexe, mais j'ai aussi des rêves. »

Une pair-éducatrice de la TB/HIV Care Association

Multimedia

Press Release

L’ONUSIDA nomme Kenneth Cole, Président de l’amfAR et styliste de mode, Ambassadeur itinérant international

GENÈVE/NEW YORK 7 juin 2016 — L’ONUSIDA a nommé Kenneth Cole, Président de l’amfAR et célèbre styliste de mode, Ambassadeur itinérant international de l’ONUSIDA. Cette annonce a été faite lors d’une cérémonie spéciale organisée à la veille de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida qui aura lieu à New York du 8 au 10 juin.

« Nous entrons dans une phase cruciale de la riposte au VIH et je sais que Kenneth peut apporter une contribution significative et puissante à notre vision partagée de la fin de l’épidémie de sida d’ici 2030 », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Son engagement, sa compassion et sa détermination vont amplifier nos efforts pour l’inclusion de tous dans la progression vers une génération sans sida ».

Dans ses nouvelles fonctions d’ambassadeur pour l’ONUSIDA, M. Cole aura pour mission de rassembler la communauté mondiale en poursuivant son rôle de longue date en tant défenseur d’une riposte inclusive à l’épidémie de sida. Il contribuera à la communication de références et d’objectifs clairs dans la riposte au sida, notamment la mission de l’amfAR de trouver un remède au VIH d’ici 2020, dans le but de concrétiser la vision de l’ONUSIDA de mettre fin au sida comme menace de santé publique d’ici 2030.  

« Je suis certain que si l’individu est placé au cœur de la riposte au sida, nous pouvons réaliser l’un des accomplissements humanitaires les plus marquants de ce siècle, la fin de l’épidémie de sida », a déclaré M. Cole, « et je suis honoré de cette nomination en tant qu’Ambassadeur itinérant international de l’ONUSIDA. J’espère contribuer à l’intensification des efforts pour mettre fin à l’épidémie pour tous, partout ».

M. Cole est une personnalité de premier plan dans la riposte mondiale au sida depuis plus de trente ans et reste un défenseur passionné des personnes vivant avec le VIH. En plus d’assurer la gestion de son entreprise, M. Cole est depuis 2005 Président de l’amfAR, la fondation américaine pour la recherche sur le sida. Il a joué un rôle déterminant dans le lancement par l’amfAR de la campagne Countdown to a Cure, qui soutient l’Institut pour la recherche sur le VIH récemment ouvert par l’amfAR et basé à l’Université de Californie à San Francisco (UCSF). La mission de cet institut est d’accélérer les progrès vers le développement d’un remède contre le VIH.   

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Les marathoniens réunis pour la Veillée aux chandelles internationale contre le sida à Kazan, en Russie

16 mai 2016

Le marathon de Kazan, organisé autour de la Veillée aux chandelles internationale contre le sida, a eu lieu le 15 mai au Tatarstan, en Russie. Avec pour mot d'ordre « Faites-vous dépister ! », plus de 9 000 personnes ont eu la possibilité de tester leur endurance et de connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH.

Avec le soutien du gouvernement du Tatarstan, du Centre républicain de lutte contre le sida et de l'organisation non gouvernementale New Century, les coureurs ont pu accéder à leur guise à un dépistage rapide du VIH sur le site du marathon.

Pour la première fois en Russie, un événement sportif de grande envergure était ainsi consacré au VIH. Le Président du Tatarstan, Rustam Minnikhanov, s'est également soumis à un dépistage du VIH en appelant tous les participants au marathon à suivre son exemple. Guennady Onishchenko, Conseiller du Premier ministre russe, Anna Popova, Chef de l'Agence de santé publique russe Rospotrebnadzor, Sergueï Kraevoi, Vice-ministre de la Santé, et Sergueï Pospelov, Chef de l'Agence pour la jeunesse Rosmolodezh, sont venus spécialement de Moscou à Kazan pour soutenir l'événement.

Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, a couru 3 kilomètres du parcours en compagnie d'autres participants, dont plus d'une cinquantaine de personnes vivant avec le VIH.

Quotes

« Aujourd'hui, nous nous souvenons de ceux qui nous ont quittés à cause de maladies liées au sida. À ce jour, plus d'un million de personnes en Russie ont été diagnostiquées séropositives au VIH. Ensemble, nous devons veiller à ce qu'elles puissent vivre une vie normale. »

Guennady Onishchenko, Conseiller du Premier ministre russe

« Je remercie le Président du Tatarstan pour son soutien qui a permis de faire du marathon de Kazan un événement annuel. Comme pour un marathon, nous ne pourrons pas en finir avec le sida en une seule étape : nous avons une longue route à parcourir, mais nous y arriverons en courant ensemble. »

Anna Popova, Chef de l'Agence de santé publique russe Rospotrebnadzor

« Le VIH n'est plus une sentence de mort. De nos jours, les personnes vivant avec le VIH peuvent vivre une vie épanouie en bonne santé si le VIH est dépisté de manière précoce. Mais la première étape consiste à se faire dépister et à connaître son statut vis-à-vis du VIH. »

Sergueï Kraevoi, Vice-ministre de la Santé

« Le marathon de Kazan est la preuve vivante que si les personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, accèdent à un traitement anti-VIH de qualité et prennent soin de leur santé, elles peuvent franchir toutes les étapes dans la vie comme dans le sport. »

Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA

« Le marathon de Kazan est l'exemple parfait du pouvoir du partenariat entre le gouvernement, les entreprises, les organisations non gouvernementales, la communauté sportive et les personnes vivant avec le VIH au Tatarstan. »

Andreï Zlobin, l'un des organisateurs du marathon

« Le Tatarstan a toujours été en pointe parmi les régions russes et se trouve en première ligne dans la riposte au VIH. Le marathon va servir à amorcer l'accélération de la riposte pour mettre fin au sida dans la ville de Kazan. »

Vinay Saldanha, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

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Women Deliver : les jeunes femmes et les adolescentes au cœur des efforts pour en finir avec l'épidémie de sida

16 mai 2016

À l'occasion de la préconférence de la jeunesse de Women Deliver, qui a eu lieu les 15 et 16 mai à Copenhague, au Danemark, Son Altesse Royale la Princesse Mette-Marit de Norvège, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, a souligné le rôle central que doivent jouer les jeunes femmes et les adolescentes dans les efforts visant à mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.

Son Altesse Royale a mis en avant la nécessité que les jeunes femmes et les adolescentes assument des fonctions de leadership dans la riposte au sida, de manière à ce que les programmes et les services puissent être développés pour répondre à leurs besoins spécifiques et veiller au respect de leurs droits et de leur santé sexuelle et reproductive.

Les jeunes femmes et les filles continuent d'être touchées de manière disproportionnée par le VIH. En 2014, il y a eu environ 220 000 nouvelles infections à VIH dans le monde chez les adolescents âgés de 10 à 19 ans, dont 62 % ayant touché des adolescentes. En Afrique subsaharienne, 72 % de toutes les nouvelles infections à VIH chez les adolescents âgés de 10 à 19 ans ont concerné des adolescentes.

La préconférence de la jeunesse de Women Deliver représente une opportunité exceptionnelle pour les jeunes activistes de la riposte au VIH de faire entendre leur voix à la veille de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui aura lieu à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin. C'est aussi une chance pour des centaines de jeunes militants de faire le bilan de programmes tels que l'initiative All In pour en finir avec le sida chez les jeunes (#EndadolescentAIDS) et d'esquisser une future marche à suivre pour assurer une plus grande participation des jeunes à leur développement.

La Princesse est engagée dans la riposte au sida depuis 2003 et défend avec force la participation de la jeunesse et l'émancipation des femmes. Elle s'est rendue dernièrement en Tanzanie pour évaluer les progrès réalisés dans l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et voir comment les jeunes sont impliqués dans la riposte au sida.

Quotes

« J'ai la ferme conviction que l'engagement de la jeunesse est fondamental pour gérer et résoudre les problèmes que nous rencontrons avec le VIH. Mais surtout, la voix des jeunes est fondamentale pour comprendre et résoudre la plupart des problèmes que nous rencontrons dans le monde d'aujourd'hui. Votre ténacité, votre savoir et votre perception du monde sont nécessaires et méritent d'être entendus clairement dans les coulisses du pouvoir. »

Son Altesse Royale la Princesse Mette-Marit de Norvège, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA

« Veiller à ce que les femmes et les filles aient les moyens de se protéger du VIH, de prendre des décisions concernant leur propre santé et de vivre à l'abri de la violence, y compris les violences liées à leur séropositivité au VIH, sera essentiel pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici 2030. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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